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Citation |
- Permanent Link:
- http://digital.soas.ac.uk/LOAA005636/00001
Material Information
- Title:
- Supplément aux dictionnaires arabes
- Alternate title:
- Supplement aux dictionnaires arabes
- Creator:
- Dozy, Reinhart Pieter Anne, 1820-1883
- Place of Publication:
- Leiden
- Publisher:
- Brill
- Publication Date:
- 1881
- Language:
- Multiple languages
French Arabic
- Physical Description:
- 2 v. : ;
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Arabic language -- Dictionaries -- French ( lcsh )
French language -- Dictionaries -- Arabic ( lcsh )
Notes
- Statement of Responsibility:
- par R. Dozy.
Record Information
- Source Institution:
- SOAS, University of London
- Rights Management:
- All applicable rights reserved by the source institution and holding location.
- Resource Identifier:
- x180254 ( notis )
x180254978 261451 ( aleph )
- Classification:
- P403 ( ddc )
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SUPPLÉMENT
AUX
DICTIONNAIRES ARABES
SUPPLÉMENT
AUX
DICTIONNAIRES ARABES
PAR
R. DOZY
COMMANDEUR, OFFICIER ET CHEVALIER DE PLUSIEURS ORDRES, MEMBRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES D'AMSTERDAM
ET DE CELLE DE COPEXHAGUE, CORRESPONDANT DE CELLE DE ST.-PÉTERSBOURG, DE L'INSTITUT DE FRANCE
ET DE L'ACADÉMIE D'HISTOIRE DE MADRID, ASSOCIÉ ÉTRANGER DE LA SOC. ASIAT. DE PARIS,
PROFESSEUR A LUNIVERSITÉ DE LEYDE, ETC
TOME PREMIER
LEYDE, K. J. BRILL.
1881.
IMPRIMERIE DE E. J. BRILL Ã LEYDE.
PRÉFACE.
La langue arabe classique, celle des anciens poèmes, du Coran et de la Sonna, n'a eu qu'environ deux
cents ans d'existence. Vers la fin du premier siècle de l'hégire, avant que les Arabes eussent une autre litté-
rature, elle subit un grand changement, qui tendait à s'accroître toujours davantage. C'était la conséquence
nécessaire et inévitable des victoires rapides et presque miraculeuses des sectateurs du prophète de la Mecque:
la langue cessa de s'appartenir pour devenir la propriété des provinces qu'elle avait conquises. Le contact avec
les peuples vaincus, qui se mirent à parler l'arabe mais qui le parlaient incorrectement, exerça son influence
sur les Arabes mêmes. On négligea de se servir des désinences grammaticales, on employa des mots dans une
signification détournée et l'on emprunta aux langues des vaincus, des Syriens, des Persans, des Coptes, des
Berbères, des Espagnols, des Tures, bon nombre de termes. Cependant le commerce avec l'étranger n'était pas
la seule ni peut-être la principale cause de l'altération du langage. Il faut la chercher aussi dans la situation
entièrement nouvelle que les conquérants s'étaient créée. Nomades jusque-là ou habitants de petites villes et
menant une vie très-simple, ils se trouvèrent transportés soudainement dans un monde où tout leur était nou-
veau, au sein de grandes villes où régnait le luxe, et de vieilles civilisations, comme celles de l'empire romain
et de la Perse. Bientôt aussi, il faut le dire à leur honneur, ils se firent instruire par leurs nouveaux sujets,
et se mirent à étudier avec ardeur des arts et des sciences qui leur avaient été étrangers. Une révolution
complète s'opéra dans leurs idées comme dans leurs mœurs, et leur idiome devait nécessairement ressentir le
contre-coup de ce brusque passage d'une vie demi-barbare à une civilisation fort raffinée. Il s'appauvrit d'un
côté, et s'enrichit de l'autre. On laissa tomber cette surabondance de mots qui encombrent l'arabe littéral;
c'était peut-être un tiers de la langue, et ces mots exprimaient principalement des idées bédouines, pour ainsi
dire, sans compter que plusieurs d'entre eux n'avaient à aucune époque été d'un usage général; par contre,
on forma plus ou moins régulièrement, selon le génie de la langue, des termes nouveaux pour désigner des
objets et des idées inconnus auparavant, ou bien on modifia le sens de ceux qu'on possédait. Cette transfor-
mation de l'idiome eut lieu dans toutes les provinces où dominaient les Arabes, mais à un degré inégal; le
démembrement de l'empire contribua sans doute à accélérer la formation des dialectes, et bientôt chaque pro-
vince avait le sien 1.
Ce changement, toutefois, ne s'opéra pas sans rencontrer une violente opposition de la part des puristes,
c'est-à -dire, des grammairiens, des théologiens et des jurisconsultes, qui n'admettaient et n'étudiaient d'autre
1) Cf. Ibn-Khaldoun, Prolégomènes. t. III, p. 306—7, 360 éd. Quatremère.
langue que l'idiome classique. Méconnaissant la nature des choses, ne comprenant pas et ne voulant pas com-
prendre que tout dans ce monde est sujet à varier, que les langues se modifient à mesure des modifications
de la pensée, qu'elles subissent la dépendance de la société qui les parle et des écrivains qui s'en servent, ils
voulaient rendre immuable et perpétuer celle du livre de Dieu, et n'avaient que du dédain et du mépris pour
les innovations plus ou moins involontaires de leurs contemporains. Pour arrêter ce qui à leurs yeux était la
corruption, la dépravation de la langue et presque un sacrilége, attendu qu'il s'agissait de la langue sacrée,
ils multipliaient les grammaires, les dictionnaires, les brochures piquantes où ils stigmatisaient et ridiculisaient
les fautes commises par les grands aussi bien que par le vulgaire, les dites et ne dites pas. Jusqu'Ã un certain
point, il faut en convenir, leurs efforts ne furent pas inutiles, et s'ils n'ont pas empêché la transformation de
l'idiome, ils l'ont du moins retardée et contenue dans de justes limites. Grâce à eux et à l'étude du Coran,
qui forme la base de l'éducation musulmane, l'arabe n'a pas donné naissance à d'autres langues, comme le
latin aux langues romanes, et même de nos jours la langue écrite, du moins sous le rapport de la grammaire,
se rapproche encore assez de l'idiome ancien, quelques changements qu'ait subis la langue parlée. Mais au
reste ils n'arrêtèrent pas le cours naturel des choses; bon nombre d'écrivains se servaient sans scrupule du
langage commun et l'avouaient hautement. Ainsi un voyageur du Xe siècle de notre ère, Mocaddasî 1, atteste
qu'en sa qualité de Syrien, il écrit ordinairement le dialecte de sa patrie, et que, pour observer la couleur
locale, il se sert, dans la description de chaque province, de celui qui lui est propre, ce qui doit s'entendre
surtout du choix des mots. Chose remarquable! les puristes eux-mêmes emploient à leur insu des néologismes;
souvent, et sans le vouloir, ils expliquent, dans leurs dictionnaires, des termes classiques par des mots nou-
veaux, et en Espagne on entendait les grammairiens les plus renommés enseigner l'ancienne langue dans le
patois du pays 2, tant il est vrai que la pratique ne répond pas toujours à la théorie.
Autant que cela leur était possible, toutefois, les puristes s'en tenaient à l'idiome classique. Ils en ont
enregistré et expliqué les mots, à l'exclusion de tous les autres, dans leurs dictionnaires, qui sont en grand
nombre et souvent fort volumineux. Ces dictionnaires ont été la base de ceux qui ont paru en Europe, car ces
derniers n'ont pas été composés d'après le dépouillement régulier des auteurs; on n'a fait que suivre pas Ã
pas les lexicographes orientaux. C'est le système qui prévaut dans le Lexique de Golius, ouvrage admirable
pour le temps où il a été fait, dans celui de Freytag, qui l'a remplacé, et qui, bien qu'il ne réponde nulle-
ment à ce qu'on avait le droit d'attendre d'un dictionnaire composé deux siècles après celui de Golius, a
cependant rendu des services le Lexique de ce dernier étant monté à un prix exorbitant, et enfin dans celui
de Lane, ce chef-d'œuvre de patience, d'érudition, d'exactitude, de saine critique, ouvrage parfait autant qu'il
pouvait l'être la conception d'un dictionnaire arabe composé uniquement, ou peu s'en faut, d'après ceux des
Orientaux une fois admise, de sorte qu'on peut dire que, dans cette voie, il reste peu de chose à faire.
La langue classique étant aussi le fond de l'idiome qui lui a succédé, ces travaux restent indispensables
pour ceux qui étudient les auteurs arabes du moyen âge qui nous intéressent le plus: les historiens, les géo-
graphes, les romanciers, les botanistes, les médecins, les astronomes, etc.; mais ils ne suffisent pas; trop de
mots et de significations y manquent. Lane, comme il le dit lui-même 3, a exclu les termes non-classiques Ã
fort peu d'exceptions près. Freytag en donne davantage; cependant il n'a dépouillé régulièrement aucun livre,
aucun même de ceux qu'il a publiés lui-même, et c'est surtout pour cette classe de mots qu'il a eu la main
malheureuse et fait preuve d'un manque presque absolu de critique. Ainsi il n'a jamais rien lu, Ã en juger
par son Lexique, des Mille et une Nuits, mais il a fait usage par-ci par-là des glossaires que Habicht a
ajoutés aux différents volumes de son édition de ces contes. Or ces glossaires, comme M. Fleischer l'a démon-
tré avec autant d'esprit et de verve que d'érudition, fourmillent de bévues et de contre-sens. Freytag ne s'en
est pas douté, et maintefois on serait tenté de dire que, laissant de côté des explications assez bonnes, il
1) P. 32 éd. de Goeje.
2) Maccarî, t. J, p. 137 éd. de Leyde.
3) Préface, p. XXVI.
c'est justement évertué pour reproduire les assertions les pius bizarres et les plus saugrenues. Ce sont autant
d'articles à biffer.
Un dictionnaire de l'idiome non-classique est done encore à faire; mais la langue et la littérature arabes
sont si riches, que bien des années, bien des siècles peut-être, se passeront avant qu'on entreprenne un tel
travail. « Un dictionnaire de l'arabe non-classique, digne de ce nom,» dit Lane 1, juge fort compétent sans
contredit, « ne pourrait être composé que par un nombre considérable de savants établis dans les villes de
l'Europe qui pessèdent de bonnes bibliothèques de manuscrits arabes, et par autant de savants dans les diffé-
rents pays de l'Asie et de l'Afrique; on puiserait en partie dans les livres, en partie on profiterait des ren-
seignements que les Arabes seuls peuvent donner, et plusieurs des collaborateurs devraient être versés dans les
sciences musulmanes. » L'idée est grande et belle, mais plus facile à concevoir qu'à exécuter. Comment faire
concourir à un travail fort ardu et de longue haleine une quantité de savants dans trois parties du monde,
tandis qu'en Europe les arabisants, clair-semés de reste, ont chacun leurs propres occupations, et qu'en Orient
on n'est pas accoutumé à nos méthodes scientifiques? Et puis, qui voudrait se charger de la tâche nullement
enviable de rédiger un tel ouvrage, car la rédaction devrait être confiée à un seul homme? Le rédacteur
pourrait-il répondre de la compétence et de l'exactitude de tous ses collaborateurs? Réussirait-il à établir et Ã
maintenir l'harmonie entre tant de personnes qui peut-être auraient parfois des vues et des idées divergentes?
Un tel ouvrage international ne serait-il pas, au bout du compte, une compilation indigeste, une masse informe
de matériaux, plutôt qu'un lexique bien ordonné? Je le crains, et je crois qu'en tout cas le temps pour tenter
une telle entreprise n'est pas encore venu.
Cependant une foule d'annotations ont été faites pendant plus d'un siècle sans avoir été ni rédigées ni
mises au jour, chaque arabisant ayant été obligé de compléter plus ou moins le Dictionnaire pour son propre
usage. Notre Bibliothèque possède plusieurs de ces lexiques annotés, parmi lesquels le Golius de Jean-Jacques
Schultens tient le premier rang. Jean-Jacques, le fils d'Albert, qui a professé la théologie et les langues orien-
tales à notre Université depuis 1749 jusqu'en 1778. qu'il mourut, a été empêché par les nombreuses occupa-
tions de sa triple charge et surtout par les déplorables disputes théologiques de son époque auxquelles il a
pris une part très-active, de rien publier sur la littérature arabe; mais il n'en était pas moins, dans cette
branche d'études, l'homme le plus savant de son temps (Reiske seul peut lui être comparé), et qui avait lu.
la plume à la main, beaucoup plus de livres arabes que son père, le restaurateur des études orientales, et son
fils, Henri-Albert, qui lui succéda dans sa chaire et qui l'occupa avec distinction. Malheureusement les notes
extrêmement nombreuses dont il a chargé les marges de son Golius, faites au jour le jour, sont un véritable
chaos où il est fort difficile de s'orienter; elles ne l'étaient pas sans doute pour celui qui les a écrites, mais
elles le sont pour nous. Il est fort regrettable que Schultens ne les ait pas rédigées et publiées; de son temps
elles auraient fait avancer beaucoup la lexicographie arabe, car on y trouve parfois l'explication de difficultés
qui plus tard ont arrêté de grands orientalistes tels que Silvestre de Sacy 2.
Un recueil de notes bien plus vaste encore est celui que l'illustre Quatremère a fait pour servir à la
publication d'un Lexique trilingue arabe-persan-ture-oriental, dont il voulait commencer la publication dans le
courant de l'année 1838 3, mais qui n'a jamais paru. Ces cartons se trouvent actuellement dans la Bibliothèque
de Munich, et tous ceux qui connaissent les livres de ce savant se tiendront persuadés d'avance que ses notes
1) Ibid.
2) Freytag n'a fait de ces notes qu'un usage fort restreint, et souvent il les a rendues d'une manière inexacte. J'aurais voulu incorporer
dans mon livre toutes celles qui présentent encore de l'intérêt, car, dans l'état actuel de la science, l'immense majorité en est devenue inutile;
mais toutes les citations devant être vérifiées, j'ai calculé que ce travail demanderait deux années, sans que le résultat fût en proportion aver
la peine et le temps qu'il exigerait, car le dépouillement ne donnerait après tout qu'environ deux cents pages in-8° Je me suis done borné a
consulter ces notes de temps en temps, et c'est à elles que j'ai emprunté mes citations d'Elmacin, d'Aboulfaradj, d'Eutychius, d'Ibn Tofail.
d'Imrânî et de l'ouvrage intitulé al-Faradj ba'da 's-chidda.
3) C'est ce que Quatremère annonçait dans le Journal asiatique de cette année, IIIe série, t. V, p. 201–2.
manuscrites sont d'une richesse incomparable, car personne n'a jamais lu, en vue de la lexicographie, autant
d'auteurs orientaux. Elles contiennent surtout beaucoup de termes ecclésiastiques, de provenance grecque ou
copte. Malheureusement, bien que plus faciles à consulter que celles de Schultens, car chaque carton ne con-
tient qu'une seule citation, elles ne sont pas rédigées non plus. Souvent les termes sont notés, mais non pas
expliqués, et pour la plupart d'entre eux il faudrait comparer les manuscrits auxquels ils sont empruntés, ceux
de la Bibliothèque nationale, ce qui revient à dire que la rédaction de ces notes, si quelqu'un voudrait l'en-
treprendre, ne pourrait se faire qu'Ã Paris 1.
N'est-il pas à regretter que les annotations de tels savants et de plusieurs autres qu'on pourrait nommer,
fruits de longues veilles et de vastes lectures, aient été perdues pour la science? Et il en sera ainsi de toutes
celles qui n'auront pas été rédigées par ceux qui les ont faites; d'autres ne le feront pas ou le feront mal,
car rédiger les notes d'autrui est un travail peu attrayant et souvent impossible.
Mû par ces considérations, et quoique persuadé que je ne réussirais pas à produire un ouvrage tant soit
peu complet, j'ai osé croire que je ferais une œuvre utile en mettant en ordre et en publiant les notes lexico-
graphiques que j'avais rassemblées dans le cours de mes lectures pendant plus de trente ans. A peu d'ex-
ceptions près, là où quelques développements me semblaient désirables, j'ai passé sous silence tout ce qui a
déjà été bien expliqué par Freytag ou par Lane 2, et je me suis attaché à les compléter en puisant dans
plusieurs sources que je vais indiquer.
En premier lieu je nommerai trois glossaires composés en Espagne au moyen âge.
Le plus ancien est le glossaire latin-arabe contenu dans le man. de Leyde 231, que j'ai désigné par la
lettre L. Il a appartenu à Scaliger, qui l'avait reçu de Guillaume Postel et qui en a fait usage dans son
Thesaurus Linguœ Arabicœ (ouvrage qui n'a point été publié, mais dont notre Bibl. possède l'original, man.
212), de même que son contemporain et ami Raphelengius dans son Lexicon Arabicum (Leyde, 1613). Ce der-
nier (voyez sa Préface) le croyait écrit « ante annos octingentos plus minus. » A ce compte il serait de la fin
du VIIIe siècle; c'est une assertion qu'il serait inutile de réfuter. Scaliger exagère moins; « ante DC plus mi-
nus annos scriptum, » dit-il; mais le man. doit être plus récent que la fin du Xe siècle, car il est écrit en
partie sur parchemin, en partie sur papier de coton; la grande majorité des feuillets est de la dernière sub-
stance, et l'on sait qu'antérieurement au XIe siècle on ne trouve pas de livres écrits sur papier de coton 3.
A mon sens le man. est du XIIe siècle, et c'est aussi l'avis de deux paléographes exercés, M. Wright (de
Cambridge) et M. Karabacek (de Vienne).
Loin d'être l'original, c'est une copie assez médiocre, mais l'ouvrage lui-même, à en juger d'après l'ara-
be, n'est guère plus ancien. Il a été composé en Espagne, comme le prouvent péremptoirement plusieurs des
termes bas-latins et arabes qu'il contient, ainsi qu'une petite liste en espagnol à la fin, où sont énu mérés les
chevaux de différente robe 4. Le nom de son auteur est inconnu. On pourrait soupçonner que c'était un juif,
parce qu'on trouve à la fin les noms arabes et hébreux des pierres précieuses, le tout en caractères arabes,
et aussi les noms latins et arabes des planètes et des signes du zodiaque, avec leur traduction en hébreu écrite
en caractères hébreux; mais l'encre de ces derniers diffère et peut-être sont-ils d'une autre main. Ce qui,
1) Grâce à l'obligeance de la direction de la Bibl. de Munich, j'ai pu examiner à loisir la première lettre du recueil de Quatremère, et
elle m'a gracieusement offert de m'envoyer successivement le reste si je le désirais. On voit pourquoi je n'ai pas profite' de cette offre. J'obser-
verai encore que, pour un futur éditeur, la moitié peut-être de ces cartons sera inutile. Quelques-uns font double ou triple emploi; d'autres se
rapportent à des noms propres ou relatifs et n'appartiennent pas au Dictionnaire (j'en ai remarqué quinze, p. e., qui contiennent des renvois
pour la vie du poète Imra al-kais); enfin, bon nombre d'entre eux sont superflus après la publication du Lexique de Lane. J'exprime enccre le
vœu qu'ils tombent un jour en de pieuses mains, et j'espère que l'on passera sous silence plusieurs erreurs qu'ils renferment, erreurs qui
surprennent chez un aussi grand savant; mais il faut se rappeler que ce savant avait, comme chacun de nous, ses moments de distraction, et
que, s'il lui avait été donné de reviser ces notes, il les aurait sans aucun doute corrigées lui-même.
2) Jusqu'à la lettre fâ inclusivement; c'est tout ce qui a paru de ce Lexique.
3) Voir Schönemann, Versuch eines vollständigen Systems der Diplomatik, t. I, p. 491.
4) Elle a été publiée, d'après ma copie, par M. Simonet, Glosario etc., p. 166, n. 4.
au contraire, semble indiquer qu'il était chrétien, c'est qu'il dit sous ippodiaconus: « grece quem nos subdia-
conum dicimus. » On peut done supposer avec M. Simonet que c'était un mozarabe ou bien un juif converti.
Le latin dc ce glossaire est parfois un singulier mélange de mots surannés, qu'on ne trouve que chez
Varron ou d'autres philologues anciens (je doute que le compilateur les ait toujours compris), et de termes de
la plus basse latinité. Souvent l'équivalent arabe manque. Les confusions et les bévues abondent au contraire.
Verbix, p. e., qui est pour vervex, y est traduit par کيس; il faudrait کبش. Sous sterto on trouve أخور
أعطس. Le premier mot arabe peut bien signifier sterto, ronfler; mais le second signifie sternuo ou sternuto,
éternuer. Sous sciasis on rencontre خرقة النسا; c'est une faute pour عرق النسا, goutte sciatique. Parfois le
latin ne correspond nullement à l'arabe, p.e.: plagiarius (vel plagiator, abilelator 1, seductor) خلاق ثمـ جارØ.
Il faut remarquer que, dans ce glossaire, ثمـ indique constamment qu'il faut prendre le mot latin dans un sens
qui diffère de celui qui précède; or, le second terme arabe, qui signifie celui qui blesse, montre qu'il faut
penser, non pas à l'explication latine, mais à un mot qui serait formé de plaga (ce précède, avec la
traduction جرØØ© ناØية, « blessure et, dans un autre sens, plage »); mais quant au premier terme arabe, je
ne puis deviner ce qu'il aurait de commun avec plagiarius. Parfois les mots sont tellement altérés qu'on ne
sait qu'en faire; ainsi fervidus est نريق, fetosa, متباعة Øاملة.
L'orthographe latine de l'auteur est bizarre. Il confond sans cesse le b et le v, ce qui, au reste, est
conforme à la coutume des Espagnols, l'e et l'i, l'o et l'u (in quu, pour in quo), etc. Il a un souverain
mépris pour les h, qu'il ajoute ou omet à sa fantaisie, pour les cas et pour les nombres: ses mots sont tantôt
au nominatif, tantôt au génitif, tantôt au datif, etc., tantôt au singulier, tantôt au pluriel. Il supprime l's et
l'm dans us et um, sans signe d'abréviation. Dans l'arabe il donne presque toujours les voyelles et même les
désinences grammaticales; mais il confond les lettres du même organe, p. e. ذ et ظ (satiriasis کثرة الانعاذ),
ز
et Ø« (colonus عامر الارض ÙˆØارز),
س et ص (cicada (cicala) سرارة).
Peut-être les fautes de ce glossaire doivent-elles être imputées en partie au copiste. Un autre exemplaire
pourrait nous renseigner à cet égard. Il serait trés-important de l'avoir, d'autant plus que le nôtre est fort
difficile à lire (« scriptum charactere Longobardico difficillimo, » disait l'illustre Scaliger qui se connaissait si
bien en man. latins), et qu'il a beaucoup souffert par l'humidité, de sorte que certains mots sont devenus
illisibles ou qu'ils ont disparu avec le papier, qui est fort mauvais; au commencement la moitié de chaque page
a été enlevée par la vétusté. Or Ducange s'est aussi servi d'un « Glossarium Arabico-Latinum. » Il aura voulu
dire: Latino-Arabicum, et en comparant quelques-uns des articles qu'il lui a empruntés avec notre man., j'ai
reconnu que c'est le même ouvrage, mais avec des variantes. Ainsi ce que Ducange donne sous mulco et
pestillum d'après son Glossaire arabe, se trouve aussi dans le nôtre. Sous cimentarius il a, d'après la même
source: « qui disponit fundamentum; » de même dans notre livre avec la variante « fundamenta. » Sous artabu-
larius et sacis, articles qui sont dans les deux exemplaires, Ducange a noté les explications « craticula » et
« clyster, » que le nôtre n'a pas. Où se trouvait ce man.? Ducange ne le dit pas et les recherches qu'on a
faites, à ma demande, dans la Bibliothèque nationale à Paris ont été infructueuses. Il n'est ni parmi les man.
orientaux ni parmi les man. latins, et M. Léopold Delisle fait remarquer que Ducange ne dit pas que le man.
soit à la Bibl. du Roi, ce qui, à son avis, rend très-douteux qu'il y ait jamais été. Espérons qu'il se re-
trouve ailleurs!
