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1 DICTIONNAIRE
TOGA-FRANQAIS
ET
FRANCAIS-TOGA-ANGLAIS
PliECliDE D’llDE DilMlllE ET DE OWB EDITS SEE l/EBCHIPEL
Par les Missionnaires Maristes
REVU ET MIS EN ORDRE
Par le P. A. C. s. m.
Omnis lingua confiteatui Dominutn
PARIS
CH. CHADENAT, LIBRAIRE-EDITEUR
21, QUAI DES GRANDS-AUGUSTINS, 21...”
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“...PUBLICATION DE L’OEUVRE DE SAINT-JEROME
DICTIONNAIRE
TOG-A-FRANQAIS
FlUNCAIS-TOGA-ANGLAIS
PiiECEUE D’BAE GRAMJIAIRE ET DE QilElQUES NOTES Still E’ARCIHl’EL
Par les Missionnaires Maristes
IlEVU ET MIS EN OilEllE
Par le A. C\ s. m.
Oninis lingua con/itealin Dominant
PARIS
CI-I. CIIADENAT, LIBRAIRE -EDITEUR
21, QUAI DES GKANDS-AUGUSTINS, 21
il’HES LA PLACC S A IM - .M1C1I El.)
1890...”
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“...178° de longitude ouest. Il comprend trois groupes
d’iles : 1° Au sud, celui de Toga proprement dit, dont File
principale est Toga-tapu (Toga la sainte), nominee aussi
Toga-lahi (Toga la grande), et la capitale Nuku-alofa (He
aimee), capitale de tout Farchipel; 2° au centre, celui des
Jlaapai, dont File principale est Li/uka ct la capitale
Lifuka; 3°au nord-est, celui de Vavau ou Hafulu-hau, dont
File principale est Vavau el la capitale Neiafu.
llepuis sa decouverte par le hollandais Tasman, en 1643,
cet archipel a ete visite par un certain nombre de naviga-
teurs. Les principaux sont : Cook, Wallis, Maurelle,
Laperouse, Bligh, d’Entrecasteaux, Dumont d’Urville, etc.
En 1777, Cook faillit, sans s’en douter, etre victime
d’un guet-apens a Levuka, durant son troisieme voyage.
II dut son saint, ainsi que ses officiers, a la mesintelli-
gence des chefs au sujet du massacre, qui devait avoir
lieu pendant une grande fete de nuit, a laquelle on les
avait invites.
Les iles du premier groupe, a Fexception...”
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4 |
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“...VI
INTRODUCTION
irregulier, forlemcnt echancre vers le novel, ou se voient
de nombrenx ilots verdoyants. On trouve des ancrages
surs al’interieur de la ccinture des recifs, mais les entrees
par les passes sont difficiles et dangereuses.
La plupart des lies basses des Haapai sont bees outre
dies par une chaine de recifs. Elies sont boisees et fertiles.
Namuka est riche en sites ravissants. Soules Kao et Foluaa
sont deux lies hautes, couronnees chacune par un volcan.
Dans la derniere lc volcan, a la hauteur de 855 metres,
est en activite.
Dans l’archipel de Vavau on voit presque partout des
collines. Un volcan fume encore ail sommet de la plus
elevee. Vavau possede un excellent port, dans un des
ilots duquel se trouvent des grottes fort curieuses a
visiter.
Seule, Tile Eua est alimentee par une cascade et
quelques cours d’eau ; les autres lies sont depourvues
d’eau cou ran to. Il y a un lac d’eau saumatre dans File
Namuka, aux Haapai.
L’archipel Toga etant la partie de l’Oceanie centrale...”
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“...INTRODUCTION
:VII
gardent comme le signe d’un evenement heureux outr.es
important. . .
La flore du pays cst riche. Une vegetation splendide fait
ressembler ces iles a des jardins toujours verts, semes par
le Createur au milieu de l'0c6an. Le sol est d’une fertility
prodigieuse et produit de lui-memc presque tout ce qui
est necessaire a l’entretien des habitants. La culture du
bananier demande peu de soin, ainsi que celle du taro.
