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“...DOCUMENTS OFFICIELS CHINOIS SUR LES AMBASSADES ÉTRANGÈRES ENVOYÉES PRÈS DE L’EMPEREUR DE LA CHINE, TRADUITS DU CHINOIS Par CJ. PALTIIIEK. Extrait
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“...AMBASSADES ÉTRANGÈRES ENVOYÉES PRÈS DE L’EMPEREUR DE LA CHINE. ---- —------- • PREMIÈRE PARTIE. S 1. Considérations préliminaires. Au moment où le gouvernement français fait annoncer par les jour- naux le prochain envoi d’une ambassade en Chine, nous croyons qu’il ne sera pas sans intérêt pour la France, et même pour l’Europe, de connaître comment les ambassades étrangères sont considérées dans ce pays, et de quelle manière elles y sont reçues. Les notions re- cueillies à ce sujet jusqu’à ce jour sont bien incomplètes et bien va- gues , et la diplomatie européenne, si habile sur beaucoup d’autres points du globe, est encore bien novice dans l’empire chinois. Cepen- dant aucun empire n’offre un champ plus vaste aux spéculations européennes que celui qui occupe cet immense versant de l’Asie orien- tale, arrosé par deux des plus grands fleuves du monde, et dont la population, presque fabuleuse, s’élève, d’après le relevé officiel de 1812, à plus de trois cent soixante et un millions d’habitants...”
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“...chronologiques chinois, intitulés Li-taï-ki-ssé, en 1C0 vol. chinois, petit in-fol. Celui qui écrit ces lignes possède l’un des deux seuls exemplaires connus en Europe (2) Li-tai-ki-ssé, liv. xxxm, fol. 29, recto. (3) On peut consulter à ce sujet la traduction que nous avons publiée en 1840 des Documents historiques sur l’Inde , etc. (4) Elle fut probablement envoyée par Carus. Le texte chinois désigne ici par le mot de tribut (koung) les présents apportés par l’ambassadeur de Ta-Thsin , que quel- ques-uns, est-il remarqué, nomment Li-kien ou Lycie. (5) L’empire romain est alors nommé par les Chinois Fou-lin, et il est décrit par eux comme très-puissant et confinant au sud-est au royaume de Perse. C’est l’époque du règne de Constant II. (6) Voir les Documents historiques cités précédemment....”
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“...£> à l’extrémité de l’Asie (1J. Et c’est de la Syrie, où il faisait la guerre contre l’islamisme, que saint Louis projeta cette ambassade, compo- sée de Guillaume de Rubruquis, cordelier, et de quelques-uns de ses compagnons. C’est assez dire que cette ambassade avait une mis- sion toute religieuse. Elle se rendit, non point en Chine, mais près du Khan des Tartares, dont les armées menaçaient l’Europe d’une ter- rible invasion. Depuis l’ambassade envoyée par saint Louis jusqu’à celle qui est, dit-on, résolue, il y a eu plusieurs missions européennes envoyées en Chine. Quatre ont été portugaises, trois hollandaises, neuf russes, et deux anglaises. 1° Ambassades portugaises. La première ambassade portugaise fut celle de Thomas Pirès, qui eut lieu en 15*21. Cet ambassadeur ne réussit point dans sa mission. 11 fut jeté en prison, où l’on présume qu’il mourut après douze ans de détention. L’une des principales causes de son échec et de ses mauvais traitements fut, dit-on, la lettre du roi de...”
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“...cet usage. Le ministère dès cérémonies fit beaucoup de difficultés pour admettre cette infraction au cérémonial de l’éti- quette chinoise. 11 fallut l’intervention de l’empereur pour faire cesser le conflit ; mais la mauvaise humeur des mandarins retomba sur les missionnaires français qui servaient d’interprètes, et qui avaient fait connaître cette particularité à Fambassadeur portugais. L’audience fut différée de dix jours. Dom Metello, disent les missionnaires, charma toute la cour par sa gravité et par son exactitude à observer le céré- monial , quoiqu’il eût refusé de s’assujettir aux pratiques que l’usage prescrit à tous les grands fonctionnaires qui doivent paraître devant l'empereur. Ce monarque, habitué aux hommages de la cour la plus cérémonieuse et la plus formaliste de l’Asie, fut très-satisfait de l’am- bassadeur portugais, et dit aux grands de la cour, qu’il le trouvait agréable et poli. Nous nous étonnons en Europe de cette condes- cendance pour un cérémonial que nous trouvons...”