On verra que ce Glossaire m'a fourni une moisson moins abondante que les deux autres dont je vais
parler, mais néanmoins assez considérable.
1) Chez Papias (in voce) abigerator; abigere est voler dans la basse latinité.
Un autre vocabulaire arabe-latin et latin-arabe, celui que j'ai désigné par les lettres Voc., est plus
complet et plus exact: c'est celui que M. Schiaparelli a publié avec beaucoup de soin à Florence en 1871,
d'après un manuscrit de la Riccardiana. Il a été composé dans l'Orient de l'Espagne, en Catalogne ou dans le
royaume de Valence, peut-être par le frère Prêcheur Raymond Martin 1, célèbre théologien, philosophe et
orientaliste catalan, qui s'était consacré à la conversion des musulmans et qui mourut peu après l'année 1286.
En tout cas il a été composé de son temps, dans la seconde moitié du XIlIe siècle, Quelques savants l'ont
cru plus ancien 2, mais l'emploi du mot طاهرية sous fiala s'y oppose, car cette espèce de vase emprunte son
nom au sultan al-Melic at-Tâhir Baibars, qui s'en servait à sa table et qui régna de 1260 à 1277 3. Le man.
de la Riccardiana, qui n'est pas l'original, me semble, à en juger par le fac-simile, de la fin du XIIIe siècle 4.
La principale difficulté que présente l'emploi de ce Glossaire, sans compter que les mots catalans au bas
des pages doivent souvent être corrigés, consiste dans la signification qu'il faut attribuer aux formes dérivées
du verbe, qui sont indiquées, mais non expliquées, dans les différents articles. Afin de ne pas induire les
arabisants en erreur, je me suis souvent borné, quand j'étais dans l'incertitude, à noter que telle forme se
trouve sous tel article.
Le troisième Glossaire, celui que le Père Pedro de Alcala composa à Grenade et qu'il y publia en 1505,
sur l'ordre de Ferdinand de Talavera, premier archevêque de cette ville, qui avait l'intention de faciliter la
conversion des Maures récemment soumis, est sans contredit le plus riche de tous, mais aussi celui dont l'étude
m'a coûté le plus de temps et de peine. Les obstacles que j'ai eu à vaincre sont nombreux et de toute sorte.
D'abord l'auteur a l'espagnol avant l'arabe, et ce n'était pas une petite besogne que de retourner, pour ainsi
dire, tout ce livre. Puis beaucoup des termes espagnols qu'on y trouve ont vieilli ou changé de signification.
L'auteur nous apprend, dans sa Dédicace à l'archevêque, que, pour les mots castillans, il a pris pour base de
son travail le Dictionnaire espagnol-latin d'Antonio de Nebrija (ou Lebrixa, comme il écrit). C'était donc ce
dictionnaire qu'il fallait consulter en premier lieu. Je l'ai fait constamment et j'ai adopté les significations qu'il
donne et qui diffèrent souvent de celles qu'on rencontre dans les lexiques modernes. En outre, l'ancien diction-
naire espagnol-français-italien de Jérôme Victor (Genève 1609, Cologne 1637) m'a rendu d'utiles services.
Mais P. de Alcala a ajouté, comme il le dit lui-même, des mots qui ne se trouvent pas dans Nebrija, et ces
mots, qui sont beaucoup plus nombreux qu'on ne s'y attendrait, sont parfois embarrassants. Il y en a qu'en
Espagne on ne connaît plus, pas même à Grenade. Un autre obstacle, c'est que l'arabe est imprimé, non pas
avec les caractères propres à cette langue, mais en caractères castillans, et que quelques lettres du même
organe sont rendues de la même manière. Par suite, bon nombre de mots ont été pour moi des énigmes jus-
qu'à ce que je les eusse retrouvés, souvent après plusieurs années, dans un autre glossaire ou chez un auteur.
Ma liste d'incerta, d'abord très-grande, s'est done réduite peu à peu; mais il en reste encore plus que je ne
voudrais, et je donnerai ces articles dans un Appendice. Peut-être réussira-t-on tôt ou tard à les expliquer ou
à corriger les fautes d'impression que quelques-uns renferment; car des fautes de cette sorte, bien que relati-
vement peu nombreuses, se trouvent cependant de temps en temps dans le livre de P. de Alcala.
Ce livre étant devenu fort rare et fort cher, le Père Patricio de la Torre, qui avait été longtemps dans
le Maroc et qui fit profession dans le cloître de l'Escurial en 1805, en prépara une nouvelle édition, dont
l'impression a été presque terminée dans le temps; mais tous les exemplaires ont été détruits dans la guerre
contre Napoléon Ier, à l'exception d'un seul, qui va jusqu'au mot ofrecimiento et qui se conserve dans la
1) Voyez la Préface de Schiaparelli, p. XIX, XX, et Simonet, p. 170.
2) Amari et Bonaini ont cru que le man. (qui n'est pas l'original) est de la fin du XIIe ou du commencement du XIIIe siècle; selon
Jaffé et Gregorovius, il serait d'une époque un peu postérieure (Schiaparelli, p. XII, XIII). Simonet (p. 169) place la composition de l'ouvrage
vers le milieu du XIIIe siècle.
3) Voyez dans mon livre t. II, p. 65 a.
4) M. Wright est de la même opinion. Il m'écrit: « Of the Florence MS. you have, I think, hit the age pretty well; so far as I can
judge from the facsimile, it is of the XIIIth century, but late, towards 1300. »
Bibliothèque de l'Escurial, laquelle possède en outre le manuscrit original complet. D'après M. Simonet, qui
l'a examiné, Patricio de la Torre a transcrit l'arabe en caractères arabes; mais il a fait de grands change-
ments au texte d'Alcala et supprimé beaucoup de mots 1. A en juger par les extraits que le savant professeur
de Grenade a bien voulu me communiquer, la Torre a transcrit correctement quelques mots douteux, pas tous
cependant, et je dois avouer que pour le dialecte grenadin de 1500, quand il s'écarte du dialecte marocain
moderne, que la Torre connaissait sans doute fort bien, il ne m'inspire pas une confiance bien grande.
Je dois encore observer qu'en citant le Glossaire de Leyde et P. de Alcala, j'ai constamment indiqué
les mots latins ou espagnols sous lesquels les termes arabes se trouvent, sans rien changer à leur orthographe,
afin qu'on puisse les retrouver. Pour le Glossaire de Florence c'était moins nécessaire, parce que sa première
partie tient lieu d'un index.
Un ouvrage d'une autre nature, dont je me suis servi également, est le Dictionnaire que Botros al-
Bistânî a fait imprimer à Bairout en 1870, sous le titre de Mohît al-Mohît. C'est une bonne compilation faite
d'après quelques lexiques anciens, et l'auteur y a ajouté un grand nombre de mots et de significations non-
classiques (mowallad) et de termes vulgaires du dialecte de la Syrie (min calâm al-'âmma). Je les ai admis;
mais je me suis vu forcé d'exclure la plupart des termes qui sont propres aux sciences musulmanes et que
l'auteur donne aussi en grande quantité. D'abord ses définitions ne sont pas toujours assez claires pour qu'on
puisse les comprendre sans consulter d'autres livres arabes où ces termes sont expliqués plus au long. En
second lieu, ces termes resteront toujours obscurs quand on ne connaît pas dans son entier le système auquel
ils appartiennent. Enfin j'avouerai, comme l'a fait Freytag 2, que je connais peu ces sciences, et je pense avec
lui que la vie d'un homme ne suffit pas pour les approfondir et pour bien connaître en même temps la langue
arabe. De celui qui, comme moi, est proprement historien de profession, on exigera ces connaissances encore
moins, sans compter que je craindrais de perdre le sens si j'allais m'abîmer dans l'étude de certaines classes
de ces mots, dans la terminologie alambiquée des Soufis par exemple. C'est une tâche que je laisse volontiers
à d'autres.
Il faut se servir avec prudence du Mohît al-Mohît. Ainsi l'auteur donne souvent des verbes au prétérit,
dont Djauharî et Firouzabâdî n'ont que le nom d'action ou le participe, probablement parce que ce sont les
seules formes en usage. C'est un exemple qui n'est pas à imiter. En outre, il s'est servi de Freytag, qu'il
ne commence à nommer, si j'ai bonne mémoire, que sous la lettre lâm, et il a copié plusieurs de ses bévues.
Ses étymologies de mots tirés de langues étrangères sont souvent erronées: il confond le persan avec le turc
et même avec le français; ainsi le mot abat-jour, qui a passé dans le dialecte de la Syrie, est à son avis de
provenance persane.
Viennent ensuite plusieurs dictionnaires et vocabulaires de la langue moderne, tels que ceux de Pagni,
Bocthor, Humbert, Hélot, Roland de Bussy, Dombay, Cherbonneau, etc., qui sont souvent fort utiles pour
comprendre celle du moyen âge, mais dont il est difficile de se servir, parce qu'en général ils ont le français
avant l'arabe, de sorte qu'il faut, pour ainsi dire, les retourner et les mettre dans l'ordre de l'alphabet arabe.
Le plus considérable est le Dictionnaire français-arabe de l'Egyptien Ellious Bocthor, revu et augmenté par
Caussin de Perceval. Quatremère en a fait faire, en 1852; un index par E. A. Gouelle, où les mots arabes
sont rangés alphabétiquement, suivis des chiffres des pages où ils se trouvent. Ce gros volume est actuellement
dans la Bibliothèque de Munich; j'en ai obtenu le prêt et nous l'avons copié ensemble, M. de Goeje et moi,
ce qui, vu l'infinité de chiffres qu'il renferme, demandait du temps, de la patience et une attention soutenue.
Ensuite j'ai consacré plusieurs étés que je passais à la campagne, à vérifier chaque citation et à noter toutes
les significations et expressions que Freytag n'a pas. De cette manière j'avais mes matériaux tout prêts avant
de commencer ma rédaction. Dans un travail aussi long et aussi rebutant, Gouelle peut bien avoir sauté par-
1) Voir Simonet, p. 174, n. 2.
2) Voyez sa Préface, p. VI.
fois un mot et laisser échapper des lapsus calami (j'en ai remarqué quelques-uns et je les ai corrigés dans la
copie 1, qui, par conséquent, est plus exacte que l'original); mais j'ose dire qu'en général il a fort conscien-
cieusement rempli sa tâche, et je lui suis fort reconnaissant de ce qu'il a fait, car je crains que sans lui et
faute de patience, je ne me serais servi qu'incidemment de ce dictionnaire, comme je l'ai fait pour ceux de
Berggren, de Marcel, etc.
Un autre ouvrage de ce genre, que je regrette de n'avoir pas mis plus souvent à contribution, est le
Dictionnaire pratique arabe-français que M. Beaussier, interprète principal de l'armée d'Algérie, a fait paraître
à Alger en 1871. Il est d'un usage fort commode, puisqu'il a l'arabe avant le français, mais c'est une de ces
œuvres remarquables qui ne sont pas connues autant qu'elles le méritent, faute d'avoir été signalées en bon
temps par quelque vigilante sentinelle de la science. Je ne l'avais point vu et non-seulement la rédaction,
mais encore l'impression de mon livre était déjà assez avancée, lorsque M. Simonet, qui, je crois, ne l'a
connu aussi que par hasard, le signala à mon attention. Il était alors trop tard pour faire entrer dans mon
Supplément tout ce que ce Dictionnaire, le meilleur de ceux de la langue moderne qui ont l'arabe avant le
français, contient d'intéressant et de nouveau; mais je l'ai maintefois consulté et je l'ai comparé avec ma copie
avant de la livrer à l'impression, de sorte que j'ai encore pu lui faire bien des emprunts.
Peut-être la crainte de donner à mon travail l'apparence trop prononcée d'un dictionnaire de la langue
moderne m'aurait-elle empêché d'ailleurs de faire un plus large usage de Beaussier, supposé que je l'eusse
connu à temps. Tel qu'il est, il a déjà beaucoup trop cette apparence pour un livre qui n'a en vue que la
langue du moyen âge. Cela tient à deux causes: en premier lieu, je n'ai rien pu retrancher de mes extraits
de livres que j'avais dépouillés en entier, parce que je désirais épargner à mes successeurs la peine et l'ennui
d'y recourir. En second lieu, je pense que, dans l'état actuel de la science, on ne peut pas encore distinguer
sûrement, du moins dans beaucoup de cas, entre les termes du moyen âge et ceux de notre temps. Maintefois
il m'est arrivé de rencontrer tout à coup et à mon étonnement chez un auteur du moyen âge un mot ou une
signification qui jusque-là m'avait semblé exclusivement moderne. Le progrès des études lexicographiques ré-
pandra peu à peu plus de lumière sur ces points, et il faudra alors retrancher de mon livre ce qui y est
superflu. Afin de ne pas le grossir inutilement, j'ai déjà laissé de côté bon nombre de choses qui bien certai-
nement ne sont pas du moyen âge, p. e. les noms des objets que nous ne connaissons nous-mêmes que depuis
la découverte de l'Amérique, ceux des armes à feu et des monnaies modernes, plusieurs termes espagnols qui
ont passé dans le dialecte du Maroc et que M. Simonet avait notés d'après la Torre et les communications du
P. Lerchundi, quelques mots grecs, persans, tures, italiens et français dans le Mohît al-Mohît, car dans un
livre tel que le mien on n'ira pas chercher les transcriptions arabes pour nos mots piano, protestation, pudding,
thermomètre, télégraphe, télescope, jambon, galoche, général, géologie, etc. Beaucoup de termes que M. Wetz-
stein a notés comme appartenant au dialecte actuel des Bédouins de Syrie ou que l'on trouve dans dîfférents
recueils de dialogues publiés à Alger, pouvaient également être passés sous silence; je me tiens convaincu
qu'on ne les rencontrera pas chez les auteurs du moyen âge.
Je dois encore observer que je ne prends pas sous ma responsabilité tout ce que j'ai emprunté aux dic-
tionnaires de la langue moderne, et que, là où ils omettent les voyelles, je ne les ai ajoutées que lorsque je
croyais pouvoir le faire sans me tromper.
Les voyageurs européens qui à différentes époques ont parcouru l'Asie et l'Afrique m'ont aussi fourni
beaucoup de renseignements utiles. J'en ai compulsé un nombre assez considérable, comme on pourra le voir
dans la liste des auteurs cités que je joindrai à cette préface. Souvent, cependant, j'ai été embarrassé par leur
orthographe inexacte et arbitraire, de sorte que j'ai dû laisser de côté bien des mots qu'ils m'offraient. Je les
1) Nous avons fait cadeau, M. de Goeje et moi, de cette copie à la Bibl. de notre Université.
ai notés dans un cahier que j'ai déposé à la Bibliothèque, et qui peut-être sera encore utile à d'autres. En
partie, toutefois, ils semblent appartenir plutôt à d'autres langues.
J'ai aussi incorporé dans mon travail la plupart des notes lexicographiques et des glossaires, que les
savants européens ont ajoutés aux auteurs qu'ils ont publiés ou traduits, et parmi lesquels les notes de Qua-
tremère et les glossaires de M. de Goeje tiennent incontestablement le premier rang. Réunir et coordonner ces
observations, disséminées dans des ouvrages de divers genres, était, je crois, une œuvre utile et méritoire.
Que si parfois je n'ai pas reproduit certains articles des glossaires, c'est que je ne les approuve pas, que je
ne les regarde pas comme absolument nécessaires, ou que Lane a suffisamment éclairci les mots dont il s'agit,
sauf les fautes d'omission bien entendu, mais j'espère qu'elles seront en petit nombre.
Mes sources principales, toutefois, ont étéles auteurs arabes du moyen âge que j'ai lus, soit dans des
textes imprimés, soit dans des manuscrits qui appartiennent aux principales bibliothèques de l'Europe, et qui
traitent des sujets très-variés. Ainsi j'ai dépouillé régulièrement, parmi les historiens et les biographes: Mo-
hammed ibn-Hârith, Ibn-al-Coutîa, l'Akhbâr madjmou'a, Ibn-Haiyân, le Matmah et le Calâïd d'al-Fath, Abd-
al-wâhid al-Marrécochî, Ibn-al-Abbâr, Ibn-Çâhib aç-çalât, le Bayân al-moghrib, Ibn-Abdalmelic al-Marrécochî,
le Riyâdh an-nofous, un historien anonyme qui se trouve en manuscrit à Copenhague, plusieurs volumes du
grand ouvrage d'Ibn-Khaldoun, le Cartâs, le Holal al-mauchîa, une Histoire des Benou-Ziyân de Tlemsen,
Ibn-al-Khatîb, Maccarî, l'Histoire de Tunis par al-Bâdjî, Nowairî (Afrique et Espagne), le Fakhrî, les extraits
de l'Histoire d'Alep publiés par Freytag et ceux de l'Histoire du Yémen que Rutgers a mis au jour; parmi
les géographes et les voyageurs: Becrî, Ibn-Djobair, Abdarî, Ibn-Batouta; en fait de diplômes: ceux qui ont
été publiés par Gregorio, de Sacy, Reinaud, Amari; en fait d'apologues et de romans: les Fables de Bidpai,
l'Histoire de Bâsim le Forgeron, les Mille et une Nuits dans les différentes éditions qui en ont paru et qui
sont autant de rédactions, de sorte qu'elles servent de commentaires les unes aux autres; puis, parmi les
botanistes: le livre intitulé al-Mosta'înî et Ibn-al-Baitâr; le grand ouvrage sur l'agriculture par Ibn-al-Auwâm;
parmi les médecins: le Glossaire man. sur le Mançourî de Rhazès, Ibn-Wâfid, Ibn-al-Djauzî, Checourî; parmi
les livres de jurisprudence: al-Cabbâb et un Formulaire de contrats que possède notre Bibliothèque; en fait
d'œuvres diverses et de recueils: la partie du Kitâb al-Aghânî que Kosegarten a publiée, deux ouvrages de
Tha'âlibî, dont l'un a été publié par M. Valeton, l'autre par M. de Jong, Ibn-Badroun, le Calendrier de
Cordoue de l'année 961, les recueils de Weijers, Hoogvliet, Meursinge, Amari, Müller, la Chrestomathie de
Silvestre de Sacy, celle de Kosegarten, deux Chrestomathies de Freytag, la Revue de l'Orient et de l'Algé-
rie, le Journal asiatique français et le Journal asiatique allemand, l'ancien et le nouveau, ensemble plus de
cent soixante-dix volumes de ces trois ouvrages périodiques. Partiellement j'ai mis à profit beaucoup d'autres
livres; la liste qu'on trouvera plus loin donnera à ce sujet tous les éclaircissements nécessaires. Je n'y ai pas
noté quelques-uns que j'ai cités rarement et d'une manière assez claire; en revanche, j'ai bien indiqué toutes
les relations de voyageurs européens que j'ai mis à contribution, parce que je voulais épargner à ceux qui
voûdront entrer dans la même voie, la peine de les consulter de nouveau. Pour la même raison, j'ai ajouté
à ma liste un supplément contenant les titres des relations que j'ai feuilletées en vain.
Quelques-uns de mes savants amis ont enrichi mon travail par leurs contributions importantes. M. Wright
(de Cambridge) m'a communiqué ses notes lexicographiques tirées principalement du Diwan des Hodzailites, de
celui d'Amro'lkaïs, du Kâmil d'al-Mobarrad, du Mofassal, d'Abou'l-Walîd, de la traduction des psaumes par
Saadiah, du Lexique syriaque de Payne Smith, de Bar Ali et des Archives de Merx. Toutes elles m'ont été
utiles, mais les plus importantes pour moi étaient celles qui sont empruntées à Abou'l-Walîd. Cet auteur est
d'un grand intérêt pour le dialecte arabe-espagnol; seulement je ne sais si j'aurais eu le courage d'étudier
d'un bout à l'autre son dictionnaire hébreu, et M. Wright, qui avait lu en épreuves l'édition très-soignée
qu'en a donnée M. Neubauer, m'a rendu un insigne service en m'offrant ses notes dès qu'il eut appris qu'elles
me seraient agréables. Quant aux gloses arabes de Bar Ali et d'autres glosateurs dans Payne Smith, c'est
un langage sui generis; l'étude n'en est encore qu'ébauchée et les fautes nombreuses dans les manuscrits la
rendent incertaine et difficile. Il faut done parfois se servir avec défiance de ce que mon livre en contient.
J'ai aussi de grandes obligations à M. Simonet, professeur d'arabe à Grenade. Il m'a communiqué des
extraits précieux tirés d'un ouvrage fort curieux sur l'agriculture par Ibn-Loyon et de plusieurs manuscrits de
l'Escurial ou d'autres bibliothèques espagnoles (toutes les citations de ce genre que je donne sont de lui),
ainsi que beaucoup de passages qu'il a trouvés dans les chartes arabes de son pays. En outre, il m'a con-
stamment fourni des lumières pour l'étymologie des mots, très-souvent surannés, que les Arabes ont empruntés
aux dialectes romans de la Péninsule ibérique. Il a composé lui-même un excellent ouvrage sur ce sujet,
ouvrage dont il a eu la bonté de m'envoyer les feuilles à mesure qu'elles sortaient de la presse. Malheureuse-
ment on n'en a encore imprimé que trois lettres et dans les dernières années l'impression a été interrompue
faute d'argent, car elle se fait aux frais du gouvernement, et l'on sait que les finances de l'Etat ne sont pas
le côté brillant de l'Espagne. Mon livre, cependant, n'a pas souffert de cette circonstance, fort regrettable de
reste, car M. Simonet, chaque fois que je lui adressais des questions (ce qui est arrivé fort souvent), s'est
toujours empressé de me procurer les renseignements que je désirais.
Mon vieil et excellent ami, M. Amari, n'a pas voulu rester en arrière. C'est par son entremise que j'ai
obtenu le prêt de l'excellent manuscrit du Mosta'înî, que possède la Bibliothèque de Naples, et que j'ai pu
faire copier à Florence l'important Glossaire de Pagni. En outre il a mis à ma disposition les notes qu'il avait
empruntées à quelques diplômes arabes-siciliens, dont M. Cusa, professeur à Palerme, lui avait communiqué
les copies, et que ce dernier a publiés plus tard dans sa grande collection. Je regrette que cette dernière, qui
porte la date de 1868, lorsque l'impression commença, mais qui n'a paru que six ans plus tard, me soit par-
venue à une époque où la rédaction de mon travail absorbait tout mon temps, de sorte que je n'ai pu
m'en servir.
Parmi les noms d'autres savants qui ont contribué à rendre mon recueil plus digne de l'approbation des
lecteurs éclairés, celui de M. de Goeje apparaît plus rarement que de droit. Mon excellent ami, pensant Ã
l'adage: Pauperis est numerare pecus, et aimant à rendre des services en cachette, l'a voulu ainsi; mais la
vérité m'oblige à dire que l'intimité qui nous unit depuis de longues années, pendant lesquelles j'ai apprécié
toujours davantage l'étendue de ses connaissances aussi bien que la noblesse de son caractère, a eu pour ce
livre les résultats les plus profitables. Maint article n'a été imprimé qu'après avoir été longtemps discuté entre
nous, et plusieurs citations, notamment de Yâcout et de l'Aghânî de Boulac, sont de lui.