L'iyname seule exige un travail peniblc et assidu. Cette
plante bien soignee produit des tubercules d’une grosseur
extraordinaire. Lc plus beau present.que'l’on puisse faire
a un chef, c’est de lui offrir la plus belle igname d’une
plantation.
L’arbre a pain est une grande ressource pour le pays.
Le bananier donne un fruit excellent; ses larges feuilles
servent de serviettes pour porter les alimentset de coupes
pour le kava; une eau limpide suinte de seS nervures
ouvertes. Le panclanus sect a fabriquer les nattes et les
eventails des chefs. L’hibiscus (Jliapo)...”
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“...compose de plusieurs tiges distinctes
qui finissent par se reunir en un soul tronc; leurs branches
s’etendent au loin. L’un de ces arbres n’a pas moins de
cent pieds de circonference, d’apres Dumont d’Urville ; il
a environ cent vingt pieds de hauteur et Tune de ses
branches mesure dix-huit pieds de tour. Cet arbre geant
est sur les bords de la mer ; c’est sous son ombre que le
Tui-toga venait s’asseoir apres son couronnement.
Les animaux etaient fort rares. Le cochon, que Foil
croit importe par Cook, s’y est multiplie prodigieusement.
Il y a maintenant quelques vaches et de nombreux che-
vaux. La roussette de grande taille est originaire du pays.
On y rencontre le rat et le chien. Les oiseaux sont plus
nombreux que les quadrupedes. Les tourterelles et les
perruches abondent dans les bois. Les poissons et les
mollusques sont egalement nombreux et varies. Les ani-
maux malfaisants sont inconnus dans ces lies ; on n’y est
incommode que par les moustiques et une espece de
mille-pieds (le cancrelat)...”
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“...(anciens, priricipaux) avaient cerlaines fonclions
dans les ceremonies publiques. Ils veillaient au bon
ordre.
Les Tua (gens du peuple, le vulgaire) etaient fori peu
consideres ct voues aux plus rudes travaux. Les profes-
sions les plus nobles, cedes de constructeurs de pirogues
el d’intendants des funerailles , elaient reserveos aux
Matapule et aux Mua; les aulres, celles de barbier, cuisinier,
cultivatcur, etc., regardees com me inferieures, etaient
devolues aux Tua.
La noblesse etait hereditaire par les femmes.
Un inferieur dev.ait s’asseoir en presence de son supe-
rieur, en signe de respect. Manquer a cotte ceremonie
etail s’exposer a la vengeance des diviniles.
La crainle etail le principal mobile des actions chez ce
peuple, comme du reste chez tous les peuples pa’iens, sur-
toul la crainte des divinites, auxquelles etaient attribues
tons les maux.
Les vieillards elaienl respcctes, ainsi quo les femmes.
On no les chargeait pas des travaux penibles, conlraire-
ment a co qui avait lieu dans...”
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“...INTRODUCTION
xi
gouvernement de Toga est reconnu par les nations de
l’Europe dont quelques-unes (la France, l’Allemagne,
l’Angleterre) ont fait des traites avec lui.
Les anciennes habitations sont tontes construites de la
meme facon. Chaque case se compose essentiellement
d’nne partie carree ou rectangulaire dont les deux extre-
miles se terminent par un hemicycle; quatre on huit
gros piliers, disposes en carre on en rectangle, supportent
la toiture de l’edifice; toutes les pieces sent eu bois de
cocotier bien poli et reliees entre elles par de fortes
et gracieuses ligatures de Kafa. La feuille de la canne a
sucre sert de chaume pour la toiture, ainsi que cello du
cocotier. Deux entrees principals se correspondent, aux
deux cotes du rectangle central, qui sert de salic de reu-
nion et de reception. Les deux hemicycles sont les pieces
reserves. La separation est faite avec des nattes et des
claies en roseau, de meme que. la cloture exterieure. La
haie qui remplace le mur do separation des...”
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“...sont laissees en
par tie au fond et recouvertes d’un lit epais de larges
feuilles de bananier, sur lesquelles on etend les ignames,
les talo, les cochons, les poules, etc. ; onajoute surle tout
une nouvelle couche de feuilles de bananicr et de pierres
chaudes; enfin on acheve le four en jetant une couche do
terre suffisante pour empecher la vapeur de sortir. On
obtient ainsi une excellente cuisine a l’etuvee. La solen-
nite dune fete se juge par le nombre des fours qui out
servi a cuire les aliments.