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“...route, et n’arriva à Pé-king que le 17 juillet 1656. Elle en repartit le 16 octobre suivant, après avoir été reçue par l’empereur en audience solennelle quinze jours auparavant, et après avoir accompli dans toutes ses parties le cérémonial, auquel plusieurs ambassadeurs russes et anglais ne voulurent pas se soumettre, et pour cela échouèrent dans leur mission. La deuxième ambassade hollandaise arriva à Pé-king le 20 juin 1667, et en partit le 5 août suivant. La troisième ambassade hollandaise est celle de M. Tithsing, dont la relation a été publiée par M. Van Braam, second de l’ambassade (1). Cette ambassade arriva à Pé-king le 10 janvier 1795, et en partit le 15 février suivant. Elle se soumit à toutes les exigences du cérémonial chinois (2). (1 ) Philadelphie, 1797, 2 vol. in-4°. (2) On peut voir la Relation de Van Braam. Voici la liste peu connue des présents offerts par cette ambassade : 1° Deux magnifiques pièces mécaniques à différents jeux ; 2° Huit belles montres garnies de brillants...”
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“...antiquité comme grande nation, antiquité qui remonte aux premiers temps de la civilisation et de la population du globe ; leur prodigieuse indus- trie , et, par-dessus tout peut-être, l’idée qu’ils ont de la haute per- fection de leurs institutions politiques et morales, de leur littérature immense: tout cela est bien propre à nourrir leur vanité, étant isolés, comme ils le sont, des nations européennes, et à les entretenir dans la conviction de leur supériorité en toutes choses sur les autres peuples. La seconde ambassade russe arriva à Pé-king au commencement de l’année 1688, sous le règne de Khang-hi, avec le but avoué de déterminer les limites sibériennes des deux empires. La troisième, dont Isbrants-Ides, l’ambassadeur, a publié la relation, arriva dans la capitale de la Chine le 3 novembre 1693, après une marche de dix-huit mois et demi, par la Sibérie et la Tartarie. Isbrants-Ides prétend, dans sa relation, que, à l’audience de réception que lui donna l’empereur (Khang-hi), il observa le...”
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“...— 10 - L’empereur de Russie, par ce déploiement de force et de luxe, avait voulu cette fois imposer aux Chinois, qui, comme d’ailleurs presque tous les peuples, jugent de la puissance d’une nation par la force et le luxe qu’elle déploie. La lettre du czar de Russie ( Pierre Alexiowitz), écrite en russe, en latin, et en mongol, portait pour suscription : a A l’empereur des vastes contrées de l’Asie, au souverain mo- «narque du Bogdo, à la suprême majesté du Kitaï (ou Kalay} : a amitié et salut! » L’empereur, ayant fixé le jour où il devait donner son audience publique, assis sur son trône, et environné des princes et des plus grands seigneurs de sa cour (honneur qu’il n’avait encore fait à aucun ambassadeur), leva les difficultés que fit Ismaïloff de s’assujettir au cérémonial chinois, qui consiste, comme on le verra ci-après, à se mettre trois fois à genoux > et à frapper neuf fois la terre de son front. L’expédient qu’il imagina fut de faire remettre la lettre du czar sur une table, et...”