Avant de terminer, quelques remarques me semblent encore nécessaires.
Des mots étrangers je n'ai admis que ceux que les Arabes ont naturalisés. J'ai done exclu plusieurs
mots grecs mentionnés par Ibn-al-Baitâr ou d'autres, et ceux que les voyageurs, notamment Ibn-Batouta,
donnent comme appartenant à différentes langues. J'ai cru bien faire. Quand un touriste français rapporte que
les Allemands appellent un charpentier un Zimmermann, on ne s'avisera pas de donner place à ce dernier
terme dans un dictionnaire de la langue française. Cette observation devait être faite afin qu'on ne m'adresse
pas des reproches qui seraient injustes; mais j'avoue que parfois la distinction est difficile. Il se peut que j'aie
laissé de côté des termes qui ont eu réellement droit de cité, du moins à une certaine époque et dans cer-
tains pays, et que j'en aie admis d'autres que j'aurais dû supprimer. Le progrès de la science nous renseignera
là -dessus.
J'ai indiqué, si je le pouvais, l'origine des mots étrangers; mais c'est une étude à part et à laquelle je
n'ai pas pu consacrer autant de soin que je l'aurais voulu. Je m'en console en pensant que même dans les
dictionnaires de la langue classique, qui renferme déjà beaucoup de termes de provenance non-arabe, très-peu
a encore été fait sous ce rapport.
En termes de botanique, mon livre, j'ose le dire, est fort riche; mais malgré le secours de l'ancien
ouvrage de Dodouæus et des éclaircissements que m'a fournis de temps en temps un jeune botaniste déjÃ
avantageusement connu, M. le Dr. Treub, je n'ose pas me flatter de l'espoir d'avoir toujours évité les erreurs,
car les Orientaux eux-mêmes ont confondu bien souvent des plantes diverses; ils ont appliqué, dans les diffé-
rents pays, le même mot à des plantes qui n'ont rien de commun entre elles, et quand on n'a pas étudié la
botanique, il est difficile et maintefois impossible de les comprendre et de les corriger.
Dans un recueil de la nature de celui-ci il ne faut pas s'attendre à voir les lois de la grammaire arabe
toujours respectées. Plusieurs formes (p. e. celle du diminutif du nom quadrilitère, dont la dernière voyelle est
constamment a, pas i, dans les glossaires espagnols) et plusieurs textes appartiennent plus ou moins à la
langue vulgaire; je les ai laissés tels qu'ils sont; les changer serait donner dans le purisme.
J'ai omis certaines formes quand elles n'ont rien de remarquable: le pl. sain des noms féminins en ة,
des diminutifs, des comparatifs, des noms d'unité, quelquefois aussi des adjectifs en ان, plusieurs noms de
métier formés du pluriel (comme براميلی de براميل, pl. de برميل), la IIe forme du verba employée dans le sens
de la IVe, la VIIe employée comme passif de la Ire. C'est régulier et constant dans la langue moderne.
En général, je n'ai pas cité des passages ni des articles d'anciens glossaires qui l'ont déjà été dans des
notes ou des glossaires d'orientalistes auxquels j'ai renvoyé.
De temps en temps j'ai corrigé Freytag, mais il me répugnait de le faire régulièrement. « En considéra-
tion de sa Hamâsa, » a dit un orientaliste allemand en annonçant la mort de Freytag, « il faut lui pardonner
son Lexique arabe et son Meidânî 1. » En partie, d'ailleurs, la publication du Lexique de Lane a rendu su-
perflue cette tâche ingrate.
Dans les textes imprimés on rencontrera souvent des mots que l'on chercherait vainement dans mon livre
et que je n'ai pas admis parce qu'ils n'ont jamais existé. J'ai eu parfois la velléité d'enregistrer ces fautes
pour les corriger, mais j'ai dû y renoncer parce que leur nombre était trop considérable; je ne l'ai done fait
que par exception.
Pour la brièveté j'ai indiqué les constructions des verbes, etc., par les abréviations latines que chacun
connaît par les dictionnaires arabes-latins.
Les termes composés doivent être cherchés sous le premier mot. Quelques-uns, mais en très-petit nom-
bre, sont néanmoins sous le second.
L'achèvement de me tâche me remplit de reconnaissance. Elle a été longue, presque toutes les citations,
dont quelques-unes dataient de quarante ans, ayant dû être vérifiées, et si j'avais prévu que la rédaction seule
me coûterait huit années d'un travail assidu, j'aurais peut-être hésité à l'entreprendre. Il y eut en outre un
temps où, souffrant et malade, je craignais de ne pas pouvoir la mener à bonne fin. Cette crainte, Dieu
merci, n'était pas fondée; la vie et les forces ne m'ont pas manqué. Je puis me dire à présent que mon
travail, si incomplet et défectueux qu'il soit, fera cependant entrer la lexicographie arabe dans une voie nou-
velle. C'était le rêve de ma jeunesse, mon premier ouvrage en fait foi, et c'est pour moi une vive satisfaction
de le voir réalisé.
1) Zeitschrift der deutschen morgenl. Gesellschaft, t. XX, Supplément, p. 9.
LISTE DES AUTEURS CITÉS.
EXPLICATION DES ABRÉVIATIONS.
L'astérisque (*) indique les livres qui n'ont pas été dépouillés intégralement.
Abbad..... Scriptorum Arabum loci de Abbadidis editi
a R. Dozy. Leyde, 1846 et suiv. 3 vol.
Abbâr.... Ibn-al-Abbâr, dans mes Notices sur quelques
manuscrits arabes. Leyde, 1817–1851.
Abd-allatif*.... Abdollatiphi Historiæ Ægypti compen-
dium ed. White. Oxford, 1800.
Abd-al-masîh al-Kindî*.... Ouvrage sur la religion chré-
tienne dont une édition a été commencée à Londres;
mais elle a été mise au pilon parce qu'clle était trop
mauvaise. M. Wright en a vu des épreuves (Wright).
Abd-al-wâhid.... The History of the Almohades by
Abdo-'l-wâhid al-Marrékoshî, ed. by Dozy. Leyde, 1847.
Abdarî.... Voyage d'al-Abdarî, man. de Leyde n° 11 (2).
Abdoun.... Voyez Gl. Badroun.
Abou-Hummou.... واسطة السلوك' ÙÛŒ سياسة الملوك par Abou-
Hammou II Mousâ ibn Yousof. Tunis, 1279 (1862).
Abou-Ishâc Chirâzî*.... Voyez Gl. Tanbîh.
Aboulf. Ann.*... Abulfedæ Annales Muslemici ed. Reiske.
Copenhague, 1789. 5 vol.
Aboulf. Géogr.*.... Géographie d'Aboulféda, texte arabe
publ. par Reinaud et de Slane. Paris, 1840. Traduc-
tion do Reinaud, Paris, 1848.
Aboulf. Hist. anteislam..... Voyez Gl. Abulf.
Aboulfaradj*.... Historia compendiosa dynastiarum, au-
thore Gregorio Abul-Pharajio, ed. Pocock. Oxford,
1663 (J.-J. Schultens).
Abou-'l-mahâsin*.... Annales ed. Juynboll. Leyde, 1855.
2 vol.
Abou'l-Walîd.... The Book of Hebrew roots, by Abu'l-
Walîd Marwân ibn-Janâh, otherwise called Rabbî
Yonâh, edited, with an appendix, containing extracts
from other Hebrew-Arabic dictionaries, by Ad. Neu-
bauer. Oxford, 1875 (Wright). Pour la brièveté, j'ai
cité les extraits publiés dans l'Appendice sous le nom
d'Abou'l-Walîd.
Adams.... Reis in de Binnenlanden van Afrika. Am-
sterdam, 1826.
Afgest..... De afgestorvene (le prince de Puckler Mus-
kau) in Africa. Naar het Hoogduitsch. Harlem, 1838.
2 vol.
Aghânî.... Alii Ispahanensis Liber Cantilenarum magnus
ed. Kosegarten. Greifswalde, 1840. 1er volume. Les
citations de l'éd. de Boulac sont presque toutes de
M. de Goeje.
Aghlab..... Ibn-Khaldoun, Histoire des Aghlabites éd.
Noël Desvergers. Paris, 1841. Ce texte a été publié
aussi par Amari, p. 464 et suiv.
Agrell.... Neue Reise nach Marokos. Aus dem Schwe-
dischen. Nurnberg, 1798.
Akhbâr.... Ajbar machmuâ, crónica anónima del siglo
XI, dada á luz por Don Emilio Lafuente y Aleán-
tara. Madrid, 1867.
Albucasis*... De Chirurgia ed. Channing. Oxford, 1778.
Alc.....Pedro de Alcala, Vocabulista aravigo en letra
castellana. Grenade, 1505. Voyez ma Préface, p. x
Alf. Astron..... Libros del saber de AstronomÃa del Rey
D. Alfonso X de Castilla, copilados etc. por Dn.
Manuel Rico y Sinobas. Madrid, 1863 et suiv. Le
3e volume manque à l'exemplaire dont je me suis
servi et qui appartient à l'Acad. royale des sciences
à Amsterdam.
Algiers volgens de nieuwste berigten. Utrecht, 1836.
Ali Bey... Travels in Morocco, Tripoli, Cyprus, Egypt,
Arabia, Syria, and Turkey. Londres, 1816. 2 vol.
Amari.... Biblioteca Arabo-Sicula. Leipzig, 1857. Ap-
pendice, 1875.
Amari Dipl..... Amari, I diplomi arabi del R. archivio
Fiorentino. Florence, 1863. — Amari Dipl. Append.....
l'Appendice publié en 1867.
Amari MS..... Liste de mots tirés de chartes arabes-
siciliennes. Voyez ma Préface, p. xiv.
Anonyme (L') de Copenhague.... Fragment d'une his-
toire de l'Afrique et de l'Espagne (566—662 H.),
man. de Copenhague, n° 76 in q°. Voyez sur ce livre
mon Introduction au Bayân, p. 103—6. Je ne crois
plus que ce soit un fragment du Bayân. Un passage
de ce dernier livre que cite Ibn al-Kharîb, fol. 69 r°,
et qui, dans ce cas, devrait se trouver dans le man.,
n'y est pas, et les courts extraits publiés par M. Gil-
demeister (Catal. des man. or. de Bonn, p. 13 et
suiv.) n'y sont pas non plus.
Antâki*.... Tadzkira, man. de Leyde n 404 (Catal.
III, 270).
Antar*.... Extraits du, Roman d'Antar. Paris, 1841.
A. R.*..... Kachef er-roumoûz d'Abd er-rezzaq ed-Dje-
zaïry, ou Traité de matière médicale arabe, traduit
et annoté par le Dr Leclerc. Paris, 1874.
Arab. Heur..... Voyage de l'Arabie Heureuse. Amster-
dam, 1716.
Aranda.... Relation de la captivité du sieur Emanuel
d'Aranda, où sont descriptes les misères, les ruses,
et les finesses des Esclaves et des Corsaires d'Alger.
Paris, 1657. Dans le même volume, et sans nouveau
titro, les Relations particulières d'Emanuel d'Aranda,
avec nouvelle pagination.
Armand.... Voyages d'Afrique faicts par le commande-
ment du Roy. Où sont contenues les navigations des
François, entreprises en 1629 et 1630 soubs la con-
duite de Mr le Commr. de Razilly. Le tout illustré
de curieuses observations par Jean Armand, Turc de
Nation, lequel a eu employ ausdits voyages. Paris, 1632.
Arvieux (D').... Mémoires du chevalier d'Arvieux. Pa-
ris, 1735. 6 vol.
Asâs*..... Asâs al balâgha par Zamakhcharî, man. de
Leyde nos 20, 620, 1441.
Athîr*..... Ibn-el-Athiri Chronicon ed. Tornberg. Leyde-
13 vol.
Augustin..... Freiherr von Augustin, Erinnerungen aus
Marokko, gesammelt auf einer Reise im Jahre 1830.
Vienne, 1838.
Autob..... Autobiographie d'Ibn-Khaldoun, Ã la fin du
man. de Leyde 1350, t. V.
Auw..... Traité d'Agriculture par Ibn-al-Auwâm, que
Banqueri a publié à Madrid en 1802 d'après le man.
de l'Escurial. Comme cette édition fourmille de fautes,
je l'ai corrigée à l'aide de notre man. 346, qui est
infiniment meilleur, mais qui malheureusement ne va
que jusqu'à la page 675 du tome Ier de l'édition, de
sorte que j'ai dû omettre plusieurs mots probablement
plus ou moins altérés. La traduction de Clément-
Mullet (Paris, 1864, 2 vol.), tout médiocre qu'elle
est, m'a cependant été quelquefois utile. Clément-
Mullet était à coup sûr un pauvre arabisant, mais il
se connaissait en agriculture.
Azrakî*.... Chronique de la Mecque éd. Wustenfeld.
Leipzig, 1858. Elle forme le Ier volume des Chroniken
der Stadt Mekka.
Badroun.... Voyez Gl. Badroun.
Baidhâwî*.... Commentaire sur le Coran éd. Fleischer.
Leipzig, 1846. 2 vol.
Bait..... Traité des simples par Ibn-al-Baitâr. Je l'ai
étudié dans les man.; mais comme l'indication des
titres des différents articles aurait demandé trop de
place, je l'ai cité d'aprés la traduction de Sontheimer
(Stuttgart, 1840, 2 vol.), quoiqu'elle soit fort mau-
vaise, comme je l'ai montré dans le Ztschr. XXIII,
p. 183 et suiv. J'indique les différents articles qui
se trouvent sur la même page de cette traduction
par les lettres de l'alphabet; mais quand une page
commence par la fin d'un article, je nomme cette
fin a, puis le premier article b, et ainsi de suite. A
et B sont deux manuscrits de Leyde, à savoir n° 13 (1)
et n° 420 b et c, S est Sontheimer. Dans quelques
endroits douteux, M. Hartwig Derenbourg a bien voulu
collationner pour moi les man. de Paris, Ã savoir:
C = n° 1025 A. F., D = n° 1071 A. F., E = n° 1025
suppl. ar., H = n° 1026 suppl. ar., K = n° 1028
suppl. ar. L est un man. qui appartient au Dr. Le-
clerc. Comme tous ces man. sont médiocres et que
les points diacritiques y manquent souvent, j'ai dû
omettre quelques mots dont l'orthographe est tout Ã
fait incertaine. L'édition qui à paru à Boulac en 1291
(1874) est très fautive. En Orient on ne peut pas pu-
blier correctement ce livre qui est hérissé de mots
grees et espagnols, car on n'y connaît pas ces lan-
gues; mais le reste est imprimé aussi avec une ex-
trême nonchalance.
Bar Ali*.... Syrisch arabische Glossen, herausgegeben
von Georg Hoffmann. Kiel, 1874. 1er vol. (Wright).
Barbier.... Itinéraire de l'Algérie, avec un vocabulaire
français-arabe. Paris, 1855.
Bargès.... Tlemeen, souvenirs d'un voyage. Paris, 1859.
Barth.... Reisen und Entdeckungen in Nord-und Cen-
tral-Afrika. Gotha, 1857. 5 vol.
Barth W..... Wanderungen durch die Küstenländer des
Mittelmeeres. Berlin, 1849.
Bâsim.... Histoire de Bâsim le Forgeron (Øکاية باسم
الØداد), man. de Leyde n° 1292, t. IV (Catal. I, 351).
Bassâm.... Mes extraits d'Ibn-Bassâm. Voyez sous Haiyân.
Bat.....Voyages d'Ibn-Batouta, publ. par Defrémery et
Sanguinetti. Paris, 1853 et suiv. 4 vol. Avant que
cette édition parût, j'avais lu cet auteur dans le man.
de M. de Gayangos, que j'ai cité lorsque je ne pou-
vais retrouver dans l'édition le passage que j'avais
noté. J'ai aussi fait usage, à cause des notes, de
ces trois extraits des Annales des voyages: Defrémery,
Voyages d'lbn Batoutah dans la Perse et dans l'Asie
centrale, Paris, 1848; le même, Voyages d'lbn-Ba-
toutah dans l'Asie Mineure, Paris, 1851, et Cherbon-
neau, Voyage du cheikh Ibn Batoutah, Ã travers
l'Afrique septentrionale et l'Egypte, Paris, 1852.
Baude.... L'Algérie par le Baron Baude. Paris, 1841.
2 vol.
Bayân.... Voyez Gl. Bayân.
Bc.... Dictionnaire français-arabe par Ellious Bocthor,
revu et augmenté par Caussin de Perceval. 3e édit.
Paris, 1864. Voyez ma Préface, p. xi. Je ne l'ai pas
cité quand la signif. qu'il donne est empruntée Ã
Dombay.
Beaussier*.... Dictionnaire pratique arabe français. Al-
ger, 1871. Voyez ma Préface, p. xii.
Becrî.... Description de l'Afrique septentrionale par
Abou-Obeid-el Bekri, texte arabe publié par le Baron
de Slane. Alger, 1857. — Traduction de M. de Slane
dans le Journal asiatique 1858–9. — Quatremère,
Notice d'un man. arabe contenant la description de
l'Afrique, dans les Notices et Extraits, t. XII. Je
cite le tirage à part, Paris, 1831.
Belâdz.... Voyez Gl. Belâdz.
Belon.... Les observations de plusieurs singularités et
choses mémorables, etc. Paris, 1588.
Berb..... Ibn-Khaldoun, Histoire des Berbères, texte
arabe publ. par de Slane. Alger, 1847. 2 vol. Tra-
duction de cet ouvrage par le même. Alger, 1852. 4 vol.
Berbrugger.... Voyages dans le Sud de l'Algérie par
el-'Aïachl et Moula-Ahmed, traduits sur deux man.
arabes de la Bibl. d'Alger par Berbrugger. Paris,
1846 (t. IX de l'Exploration de l'Algérie).
Berg (V. d.).... Van den Berg, De contractu « do ut
des » (بيع) iure Mohammedano. Leyde, 1868.
Bg*.... Berggren, Guide français-arabe vulgaire. Upsal,
1844.
Bidp..... Calila et Dimna, ou Fables de Bidpai, publ,
par de Sacy. Paris, 1816.
Bîrounî*.... Chronologie orientalischer Völker von Al-
bêrûnî, herausg. von Sachau. Leipzig, 1878.
Blaquiere.... Letters from the Mediterranean, containing
an account of Sicily, Tripoly, Tunis and Malta.
Londres, 1813. 2 vol.
Booms.... Veldtogt van het Fransch-Afrikaansche leger
tegen Klein Kabylië in de eerste helft van 1851. Bois-
le-Duc, 1852.
Breitenbach.... Beschreibung der Reyse unnd Wallfahrt,
dans Reyssbuch dess heyligen Lands. Francfort, 1584.
Browne.... Nieuwe reize naar de binnenste gedeelten
van Afrika. Amsterdam, 1800. 2 vol.
Bruce.... Travels to discover the source of the Nile.
Edimbourg, 1790. 5 vol.
Buchser.... Marokkanische Bilder, nach des Malers Franz
Buchser Reiseskizzen ausgeführt, von Abraham Roth.
Berlin, 1861.
Buckingham.... Travels in Mesopotamia. Londres, 1827.
2 vol.
Burckhardt Arabia.... Travels in Arabia. Londres, 1829.
2 vol.
Burckhardt Bedouins*.... Notes on the Bedouins and
Wahábys. Londres, 1830.
Burckhardt Nubia.... Travels in Nubia, 2e édition,
Londres, 1822.
Burckhardt Prov.*.... Arabic Proverbs, 2e édition,
Londres, 1875.
Burckhardt Syria.... Travels in Syria and the Holy
Land. Londres, 1822.
Burton.... A personal narrative of a pilgrimage to El
Medinah and Meccah, 2e édition, Londres, 1857. 2 vol.
Cabbâb.... Commentaire sur les مسائل ÙÛŒ البيوع du
jurisconsulte Abou-Yahyâ ibn-Djamâ'a at-Tounisî, man.
de Leyde n° 138(2) (Catal. IV, p. 130, cf. V, 256).
Caillié.... Journal d'un voyage à Temboctou. Paris,
1830. 3 vol.
Cairawânî*.... Man. de Leyde n° 1193 (Catal. IV, p.
110); c'est la Risâla Ibn-abî-Zaid.
Calâïd.... Calâïd d'al Fath, édit. de Paris (chez Duprat
et chez Challamel) s. d. Cité quelquefois d'après le
man. de Leyde n° 306, fort souvent d'après Maccarî,
qui en a donné de longs extraits, ou bien d'après
les textes qui ont été publiés par Weijers, Hoogvliet
et moi-même.
Çalât.... Ibn-Çâhib-aç-çalât, Histoire des Almohades,
man. d'Oxford, Marsh 433 (Catalogue d'Uri n° 758).
Je l'ai copié en partie, jusqu'au feuillet 103 v°.
Calendr.....Le Calendrier de Cordoue de l'année 961,
publ. par Dozy. Leyde, 1873.
Capell Brooke.... Sketches in Spain and Morocco. Lon-
dres, 1831. 2 vol.
Carette Géogr..... Recherches sur la géographie et le
commerce de l'Algérie méridionale. Paris. 1844 (t. II
de l'Exploration de l'Algérie).
Carette Kabilie.... Etudes sur la Kabilie. Paris, 1848.
2 vol. (t. IV et V de l'Explor. de l'Alg.).
Cartâs.... Annales regum Mauritaniæ ed. Tornberg.
Upsal, 1846. Je n'ai pas noté quelques particularités
qui appartiennent plutôt à la grammaire, p.e. l'emploi
du ب, au lieu de l'accus., la confusion des préposi-
tions الی, et علی ,علی pour عن, etc.
Carteron.... Voyage en Algérie. Paris, 1866.
Casiri*.... Bibliotheca Arab. Hisp. Escurialensis. Madrid,
1760. 2 vol.
Catal. des man. or. de Leyde*.... Leyde, 1851 et suiv.
6 vol.
Cazwînî*.... Cosmographie, éd. Wüstenfeld. Gœttingue,
1848. 2 vol.
Cella (Della).... Reis van Tripoli naar de grenzen van
Egypte, in het jaar 1817. Amsterdam, 1822.
Chahrastânî*.... Histoire des sectes, éd. Cureton. Lon-
dres, 1842.
Charant.... A letter in answer to divers curious ques-
tions. (Dans le même volume que Fréjus).
Chartes grenadines.... Ce sont en partie des chartes
arabes de Grenade, qui appartiennent au professeur
Don Leopoldo Eguilaz, en partie des chartes d'Al-
mérie et de son territoire, ainsi que des notes de la
dépense journalière de la maison des marquis de Campo-
Tejar, avant et après leur conversion au christianisme.
M. Simonet m'en a fourni des extraits et je les ai
appelées grenadines, parce qu'aujourd'hui elles sont
toutes à Grenade.
Chec..... Checourî, Traité de la dyssenterie catarrhale,
man. de Leyde n° 331 (7) (Catal. III, p. 262).
Chénier.... Recherches historiques sur les Maures. Paris,
1787. 3 vol.
Cherb.... Cherbonneau, Définition lexigraphique de
plusieurs mots usités dans le langage de l'Afrique
septentrionale. Dans le Journal asiatique, 1849, I,
p. 63–70, 537–551.
Cherb. B et C.... B désigne les Observations de M. Cher-
bonneau sur l'origine et la formation du langage arabe
africain, dans le Journal asiat. 1855, II, p. 549 et
suiv., et C, ses Nouvelles observations, dans le même
Journal, 1861, II, p. 357 et suiv. Comme la plupart
des termes qu'il a notés appartiennent exclusivement
au langage actuel, je n'en ai admis que ceux qui,
pour mon but, me semblaient de quelque utilité.