Le Kava joue un grand role, surtout dans les rapports avec
les chefs. On no s’invite jamais sans s’offrir cette boisson, la
plus exquisc en Polynesie ; elle est toujours recue par les
chefs avec les plus chalcureux remerciements. Toute
grande ceremonie religieuse ou politique commence par
le K ava, suivant un ceremonial particulier. Pendant sa
preparation qui dure une demi-heure, out lieu les conver-
sations et les discours.
Voici en quoi consiste cette preparation : On coupe par
petits morceaux...”
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“...INTROD LOTION
xvii
l’archipel, mais avec moins de fetes eL de solennite qu’au-
trefois ; on ne remarque rien de religieux ni de supersti-
tieux dans cette pratique.
Les indigenes sont naturellement portes a la paresse, a
cause de la chaleur du dim at et de la facilite qu’ils out a
se procurer des vivres, par suite de la fertility du pays. La
culture des proprietes les occupe un pen ; la peche, les
jcux, la danse, les conversations prennent la plus grande
partie de leur temps.
Les femmes travaillent pen ; elles font la tapa, les
nattes, le fil et les pelits objets deluxe cominelespeignes,
les eventails, les paniers, etc. Le gala est la tapa preparee
et teinte; les nattes les plus fines, appelees gaftgafl et kie,
se font avec les feuilles de pandanus; les nattes pour la
nuit sont doublees et de diverses grandeurs ; celles qui
servent de voile, les la, sont fortes et legeres ; celles que
Ton emploie comme tapis ou tapisseries (takapau), ainsi
quo celles pour les clotures, sontaussi d’un genre...”
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“...XVIII
INTRODUCTION
tot qu’il avait tire son coup. La bande qui avait frappe dix
rats la premiere gagnait la partie.
Les poissons abondent el les naturels sont fort habiles a
les prendre par divers moyens. Outre la peche a la ligne
et au filet, ils font plus ordinairement de grandes peches,
qui sont de veritables fetes, auxquelles prend part toule la
population d’un ou de plusieurs villages. Les principales
sont le dukava. qui consistc a endormir le poisson ou a
l’empoisonner, et le pola, qui consiste a profiler du flux
et du reflux de la mer pour emprisonner le poisson. Pour
cela, on elend sur le rivage, a la maree basse, une ligne
de feuilles de cocoliers, sur une etendue de deux ou trois
kilometres, on fixe ces feuilles a l’aide de pieux que Ton
planle dans le sable ; a la maree monlante, elles res lent
aplalies sur le sable ; el la mor, en se retirant, les releve
conlre les pieux de maniere a former un mur leger quo
les poissons nepeuvcntfranchir. On n’a plus qua ramasser
les poissons...”
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“...vieillards etaient les juges
du combat et tons les assistants saluaient avec enthou-
siasme de leurs acclamations unanimes le camp proclame
vainqueur. Des scenes de pugilat servaient d’intermede
a ces grandes manifestations; dies avaient meme lieu
quelquefois entre les femmes.
La danse accompagnait presque tous les divertissements.
Les danses, soit de jour soit de nuit, etaient tres variees.
Les groupes de danseurs y executaient des figures diverses,
tantot ensemble, tantot separement, avec un accord par-
fait. L’orcheslre, compose de musicicns ayant pour tout
instrument des morceaux do bamboo de diverses lon-
gueurs, dont ils frappaient la terre en cadence, et des
nafci, tambours on bois evides au centre jusqu’aux deux
tiers de leur longueur, qu’ils faisaient resonner a l’aidede
deux baguettes de bois dur, produisait une harmonie
bizarre ct monotone, servant d’accompagnement aux
chants passionnes des danseurs. Ces danses avaienl sou-...”
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“...Navigateurs,
dans les lies de la Societe, les Pomotu etles Sandwich, etc.
L’aspiration frcqucnte h la rend plus douce que cello
parlee a Futuna et a la Nouvelle-Zelande; ellela rapproche
davantage de la langue A'Uvea (Wallis). La presence du k,
rnoins frequent cependant qu’a Futuna et en Nouvelle-
Zelande, l’eloignent du dialecte de Samoa, ou le k est rem-
place par un coup de gosier particulier. L’accent, dans les
mots, est generalement sur la penultieme.