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“...— Il - La cinquième ambassade russe à Pé-king, celle du comte Vladisla- vitche, eut lieu en 1728. Un traité relatif aux frontières russes et chinoises, négocié par cet ambassadeur, comprend aussi pour la Russie l’autorisation d’entretenir constamment une mission russe à Pé-king, et celle d’y construire une église russe. Cette mission, renouvelée tous les dix ans, se compose de six ecclésiastiques et de quatre laïcs: ces derniers sont des jeunes gens envoyés à Pé-king pour y étudier les langues mandchoue et chinoise, et pour y acquérir des notions exactes sur la Chine au profit du gouvernement russe. La sixième ambassade russe en Chine fut celle de Kropotov, qui obtint une audience de l’empereur; mais il ne réussit pas dans sa mission. On ignore s’il se soumit au cérémonial chinois. La septième ambassade russe, celle du comte Golovkin, eut lieu en 1805. Elle éprouva beaucoup de difficultés dans sa marche, de la part des autorités chinoises, sous le prétexte que sa suite était beaucoup trop...”
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“...dans la baie de Tourane, que nous devions occuper, et qui par cela même faisait envie aux Anglais. De plus, il devait faire des tentatives pour ouvrir à l’Angleterre les por- tes du Japon. Quant à la Chine, il avait pour mission de demander à l’empereur la cession en toute propriété soit de Macao, soit de File de Wampou, soit de quelque autre local propre à un établissement permanent. On voit, d’après cela, que la possession récente de File de Houng-koung par l’Angleterre est le résultat d’une politique qui avait déjà formulé ses instructions en 1793. Il avait aussi pour mission, s’il faut s’en rap- porter à un missionnaire français résidant alors à Pé-king, de deman- der et d’obtenir, 1° une résidence permanente à Pé-king pour un am- bassadeur ou ministre plénipotentiaire anglais; 2° un établissement à Chou-san (plus exactement Tchéou-chan), île à dix-huit lieues de Ning-pou, province de Tche-kiang, qui a été longtemps occupée par l’armée anglaise dans la dernière guerre; 3° la liberté du...”
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“...— 13 — arbitraires dans les douanes de Canton.—Toutes ces demandes furent rejetées. Rien, cependant, n’avait été négligé pour imposer à l’empereur de la Chine et pour capter sa bienveillance. De magnifiques présents lui furent portés par l’ambassadeur. Le gouvernement anglais avait pensé que tout ce qui montrerait le génie des sciences et des arts de l’Europe procurerait une satisfaction plus vraie et plus durable à un monarque comme le célèbre Khien-loung, que de magnifiques bagatelles. 11 crut que la cour dePé-king recevrait avec joie les instruments astronomi- ques les plus nouvellement inventés et les mieux travaillés, ainsi que l’imitation la plus parfaite qui eut encore été faite des mouvements cé- lestes. Il y avait joint les produits des meilleurs manufactures anglaises et tout ce qu’on a imaginé de mieux de nos jours pour servir aux agréments de la vie : le tout comprenant six cents ballots et caisses ! Ces présents étaient divisés en trois classes (1), et ils consistaient, selon...”
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“...simples et trop ordinaires ; > 4° Parce que l’ambassadeur n’eut pas soin de faire des présents à diverses personnes à la tête des affaires ; 5° Parce que les demandes n’étaient pas écrites dans le style et le ton du pays. Quoi qu’il en soit de ces motifs de non-réussite, l’ambassade dis- pendieuse de lord Macartney ne procura à l’Angleterre aucun avan- tage pour son commerce. Cette puissance renouvela ses tentatives en 1816, par l’envoi d’une seconde ambassade, celle de lord Amherst, qui fut obligée de quitter subitement Pé-king, sans avoir été reçue en audience par l’empereur, lord Amherst et sa suite n’ayant pas voulu se conformer au cérémonial chinois. L’extrait suivant de l’édit que l’empereur adressa au vice-roi de Canton, le 6 septembre 1816 fera mieux connaître que tout ce que nous pourrions dire ici l’im- pression que les Chinois prirent et ont conservée sans doute de la conduite des Anglais dans cette circonstance : « Les ambassadeurs anglais, dit l’empereur Kia-khing, à leur ar-...”