Cherb. Dial.*.... Cherbonneau, Dialogues arabes. Alger
1858.
Clavijo.... Ruy Gonzalez de Clavijo, Historia del gran
Tamorlan, etc., 2e édit., Madrid, 1782.
Clenardus.... Nicolai Clenardi Peregrinationum, ac de
rebus Machometicis Epistolæ elegantissimæ. Louvain,
1561.
Colmeiro.... Diccionario de los diversos nombres vul-
gares de muchas plantas. Madrid, 1871.
Colomb.... Exploration des ksours et du Sahara de la
province d'Oran. Alger, 1858.
Constant.... Bilder aus Algier. Berlin, 1844.
Coppin.... Le Bouclier de l'Europe. Paris, 1686.
Cotte.... Le Maroc contemporain. Paris, 1860.
Cout... Ibn-al-Coutîa, man. de Paris n° 706 (1).
Crist. e Barb.... I cristiani e i Barbareschi. Genève, 1822.
Curé.... De l'assimilation des Arabes, par un ancien curé
de Laghouat. Paris, 1866.
Dan.... Histoire de Barbarie et de ses corsaires. Paris,
1637. Cf. l'autre liste.
Dareste.... De la propriété en Algérie, 2e édit., Paris,
1864.
Daumas Kabylie.... Daumas et Fabar, La grande Ka-
bylie. Paris, 1847.
Daumas Mœurs.... Mœurs et coutumes de l'Algérie, 2e
édit., Paris, 1855.
Daumas Sahara.... Le Sahara algérien. Paris, 1845.
Daumas V. A..... La vie arabe et la société musulmane.
Paris, 1869.
Daumas MS.... Comme l'orthographe de quelques mots
dans les ouvrages du savant général m'embarrassait,
je l'ai prié de me les transcrire en caractères arabes.
Il a eu l'obligeance de le faire, et c'est ce signe qui
indique ses notes.
Davidson.... Notes taken during travels in Africa. Lon-
dres, 1839.
Defrémery, Mémoires d'histoire orientale. Paris, 1854 et
1862.
Delap.*.... Delaporte, Guide de la conversation fr.-ar.
ou Dialogues, 3e édit., Alger, 1846.
Denham.... Voyages et découvertes dans le Nord et
dans les parties centrales de l'Afrique, par Denham,
Clapperton et Oudney. Paris, 1826. 3 vol.
Descr. de l'Eg..... Description de l'Egypte, 2de édit.,
Paris, 1822. Etat moderne, t. XI—XVIII.
Desor.... Aus Sahara und Atlas. Vier Briefe an J. Lie-
big. Wiesbaden, 1865.
Devic.... Dictionnaire étymologique des mots français
d'origine orientale. Paris, 1876.
Dict. berb..... Dictionnaire français-berbère. Paris, 1844.
Diwan d'Amro'lkaïs.... publié par de Slane. Paris, 1837
(Wright).
Diw. Hodz..... The poems of the Huzailis edited by
Kosegarten. Londres, 1854. 1er volume (Wright).
Djaubarî*.... Al Mokhtâr fî cachf al-asrâr, man. de
Leyde n° 191 (Catal. III, p. 175).
Djauzî.... Ibn-al Djauzî, Abrégé de l'ouvrage Locat al-
manâfi' fî 't-tibb, man. de Leyde n° 331 (4) (Catal.
III, p. 251).
Djawâlîkî*.... Al-mu'arrab éd. Sachau. Leipzig, 1867.
Djob..... The travels of Ibn Jubair ed. by Wright.
Leyde, 1852.
Dodonæus.... Cruydt-Boeck. Leyde, 1608.
Domb..... Dombay, Grammatica linguæ Mauro-Arabicæ.
Vienne, 1800.
Dorn*.... Drei in der kaiserl. Bibl. zu St. Petersburg
befindliche astronomische Instrumente mit arabischen
Inschritten. St.-Pétersbourg, 1865.
Dorrat al-ghauwâs*.... Par Harîrî, éd. Thorbecke. Leip-
zig, 1871.
Dunant.... Notice sur la Régence de Tunis. Genève, 1858.
Duvernois.... L'Algérie, ce qu'elle est — ce qu'elle doit
être. Paris, 1858.
Edrîsî.... La partie publiée par M. Amari dans sa Bibl.
Arab. Sic., celle que nous avons publiée, M. de Goeje
et moi, Ã Leyde en 1866, copies d'autres parties par
Engelmann et par moi-même A = man. de Paris
n° 893 suppl. ar. (très-médiocre), B = man. de Paris
n° 892 (le meilleur), C = man. d'Oxford, Pococke
375, Catal. I, n° 887, D = man. d'Oxford, Grav.
3837–42.
Elmacin*.... Historia Saracenica ed. Erpenius. Leyde,
1625 (J.-J. Schultens).
Erath.... Verhaal eener reis naar Algiers. Uit het Hoog-
duitsch. Groningue, 1841.
Escayrac (D').... Le Désert et le Soudan, par le comte
d'Escayrac de Lauture. Paris, 1853.
Espinosa.... Dn. Pablo de Espinosa de los Monteros,
Historia de Sevilla. Séville, 1630. 2 vol.
Etat des Royaumes .... Etat des Royaumes de Barbarie,
Tripoly, Tunis et Alger. La Haye, 1704.
Eutych.*.... Annales ed. Selden. Oxford, 1658. 2 vol.
(J.-J. Schultens).
Ewald.... Chr. Ferd. Ewald, Missionar, Reise von Tunis
nach Tripoli. Nurnberg, 1842.
Fâïk*.... par Zamakhcharî, man. de Leyde n° 307
(Catal. IV, p. 74) (de Goeje).
Fakhrî.... Elfachri. Geschichte der islamischen Reiche
vom Anfang bis zum Ende des Chalifates, von Ibn
etthiqthaka. Arabisch herausg. von Ahlwardt. Gotha,
1860.
Fâkihat al-khol.*.... éd. Freytag. Bonn, 1832.
Faradj (Al-) ba'da 's-chidda*.... man. de Leyde n° 61
(Catal. I, p. 213) (J.-J. Schultens).
Ferrières-Sauvebœuf.... Mémoires hist., polit. et géogr.
des voyages du comte de, etc. Paris, 1790. 2 vol.
Fesquet.... Goupil Fesquet, Voyage d'Horace Vernet
en Orient. Paris s. d.
Fleischer Beiträge zur arab. Sprachkunde.... Dans les
Berichte der kön. sächs. Gesellschaft der Wissenschaften.
Fleischer Berichte.... Ses notes sur Maccarî, dans le
même recueil.
Fleischer Gl..... De glossis Habichtianis. Leipzig, 1836.
Formul. d. contr..... Formulaire de contrats, man. de
Leyde n° 172 (Catal. IV, p. 163) Semble écrit Ã
Fez ou dans les environs, car Témsna y est nommé,
p. 1: باع Ùلان — مملوکة تسمی Ù†Ùسا بتامصنة.
Fragm. hist. Arab..... Voyez Gl. Fragm.
Fraser.... Travels in Koordistan, Mesopotamia, etc.
Londres, 1840. 2 vol.
Fréjus.... The Relation of a Voyage made into Mau-
ritania. English out of French. Londres, 1671.
Freytag Chrest..... Chrestomathia Arabica, grammatica,
historica. Bonn, 1834. Les morceaux publiés p. 31–83,
97–138; le reste consiste en fragments d'ouvrages
que j'ai utilisés dans leur entier (Fakhrî, Macc., Prol.).
Freytag Einleitung*.... Einleitung in das Studium der
arab. Sprache. Bonn, 1861.
Freytag Locm..... Locmani fabulæ et plura loca ex
codicibus maximam partem historicis selecta ed. Frey-
tag. Bonn, 1823.
Ghadamès.... Mission de Ghadamès. Rapports officiels
et documents à l'appui. Alger, 1863.
Ghazâlî, Aiyohâ 'l-walad, éd. Hammer. Vienne, 1838.
Ghistele.... Tvoyage van Mher Joos van Ghistele. Gand,
1572. Ce voyage a été fait en 1481; l'auteur de la
relation est Ambroise Zeebout, le chapelain de Van
Ghistele et qui l'a accompagné.
Gl. Abulf..... Le Glossaire joint à Abulfedæ Historia
anteislamica ed. Fleischer. Leipzig, 1831.
Gl. Badroun.... Le Glossaire joint au Commentaire
historique sur le poème d'Ibn-Abdoun par Ibn-Badroun,
publ. par Dozy. Leyde, 1846.
Gl. Bayân.... Le Glossaire joint à l'Histoire de l'Afri-
que et de l'Espagne intitulée al Bayâno 'l mogrib par
Ibn-Adhárà (de Maroc) et Fragments de la Chronique
d'ArÃb (de Cordoue); le tout publ. par Dozy. Leyde,
1848–51. 2 vol.
Gl. Belâdz..... Le Glossaire joint au Liber expugna-
tionis regionum auctore al-Beládsorà ed. de Goeje.
Leyde, 1866.
Gl. Djob..... Voyez Djob.
Gl. Edrîsî.... Le Glossaire joint à la Description de
l'Afrique et de l'Espagne, par Edrîsî, publiée par
Dozy et de Goeje. Leyde, 1866.
Gl. Esp..... Dozy et Engelmann, Glossaire des mots
espagnols et portugais dérivés de l'arabe, 2e édit.,
Leyde et Paris, 1869.
Gl. Fragm..... Le Glossaire joint aux Fragmenta His-
toricorum Arabicorum ed. de Goeje. Leyde, 1871.
Gl. Geogr..... Le Glossaire joint par M. de Goeje Ã
sa Bibliotheca Geographorum Arabicorum. Leyde, 1879.
Ce livre ayant paru trop tard, je n'ai pu m'en servir
qu'Ã partir de la lettre Ùƒ.
Gl. Manç..... Glossaire sur le Mancourî de Rhazès par
Ibn-al Hachehâ, man. de Leyde n° 331 (5) (Catal.
III, p. 256).
Gl. Maw..... Le Glossaire joint à Maverdii Constitu-
tiones politicæ ed. Enger. Bonn, 1853 (mauvais).
Gl. Mosl..... Le Glossaire joint au Diwan poëtae Abu-
'l-WalÃ'd Moslim ibno-'l-WalÃd al-AnçárÃ, cognomine
ÇarÃo-'l-ghawánÃ, ed. de Goeje. Leyde, 1875.
Gl. Tanbîh.... Le Glossaire joint par M. Juynboll fils
à son Jus Shafiiticum; at-Tanbîh auctore Abu Ishâk
as-Shîrâzî. Leyde, 1879. Même observation que pour
le Gl. Geogr.
Godard.... Description et histoire du Maroc. Paris, 1860.
2 vol.
Gråberg.... Gråberg di Hemsö, Specchio geografico,
e statistico dell' Impero di Morocco. Gênes, 1834.
Comme la plupart des renseignements que donne cet
auteur sont empruntés à l'ouvrage de Jackson et
surtout à celui de Hœst, je me suis souvent dispensé
de le citer.
Gregor..... Gregorio, De supputandis apud Arabes Si-
culos temporibus. Palerme, 1786.
Grose.... Voyage to the East Indies. Londres, 1772. 2 vol.
Gubern. (De).... De Gubernatis, Lettere sulla Tunisia.
Florence, 1868.
Guyon.... Voyage d'Alger aux Ziban. Alger, 1852.
Haedo.... Diego de Haedo, Topographia e historia ge-
neral de Argel. Valladolid, 1612.
Haiyân.... Ibn-Haiyân, man. d'Oxford, Bodl. 509, Catal.
de Nicoll n° 137. La copie que je possède de ce man.
a été faite par moi sur celle de M. Wright.
Haiyân Bassâm.... Extraits d'Ibn-Haiyân apud Ibn-
Bassâm; t. I man. qui a appartenu à feu M. Mohl
et qui est à présent dans la Bibl. de Paris; t. II
man. d'Oxford, n° 749 du Catal. d'Uri (presque tous
ces passages se trouvent dans mes Abbadides ou dans
mes Recherches); t. III man. de Gotha n° 266; M. de
Gayangos possède aussi un man. de ce volume, sur
lequel M. Wright a bien voulu collationner pour moi
les passages d'Ibn-Haiyân; quand j'avais des variantes
à noter, j'ai désigné le premier man. par la lettre A,
le second par la lettre B.
Hamaker Fotouh Miçr, ou le Pseudo Wâkidî de Hama-
ker*.... Incerti auctoris liber de expugnatione
Memphidis et Alexandriæ, vulgo adscriptus — Wakidæo,
ed. Hamaker. Leyde, 1825.
Hamâsa*.... Hamasæ Carmina ed. Freytag. Bonn, 1828.
Hamilton.... Wanderings in North Africa. Londres, 1856.
Hamza Ispahânî*.... Annales ed. Gottwaldt. Leipzig, 1844.
Harck Oluf.... Sonderbare Aventuren. Aus dem Däni-
schen. Flensbourg, 1751.
Haringman.... Beknopt Dag-Journaal van een verblijf
van agt weeken, in het keizerrijk van Marocco. La
Haye, 1803.
Harîrî*.... publ. par de Sacy. Paris, 1822.
Hay.... John H. Drummond Hay (le fils du consul an-
glais à Tanger), Western Barbary. Londres, 1844.
Hbrt.... Humbert, Guide de la conversation arabe, ou
Vocabulaire fr.-ar. Paris et Genève, 1838.
Hirsch.... Reise in das Innere von Algerien durch die
Kabylie und Sahara. Berlin, 1862.
Hist. des Benou-Ziyân .... ذکر الدولة الزيانية العبد الوادية
بتلمسان, man. de Leyde n° 24 (2), collationné par
moi sur celui de la Bibl. de l'Acad. orient. de Vienne.
Hist. Joctanidarum*.... par A. Schultens. Harderwyk,
1786.
Hist. Tun..... "الخلاصة النضيه' ÙÛŒ امراء اÙريقيه, par Abou-
Abdallâh Mohammed al-Bâdjî al-Mas'oudî. Tunis,
1283 (1866).
Hist. du Yémen*.... man. de Leyde n° 477 (Catal. II,
p. 174).
Hodgson.... Notes on Northern Africa. New-York, 1844
(avec des vocabulaires berbères).
HÅ“st.... Nachrichten von Marokos. Copenhague, 1781.
Holal.... "الØلل الموشيه' ÙÛŒ ذکر الاخبار المراکشيه, man. de
Leyde n° 24 (1).
Hoogvliet.... Diversorum scriptorum loci de regia Aphta-
sidarum familia et de Ibn-Abduno poëta. Leyde, 1839.
Hornemann.... Tagebuch seiner Reise von Cairo nach
Murzuck. Weimar, 1802.
Ht.... Hélot, Dictionnaire de poche fr.-ar. et ar.-fr.,
4e tirage, Alger, s. d.
Hugonnet.... Souvenirs d'un chef de bureau arabe. Pa-
ris, 1858.
Ibn-Abdalmelic.... Le 6e volume du 'کتاب الذيل والتکمله
"لکتابی الموصول والصله, par Ibn-Abdalmelic al-Marréco-
chî, man. de Paris n° 682 suppl. ar.
Ibn-'Akîl*.... Commentaire sur l'Alfîa éd. Dieterici.
Leipzig, 1851 (Wright).
Ibn Dihya*.... Son Motrib, man. du Musée britannique,
orient. n° 77 (Wright).
Ibn-Djazla*.... "منهاج البيان' Ùيما يستعمله الانسان, man.
de Leyde nos 576, 34 et 368 (Catal. III, p. 245).
Ibn-al-Djezzâr*.... Nomenclature pharmaceutique, man.
de l'Escurial n' 882 (Simonet; cf. son Glosario, p. 151).
Ibn-al Djezzâr, Zâd al-mosâfir*.... man. de l'Escurial
n° 852 (Simonet).
Ibn-Hazm, Traité sur l'amour*.... man. de Leyde n° 927.
Ibn Hichâm*.... Vie de Mahomet éd. Wüstenfeld.
GÅ“ttingue, 1859. 2 vol.
Ibn Iyâs*.... 4e volume de l'Histoire d'Egypte, par
Ibn-Iyâs, man. de Leyde n° 367 (Catal. II, p. 183).
Ibn Loyon*.... Poème didactique sur l'agriculture, avec
des notes marginales, man. de Grenade. Voyez sur
ce livre très-curieux le Glosario de M. Simonet, p.
159 et suiv.; ce savant m'en a fourni des extraits.
Ibn-as-Sikkît*.... کتاب تهذيب الالÙاظ, man. de Leyde
n° 597 (Catal. I, p. 61).
Ibn-Tofail*.... Philosophus autodidactus, sive Epistola
de Hai ebn Yokdhan, ed. Pocock. Oxford, 1671
(J.-J. Schultens).
Ibn-Wâfid.... Traité de médecine, man. de Groningue,
décrit dans le Catal. des man. or. de Leyde, t. V,
p. 285. Cet ouvrage diffère de celui que contient le
man. 828 (1) de l'Escurial, comme je m'en suis con-
vaincu par la comparaison de plusieurs extraits de
ce dernier, que M. Simonet m'a envoyés.
Içtakhrî*.... éd. de Goeje. Leyde, 1870.
Ictifâ*.... Kitâb al-ictifâ fî akhbâri 'l-kholafâ, par Abou-
Merwân Abdalmelic ibn-al-Cardebous at-Tauzarî, man.
de M. de Gayangos.
Imâm (L') de Constantine.... Notes d'un imâm de Con-
stantine contenant l'explication de quelques noms de
vêtements; communiquées par M. Cherbonneau.
Imrânî*.... Abrégé de l'histoire des khalifes, man. de
Leyde n° 595 (Catal. II, p. 162) (J.-J. Schultens).
Inventaire.... Inventaire des biens d'un juif marocain,
nommé Mousâ ibn-Yahyâ et décédé en 1751, dans le
man. de Leyde n° 1376 (Catal. I, p. 164).
J. A..... Journal asiatique. Chaque année comprenant
deux volumes, je cite l'année et j'indique le premier
et le second volume par I et II. Je n'ai pas fait
usage des derniers volumes, qui ont paru pendant la
rédaction de mon travail.
Jackson.... Account of Marocco. Londres, 1809.
Jackson Timb..... Account of Timbuctoo. Londres, 1820.
Jacquot.... Expédition du général Cavaignac dans le
Sahara algérien. Paris, 1849.
J. d. S..... Journal des savants. Principalement les ar-
ticles de Quatremère.
Jong (De).... Le Glossaire qu'il a joint à son édition
du Latâïf al-ma'ârif. par Tha'âlibî. Leyde, 1867.
Jong (De) van Rodenburgh.... Schetsen en tooneelen
uit den Atlas en den Aoerès. Arnhem, 1869.
Kalyoubî*.... The Book of anecdotes, wonders, marvels,
etc., by al-Qolyoobi, ed. by Nassau Lees. Calcutta, 1856.
Kâmil.... par al-Mobarrad, éd. Wright. Leipzig, 1864
et suiv. (Wright).
Kennedy.... Algiers en Tunis in 1845. Amsterdam,
1846. 2 vol.
Ker Perter.... Travels in Georgia, Persia etc. Londres,
1822. 2 vol.
Khaldoun Tornberg.... Ibn Khalduni narratio de expe-
ditionibus Francorum in terras Islamismo subiectas,
ed. Tornberg. Upsal, 1840. Voyez aussi Aghlab.,
Autob., Berb., Prol.
Khaldoun man..... Man. de Leyde n° 1350, t. IV,
depuis le commencement jusqu'au feuillet 40.
Khallic.*.... Ibn-Khallicân. Je cite la première partie
d'après l'édit. de M. de Slane, 1er volume (seul paru),
Paris, 1842; le reste d'après celle de Wüstenfeld,
GÅ“ttingue, 1835 et suiv., 13 fascicules. Traduction
anglaise par de Slane, avec des notes, Paris, 1842
et suiv., 4 vol.
Khatîb.... Al-Ihâta fî tarîkhi Gharnâta, par Ibn-al-
Khatîb, et l'abrégé de cet ouvrage: Marcaz al-ihâta
bi-odabâi Gharnâta. Ordinairement je cite le man. de
M. de Gayangos; B est le man. de Berlin, Escur.,
celui de l'Escurial, P, celui de Paris, n° 867 A. F.
Koseg. Chrest..... Kosegarten, Chrestomathia Arabica.
Leipzig, 1828.
L.... Le man. du Glossaire latin-arabe de notre Bibl.,
n° 231. Voyez ma Préface, p. viii.
Lambrcchts.... Journael gehouden in s'lands schip van
oorloge Waatervliedt, gecommandeert door den Heer
Captn Dirk Roos, in de jaaren van 1733 en 1744.
Door den Commandr Martinus Lambrechts. Man. de
Leyde (man. latins) n° 924.
Lamping.... Erinnerungen aus Algerien. Oldenbourg,
1844–6. 2 vol.
Lane M. E..... Manners and customs of the Modern
Egyptians, 3e édit., Londres, 1842, 2 vol. Voyez
aussi 1001 N.
Laugier.... Histoire du royaume d'Alger, par Laugier
de Tassy. Amsterdam, 1725, 1re édit., qualifiée de
rare dans les Nachrichten über den algierschen Staat,
t. I, p. 5. L'History of the pirat. States, Londres,
1750, est une traduction de cet ouvrage avec un
appendice peu important. Cette trad. angl. a été re-
traduite en français sous ce titre: Hist. des Etats
barbaresques — trad. de l'anglois, Paris, 1757, 2 vol.
Le Blanc.... Les voyages fameux. Paris, 1649. 2 vol.
Lello.... Descrizione del real Tempio di Morreale. Pa-
lerme, 1702. II a donné la traduction latine contem-
poraine de la charte de 1182, publiée par Cusa aux
pages 179–202 et 202–244 (Amari).
Lempriere.... A Tour to Morocco. Londres, 1791.
Léon.... Joannis Leonis Africani Africæ descriptio.
Leyde, 1632.
Lerchundi.... Notes lexicographiques du P. Fr. José
de Lerchundi, missionnaire à Tetuan, qui m'ont été
communiquées par M. Simonet.
Lettre à M. Fleischer.... contenant des remarques cri-
tiques et explicatives sur le texte d'al-Makkari, par
Dozy. Leyde, 1871.
Light.... Travels in Egypt, Nubia, Holy land, Mount
Libanon, and Cyprus. Londres, 1818.
Lobb al-lobâb*.... par Soyoutî, éd. Veth. Leyde, 1840
et suiv.
Löwenstein.... Prinz Wilhelm zu Löwenstein, Ausflug
von Lissabon nach Andalusien und in den Norden
von Marokko. Dresde et Leipzig, 1846.
Lyon.... Travels in Northern Africa. Londres, 1821.
M.... Mohît al-Mohît. Voyez ma Préface, p. xi.
Mace. I et II.... Analectes sur l'histoire et la littéra-
ture des Arabes d'Espagne, par al-Makkari, publ. par
Dozy, Dugat, Krehl et Wright. Leyde, 1855–61.
J'ai aussi fait usage de l'édit. de Boulae. Il faut
consulter constamment les Additions et Corrections,
les remarques de M. Fleischer dans les Berichte, et
les miennes dans ma Lettre à M. Fleischer. L'index
joint au dernier livre facilitera les recherches.
Macc. III. La seconde partie d'al Maccarî, qui contient
la Vie d'Ibn-al-Khatîb, 3e et 4e volume de l'édit. de
Boulac, 1279 (1862). Dans les endroits douteux j'ai
consulté notre man. 1637.
Madjma' al-anhor*.... éd. de Constantinople. 1240
(1824–5). 2 vol.
Maltzan.... Sittenbilder aus Tunis und Algerien. Leip-
zig, 1869.