Le R. P. Chevron, premier missionnaire catholique eta-
bli a Mua, a pratique la langue durant de longues annees.
C’est aux etudes patientes de cet apdtre zele et de
Mgr Bataillon, l’apotre par excellence de l’Oceanie centrale,
que nous devons ce dictionnaire ainsi que les premiers
ouvrages imprimes a Wallis, Sydney et Lyon. Quelques...”
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“...XXII
INTRODUCTION
volumes, Merits par d’autres missionnaires maristes, ont
ete imprimes a Fribourg et a Lyon.
En terminant rimpression de ce travail, il nous reste a
romcrcicr Sa Grandeur MBr Lamazo, vicairo apostolique do
1’Oceanie centrale et des Navigatours, des encouragements
qu’il n’a cesse de nous donner, et a demander aux Mis-
sionnaires qui so servirontdu volume de vouloir bien nous
excuser des incorreclions qu’il pent renfermer et de se
souvenir de nous dans leurs prieres.
A. C. s. m.
L. J. C. et M. V. I....”
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“...la langue Toga comprend 16 lettres, dont 5
voyelles et 11 consonnes.
Les voyelles sont : a, e, i, o, u.
Elies ont trois prononciations differences :
1°. La prononciation ordinaire de la langue laline, ou, coinnie
en francais, a, 6, i, o, ou ;
2°. la prononciation aspirec : ha, he, hi, ho, hou;
3°. la prononciation gutturale, qui consiste a faire sentir un
tiger coup de gosier avant a d, i, o, ou.
Cette prononciation gutturale se marque souvent par une apos-
trophe devan t la voyelle. Pour faciliter Fimpression, nous avons
remplacS l’apostrophe par un accent grave sur la voyelle : a, e,
i, 6, u.
Les voyelles peuvent etre longues ou brdves. Le signe “ sur
les voyelles marque les longues et le signe " les breves.
Les consonnes sont : f, g, h, k, I, m, n, p, s, t, v.
f, k, m, n, v se prononcent comme en framjais et en latin.
g a toujours le son dur de gue pr£c£de d’un n qui ne se fait
sentir que faiblement (ngue). Ainsi on dcrit Toga, en langue du
pays, et on prononce comme shl y avait Tonga...”
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16 |
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“...sujet.
Cependant les Anglais remplacent ordinairement p par 6, mais a
tort. Aucun mot ne se prononce en Toga avec le son du b.
s a le son dur. Devant i seulement, il se prononce comme s’il
Stait precede d’un t : tsi, et pas le moins du monde ji comme
l’ecrivent les Anglais, ni tchi comme le veulent quelques autres.
La prononciation naturelie si ne se fait entendre que pour une
interjection servant a appeler, a attirer Pattention, ou encore a
exprimer Findignation.
t a egalement le son dur, except^ devant i. Dans ce dernier cas,
il se prononce comme il vient d’etre dit pour s. Ainsi ti se pro-
nonce tsi (4). Les naturels s’habituent cependant a prononcer ti,
comme les Europ^ens, dans certains mots imports.
SYLLABES ET MOTS
Une syllabe se termine toujours par une voyelle et elle ne ren-
ferme jamais deux consonnes cons6cutives. Par consequent, les
mots, eux aussi, n’ont jamais deux consonnes de suite et ils se
terminent toujours par une voyelle.
Dans les mots composes a Faide de la repetition...”
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“...GRAMMAIRE TOGA
3
redoublement et changement de a en o. Ge changement de
voyelles a parfois lieu dans les mots composes, sans qu'il y ait
redoublement. Ainsi on dit fokotuu (faire dresser) au lieu de
fakatuu (foko est pour faka).