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“...il doit s’adresser, tout est déterminé «par des règlements qu’il ne saurait éluder; il 11e peut dépasser la «limite qui lui est assignée, ni parler d’affaires à l’empereur ou à ses «ministres. Tel est l’usage antique auquel les Chinois demeurent in- « violablcment attachés. Les ambassadeurs qui ont espéré qu’on y «dérogerait en leur faveur connaissaient bien mal l’esprit de la na- «tion chinoise, son asservissement aux anciennes coutumes, et surtout «son orgueil intéressé au maintien de tout ce qui semble attester la «prééminence qu’elle affecte à l’égard de toutes les autres nations. » Il se peut que les événements récents qui se sont passés en Chine aient modifié l’esprit des Chinois à cet égard. Dans tous les cas, ce serait une erreur de croire que cet esprit est complètement changé. Les mœurs et les habitudes d’un peuple ne se transforment pas aussi profondément dans quelques années. On pourra mieux juger de ces mœurs et de ces habitudes par la traduction intégrale suivante, que nous...”
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“...apportés à la cour. Voici le cérémonial concernant les tributs (koung) apportés à la cour. Tous les royaumes dépendants ou vassaux, situés dans les quatre régions bar- bares (des quatre côtés de l’empire chinois), à des époques déterminées pour payer leurs tributs, enverront leurs ambassadeurs (pei-tchin) présenter leurs lettres de créance et des présents, consistant en productions du pays. Pour se rendre à la cour, dans la capitale de l’empire, les envoyés tribu- taires (koung-ssé') commencent par franchir la frontière. Si ce sont desen- (1) Tiré du Tai-thsing-thoung-li, ou Cérémonial général de la dynastie ré- gnante, publié la 21e année Khien-loung, 1756 de notre ère; édition impériale. Le Cérémonial ci-dessus fait partie du xi.me livre. (2) La Chine était alors divisée en neuf provinces (kiéou-tchéou). (3) Ce texte ayant été rédigé la première année Khien-loung (1736), l’établisse- ment de la dynastie remontait déjà alors à cent vingt ans. Et c’est toujours à l’établis- sement d’une nouvelle...”
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“...les routes par lesquelles passeront les tributs de tous ces royaumes. Le gouverneur ou le lieutenant gouverneur de la province fron- tière dépêchera un mandarin, employé assistant pour ses connaissances variées, pour aller à leur rencontre jusqu’à la frontière. Si ce sont des en- voyés de l’océan occidental (l’Europe), l’un des directeurs de l’intendance de la maison impériale (neï-wou-fou) avec l’un des occidentaux ou Euro- péens qui remplissent les fonctions d’astronomes à l’Observatoire impérial de Pé-king, iront au-devant des ambassadeurs jusqu’à Kouang-toung (Canton). Ils seront munis l’un et l’autre de mandats sur les établissements de postes du gouvernement par où les envoyés doivent passer pour traverser le pays. Les chefs de ces établissements seront obligés de tenir, dans leurs campements et leurs hôtelleries, à la disposition des envoyés, des provisions de bouche et autres, des chars, des bateliers et des chevaux. Pendant la marche de chaque journée, par terre ou par eau, à chaque...”
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“...ils se rendent au palais pour attendre la présentation des lettres de créance. L’un des maîtres des cérémonies du ministère des Rites placera la table destinée à recevoir les lettres de créance, au droit milieu de la salle dans laquelle les officiers du palais se réuniront revêtus de leurs habits de cour ou de celui de leur dignité. Con- formément aux dispositions prises et à l’avis qui leur sera donné, les am- bassadeurs tributaires s’avanceront ensuite jusque dans la cour publique, en entrant par la porte de corne de gauche; et toute leur suite se rangera à leur gauche en se tenant révérencieusement debout. Le premier de l’ambas- sade, qui doit présenter respectueusement les lettres de créance, précède toute la députation; le second de l’ambassade le suit immédiatement; tous les fonctionnaires de la suite viennent après. L’un des vice-présidents du ministère des Rites sort de l’intérieur et se rend près de la table, au côté gauche de laquelle il reste debout. Deux maîtres des cérémonies...”