Maml..... Quatremère, Histoire des sultans mamlouks.
Paris, 1837 et suiv. 2 vol. en 4 parties.
Man. Escur. 893.... C'est le کتاب مناÙع الØيوان, par
Alî ibn Mohammed Abî'l Fath ibn-ad-Doraihim al-
Maucilî, qui mourut à Bagdad en 763 H. Les extraits
qu'en a donnés Casiri, t. I, p. 318–320, ont été
corrigés et augmentés pour moi par M. Simonet.
Mantegazza.... Relatione del Viaggio di Gierusalemme.
Milan, 1616.
Marâcid*.... Lexicon geographicum ed. Juynboll. Leyde,
1852. 6 vol.
Margueritte.... Chasses de l'Algérie et notes sur les
Arabes du Sud, 2e édit., Paris 1869.
Marmol.... Descripcion de Affrica. Grenade, 1573. 3 vol.
Marmol Reb..... Historia de la rebelion y castigo de
los Moriscos. Malaga, 1600.
Martin*.... Dialogues ar.-fr. Paris, 1847.
Masoudî*.... éd. Barbier de Meynard. Paris, 1861 et
suiv. 9 vol.
Matham.... Voyage au Maroc (1640–41), publ. par F.
de Hellwald. La Haye, 1866.
Matmah.... Le Matmah d'al-Fath, ma copie faite d'après
les man. de St. Pétersbourg et de Londres. Cité fort
souvent d'après Maccarî, qui en a donné do longs
extraits.
Mâwerdî*.... Voyez Gl. Maw.
Mc.*.... Marcel, Vocabulaire fr.-ar. des dialectes vul-
gaires africains. Paris, 1837. Il a incorporé dans son
livre le vocabulaire de Dombay, mais sans l'avouer.
Mehren.... Et Par Bidrag, etc. Copenhague, 1872. Ti-
rage à part d'un article qui a paru dans les Actes
de la Société royale des sciences. C'est une liste des
mots vulgaires que l'auteur a trouvés dans le Hazz
al-cahouf.
Mehren Rhetorik*.... Die Rhetorik der Araber. Copen-
hague et Vienne, 1853.
Mem. hist. esp..... Memorial histórico español. Madrid,
1851 et suiv. Vol. I—XIX.
Merx Archiv.... Archiv für wissenschaftliche Erforschung
des alten Testamentes, herausg. von Merx. 1er volu-
me, Halle, 1869 (Wright).
Meursinge.... Sojutii Liber de interpretibus Korani ed.
Meursinge. Leyde, 1839.
Michel.... Tunis. Paris, 1867.
1001 N..... Mille et une Nuits. L'édition que je cite
sans autre indication est celle de Macnaghten, Cal-
cutta, 1839, 4 vol. Bresl. désigne l'édition de Breslau
(1825 et suiv.), commencée par Habicht et continuée
par Fleischer, 12 vol.; c'est une autre rédaction. Celle
de Boulac au contraire (1251 (1835), 2 vol.), est
presque la même que celle de Macnaghten. J'ai fait
constamment usage de la traduction anglaise et des
excellentes notes de Lane, Londres, 1841, 3 vol.
Miss. hist..... Fr. Francisco de San Juan de el Puerto,
Mission historial de Marruecos. Séville, 1708
Mi'yâr.... Mi'yâr al ikhtibâr, par Ibn-al-Khatîb, publicé
par M. Simonet dans sa Descripcion del Reino de
Granada, Madrid, 1861. J'ai corrigé ce texte dans
le Ztschr., t. XVI, p. 580 et suiv., et plus tard j'ai
eu la satisfaction de voir presque toutes mes correc-
tions confirmées par les trois man. de l'Escurial, dont
deux étaient restés inconnus à , M. Simonet, et que
Müller a collationnés; voyez ses Beiträge, p. 60 et suiv.
Mocaddasî*.... éd. de Goeje. Leyde, 1876.
Mocquet.... Voyages en Afrique, Asie, Indes Orientales
et Occidentales. Paris, 1617.
Mohammed ibn Hârith.... Histoire des cadis de Cor-
doue, man. d'Oxford, n° 127 du Catalogue de Nicoll.
Monconys.... Journal des voyages. Lyon, 1665. 2 parties.
Mong..... Quatremère, Histoire des Mongols de la Perse.
Paris, 1836.
Morgado.... Historia de Sevilla. Séville, 1587.
Morgan.... Algemeene Beschrijvinge vau Barbarijen. Uit
het Engelsch. La Haye, 1733. 2 vol.
Morgenl. Forschungen*.... Leipzig, 1875.
Most..... Le Mosta'înî, man. de Leyde n° 15 (Catal.
III, p. 246), collationné sur celui de Naples (N).
La indique la partie ancienne du man. de Leyde,
Lm, la partie moderne.
Mouette.... Histoire des conquestes de Mouley Archy.
Paris, 1683.
Mufassal.... par Zamakhcharî, éd. Broch. Christiania,
1859 (Wright).
Müller.... Beiträge zur Geschichte der westlichen Araber.
Munich, 1866. 1re livraison.
Müller L. Z..... Die letzten Zeiten von Granada. Mu-
nich, 1863.
Müller S. B. 1863, Il.... Textes d'Ibn-al-Khatîb et
d'Ibn Khâtima sur la grande peste du XIVe siècle;
texte sur la mort de Sébastien, roi de Portugal; publ.
par Müller dans les Sitzungsberichte der königl. bayer.
Akademie der Wissenschaften, année 1863, t. II.
Nachrichten.... Nachrichten und Bemerkungen über den
algierschen Staat. Altona, 1798. 3 vol.
Nawawî*.... éd. Wüstenfeld. Gœttingue, 1842–47.
Nebrija.... Ælii Antonii Nebrissensis Dictionarium (latin-
esp. et esp. latin). Il en existe plusieurs éditions; je
me suis servi de celle qui a paru à Antequera, 1595.
Cf. ma Préface, p. x.
Niebuhr B..... Beschrijving van Arabië. Amsterdam,
etc., 1774.
Niebuhr R..... Reize naar Arabië. Amsterdam, etc., 1776.
Not. et Extr..... Notices et Extraits des manuscrits de
la Bibliothèque du Roi. Surtout les articles de Qua-
tremère.
Notices.... Notices sur quelques manuscrits arabes, par
Dozy. Leyde, 1847–51.
Nowairî Afrique.... Nowairî, Histoire d'Afrique, man.
de Paris n° 702 A. F.
Nowairî Espagne.... Nowairî, Histoire d'Espagne, dans
le man. de Leyde n° 2 h, collationné sur le man.
de Paris n° 645 A. F. — Incidemment j'ai aussi cité
d'autres volumes de la grande compilation de Nowairî;
ils se trouvent dans la Bibl. de Leyde; voyez le Catal.
des man. or., t. I, p. 4 et suiv.
Oiseaux (Les) et les fleurs*.... allégories morales d'Az-
zeddin [lisez Izzeddin] al-Mocaddesi, publ. par Garcin
de Tassy. Paris, 1821.
Oosterlingen.... Verklarende lijst der Nederlandsche
woorden, die uit het Arabisch, Hebreeuwsch, Chal-
deeuwsch, Perzisch en Turksch afkomstig zijn, door
Dozy. La Haye, etc., 1867.
Ormsby.... Autumn Rambles in North Africa. Lon-
dres, 1864.
Ouaday.... Mohammed ibn-Omar el-Tounsy, Voyage au
Ouadây, traduit par Perron. Paris, 1851.
P..... Cette lettre, placée avant une citation, indique
que le mot dont il s'agit se trouve chez un poète et
que probablement il ne s'emploie qu'en poésie.
Pachalik.... Description du Pachalik de Bagdad par
M.*** [Rousseau]. Paris, 1809.
Pagni.... Lettere di Giovanni Pagni — in ragguaglio
di quanto egli vidde, ed operò in Tunisi. Florence,
1829.
Pagni MS.... Copie du glossaire de Pagni que l'éditeur
de ses Lettres a supprimé (voyez p. 110), faite d'après
le man. original, n° 203, vol. IV, de la Laurenziana
à Florence.
Palgrave.... Narrative of a year's journey through cen-
tral and eastern Arabia (1862–63). Londres, 1865.
Pallme.... Beschreibung von Kordofan. Stuttgart et
Tubingue, 1843.
Pananti.... Mijne Lotgevallen en Reizen in de Barba-
rijsche Roofstaten. Uit het Italiaansch. Leeuwarden,
1830. 2 vol.
Payne Smith.... Thesaurus Syriacus. Collegerunt Qua-
tremère, Bernstein, Lorsbach, Arnoldi, Agrell, Field,
auxit, digessit, exposuit, edidit Payne Smith. Oxford,
1868 et suiv. Les citations que m'a fournies M. Wright
sont tirées des 3e, 4e et 5e livraisons, mon savant
ami n'ayant pas lu les épreuves des deux premières.
Pellissier.... Description de la Régence de Tunis. Paris,
1853 (t. XVI de l'Explor. de l'Algérie).
Pflügl.... Freyherr von Pflügl, Ueber Marokko's mili-
tärische Verhältnisse, dans les Wiener Jahrbücher,
t. 66, Anzeige-Blatt, p. 1–19. Tagebuch der Reise
der k. k. Gesandtschaft in das Hoflager des Sultans
von Marokko nach Mequinez, im Jahre 1830, dans
le même recueil, t. 67, Anzeige-Blatt, p. 1–13, t.
68, Anz.-Bl., p. 1–33, t. 69, Anz. Bl., p. 1–31,
t. 71, Anz.-Bl., p. 1–21.
Poiret.... Voyage en Barbarie. Paris, 1789. 2 vol.
Prax.... Commerce de l'Algérie avec la Mecque et le
Soudan. Paris, 1849. Voyez aussi R. d. O. A.
Prol..... Prolégomènes d'Ibn-Khaldoun, éd. Quatremère.
Paris, 1858. 3 vol. Traduction de M. de Slane, Pa-
ris, 1863, 3 vol., où une foule de passages ont été
corrigés; j'ai adopté ces corrections; il faut donc
toujours consulter la traduction.
Pseudo-Wâkidî.... Voyez Hamaker.
Quatremère, Recherches sur l'Egypte. Paris, 1808.
R. d. O..... Revue de l'Orient. Paris, 1843–46. 11 vol.
R. d. O. A..... Revue de l'Orient, de l'Algérie et des
colonies. Paris, 1847–54. 16 vol. Les articles les plus
utiles pour la lexicographie sont ceux de Prax; en
les citant j'y ai toujours ajouté le nom de leur
auteur; celui d'Espina, agent consulaire de France Ã
Sfax (t. XIII), est aussi important.
R. d. O. A. N. S..... Même Revue, Nouvelle Série. Pa-
ris, 1855–64. 18 vol. IVe sér., t. Ier (tout ce qui
a paru de cette série).
R. N..... Riyâdh an-nofous, Biographie des hommes
pieux de Cairawân et de ses environs, man. de Paris,
n° 752 A. F. (Le Musée britannique possède un abrégé
de cet ouvrage; voyez le Catalogue, p. 732).
Rauwolf.... Aigentliche Beschreibung der Raisz. Lau-
gingen, 1582.
Ramos.... Chronica do Infante santo D. Fermando, que
morreo em Fez. Por Frey Joäo Alvarez, Secretario
do dito senhor, que com elle esteve cativo atè sua
morte, e depoìs cinco annos. Revista etc. pelo Padre
Fr. Jeronymo de Ramos. Lisbonne, 1730, 3e édit.
Recherches.... Dozy, Recherches sur l'histoire et la
littérature de l'Espagne pendant le moyen âge. 2e édit.,
Leyde, 1860. Quelquefois j'ai cité la 1re édit. (Leyde,
1849), où se trouvent des textes qui n'ont pas été
reproduits dans la 2e.
Reinaud Dipl.... Diplôme publié par Reinaud dans la
Collection de documents inédits sur l'histoire de France,
Mélanges historiques, t. II, partie 2, p. 116 et suiv.
Reinaud F. G..... Du feu grégeois, etc. Paris, 1845.
Relation des Voyages*.... éd. Langlès et Reinaud. Pa-
ris, 1845. 2 vol.
Renan Averroès.... Textes arabes dans la 2e édition de
ce livre. Paris, 1861.
Renou.... Description géographique de l'empire de Maroc.
Paris, 1846 (t. VIII de l'Explor. de l'Algérie).
Repartimiento.... que hizo el Rey Dn. Alonso el Sabio
de las casas, y haziendas desta Ciudad de Sevilla,
y su contorno, entre los Cavalleros, y personas que
se hallaron en su conquista. Dans Espinosa, t. II,
p. 1 et suiv.; en abrégé chez Morgado, p. 36 et suiv.
Richardson Central.... Narrative of a mission to Central
Africa. Londres, 1853. 2 vol.
Richardson Morocco.... Travels in Morocco. Londres,
1860. 2 vol.
Richardson Sahara.... Travels in the Great Desert of
Sahara. Londres, 1848. 2 vol.
Richter (V.).... Von Richter, Wallfahrten im Morgen-
lande. Berlin, 1822.
Riley.... Loss of the American brig Commerce. Lon-
dres, 1817.
Roger.... La Terre Saincte. Paris, 1646.
Rohlfs.... Reise durch Marokko. Brême, 1868.
Rojas.... Relaciones de algunos successos postreros de
Berberia. Salida de los Moriscos de España, y entrega
de Alarache. Lisbonne, 1613.
Roland.... Roland de Bussy, L'idiome d'Alger. Alger,
1847. II était inutile de citer les articles qu'il a em-
pruntés en grand nombre au Dictionnaire d'Hélot.
Roland Dial.*.... Les dialogues à la fin de l'ouvrage
dont le titre précède.
Rozet.... Voyage dans la Régence d'Alger. Paris, 1833.
3 vol.
Rüppell.... Reise in Abyssinien. Francfort s/M, 1838.
2 vol.
Rutgers.... Historia Jemanæ sub Hasano Pascha. Leyde,
1838.
Rijk (Het) en de stad van Algiers. Amsterdam, 1830.
Rijn-Acker.... De Reyse naer Africa, Tunis, Algiers
etc., gedaen in den Jare 1625 onder 't beleyd van
Dr. Rijn-Acker, als Ambassadeur van haere Hog:
Mog: tot lossinghe van de Christene Slaven derwaerts
gedeputeerd. Harlem, 1650. L'auteur de cette relation
ne se nomme pas.
Saadiah ps..... traduction arabe des psaumes par Saadiah,
avec un commentaire, deux man. d'Oxford (Wright).
Sacy (De) Abd allatif*.... Relation de l'Egypte, par Abd-
allatif, trad. et enrichi de notes par de Sacy. Paris, 1810.
Sacy (De) Chrest.... Chrestomathie arabe. Paris, 1826,
2e édit. 3 vol. J'ai dépouillé régulièrement les deux
premiers volumes, mais non pas le 3e.
Sacy (De) Dipl. IX.... Diplômes publiés par de Sacy
dans les Mémoires de l'Académie des Inscriptions,
t. IX, p. 448 et suiv.
Sacy (De) Dipl. XI.... Diplômes publiés par de Sacy
dans les Notices et extraits, t. XI, p. 1 et suiv.
St. Gervais.... Mémoires historiques qui concernent le
gouveruement de l'ancien et du nouveau royaume de
Tunis. Paris, 1736.
St. Olon.... Relation de l'estat de l'empire de Maroc.
Paris, 1695. II se peut que quelques-unes de mes
citations soient empruntées à la traduction anglaise,
Londres, 1695.
Salvador.... Salvador Daniel, La musique arabe. Alger,
1863. En écrivant les noms des modes en caractères
arabes, j'ai ordinairement suivi l'orthographe indiquée
par M. Barbier de Meynard dans son article sur ce
livre, Journal asiat. de 1865, I, p. 563.
Sandoval.... Memorias sobre la Argelia, por el Briga-
dier Dn Crispin Ximenez de Sandoval y Dn Antonio
Madera y Vivero. Madrid, 1853.
Sang..... Sanguinetti, Liste alphabétique de termes
techniques et autres, dans le Journal asiat. de 1866,
t. I, p. 289–328.
Schweigger.... Ein newe Reysbeschreibung ausz Teutsch-
land nach Konstantinopel und Jerusalem. Nurnberg,
1613.
Scott.... Journal of a residence in the Esmailla of Abd-
el-Kader. Londres, 1842.
Seetzen*.... Reisen durch Syrien, etc. Berlin, 1854–9.
4 vol.
Selecta.... Selecta ex Historia Halebi ed. Freytag. Pa-
ris, 1819.
Sev. Voy. to Barb..... Several Voyages to Barbary.
Londres, 1736. L'auteur est F. Philémon de la Motte,
voyez p. 130 n.
Shaw.... Reizen door Barbarijen. Utrecht, 1773. 2 vol.
Par les savantes notes qu'y ont ajoutées Boddaert,
Rau, Tydeman et Saxe, cette traduction est préfé-
rable à l'original anglais.
Simonet.... Glosario de voces ibéricas y latinas usadas
entre los Mozárabes. Madrid. Sous presse depuis 1875;
voyez ma Préface, p. xiv.
Stochove.... Voyage du Levant. 2e édit., Bruxelles, 1650.
TA*.... Tâdj al-'arous, éd. de Boulac.
Teixeira.... Viage de la India hasta Italia. A la fin
du livre: Relaciones de Pedro Teixeira, Anvers, 1610.
Ten Years.... Narrative of a ten Years' Residence at
Tripoli in Africa; from the original correspondence
in the possession of the family of the late Richard
Tully, the British Consul. Londres, 1816. Ces lettres
sont de la sœur de R. Tully.
Testa.... Notice statistique et commerciale sur la ré-
gence de Tripoli de Barbarie. La Haye, 1856.
Tha'âlibî éd. Cool*.... Extraits du Latâïf aç-çahâba
wa-'t-tâbi'în, joints à la Grammatica Arabica de Roorda.
2e édit., Leeuwarden, 1858.
Tha'âlibî Latâïf.... Latâïf al-ma'ârif, éd. de Jong.
Leyde, 1867.
Thévenot.... Voyages. Paris, 1663. 3 vol.
Torre (La).... Voyez ma Préface, p. x.
Torres.... Diego de Torres, Relation des Chérifs et de
l'estat de Maroc, Fez, et Tarudant. Paris, 1636.
Tristram.... The great Sahara. Londres, 1860.
Valeton.... Tha'âlibîi Syntagma dictorum brevium et
acutorum ed. Valeton. Leyde, 1844.
Vansleb.... Nouvelle relation d'un voyage fait en Egypte.
Paris, 1677.
Venture.... Son vocabulaire berbère dans la traduction
française du Voyage de Hornemann, Paris, 1803,
2e vol.
Vêtem..... Dozy, Dictionnaire détaillé des noms des
vêtements chez les Arabes. Amsterdam, 1845.
Victor.... Tesoro de las tres lenguas, española, fran-
cesa, y italiana. Genève, 1609, Cologne, 1637.
Vie de Saladin*.... éd. A. Schultens. Leyde, 1732
(J.-J. Schultens).
Vie de Timour*.... éd. Manger. Leeuwarden, 1767.
2 vol.
Voc.... Vocabulista in arabico pubblic. da Schiaparelli.
Florence, 1871. Voyez ma Préface, p. x.
Voyage pour la Rédempt.... Relation en forme de
Journal, du Voyage pour la Rédemption des captifs,
aux Roiaumes de Maroc et d'Alger, pendant les an-
nées 1723, 1724, et 1725. Paris, 1726.
Voyage dans les Etats barbaresques. Paris, 1785. L'au-
teur de cette relation a souvent copié celle dont le
titre précède.
Werne.... Reise nach Mandera. Berlin, 1852.
Weijers.... Loci Ibn Khacanis de Ibn Zeidouno. Leyde,
1831.
Wild.... Neue Reysbeschreibung eines gefangenen Chris-
ten. Nurnberg, 1613.
Windus.... A journey to Mequinez. Londres, 1725. Le
nom de l'auteur se trouve à la fin de la dédicace.
Witman..... Travels in Turkey, Asia-Minor, Syria, and
across the Desert into Egypt. Londres, 1803.
Woltersdorff.... Notes de ce voyageur sur des noms de
vêtements, man. de l'Académie royale des sciences Ã
Amsterdam, n° 39 du Catal. de M. de Jong, à la fin.
Wright.... Opuscula Arabica, collected and edited from
MSS. in the University library of Leyden. Leyde, 1859.
Ya'coubî*.... Kitâb al-boldân éd. Juynboll. Leyde, 1861.
Yâcout*..... Dictionnaire géographique éd. Wüstenfeld.
Leipzig, 1866 et suiv. 6 vol. La plupart des citations
tirées de cet auteur m'ont été fournies par M. de
Goeje. J'ai exploité moi-même la mine féconde qu'on
trouve t. I, p. 835–6, à savoir la nomenclature des
oiseaux et des poissons, que Cazwînî (II, 118–120)
a copiée; mais l'orthographe de quelques uns de ces
mots est si incertaine, que j'ai dû les omettre. Lors-
que, p. e., le nom d'un poisson est dans les différents
man. ÙØ® ,قبج ,ØµÙŠØ ou Ù‚Ø, ou celui d'un autre جبر,
Øيتر ,Øبتر ,Øببر ou جتر, on cherche en vain un fil
pour se diriger dans ce dédale de variantes ou de
fautes.
Yanguas.... Diccionario de antigüedades del Reino de
Navarra. Pampelune, 1840. 3 vol. Adiciones, ibid., 1843.
Zahrâwî.... La 1re macâla de son Taçrîf et deux tiers
de la 2e, man. de St.-Pétersbourg. M. le Baron de
Rosen m'en a fourni quelques extraits.
Ztschr..... Zeitschrift der deutschen morgenländischen
Gesellschaft, t. I–XXII. Je n'ai emprunté à l'arti-
cle de M. Wetzstein, t. XXII, p. 69 et suiv., que
ce qui me semblait nécessaire, et j'ai laissé de côté,
comme étrangers à mon but, ceux de Wallin, t. V,
p. 1 et suiv., t. VI, p. 190 et suiv., p. 369 et suiv.
Quant aux volumes parus lorsque la rédaction de
mon travail avait commencé, je ne m'en suis servi
qu'incidemment.
Ztschr. Kunde.... Zeitschrift für die Kunde des Morgen-
landes. 7 vol.
LISTE DES RELATIONS QUI NE SONT D'AUCUN USAGE POUR LA
LEXICOGRAPHIE.
Arlach (D'), Le Maroc et le Riff en 1856. Paris, 1856.
Augustin (Freiherr von), Marokko in seinen geogr.,
histor. etc. Zuständen. Pesth, 1845.
Bæumen (Von), Nach Marokko. Berlin, 1861.
Baumgarten, Peregrinatio. Nurnberg, 1594.
Blakesley. Four months in Algeria. Cambridge, 1859.
Braithwaite, The history of the Revolutions in the Em-
pire of Morocco. Londres, 1729.
Cirni, Successi dell' Armata della Mta Cca destinata all'
impresa di Tripoli di Barberia, Della presa delle Gerbe,
e progressi dell' armata Turchesca. Florence, 1560.
Croisières et négociations de Mr de Kinsbergen, avec
des détails sur Maroc, par Mr le Bon de Schœning,
rédigés sur son journal allemand par de Champigny.
Amsterdam, 1779.
Dan. La traduction hollandaise (Amsterdam, 1684) est
augmentée d'un second volume par S. de Vries,
Handelingen en geschiedenissen, voorgevallen tusschen
den Staat der Vereenighde Nederlanden en dien van
de zee-roovers in Barbarijen, avec un Aanhangsel,
behelzende de rampzalige en zeer gedenkwaardige
wedervaaringen van een slaaf etc., in 't Fransch be-
schreven door Monsr Gallonge, die zelve deze rampen
heeft geleden.