La repetition de mots entiers ou de parties de mots scmble le
plus souvent affaiblir ou adoucir l’idee exprimee par ces mots, ou
bien marquer la repetition des actes. Ainsi mahaki, malade, signi-
fie indiflercmment une maladie grave oulegdre; mais mahamahaki
annonce toujours une maladie l£g£re ou une maladie de langueur
(maladie qui dure). Kona signifie empoisonn£ ou d’une saveur
clcre, comme le sei, le poivre, le vinaigre, etc...; et le mot avec
redoublement, konokona, signifie que la saveur acre ou aigre n’est
pas forte.
Il faut bien faire attention a l’accent et a la quantite dans les
mots. Souvent le m£me mot a des significations diverses, suivant
qu’une syllabe est longue ou brdve, accentuGe ou non, comme on
le verra dans le dictionnaire.
PARTIES DU DISCOURS...”
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“...
Datif : ki he tohi, au livre.
Accusatif : ae tohi, le livre.
(On retranche quelquefois a.)
Ablatif : i he ou mei he tohi, du livre.
Ex. : Le livre de Pierre est beau, 'Oku lelei ae tohi o Petelo.
Est beau le livre de Pierre.
L’animal a mange l’herbe, Nae kai e he manu aemohuku.
A 6te mangeant le animal la herbe.
Je suis venu d’un beau pays, Nadku hail i he fonua lelei,
Ai 6te moi venant de le pays beau,
ou bien mei he fonua lelei.
de le pays beau.
Le pluriel des substantifs communs s’exprime par certains
mots que Ton place devant le nom :
1°. Kau, devant les noms d’etres raisonnables.
Exemples : Les anges, Ae kau aselo.
La foule des anges.
Les hommes, Ae kau tagata.
La foule des hommes....”
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19 |
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“...6
GRAMMAIRE TOGA
tif); 'Oku ou ofa lahi kiate ia, je l’aime grandement, on
Suis moi aimant beaucoup a lui.
bcaucoup (adverbe).
Pour designer le genre masculin ou feminin, on fait suivre par-
fois le nom des mots : tone, male; fafine, femelie.
Ill — ADJECTIF
1°. L’adjectif simplement qualificatif suit toujours le subslantif
qu’il qualifie.
Exemple : Une grande maison, Ae fale lahi.
La maison grande.
2°. L’adjectif qualificatif attribut se place au contraire avant le
nom.
Exemples : Cet arbrc est grand, 'Oku lahi ac dkau ni. Dicu cst
Est grand le arbre-ci.
bon, 'Oku agalelei ae 'Otua.
Est bon le Dieu.
3°. Comme ce dernier et Particle, les adjectifs determinatifs,
demonstratifs, possessifs, numeraux, ou indefinis se placent tous
avant le substantif.
Exemples : Cet arbre, ae ou koe dkau (adj.demonstratif). Ma
maison, hoku fale (adj. possessif). C’cst le premier homme, Koe
uluaki tagata (adj. numeral ordinal).
Donne-moi une hache quelconque, Mai ha toki (adj. ind^fini).
A moi une hachc.
DEGRES...”
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“...8
GRAMMAIRE TOGA
IV — PRONOMS PERSONNELS
1°. — Devant le verbe attributif et immediatement apr£s le
verbe substantif 'Oku :
.2 ( lre personne, Ou, U, Ku, Te, je, moi.
2s personne, Ke, tu, toi, vous (par politesse).
35 \ 3e personne, Ne, il, elle, lui.
Remarques. 1°. A la premiere personne, Ou est le plus usite.
U et Ku ne sont que des contractions. TJ se rencontre au passe
apres le mot ne et au futur apres te.
Exemples : J’allai, Neu dlu; J’irai, Teu dlu.
Ai 6te moi allant; serai moi allant.
Ku s'emploie au passe aprds le mot nad.
Exemple : J’allai, Nadku dlu.
Ai et6 moi allant.'
Te peut s’employer dans tous les temps; mais ildoit avoir pour
correspondant le mot kita. Ainsi on ne dirait pas : 'Oku te dlu
Suis moi allant
au, mais bien : 'Oku ou dlu au, ou encore : 'Oku te dlu kita,
moi, Suis moi allant moi. Suis moi allant moi.
Je vais moi. (Voir au Il°.)
2°. On ne met Ne (3e personne) que devant un verbe actif.
Ainsi on dit bien : Il mange une poule, 'Oku ne kai ae moa.
Est lui mangeant...”
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