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“...— 19 — Sa Majesté impériale fera transmettre au ministère des Rites, relativement à la destination et à l’usage qui devra être fait des objets apportés par l’am- bassade. Voilà ce qui concerne la présentation des lettres de créance, des tributs et des productions du pays. § 3. Audience solennelle de l’empereur. La cérémonie de la présentation des lettres de créance de la part des ambassadeurs tributaires étant terminée, ceux-ci sont conduits révéren- cieusement dans la grande cour du palais. L’empereur, revêtu de ses habits de cour ordinaires, descend dans la grande salle d’audience de la suprême concorde (1), où tous les ministres et les grands fonctionnaires de l’État se réuniront pour accomplir les cérémonies prescrites. Ces cérémonies ter- minées, les officiers de l’intendance des hôtes étrangers introduiront l’am- bassadeur tributaire, avec tous les officiers de sa suite. Parvenus à l’occi- dent du vestibule de vermillon, les fonctions des officiers de l’intendance des hôtes étrangers...”
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“...accomplissent le cérémonial des trois agenouillements et des neuf prosternements. Ce cérémonial étant accompli, on conduit l’ambassadeur vers la salle d’audience, en lui faisant monter les degrés par le côté occidental (1). Arrivé à l’extérieur de la porte de la salle ou du pavillon du trône, il s’agenouille. L’empereur daigne alors faire connaître son auguste volonté, et il interroge (l’ambassadeur) par des paroles bienveillantes et gracieuses. Le président du ministère des Rites reçoit les questions et les transmet; les interprètes les traduisent et les expliquent à l’ambassadeur tributaire. L’ambassadeur tributaire y répond; les interprètes traduisent ses paroles; le président du ministère des Rites les rend à l’empereur. Ce cérémonial terminé, on se lève; on dirige l’ambassadeur en le faisant descendre par le côté occidental. Étant sorti, on le reconduit; et, s’il veut attendre, on lui procure le divertissement du spectacle. Voilà le cérémonial de cette journée. Lorsque l’empereur se rend à...”
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“...répondre à Sa Majesté. Le président du ministère des Rites recueille toutes les questions faites par l’empereur, et les transmet (à l’ambassadeur). Les interprètes traduisent les paroles de l’un et de l’autre, comme il a été dit précédemment. Le cérémonial terminé, le président du ministère des Rites reconduit l’ambassadeur tributaire jusqu’au dehors du palais. Arrivés au secrétariat de la cour, le président reçoit communication des ordres de l’empereur et des faveurs accordées par lui à l’ambassadeur tributaire. La collation terminée dans la salle destinée à cet usage, le grand maréchal du palais reconduit l’ambassadeur en se conformant aux dispositions prescrites. Après quelques jours de repos, les étrangers sont invités à se rendre en dehors de la porte du sud pour remercier l’empereur des faveurs qu’il leur a accordées. Un huissier de la chambre de l’étiquette de la cour les intro- duit par séries. Les envoyés tributaires, arrivés à l’occident du vestibule de vermillon, le visage tourné...”
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“...— 22 — concerne leur harnachement (1). Le grand maréchal du palais, revêtu de ses habits de cour, est présent. Conformément aux dispositions prises, l’ambassadeur tributaire, avec tous les attachés de sa suite, chacun revêtu des habits de cour de leur pays, passent par la porte du long repos de l’o- rient, par la porte du repos céleste, par la porte du vrai principe, et arri- vent devant le secrétariat de la cour de l’ouest. Le visage tourné vers l’o- rient , ils se tiennent là debout, rangés en ordre, en attendant tranquillement d’être introduits. Un des vice-présidents du ministère des Rites se tient là debout au côté sud delà table, la face tournée vers l’occident. Le directeur général de l’intendance des hôtes étrangers se tient debout à sa suite. Quatre historiographes impériaux, deux hérauts de la cour du cérémonial ou de l’étiquette, se tiennent debout, partagés à droite et à gauche de la rue im- périale, la face tournée à l’orient et à l’occident. Deux huissiers se tien- nent debout...”