Dandini, Voyage du mont Liban. Paris, 1685.
Daveyro, Itinerario de Terra Sancta. Lisbonne, 1596.
Davies, Algiers in 1857. Londres, 1858.
Desjobert, l'Algérie en 1844. Paris, 1844.
Dumont, Histoire de l'esclavage en Afrique de J.-J. Du-
mont. Paris, 1819.
Edwards (Matilda Betham), Through Spain to the Sa-
hara. Londres, 1868.
Flaux (De), La régence de Tunis. Paris, 1865.
Florian Pharaon, Voyage en Algérie de S. M. Napolé-
on III. Paris, 1865.
Gérard (Jules), l'Afrique du Nord, 2e édit. Paris, 1861.
Hackluyt. Les relations dans Vol. II, Part. 2, de ses
navigations. Londres, 1599.
Hardman, The Spanish campaign in Morocco. Edimbourg,
1860.
Heine, Sommerreise nach Tripolis. Berlin, 1860.
Histoire véritable des dernières guerres advenues en
Barbarie: et du succéz pitoyable du Roy de Por-
tugal dernier, Don Sebastien. Trad. de l'espagnol.
Paris, 1579.
(Jardine) Bemerkungen über Marokko; desgleichen über
Frankreich, Spanien und Portugal. Von einem en-
glischen Offizier. Leipzig, 1790. Dans la préface on
lit que l'auteur est le major Jardine.
Journaal wegens de rampspoedige Reys-tocht van Capn
H. C. Steenis in 1751. Amsterdam s. d.
Lambrechts, Journael etc. in de Jaren van 1735, 36
en 37. Man. de Leyde (man. latins) n° 925.
Landa, La campaña de Marruecos. 2a edic. Madrid, 1866.
Metzon, Dagverhaal van mijne lotgevallen te Algiers.
Rotterdam, 1817.
Murray (Mrs. Elizabeth), Sixteen years of an artist's
life in Morocco, Spain, and the Canary Islands. Lon-
dres, 1859. 2 vol.
Nouveaux voyages sur toutes les côtes de la Barbarie
et de l'empire de Maroc, dans la haute et la basse
Egypte, sur les côtes de la Mer rouge, en Nubie et
en Abyssinie, et dans le pays de Sennaar, extrait
des Voyageurs les plus modernes et les plus accré-
dités. Paris, An VII, 2 vol. Ce n'est qu'une com-
pilation.
Pfeiffer, Reizen en vijfjarige gevangenschap in Algiers.
(Uit het duitsch). Leeuwarden, 1834.
Rasch, Nach den Oasen von Siban. Berlin, 1866.
Russell, History of the Barbary States. Edimbourg, 1835.
Saugnier, Relations de plusieurs voyages à la côte
d'Afrique, Ã Maroc, etc. Paris, 1792.
Schiltberger, Reisen, herausg. von Neumann. Munich,
1859.
Settala, Ragguaglio del Viaggio compendioso. Milan,
1805. (Est Caronni).
Tavernier, Voyages.
Turner, Journal of a Tour in the Levant. Londres,
1820. 3 vol.
Verdun (De) de la Crenne, de Borda, et Pingré, Voyage.
Paris, 1778. 2 vol.
Walmsley, Sketches of Algeria during the Kabyle war.
Londres, 1858.
Weber (Von), Ein Ausflug nach dem französischen Nord
Afrika. Leipzig, 1855.
Wingfield, Under the palms in Algeria and Tunis. Lon-
dres, 1868. 2 vol.
Wingrove Cooke, Conquest and colonisation in North
Africa. 1860.
Zuallart, Le très-dévot Voyage de Jérusalem. Anvers,
1608.
LISTE DES MOTS ARABES CHEZ PEDRO DE ALCALA DONT L'ORTHOGRAPHE
EST INCERTAINE.
ا
Aburguâiça ranacuajo — renacuajo.
ب et پ
Tabadô çaherimiento.
Baqç desmochado.
Piztîcal floretada — paperote.
Tapahrûx vicio por regalo — mupahxâx vicioso en comer.
ت ou ط
Tavîl atruendo.
Tabîq baile uno solo.
Tallîta enbarradura.
Tagguî inquieto — tagguiên inquietacion.
Tîça negociacion.
Taxît. Ochûp a taxît sedeña cosa de lino.
Talabrî turnio de ojos — visojo.
ج ou ش
Xik/?/ aguinaldo.
Xumâni (pl. xumânît) bofetada.
Jezêm çanahoria silvestre; me semble une faute pour
جزر.
Juhê refrenamiento.
Xazirî, précédé de خمان, sauco arbol.
Ø ou Ù‡
Halôn (pl. halâlin) bollo de pan.
Ahquâ cantar el buho — parpadear las aves.
Tehaudûn ceño en los ojos — muhâuden ceñudo.
Hauzat mohatrar.
Ø®
Kâçan (pl. kiçân) dissoluto en vicios.
Izikbât (sic) cotejamiento.
Mukârhel, mais le pl. murkarhelin, espacioso.
Kayçarâ gayovero.
ذ ,د ou ض
Dûrgua (pl. durâq) bruxa.
Dedt cometa.
Adhân mas temprano.
Dia sacrilegio.
ر
Rica (Bi) entricadamente.
Râuja (pl. raguagie) mendrugo.
س ,ز ou ص
Mêzqueria (Bi) flacamente.
Çavîa mencion.
Cehue (pl. cehuît) rima o rimero de ropa.
Tazhîr saneamiento.
Ançarah triste estar.
Zimpî vino agua pie.
ع
Ançâ adulterar contrahazer.
/?/çâr aparejar; guaçâr aparejar; sous desparejar azçar
avec la négation. Guaçâr popar.
A/?/dî adivas.
/?/rraq desalbardar.
/?/unquîa. Fulîn bal /?/unquîa envararse.
A/?/zel rasgar.
غ ou و
Guaçâr voyez sous le 'ain.
Gazîa avion — trigo ruvion.
Guâcuâ cra boç, del cuervo.
Guagû/?/ artimaña.
Guarguîa cimitarra — daga arma.
Guçâra hollin — guaçâra hollimiento.
Goç nueza yerva. Comme il donne قسط dans le même
sens, il paraît que c'est une corruption de ce der-
nier mot, qui, à son tour, est une altération de
قسطس.
Guarmag sovajar — taguarmûg sovajadura.
Ù‚ ou Ùƒ
Carârit bava.
Aztacâh et aztaquâ/?/ cobdiciar.
Câle/?/ despagamiento de algo.
Carç dexo de ballesta — lexo de vallesta. Le sens de
ce terme espagnol (car dexo et lexo sont deux for-
mes du même mot) est inconnu; feu M. Lafuente y
Alcántara m'a écrit dans le temps qu'il a parcouru
en entier le Tradado de Ballesteria par Alonso Mar-
tinez Espinar, sans l'y trouver.
Caddab enerizarse por frio — enerizado — temblar —
temblar para caer — tacadûb temblor para caer.
Acuâ ensalmar o enxalmar — enxalmar — quêi ensalmo.
Macrûd enano — ombre enano.
Cârm gota.
Calavândar hoguera llama de fuego.
Carxît mochacharria muchos mochachos.
Caquîd necessario.
Curnî plazer.
Queceb raygar.
Cuchên solitario ave.
Ù„
Lip lagrimal del ojo.
Lahlâla (pl. lahalît) llama de fuego.
Lapôrio unicornio animal.
Ù…
Mumdî descaminado — mumdî errado o perdido.
Mavîn estuche.
Ù†
Ançâ/?/ dezir bien en dicha.
Mana/?/bîn (pl. mana/?/binîn) dotado per (et de) gracias.
Nenfêd, anfêdt, anfêd, aparejar o buscar, nenfêd, ne-
fêtt, enfêd, buscar para pagar. Les termes espagnols
sont fort obscurs; M. Simonet et M. Eguilaz n'ont
pas pu me les expliquer.
Anha refrescar.
Manâh relox del sol. Voir mon article مناخ sous نوخ.
Mali/?/în adivas.
Clatôç. /?/âcel clatôç clarea de especias e vino.
Mîdbi consiguiente.
Mezêle consequencia.
Mak/?/ort (pl. mak/?/âguit) cimitarra.
Aghar encobar casi corvar — maxhôr encobado asi como
conejo.
Maniôh enechado.
Moâguaja. Çôra moâguaja escorche en la pintura.
Yaîç a rrâya favorecedor del pueblo.
Maicâni izquierdo.
Ichimâyl lagrimal del ojo.
Maguîl. Çuf bile maguîl lana suzia.
Tazhê macicez.
Mana/?/vin mandado de palabra.
Tencîl orilla de lienço.
Tazeît pega de pez.
Teheleguîn quixones yerva de comer.
Aguêm robar los enemigos — saltear a los enemigos.
Gelet rechaçar — maxlûd (pl. în) rechaça.
Tapa/?/xur saynete para cevar.
Ingihâra tarreñas chapas para tañer.
Vayna vaso pequeño.
ا
آثوا plongeon (oiseau), Bait. I, 16 a; Bg 862 اتو (à tou).
آخرساج espèce d'arbre, Bait. I, 18 f.
آخور écurie, Bc; امير آخور grand écuyer, Maml. I, 1,
119, Bc.
آرغيس (berb.) l'écorce de la racine de l'épine-vinette;
— l'épine-vinette même, ou un arbuste qui lui ressemble,
Gl. Esp. 57.
آرقان (berb.) elaeodendron argan, Gl. Edrîsî.
آرکان autre forme du même mot dans A de Bait. II, 444 a,
où B a la forme ارجان.
آرنج espèce d'étoffe fabriquée dans le Khowârezm, de Jong.
آرة (esp.) pl. آرات pierre sacrée sur laquelle on étend le
corporal, Alc. (ara del altar).
آزرود (A) ou ازورد (B) ou ازرور (S) (berb.) = Øندقوقا,
Bait. I, 31 b.
آشة ماشة. Voyez sous لاشة مکاشة.
أاطريلال chez Freytag; corrigez ااطريلال, Bait. I, 2 b;
cerfeuil (plante potagère), Bc; — corne-de-cerf (plante
sauvage et cultivée), Bc.
اÙØ±Ø§Ú ,اÙراك ,اÙرق ,اÙراق ,اÙراچ Ø¢Ùراج, (berb.)
l'énorme enceinte de toile qui, dans les pays musul-
mans, entoure la vaste tente du souverain; — tout ce
qui se trouve dans cette enceinte, c.-Ã -d., les tentes du
sultan, ou plutôt son énorme tente qui ressemble à une
ville avec des murailles et des tours de toile, Gl. Esp.
105, 389; ajoutez Abou'l-Walîd 797, 7: دائرة المØلة
التی يسميها اعل المغرب اÙرق. Chez Daumas V. A. 402
ferrag, campement. En esp. alfaneque, mais plus correc-
tement alfareque, Cron. de D. Alfonso XI, p. 401, 1. 34.
ااکثار (berb.) nom d'une plante, Bait. I, 4 b.
ااکشرو (berb.) nom d'une plante, Bait. I, 5 c (leçon de A).
اامليليس (berb.) nom d'un arbuste, Bait. I, 5 b (leçon de A);
= صÙيراء (voyez), A. R. 50, 258.
أب chêne, Most. sous بالعرية اب مشدد الباء :بلوط.
ابارط. Selon Auw. II, 112, 2 a f., il y a deux espèces
de lin, dont l'une est ouverte (Ù…ÙتوØ) et s'appelle الابار;
plus loin, 113, 21, ce mot est écrit الابازيل. Je crois
devoir lire dans les deux endroits الابارط, qui est le
latin aperto, esp. abierto. Un copiste, quand il écrit
un mot qu'il ne connaît pas, change facilement ط
en بل; dans le premier passage le nôtre aura sauté
le ط par mégarde.
اباريقون arbousier, Most. sous قاتل ابيه.
ابازيل. Voyez ابارط.
أبالة ou أبيالة. Le premier est uvella, dimin. du latin
uva. Ibn-al-Djezzâr le donne dans son Zâd al-mosâfir
sous عنب الثعلب, où le mot est écrit par erreur اللبلله.
Dans un autre ouvrage il dit: عنب الذئب هو ابيالة
کنينة, uviella (esp. uvilla) canina.
ابجه. Voyez ابوج.
ابد V se caser, s'établir, s'installer, Bc. — Voc. sous
perpetuari.
أبد le second appel du moëddzin une heure avant
le lever du soleil (on l'appelle ainsi parce que le mot
ابد s'y trouve au commencement), Lane M. E. I, 103.
— الی الابد pour jamais, pour toujours, Bc. — ابدا,
sans négation, jamais, Bc, 1001 N. 1, 13, 2.
ابدة idiot, stupide, Bc.
الابيد .أبيد joubarbe ou jombarbe (plante), Bc.
ابر.
أبرة espèce de pain (« abrè, ein sehr weisses, aus
fein gesiebtem Durramehl gebackenes Brod, dünn wie
eine Oblate") Werne 12; du pain séché, Burckhardt
Nubia 323; le sac de cuir qui le contient, ibid. 203.
D'Eseayrac, 418, écrit ebrek.
إبرة aiguille = chose d'aucune valeur, Abd-al-wâhid
171, 10. — ادواء الإبر des maladies aiguës, Auw. II,
89, dern. 1. — بيت الابرة boussole, Bc. — Aiguille,
poisson de mer, Alc. (aguja pescado) — Giroflée sau-
vage, Most. sous جيری
(=خيری):
والبری منه يعرÙ
ابرة الراعی — .بالابرة géranium, bec de grue, Bc; herbe
à Robert, id.; Bait. I, 10 e; le Most. sous شکاعی iden-
tifie le ابرة الراعی ou ابرة الراهب avec le شکاعی, ce
que Bait. désapprouve.
أبار (pers. آبار, cf. Vullers) serait l'étain, قصدير, selon
le Most. sous اسرب; mais selon le Gl. Manç. c'est le
plomb (ابار هو الرصاص الاسود); de même Bait. I, 10 c,
496 a et M. — اشيا٠الابار sorte de collyre, M. —
Voyez ابارط.
أبار celui qui cultive des palmiers, Kâmil 136, 2 a f.
أبارة étui à aiguilles, Bc.
مئبر carrelet, grande aiguille carrée, Bc. (Biffez l'ar-
ticle almavar dans le Gl. Esp. 161. M. Simonet m'in-
forme qu'il doit avoir écrit indistinctement, mais que
le mot qu'il a eu en vue est almaráz. C'est donc المخراز).
مئبرة gros carrelet de cordonnier, Bg (sous aiguille).
— Etui, Hbrt 82.
أبر اقنطوس (N), ابراقيظوس (Lm), pierre qu'on tire de
l'Inde, Most.
اپرپله (apopores (pl.) chez Isidore, port. abobara, abo-
bora, abobra (citrouille), Simonet 281—2), au Maghrib,
couleuvrée, bryone (plante), nommée ainsi parce que
sa racine ressemble à une petite citrouille, Gl. Manç.:
ومعناه قريعة والباءان (sic) Ùاشرا يسمی بالمغرب ابريله
اعجميتان وهی الکرمة البيضاء; cf. Auw. et Ibn-Djol-
djol chez Simonet. C'est un dimin. esp.
ابرسيم fil de soie, Bc.
ابرشمه colle, Voc. (chez Alc. پرشمة, voyez).
أبرشية archevêché, diocèse, Bc, M, Hbrt 150 (cf. Errata);
دار الابرشية palais de l'archevêque, Bc. C'est un mot
grec, M, ou plutôt le b. lat. parochia, qui vient de
παÏοιχία.
أبرقين (esp.) ribaudequin, ancienne machine de guerre
pour lancer des flèches ou des pierres; aussi: une espèce
de couleuvrine de très-petit calibre, Alc. (passabolante,
robadoquin). Voyez le Gloss. sur le Catálogo de la R.
ArmerÃa sous ribodekin; Ducange sous ribaudequinus.
Chez Yanguas I, 218, 6 ribadoquin. Le mot se trouve
souvent chez Pulgar, Cron. de los Reyes Cat. (con-
quête de Grenade).
ابرميس αËβÏαμις, poisson du Nil, Gl. Edrîsî.
ابرنج signifie en effet catapuce, car le Most, l'explique
par le terme espagnol الطارتقة (tartago). — جوز الابرنج
noix vomique, Most. sous قيل هو جوز :جوز القی.
الابرنج. — =
برنج, Bait. I, 129 c; voyez ce mot.
ابرنق =
ابرنج, Most. sous ce dernier mot.
أبروطن (άβÏότονον, esp. abrotano) aurone, Simonet 234.
ابريز. On dit ذهب ابريز, Mi'yâr 5, 5 a f., Edrîsî (Rome).
ابريزی Cet adj. rel. (ex obryzo) se trouve dans L
sous obridium (sic).
ابريسمـ soie mêlée de coton, Burton II, 169 n.
ابريق pot de terre ou de métal, avec un col un peu
allongé, une anse et un bec; aiguière, Bc, Burckhardt
Arabia I, 76, et Nubia 358, Lane M. E. I, 212, II,
22. II y a une espèce qui s'appelle ابريق الÙقير, Descr.
de l'Eg. XVIII, part. 2, 417. Coquemar, vase pour
faire bouillir l'eau, Bc. ابريق القهوة cafetière, Bc,
ابريق الشای théière, Bc.
ابريل (voyelles dans le man. de l'Escurial dans le texte
Müller L. Z. 44, mais ابريل dans le Voc. et aprîl chez
Alc.) avril.
أبزيز (berb.) cigale, Dict. berb., Daumas V. A. 432, sau-
terelle, Bc, Ht, Roland, grillon, Pagni MS (bobsìs).
Cf. بزير et زيز.
أبساريه (á»ÏˆÎ¬Ïια), aussi بسارية (voyez), fretin, poisson-
naille, de Sacy, Abdallatif 285–8, Yâcout I, 886, 11
(cf. les notes dans le Ve vol.)
ابش V c. الی p. se réunir auprès de quelqu'un, Gl.
Bayân.
ابط.
الإبطی إبطی. basilique, veine de la partie interne
du bras, Gl. Manç.; العرق الابطی chez Bc sous basilique.
ابق I, nom d'act. اباقة, Voc. — Se volatiliser, Prol.
III, 197, 15 et 3 a f., 198, 2.
ابل.
أبلة figues comprimées en masses, Abou 'l-Walîd
150, 5 (où il faut substituer الÙدرة, comme on trouve
chez les lexicographes arabes, à الÙردة).
طير ابابيل huppe (oiseau), Bc (Barb.), Dombay 62.
— Grillons noirs, Pagni MS.
ابلاية (esp. playa) plage, rivage de mer plat et décou-
vert, Edrîsî CI. V, Sect. 2: ومنه الی Øلق وادی
١٢ميلا وهو علی ابلاية مکشو٠ولا (A Øلاج)
ØلاØ
ومنه الی موقع نهر (A الکبيرة)
ÙŠØمل المراکب الکثيرة
(A لا ستر Ùيه)
قبره ٦ اميال وهو ابلاية ايضا لا يستر.
Encore une fois même CI. et Sect. — Parade? Richard-
son Morocco I, 109: « A troop of these haughty cava-
liers assembled with their chiefs almost daily on the
playa, or parade ».
أبلنتاين (roman) plantain, Voc. Chez Alc. پلنتاين.
مجلس ابليس .ابليس sabbat, assemblée de prétendus
sorciers, Bc.
ابليلج belléric (espèce de myrobolans), Bc (= بليلج).
ابن.
أبنة bardache, jeune homme qui se livre aux pé-
dérastes, Bc.
ابان pl. ات, Prol. II, 16, 3.
مأبنة, vulg. ميبنة, impudeur, Voc.
ابه I, faire attention à , souvent c. الی chez Abou 'l-
Walîd, p. e. 411, 30, 585, 10.
عمل أبهة faire le gros dos, l'homme important, Bc.
أب père, titre des religieux, prêtres, Bc. — Patriarche,
Bc. — اباء الکنيسة pères de l'Eglise, Bc. — الاباء
Ø§Ù„Ø³ÙˆØ§Ø pères des déserts, anciens anachorètes, Bc. —
اب من الرضاع père nourricier, Bc. — ابا عن جد de
père en fils, Bc, de Sacy Chrest. I, 141, 2; héréditaire,
Bc. — Exemple de يا أباه, Gl. Fragm.; يأبه, ibid. —
لا أب لأبيکم, sorte d'imprécation, comme لا أبا لکم,
Khallic. X, 70, 3 a f.
ابو باغة testacé, Bc.
بريص — lézard, Bc, Hbrt 69, Guyon 223 (boubrès,
Agama colonorum).
براقش — lézard, Voc.
البراهين — argumentateur, Bc.
البصير — aveugle, de Jong.
البياض — noir, de Jong.
تلولق — grimacier, Bc.
تليس — cauchemar, Ht, Roland, Delap. 3. — Hé-
méralopie, Jackson Timb. 333, 431. — Aveugle, Voc.
تمرة — =
عصÙور السياج sorte de petit oiseau, Man.
Escur. 893. Freytag, sous تمر, a ابن تمرة, oiseau plus
petit que le moineau.
ثمرة — =
باشق accipiter frigillarius, Payne
Smith 1117.
قومة — allium sylvestre minus, Pagni MS.
جبه — qui a un grand front, Alc. (ombre de gran
frente).
جدی — imbécile, Daumas V. A. 103.
جرادة — sorte d'oiseau de proie, nommé aussi
باذنجان, et en Syrie البصير, Man. Escur. 893, où
l'auteur le nomme avec الباشق واليويو والعÙصی. II
y a donc deux fautes dans l'article de Freytag: « ابو
جرارة avis in Syria القصير appellata. » Daumas, Sahara
316, confirme l'orthographe que j'ai donnée, quand il
dit: « Une espèce d'oiseau que les Arabes appellent
bou djerada, le père de la sauterelle, et qui semble
avoir quel que rapport avec le corbeau. »
جعران — ver luisant, L (cicindela جعل وهو ابو
جعران).
الجلايب — le mois Dzon-'l-ca'da, Domb. 58.
الجلد — » » » Hœst 251.
ابوجنب point de côté, Daumas V. A. 425. — Ecre-
visse de mer, homard, Bg 346, Daumas V. A. 432;
ses noms busneb et mugenèb chez Pagni 94 semblent
des altérations de ce mot.
جنيب — crabe, Cherb.
جهران — scarabée, Alc. (abadejo).
الجهل — ignorantissime, Bc.
جوی — nom d'une plante qui a une mauvaise
odeur, M.
Øبوس — nain, Voc.
Øبية — nom d'un petit oiseau à gorge rougeâtre
et qui chante agréablement, Richardson Morocco II,
269, Sahara II, 29; espèce de fauvette, Pellissier 450
(bou-habibi).
Øديج — cigogne, Bc, Abou 'l-Walîd 797, 9, cf.
Payne Smith 1363, où l'on trouve encore ابو الخديج
et ابو خديش.
Øريش —, au Maghrib, buglose (plante), Gl. Manç.
sous لسان الثور.
الØصين — (renard) cf. Niebuhr B. 157, Lane 1001
N. II, 62 n.
ØÙص — espèce de datte, Rohlfs 55, mais 116
c'est Bu-Haffe.
Øلق — panaris, tumeur phlegmoneuse au bout
des doigts, Alc. (panarizo del dedo).
Øمرون — rougeole, Domb. 89, Daumas V. A. 425.
Øنکين — reptile qui ressemble à une araignée,
Burckhardt Syria 598.
الØناء — sorte d'oiseau, Yâcout I, 885, 6.
الØيل — protée, qui change continuellement de
forme, Bc.
الخديج — et ابو خديش voyez ابو Øديج.
خراش — (? khrech), bourrache, Prax R. d. O. A.
VIII, 346.
خلل — bécasse, Bc. (Barb.), Domb. 61.
مخلو٠— espèce de datte, Rohlfs 116.
خنجر — capucine (fleur potagère), Bc.
خنو — arbouse, Domb. 69.
ابو مخيط anguille, Roland. — Bécassine, Daumas
V. A. 432 (Bou mekhiyett).
دبة — qui a une descente, hernie, Bc.
دØاس — envie (au doigt), Domb. 89.
دردان — grillon, Bc.
مدÙع —
ريال piastre à colonnes, colonnade, Bc.
(les Arabes ont pris les colonnes d'Hercule pour des
canons, مدÙع).
دقيق — cigale, Bc. — Papillon, Bc.
دينار — sorte d'oiseau, Yâcout I, 885, 6 et 7.
ديك — =
Øسك (plante), Most. sous ce dernier
mot; voyez ديك.
ذر — homme, Valeton 71, n. 5.
ذقن — un homme qui a la barbe bien fournie (aussi
ابو الذقرن), Bc. — Aigle, Bruce V, 155.
رأس — qui a une grande tête, Alc. (ombre de gran
cabeça). — Lanius dealbatus, Tristram 398.
الربيع — huppe (oiseau), Bc.
اربعين — scolopendre (insecte), Bc.
رغوة — mousseux, Bc.
رقريق — grillon, Alc. (grillo especie de cigarra).
رقص — espèce de sauterelle inoffensive, R. d. O.
A. XII, 379.
مرقال — corbeau, Lettre à M. Fleischer 108.
رکبة — herbe dont mangent les chameaux et aussi
les hommes, Richardson Central I, 202, 233, II, 53
(rekabah), Barth I, 294, 313 (rékkeba), gazophyllum
album, R. d. O. A. XIII, 90 (recbah), andropogon la-
niger, Colomb 28 (rokba).
ريشة — poisson volant, Roland.
ريق — la boisson qui fait venir l'eau à la bouche,
le vin, Fleischer sur Macc. II, 782, 19.
ريالة — bave, salive qui coule de la bouche, Bc.
ريون — lézard vert, Cherb., Pagni MS.
زبل — escarbot, Bc.
زراد — francolin, Bc, Domb. 62.
زرنيق — geai, Daumas V. A. 432.
ابو زعقة (« père de l'amertume ») la noix vomique,
Prax R. d. O. A. VIII, 347.
زعيکة — arsenic, Cherb.
زقاغ — rougeole, Cherb. Chez Roland ابو سÚار.
زلو٠— tête de mouton, Daumas V. A. 350.
زمزم — guêpe, Hbrt 71 (Alg.).
زيد — hercule, homme robuste, Bc.
ستة — qui a six doigts, Alc. (ombre de seys dedos).
سکری — petites dattes dures et fondantes, comme
du sucre pur, Marmol I, 13 b, II, 68 c, Jackson
19, id. Timb. 3 n., 80, Godard I, 177, Rohlfs 55.
Cf. سکری.
مسلة — bécasse (la longueur de son bec est com-
parée à une grosse aiguille d'emballage), Cherb.
سلوات — voyez ابو شلوات.
سيار — crible, Domb. 93, Daumas V. A. 370.
شباك — piastre forte, Ouaday 675 (les Arabes ont
pris les colonnes d'Hercule, qui se trouvent figurées
sur les piastres, pour une fenêtre).
Ø´ØÙ… — oiseau de la famille des canaris, Rohlfs 57.
شخار — morve (maladie des chevaux), Cherb.
شعر — chevelu, Bc.
Ø´Ùتورة — lippu, qui a une grosse lippe, Bc.
شقشاق — cigogne, Voc., Abou'l-Walîd 786, 11.
شلال — maladie interne et pissement de sang (chez
les chameaux), R. d. O. A. N. S. I, 188.
شلواب — joueur de gobelets, Alc. (engañador con
aparencias); ailleurs (juego de passa passa) il écrit ce
mot avec un sîn, et le donne dans le sens de tours
de passe-passe.
شم — (chez Freytag) voyez Niebuhr. B. 137, id.
R. I, 337.
شملال — hypoeistis, Bait. II, 579 b (AB).
شنا٠— bourrache, Cherb., echium plantagineum,
Prax R. d. O. A. VIII, 279; Bait. II, 438 b: باÙريقية
ابو شناÙÛŒ.
شوشة — huppé, qui a une huppe, Bc. — Sauge
(salvia), Prax R. d. O. A. VIII, 283. — ريال ابو شوشة,
par abréviation ريال شوشة, le thaler autrichien (The-
resien-Thaler), ainsi nommé parce que les Orientaux
croient que les bandes au-dessus du double aigle sont
des touffes de cheveux (شوشة), M (sous le chîn),
Ztschr. XVII, 390.
ابو شواطة le blé, Cherb.
شوك — pustules, Domb. 89.
شوکة — citrouille, Cherb.
صبر — patient, qui souffre patiemment, Bc.
صÙار — jaunisse, Domb. 89.
صÙير — jaunisse, Daumas V. A. 424.
مصقار — sorte de poisson, M. sous صقر.
صو٠— mouton, Hay 44, de Jong v. Rodenburg 85.
صوی — nom d'un oiscau dont les serpents crai-
gnent le cri (تخا٠من صويه ای صوته), qui est fort
désagréable, M. — Monceau de sable que le vent ac-
cumule sur le rivage de la mer, M.
صيور — espèce de serpent, Psammophis sibilans,
v. Heuglin dans le Ztschr. für ägypt. Sprache u. Alt.,
mai 1868, p. 55.
طبق — agent de police qui arrête quelqu'un sur l'or-
dre d'un magistrat; on l'appelle ainsi parce qu'il agit
souvent avec violence (طبق attaquer violemment),
1001 N. IV, 681 et trad, de Lane III, 729, n. 9.
طاقة — piastre forte, Gl. Esp. 326 (les Arabes ont
pris les colonnes d'Hercule, qui se trouvent figurées
sur les piastres, pour une fenêtre). Chez Bc piastre
avec une couronne de fleurs.
طويل — dattes grosses et grasses, propres au Tafi-
lelt, Godard I, 177.
عروس, — espèce de datte, R. d. O. A. N. S. I, 311.
عر٠— crêté, qui a une crête, Bc. — Animal
de la grandeur d'une vache, avec de grandes cornes,
Burckhardt Nubia 439.
اعترا٠— confesseur, Bc, Hbrt 154.
عزيز — Hetrodes Guyonii (insecte), Guyon 235.
العکازات — béquillard, qui se sert de béquilles, Bc.
علال — gros rat, et non pas gerboise, comme
dans la R. d. O. A. XIII, 160, Daumas MS.
عمارة — en berbère le nom du sacre, Bait. 11, 132 e.
ابو عمير aigle de mer, Hbrt 67. Aussi ابو عميرة,
Domb. 62.
عميرة — émouchet, Hœst 298; chez Cherb. cet oiseau
s'appelle عميری.
عنق — espèce de butor, Shaw I, 272.
عيون — espèce de serpent, Telescopus obtusus,
v. Heuglin dans le Ztschr. für ägypt. Sprache u. Alt.,
mai 1868, p. 55.
مغازل — cigogne, Bc.
غسالة — saponaire, espèce de Clymenon Diosc., Ã
Fez, en esp. شبنيرة (jabonera), Bait. II, 317 a.
غطاس — plongeur (oiseau de mer), Hbrt 68.
غلمسيس —
کتاب l'Apocalypse, Bc.
Ùتات — soupe à la mie de pain, Daumas V. A. 252.
الÙتوØات — conquérant, Bc.
Ùرتوتة — de la viande hachée au vermicelle et aux
amandes, HÅ“st 109.
Ùارس — lion, M (sous Ùرس).
Ùروة — châtaigne, marron, Bc, Pagni MS, Hbrt
54, Burckhardt Syria 159 (incorrectement ابو Ùروی
chez Freytag).
Ùساس — scarabée, escarbot, Voc., Alc. (abadejo,
escaravajo).
Ùسيو — roitelet (oiseau), Cherb.; chez Tristram 393
fisseough, house bunting.
الÙضل — crapaud, Voc.
Ùقوص — espèce de datte, Pagni 150, Pellissier
149, d'Escayrac 11.
Ùلوس — écailleux, composé d'écailles, Bc.
الÙور الأØمر — centrantus ruber, valériane rouge,
Prax R. d. O. A. VIII, 279.
قبور — espèce de mutille; on l'appelle ainsi parce
que, pour guérir de sa piqûre, qui passe pour être
très-dangereuse, on enterre le malade jusqu'au cou,
Guyon 235.
قتب — bossu, Bc.
قريبة — zygophillum album Desf., Prax R. d. O.
A. IV, 196, VIII, 282.
ابو قردان (ou ك? Aboukerdan) « oiseau tout blanc,
sur deux pieds hauts et noirs, ressemblant fort à une
petite grue, excepté la tête, sur le derrière de laquelle
est une espèce d'aigrette comme en a le héron; son
bec est long et large, et au bout formé comme une
spatule », Monconys 198.
ڤرعون — coquelicot, Cherb., papaver hybridum, Prax
R. d. O. A. VIII, 345.
قرن — (poisson) voyez Monconys 227. — Avec el
harsh, rhinocéros, Jackson 38, plus correctement ابو
القرن الØرش.
قرون — rhinocéros, Voc. — Nom d'un instrument
de musique en Afrique, Macc. II, 144, 4.
مقص — perce-oreille (insecte), Bc; fullo, Domb.
67; cerf-volant, Daumas V. A. 432.
قصبة — fusée volante, Bc.
قطاية — (? Bukottaia) espèce d'oiseau, Pagni 184.
صعر — gourmand, qui laisse les plats nets, Cherb.
Ù‚Ùاز — cigale, Domb. 67, Cherb.
قالس — plante décrite Bait. II, 317 c; on l'appelle
ainsi parce que sa fleur ressemble au visage d'un
homme علی راسه قالس Ù…Ùرج اعلاه
قلمون — est le grec Ïποχάλαμον, qu'on cherche
en vain dans les dict. de la basse grécité, mais que
M. Fleischer a trouvé dans le Glossaire n° 45 de Paris.
Il signifie selon ce savant (Gl. 106): « pannus cui in-
texti sunt χάλαμοι [en arabe أقلام], i. e. Ïάβδοι,
virgae, قضبان ». En effet, Yâcout (IV, 166, 16) at-
teste, de même que les lexicographes arabes (voyez
aussi Comment. sur Harîrî 223, 2), qu'on fabriquait cette
étoffe en Grèce; mais on l'imitait en Egypte (Harîrî
1. l.), notamment à Damiette (Yâcout II, 603, 14) et
à Tennîs (Yâcout I, 882, 10, Cazwînî II, 118, 6 a f.).
Ses couleurs étaient fort brillantes et changeaient se-
lon les différentes expositions (Harîrî 1. 1., Yâcout
IV, 166, 16). On en faisait surtout des tapis, الÙرش
الابوقلمون, Yâcout I, 882, 10 (cf. Cazw. 1.l.), ou,
par abréviation, الÙرش القلمونی, Yâcout II, 603, 14.
— En Orient, jaspe, Bait. II, 603 a (jaspe): ورعم
قوم انه ياقوت Øبشی ملون ويسمونه بالمشرق ابو
قلمون. Masoudî, II, 437, parle de chatons qu'il
nomme الباقلمون (ce qui est le même mot), et il dit
qu'ils offrent à l'œil des nuances chatoyantes et va-
riées entre le rouge, le vert et le jaune. II est clair
qu'on a appliqué le nom de l'étoffe chatoyante au
jaspe; nous avons fait le contraire en donnant le nom
de jaspé à une étoffe chatoyante. — Sorte d'oiseau,
Yâcout I, 885, 16. Je crois retrouver son nom dans
l'esp. calamon, chez Nebrija calamun, qui désigne un
grand oiseau qui vit dans les marais; il a le cou et
les jambes, qui sont rouges, fort longs, comme le
héron; le bout de ses ailes et de sa queue, qui est
très-petite, est blanchâtre; son bee est rouge, et son
plumage, qui lui couvre tout le corps, est superbe;
cf. Victor et le Dict. de l'Acad. esp. Je pense que
cette dernière circonstance lui a procuré le nom de
la belle étoffe dont il a été question, et si ce que
j'ai dit ici est fondé, il faudra ajouter l'article cala-
mon au Gl. Esp. — Pinne marine ou jambonneau, le
mollusque qui fournit le صو٠البØر (voyez), Mocad-
dasî dans Içtakhrî 42, n. h. On lui aura donné ce
nom à cause de la belle étoffe chatoyante qu'on fa-
brique de ses filaments.
ابو قمØØ© linotte, Hbrt 185.
KAMBRE — (قمرة ou کمرة?) espèce d'oiseau de proie
(Ã Mosoul), Niebuhr B. XXXVI.
قنينة — nom d'une plante, Bat. IV, 77.
قوار — cloporte, Alc. (escaravajo pelotero), Pagni
MS, Most. sous يقال لها ابو قوا: هدية (seulement
dans N). Cherb. écrit بو کوار.
کباب — cloporte, Cherb.
کبير — Asa fœtida, Sang.
کريب — certaine plante fort amère, R. d. O. A.
N. S. V, 231, 232.
کرش — pansu, qui a une grosse panse, Bc.
کشاش — espèce de lézard venimeux, Barth I, 144.
Ú©ÙÙ„ — croupé, qui a une belle croupe, Bc.
کلب — sorte d'oiseau, Yâcout I, 885, 6.
لبيس —.
لبيس est carpe; Pagni MS a Bulbìs,
tinca, c.-Ã -d. tanche, poisson du genre de la carpe.
لبون — le chameau pendant le temps qu'il vit du
lait (leben) de sa mère, Prax R. d. O. A. V, 218;
selon Davidson 92 (el bellibún), le chameau dans sa
troisième année, mais d'après Prax il est sevré lors-
qu'il a un an.
ابو Ù„Øية gypaëte, Cherb., Tristram 392.
لقاز — tarentule noire du désert, Cherb. C, Shaw
I, 283, Guyon 235.
مائة — scolopendre (insecte), Bc, Domb. 67.
مخاضة — morceux, qui a de la morve au nez
(petit enfant), Bc.
مرينة — murène (poisson), Bc.
مقنينة — solanum hortense, Domb. 73.
Ø§Ù„Ù…Ù„ÙŠØ â€” alouette, Bc.
مالك — saponaire, Bait. II, 317 a.
نانة — (néna) petit lézard noir, Barth V, 687.
نتو٠— flocons de laine ramassés par les femmes
après la tonte, Espina R. d. O. A. XIII, 155. Chez
De-Gubern. 117 c'est la meilleure espèce de laine.
منجل — sorte d'oiseau, Yâcout I, 885, 16.
منÙØ® — espèce de serpent, Hay 65.
Ù†Ùع — la racine du درياس, Prax R. d. O. A. VIII,
281; le درياس même, Berbrugger 206, 311; plante
médicinale, Daumas V. A. 132.
منقار — bécasse, Hbrt 184.
نقطة — fièvre maligne, Domb. 89.
منير — phoque, Cherb. (menir), Pagni MS (minìr).
هاذور — discoureur, Bc.
هرون — espèce d'oiseau, mon Catalogue I, 341, 7.
الهول — et ابو الهولی sphinx, Bc.
يانسونة — anisette, Bc.
ÙŠØÙŠÛŒ — l'ange de la mort, de Jong.
يموت —, en Espagne, nom d'une plante, Bait. I,
191 b; leçon de CDEL; man. de Paris 877 ابو يموت;
illisible dans AB.
أبوية paternité, Bc.
ابوج et ابجه (latin albucus et albucium) asphodèle,
Simonet 234.
ابودياقن υποδιχχνος, Fleischer Gl. 106.
Ø§Ø¨ÙˆØ±ÙˆØ mandragore, Bc.
أپوريه pl. اپوريات bâton, aiguillon, Alc. (garrocha). Ce
mot est d'origine esp.; cette langue, il est vrai, n'a
plus un tel subst., mais elle a le verbe aporrear (ron-
diner, rosser). M. Simonet veut dériver apôrio de
appodium (chez Ducange), baculi vel clavae genus.
ابوس (voyelle dans N) = Øاما اقطی, Most. sous ce
dernier mot.
ابوطانون sorte de bitume de Judée, Bait. II, 310; de
Sacy (Abd-allatif 276) pense que c'est αποτανών. Dans
le Most sous جمر (par erreur pour Øمر, comme l'au-
teur le dit sous Ú©Ùر اليهودی), N porte اسبرطبن, La
اسوطين.
ابوطيلون abutilon (plante de la famille des mauves),
Bc; chez Freytag اوبوطيلون, d'après Avicenne.
ابوليس (επουλίς) épulie (terme de chirurgie), Bc.
أبی I n. d'act. اباية, Voc.; c. من r., Koseg. Chrest.
113, 3 a f.: Ùان کنت راغبا ÙÛŒ الخلاÙØ© ابيت انا
منها « si vous désirez le khalifat, je ne le désire
pas, moi »; R. N. 102 r° Ùابی عليه من ذلك « il
refusa d'accepter cela de lui »; — c. عن r., Voc., Bc
sous dénier. — أبی Pour la dernière signification
chez Freytag, voyez Diw. Hodz. 251, dern. l. De lÃ
on dit تيس ألبی et شاة أبواء, ibid. 252, 1.
IV. Le passage du Diw. Hodz. que cite Freytag
se trouve p. 251, vs. 22.
أباء tuyau de roseau, chalumeau, P. Abd-al-wâhid
27, 10.
إباة déni (refus d'une chose due), Bc.
إبأية fierté, Mi'yâr 18, 3.
أباء très-fier, Ka/?/mil 352, dern. 1.
أابی et أبواء voyez sous I.
مأباة déni, refus, Bc.
أبيالة voyez plus haut p. 1 b.
ابيبانيکة (grec) hépatique (plante), Bc.
أبيسپو (esp.) évêque, Ale. (obispo).
ابيون (απιον) ache (herbe), Bc. — Anis, Most.: انيسون
هو الابيون
أتابک (turc) le tuteur d'un prince, le régent du royaume;
devint un titre que l'on conférait à des émirs d'un
rang distingué; le premier officier du royaume; اتابك
العساکر généralissime, grand émir, Maml. I, 1, 2.
اتابکية la dignité d'Atabek, Maml. I, 1, 3.
اتب.
اتب et مئتبة voyez Vêtem. 21–23, Freytag
Einleitung 314. Ce dernier dit avec raison que le
اتب était porté par les jeunes filles; voyez le vers
chez Ibn-as-Sikkît, Kitâb tahdzîb al-alfâdh, man. 597,
p. 193, dern. l., avec le commentaire.
أنرج poncire (sorte de gros citron), Bc.; cédrat, son
fruit odorant, id. Espèces: الصينی, القسطی, القرطبی
-man. L المصينی, Auw. I, 314, 20 et suiv.
البلة الاترجية citronnelle, mélisse, Bc.
اترجل ou اطرجل chopper, faire un faux pas, Bc.
اتل.
أتول qui marche à petits pas et lentement, de lÃ
paresseux, Fleischer Gl. 49.
اتن.
اتان (pl.) semble tatouage, Formul. d. contr. 1:
Øبشية الاصل ÙÛŒ وجهها بعض الاتان المعروÙØ© ÙÛŒ وجوه
الØبشية (écrit très-distinctement).
اتون pl. ات, fournaise, Bc.
اتونس sorte de poisson, Yâcout I, 886, 8; chez Caz-
wînî ابونس.
أتی I, c. ب et اتی بالخليج الی موضع کذا, الی conduire
un canal vers, Gl. Abulf. — أتی se dit en parlant
de celui qui est attaqué et vaincu par l'ennemi, Gl.
Fragm. — لست أوتی من قلة الرجال « mon projet
n'échoue pas à cause du petit nombre de mes sol-
dats », ibid. — أتی dans un sens obscène, Gl. Edrîsî,
Macc. II, 461, 20. — C. علی terminer, p. e. اتی علی
ذکر Ùلان « terminer l'histoire d'un tel », Gl. Abulf. —
C. علی p. tuer, Gl. Badroun, Gl. Belâdz. (le أتی dans
le Gl. Badroun n'est pas précisément être tué, mais
il a le sens indiqué par Lane 16, 1 à la fin).
II c. a. pour la IIIe, Voc. vis concordare et con-
venit.
III. مؤاتاة complaisance, Bidp. 186, 4.
IV. أوتی علی je suis puni, Macc. III, 676, 1.
اتی thé, Inventaire: ومن اتی قنطار غير رطلان
اث II meubler, Bc.
V s'établir, se monter un établissement, Bc.
أثاثی mobiliaire, mobilier, Bc.
اثب.
مئثب =
مشمل chez Freytag est une faute;
Lane a مئتب.
اثج voyez اثمج.
اثر III c. ب r. faire grand cas de, Akhbâr 152, 10:
مؤاثرتك بکتبك (cf. la Xe forme).
IV. Dans le sens de préférer une chose (accus.)
à (علی) une autre; mais l'objet est quelquefois sous-
entendu. De là vient que ce verbe signifie aussi:
vouloir, désirer, Gl. Fragm. — C. a. ou علی ou الی
p. et ب r. donner libéralement une chose à qq. Ex-
plication Quatrem. Mong. 365 et suiv.: اثر IV signi-
fie: « préférer une personne ou une chose à une autre; »
par suite: « préférer une personne à soi-même pour
la possession d'un bien; » et enfin: « donner, distri-
buer de l'argent ou tout autre objet précieux ». II
cite: الايثار بالشیء ان تعطيه لغيرك مع اØتياجك اليه;
il croit que آثره به est pour آثره به علی Ù†Ùسه [cf.
R. N. 47 ro: il avait préparé ces pains pour lui-
même, mais il آثر بها الÙقير علی Ù†Ùسه, et ensuite:
آثرنا بما عندنا هذا الرجل الÙقير] et donne beaucoup
d'exemples. J'ajoute: Abbad. II, 115, 3 (cf. III, 208),
Djob. 288, 14, Bat. I, 104, 232, 243, 345, II, 25,
54, 72, 138, 166, 179, 338, III, 255, 269, 337,
IV, 286, Prol. II, 238, 8, Berb. I, 407, 6 a f.,
Cartâs 36, 4 a f., 42 med., 189, 10 a f., 221, 13,
Macc. I, 590, 3 a f., 595, 16, 597, 22, Khatîb 72
vo, 86 vo. Dans plusieurs de ces passages ايثار si-
gnifie libéralité ou charité.
X faire grand cas de, Bidp. 31, 6 (cf. les notes
critiques et la IIIe forme). — C. a. p. et ب r. don-
ner quelque chose à quelqu'un en particulier, à l'ex-
clusion d'autres personnes, Berb. I, 130, 10.
أثر relique, ce qui reste d'un saint, Bat. I, 95. —
Pl. آثار effets (meubles, hardes), Edrîsî ١٠٣, 1, 1001
N. III, 8, 6 a f. — Comme أثر signifie tradition et
que les traditions étaient souvent des prédictions de
l'avenir (cf. Prol. II, 179, 3, 17), ce terme, propre-
ment اثر Øدثانی (Djob. 76, 18), a reçu le sens de
prédiction écrite, Badroun 212, 7, Akhbâr 154, 7,
Bayân II, 275, 2 et 3 (cf. 7 a f.). (Corrigez en ce
sens le Gl. Badroun et le Gl. Bayân; dans Abbad. I,
306, 14, عين et اثر ont leur sens ordinaire, et l'hé-
mistiche signifie: « A présent vous ne me dites abso-
lument rien »). — Influence (très-fréquent), particuliè-
rement d'un astre, Prol. I, 191, 14, 202, 17, 204,
2, II, 187, 17, III, 108, 4, Haiyân-Bassâm I, 116 ro:
کان بصيرا بالاثار العلوية عالما بالاÙلاك والهية. — Sillon,
L (sulcus اثر), Hbrt 178. — Pl. آثار terres dont les
mêmes portions appartiennent toujours aux mêmes fa-
milles, Descr. de l'Eg. XI, 488.
أثرة impression (au fig., effet produit sur l'esprit), Bc.
آثر préféré, Gl. Fragm., Abd-al-wâhid 109, 2,
Haiyân-Bassâm III, 142 ro: وملأ قلبه وعينه بالمطعم
الذی کان آثر الاشياء عنده
أثارة reste, Prol. II, 185, 4: اثارة من النبوة « un
reste de l'esprit prophétique » (SI.). — اثارة من علمـ,
اثارة علمـ et اثارة seul se prennent (cf. Lane) dans le
sens de prédiction, Berb. I, 23, 136, II, 11, 9 a f.,
Macc. II, 752, 7 (cf. Addit. et Fleischer Berichte),
Ibn-Abd-al-melic 86 vo: ذکر لاصØابه قبل موته بمدة ما
يتوقع من Øلول الÙتنة علی راس اربع مائة وما ÙŠØمله
Ùيها من اثارة — Le sens de ce mot ne m'est pas
clair Berb. I, 473, 7: il employa auprès du sultan
l'intercession des hommes dévots لاثارة من الخير والعبادة
وصلت بينهمـ وبينه (de Slane: « avec lesquels il s'était déjÃ
lié par la pratique de la piété et des bonnes œuvres »).
مأثرة. Pl. مآثر productions de l'esprit, Abbad. I,
12, 6. — Tour, Bat. IV, 356 (si la lecon est bonne).
قوة موثرة .مؤثز mordant, force, originalité dans
l'esprit, Bc.
اثÙ.
اثÙية pl. اثاÙÛŒ trépied, Bc, chez Alc. (trevedes)
اثاÙÛŒ. — Au fig., کان ثالث اثاÙيهمـ (le troisième soutien
de l'empire), Berb. I, 538, 5. — اثاÙÛŒ foyer, Hbrt
196. — Nom de trois étoiles d'Orion, Cazwînî I, 38, 17.
اثل V tâcher de prendre une ville, l'investir, Berb. II,
135, 11.
اثل العذبة. أثل empetrum (plante), Bc.
أثال aludel (terme de chimie; espèce de pots ou
de chapiteaux qui sont ouverts par leurs parties su-
périeure et inférieure, et qui peuvent s'emboîter les
uns dans les autres, de manière à former un tuyau
plus ou moins long), Gl. Esp. 187, Devic 28.
اثمـ I (commettre un crime) se construit avec ب de la
personne contre laquelle on le commet, Freytag Chrest.
52, 4 a f.
II rendre coupable, Bidp. 237, 6 a f.
اثمج gomme ammoniaque, Gl. Manç.: اثمج قال صاØب
المØکمـ والجيمـ اکثر استعمالا' ورايت ÙÛŒ بعض نسخه
مصلØا الاثج وهو الأشق
اج.
قبالة اجك, vulg. pour قبالة وجهك (qui précède),
tout droit, Voc. (recte).
اجوج ماجوج nain, Bc.
تأجاج =
سعاع et استعال, Payne Smith 910.
اجر II affermer, Bc, Hbrt 177; تأجير location, action
de donner à loyer, Bc; اجر من باطن sous-affermer, Bc.
V tâcher de mériter une récompense dans la vie
future, Gl. Djob.
VIII même sens, Recherches I, Append. liii, 3,
Gl. Badroun.
X s'abonner, Bc. — استاجر من باطن sous-affermer, Bc.
أجر récompense dans la vie future, Abbad. I, 112,
n. 212, Freytag Chrest. 62, 7 a f., Abd-al-wâhid
15, 10, Djob. 70, 3, Prol. III, 432, 6 et 12. Com-
parez avec l'expression عظمـ الله اجرك Ùيه chez Lane,
Selecta ٣٠, 4, où l'épouse de Mo'tadhid, qui soup-
çonne (avec raison) que son père, Khomârouya, est
mort, dit à son mari: أعظمـ الله اجر امير المومنين قال
Ùيمن قالت ÙÛŒ عبده خماروية
اجر, à Damas, pied, patte, Ztschr. XXII, 149, Bc.
De là , اجر الوز patte d'oie (plante dangereuse), Bc.
اجرة العصÙورة .إجرة nom d'une plante, Ztschr.
XXII, 92, n. 7.
أجير journalier, celui qui travaille à la journée,
Alc. (jornalero). — Domestique, Bc. — Esclave, Voc.,
Alc. (siervo). — Locataire, si v. d. Berg 116, n. 3,
a raison.
اجارة revenu, rente, Roland. — Bail, Ht.
أجيرة, pl. dans le Voc. أجاری, servante, Voc.,
Bc, Hbrt 221.
دهن الآجر .آجر voyez sous دهن.
آجری en forme de briques, en parlant de savon,
d'un gâteau sucré, Gl. Edrîsî 341.
إيجار pl. ات bail (Hbrt 177), location, abonnement;
ايجار بالتقدير لا بالØقيقة reconduction tacite, Bc.
ايجارة ferme, bail ou louage d'un bien, Bc.
ماجور pl. مواجير (voyez de Sacy Chrest. I, 465)
terrine, Bc, Hbrt 198; gamelle, Bc; vase à fleurs,
Hbrt 199; cf. 1001 N. Bresl. I, 301, IV, 139, 466,
Macn. I, 39. Vase qui remplit en Egypte l'office de
baquet; il sert à laver le linge, Descr. de l'Eg. XVIII,
part. 2, 416. ماجور العجين huche, Bc.
مستأجر fermier (Hbrt 177), locataire, abonné, Bc.
مستاجر من باطن, sous-locataire, Bc.
مستأجرات terres affermées, louées, Maml. II, 2, 129.
اجرواو (dans le man. de Leyde اجروا) (berb.) litière,
Cartâs 144, 4 a f.; cf. Tornberg 430, qui observe
qu'Abd-al-wâhid emploie le terme Ù…ØÙØ©.
أجرومية grammaire, règles d'une langue, Bc. Propre-
ment المقدمة الاجرومية est le titre d'une courte gram-
maire composée par Abou-Abdallâh Mohammed ibn-
Dâwoud aç-Cinhâdjî (+ 723 de l'Hégire).
اجص.
الاجاص العثمانی. اجاص excellente espèce de prune
à Damas, Bat. IV, 255. اجاص رطب l'espèce de prune
qui s'appelle en persan شاه لوك, Most. sous اجاص:
واذا قيل اجاص رطب يراد به العيون بقر اليابس
(1. بالشاهلوک)
السمين العلك ويعر٠بالشاهلوط. — Au
Maghrib ce mot, qu'on y prononce إنجاص, signifie
constamment poire; Gl. Manç. sous يسمی: کمثری
بالمغرب الاجاص; Most.: کمثری هو الذی يقال له بالاندلس
انجاص (N + بها)
اجاص ويعرÙها العوامـ; L (pirus
کمثری وهو الأجاص); Voc.; Alc. (peral et pera); Hœst
305; Cherb.; Pellissier 348. Dans les 1001 N. Bresl.
I, 297, نجاص (sic) est aussi le synonyme de کمثری.
Poire sauvage, Domb. 71. Chez Bc prune est اجاص
et poire انجاس ou انجاص مستوی بالزود. انجاص blette
(poire) Bc. — اجاص شتوی. Article dans le Most.:
هو الزعرور ويقال له ثمر شجر الدب ويقال له اکسيس
ورايت ÙÛŒ بعض التÙاسير ثمر الدب يشبه الباذنجان
وهو المشتهی هکذا وجدته ÙÛŒ کثير من الکتب وليس
هو عصير الدب واما عصي الدب Ùهو قاتل ابيه
اجاق voyez اوجاق.
اجل II rassembler, réunir c. الی p. (?), voyez de Sacy
Chrest. II, ٧٩, 10 et 244, n. 62. — اجل لها عنه المال
« il lui promit de lui payer l'argent à une certaine
époque », Macc. III, 755, 17.
أجل oui, Voc.
أجال, en Barbarie, veuf, fém. ة veuve, Be, Hbrt
30, Rohlfs 142.
ماجل pl. مواجل, au Maghrib, grande citerne, Gl.
Edrîsî; aussi dans le Yémen, Niebuhr R. I, 330, 334, l.1.
ميجال temps donné pour réfléchir, Roland.
اجمـ X devenir une أجمة, Gl. Belâdz.
أجمة pl. اجامـ marais, Hbrt 175, marécage, Bc.
اجن.
ماجن =
ماجل citerne, Gl. Edrîsî.
ميجن (vulg. ميجن) pl. مواجن maillet, Alc. (maço
para majar).
ميجنة, maillet, Ztschr. XXII, 116. (La compa-
raison de Lane montrera pourquoi j'ai noté ces deux
formes).
Ø§Ø ahi! Bc.
Ø£Øبيبور voyez Øببورة.
Ø¥Øدی. اØد avec le génitif l'unique, la plus belle,
parmi, Aghânî, 38, 8 a f. — هذا من Ø¥Øدی المصيبات
« ceci fait partie d'un grand malheur, » Macc. II, 486,
17 avec la note de Fleischer Berichte 71, 72. —
Ø¢Øاد se dit en parlant d'une tradition qui s'appuie
sur l'autorité d'un seul compagnon du Prophète ou
seulement sur celle des تابعون, et que les juriscon-
sultes rejettent si son authenticité ne peut pas être
prouvée, v.d. Berg 6. — کنه من اØد الناس comme
s'il était an simple particulier, Bayân, II, 68, 12.
اØاديات (?) Berb. I, 654, 6 a f.: وتواÙت اليه
اØاديات; de Slane traduit fuyards.
اØردوس (N) ou اØودوس (La) = Øاشا, Most. sous
ce dernier mot.
اØمـ اØمـ hem! (interj. pour avertir), Bc.
اØوه ahi! Bc. — Fi! 1001 N. Bresl. I, 164, 1.
اختاØÛŒ écuyer, palefrenier (du mongol اخته cheval),
Quatrem. Mong. 108, qui donne (109 a) un exemple
emprunté au Mesâlik al-abçâr.
اخذ I contenir, Bc. — En parlant du vent, اخذت
وودعت souffler tantôt plus, tantôt moins, Djob. 315,
19. — اخذته البردية ou السخونة attraper, gagner
la fièvre, Bc. — اخذته عينه le sommeil le gagna,
voyez sous اخذته الألسنة — .عين on le calomnia,
Haiyân-Bassâm I, 30 ro. — اخذنا مطر la pluie nous
surprit, R. N. 61 vo. — اخذك il vous a attrapé,
trompé, Aghânî 64. — Contraindre, forcer, اخذه ان,
Nowairî Espagne 457, c. a. p. et ب r., Gl. Fragm.,
Abd-al-wâhid 202, 10, Amari 441, 10 (cf. annot.
crit.). — اخذ أمره بالØزمـ والاجتهاد il commença son
règne par etc., Amari 444, 13; اخذ ÙÛŒ commencer
par décrire, Macc. I, 130, 3. — اخذ البصر éblouir,
au fig. اخذ العقل éblouir, surprendre l'esprit par
une apparence brillante, Bc. — اخذ جزاءه subir la
peine de sou crime, Bc. — اخذ Øذره se mettre sur
ses gardes, prendre ses précautions, Bc. — اخذ Øلا
se faire relever de ses vœux, Bc. — اخذ خاطرا
prendre congé, saluer avant de partir, Bc. — اخذ
خاطره ÙÛŒ faire compliment de condoléance à quelqu'un
sur, Bc. — اخذ خيمه pomper quelqu'un, lui tirer
ses secrets avec adresse, Bc. — اخذ دربه ÙˆØ±Ø§Ø il se
mit en chemin et partit, Bc. — اخذ دما من saigner,
Bc. — اخذ رضاه prendre le consentement de, Bc. —
اخذ روØÙ‡ arracher la vie à quelqu'un, Bc. — اخذ
زبدا quintessencier, Bc. — اخذ شعر Ùلان couper les
cheveux à quelqu'un, Gl. Fragm. — اخذ صØبته se
faire assister (ou accompagner) de, Bc. — اخد صورته
copier, Bc. — اخذ عقله effarer, troubler; ahurir,
rendre stupéfait; tourner la tête, rendre fou d'amour,
Bc (cf. sous اخذ البصر). —
اخذ کتابا ÙÛŒ Ø§Ù„Ù„ÙˆØ co-
pier un livre sur une tablette, Amari 192, 3 a f. —
اخذ نشان viser, Bc. — اخذ Ù†Ùسا prendre haleine,
Bc. — اخذ وجها se familiariser, prendre des ma-
nières trop familières, Bc. — C. الی aller à , mener Ã
(chemin), Bc, cf. Gl. Abulf. — Prendre la route de,
Becrî 114, 4 (aussi علی, voyez). — C. a. p. et الی
conduire, mener quelqu'un à , chez, Bc. — Ùاما سائرهمـ
Ùخذ اليك المنصور امه امة « quant aux autres, prenez
par exemple al-Mançour; sa mère était une esclave »,
Tha'âlibî Latâïf 75, 2 a f. — اخذ بثاره se venger,
Voc. — اخذ بالØامی rudoyer, Bc. — اخذ بخاطره
ou ÙÛŒ خاطره relever le courage de quelqu'un, le con-
soler, Fleischer Gl. 83; apaiser; choyer; complaire;
chercher à se raccommoder avec queelqa'un; amadouer,
caresser pour attirer à soi, Bc. — اخذ بالعين fasci-
ner, ensorceler, Voc. — اخذ بمعنی ou بسبيل prendre,
comprendre, interpréter, Bc. — أخذ بقلبه le courage
lui manqua, Gl. Badroun. — أخذ بالمال on lui de-
manda compte de l'argent, Abd-al-wâhid. — اخذ بيده
soutenir quelqu'un, lui prêter son appui, Fakhrî 372,
1 et 2. — C. a. p. et ب r. ordonner à quelqu'un de
faire ou d'apporter quelque chose, de payer une somme,
un tribut, Gl. Belâdz., de Jong, Gl. Fragm., Berb.
I, 50, 52. — C. a. p. et ب de l'autre, rendre quel-
qu'un responsable d'un autre, de Jong, Gl. Fragm. —
C. ب et ÙÛŒ agir, Gl. Maw. — C. علی p. prendre sur soi,
se charger de, Bc.; — s'emparer de l'esprit de quel-
qu'un, Abbad. II, 120, 5; — en parlant d'un disci-
ple, non-seulement اخذ عن شيخه, mais aussi علی
شيخه, Abd-al-wâhid 129, 4: اخذ عليه شيئا من
اصول الÙقه; —
اخذ عليه il lui fit promettre (ellipse
de العهد ou de اليمين), Bassâm II, 113 vo: Ùامره
واخذ عليه اذا دعا اصØابه ان يکون اول داخل واخر
خارج (cf. Abbad. II, 120, 5); — déranger la santé
de quelqu'un, faire mal, Bc; — en parlant d'un che-
val, l'enclouer, le piquer en le ferrant, Bc. — C.
علی prendre la route de; اخذ علی طريق مجانة, Gl.
Bayân; اخذ علی البر « il prit la route du désert »,
de Sacy Chrest. II,٢٠, 2 a f.; خذ علی شمالك « prenez
à gauche », Bc; aussi اخذ الی, Becrî 114, 4. — خذوا
علينا الباب gardez la porte afin que personne n'entre,
Gl. Badroun. — اخذ عليه الطريق barrer le chemin
à quelqu'un, Abbâr 86, 8 a f. (= Haiyân 94 ro). —
اخذ علی التعب s'endurcir, s'accoutumer à la peine,
à la fatigue, Bc. — اخذ علی خاطره se choquer de,
Bc. — اخذ علی Ù†Ùسه ou لنÙسه se tenir sur ses
gardes, prendre ses précautions, Macc. I, 162, 2 a f.,
cf. Add. et Fleischer Berichte 177. — Reprendre,
réprimander, c. علی p. et l'accus. ou ÙÛŒ de la chose
à cause de laquelle on réprimande quelqu'un, Amari
673, 5, Mohammed ibn-Hârith 344: ÙÛŒ الوثيقة)
اخذ عليه
التی کتبها) مواضع ابانها له ثمـ قال له أبدلها, Bat. I,
130; aussi c. علی r., Macc. I, 504, 7: وکان ياخذ
أخذا شديدا علی مذهب المشيخة من اصØاب ورش,
s'élever avec véhémence contre (cf. Fleischer Berichte
192). — C. اخد عن ولد ,عن adopter, Voc. —
اخذت النار Ùيه prendre feu, Bc. — اخذ ÙÛŒ خاطره,
voyez اخذ ÙÛŒ الناعمـ — .اخذ بخاطره filer doux,
agir avec douceur, par crainte, Bc. — اخذت له je
lui fis réciter un passage, Abd-al-wâhid 62, 9. —
اخذ لمعنی ردی paraphraser, interpréter malignement,
Bc. — اخذ لنÙسه, voyez اخذ علی Ù†Ùسه. —
اخذ
معه ÙÛŒ il commença à lui parler de, Gl. Badroun. —
اخذ مع Ùلان consulter quelqu'un, Berb. I, 406, 11. —
C. من, en parlant d'un canal, prendre ses eaux d'une
rivière (ellipse de ماءه), de Sacy Chrest. I, 327, 1; —
profiter de, Gl. Badroun. — C. من p. réprimander, blâmer,
Abd-al-wâhid 205, 9; — vaincre, subjuguer, en par-
lant du vin, Badroun 35, 10, Bassâm II, 113 vo:
خذ منی علی ما يجيك — .اخذت منهمـ Øميا الاکؤس
je te la garde bonne, tu me le payeras, tu auras de
mes nouvelles, tu éprouveras ma vengeance, Bc.
II. اخذ بالممارسة routiner, dresser à quelque chose
par routine, Bc.
اتاخذ, avec ÙÛŒ Ù†Ùسه, s'écouter, avoir trop de soin
de soi, Bc.
أخذ charme, enchantement, maléfice qui empêche
le coït (cf. Lane sous la IIe forme et sous أخذة),
Bait. I, 290 a: les Indiens disent ان خاضة هذا الØجر
دÙع السØر وابطاله وابطال لاخذ ودÙع عين العائن
ونظر انعدو. —
اخذ ÙÛŒ العلو essor, Bc. — اخذ وعطا
commerce d'argent; — correspondance, relation entre
les marchands pour le commerce; — communication,
commerce, familiarité, Bc.
أخذة dose, prise d'une drogue, Bc. — اخذة بلاد
occupation, action de s'emparer d'un pays, Bc. —
L'action de carder, Alc. (cardadura).
أخيذة butin, Abou'l-Walîd 357, 4.
خذنی معك (litt. prends-moi avec toi) grateron
(plante), Bc.
مأخذ proprement endroit d'où l'on prend quelque
chose (voyez Lane); de là : source où puise un histo-
rien, Prol. I, 8, 5 a f., un jurisconsulte, ibid. 341,
10. — Proprement le chemin que l'on prend (voyez
Lane), au fig., manière d'écrire ou d'improviser, de
même que مهيع, qui a aussi ces deux sens, Abd-al-
wâhid 104, 7 a f., 72, 3, 211, 3, Macc. I, 384, 11
et 12, Khatîb 24 vo: روتق الکلامـ ولط٠الماخذ. —
L'endroit que quelqu'un occupe, Memorial hist. esp. VI,
116, 5 (où il faut lire الذی Øبسوا, comme le mon-
tre le fac-simile).
اخر II c. a. p. destituer, déposer, Macc. I, 645, 6, 9
et 10 (bis), 884, 17, II, 801, 11, Cartâs 45, 2 a f.,
trad. 356, n. 1, l'anonyme de Copenhague 61, 69
(3 fois), 71 (3 fois), Hist. Tun. 110, Bassâm III,
33 ro, en parlant d'un câtib: وتصر٠ÙÛŒ التاخير
والتقديمـ تصر٠الشÙرة ÙÛŒ الاديمـ
V se démettre de son emploi, Cartâs 45, 3. — Mar-
chander au fig., hésiter, balancer, Bc.
آخر. Pl. اخاری, Bc. — الآخر aussi, également,
de mon, ton, son côté; وانت الاخر Ø±Ø§Ø¦Ø Â« et vous aussi
vous partez », Bc; انا الاخر عندی من الهمومـ Ú©Ùايتی
« moi aussi, j'ai assez de soucis », voyez Habicht
Gloss. II.
آخر le meilleur, de même que بقية, parce qu'on
met en réserve les meilleures de ses productions (cf.
Lane sous بقية), Abbad. I, 3, 1. 6, Khatîb 147 ro:
اخر الشيوخ وبقية الصدور الادباء. —
آخر الدهر pour
toujours, Berb. II, 52, 1, 70, 7 a f.; de même اخر
الايامـ, Berb. II, 121, 4, 186, 6 a f. Dans une phrase
négative jamais (cf. Lane), Prol. I, 258, 8, 382,
3 a f., Macc. I, 315, 21.
ماخر (t. de marine) au vent, J. A. 1841, I, 588.
موخر, pl. مواخر et مآخر, poupe, l'arrière d'un vais-
seau, Voc., Bc, Bg, Mc, Macc. II, 741, 2.
متأخر arrérages, débet, Bc.
مستأخر endroit vers lequel on recule, Gl. Belâdz.
اخروخيون =
بقلة يهدية, Most. sous ce dernier mot.
أخرو٠voyez أقروÙ.
اخطبوط polype, Bc. — Sèche ou seiche (poisson), Bc.
أخيلة pl. أخايل épingle, Alc. (alfilel). C'est une cor-
ruption de أخلة, pl. de خلال, qui a le même sens.
اخليدونيا (Χαλ/?/δών, voyez Stephani Thesaurus) cal-
cédoine (agathe blanche), Bc.
اخو II pour la IIIe, Voc. v° sociare.
أخ frère (d'un ordre religieux), Bc, Daumas Ka-
bylie 67; pl. vulg. خوان (pour اخوان), J. A. 1859,
II, 264. — ثلاثة اخوة مدوة سود désigne الهليلج
الاسود والبليلج والاملج, Most. sous هليلج اسود. —
اخو البنات, frère, soutien, bien-aimé des jeunes filles
(surnom qui flatte le plus les Arabes), d'Escayrac
294; un homme qui défend son foyer, en général un
brave, Werne 50.
أخی, chez les Turcomans en Asie Mineure, le
chef d'une confrérie dont les membres s'appellent الاخية
الÙتيان et sur laquelle Bat. II, 260 et suiv. donne
des détails.
خونی (vulg.) affilié à un ordre religieux, J. A.
1859, II, 264.
خونية association, confrérie religieuse, J. A. 1859,
II, 264.
أختا سهيل .أخت le petit Chien et Syrius, Bc. —
أخت الØرة espèce de datte, Pagni 152 (où il faut
lire Huct avec le MS).
أخوية fraternité, confraternité, compagnie, ordre;
اخوية رهبان confrérie, Bc.
اخوة (proprement fraternité) tribut annuel, Palgrave
I, 62, 65; ce que l'étranger paye aux Bédouins pour
traverser le pays, Burton II, 113; chez Burckhardt
Syria 301, khone.
آخية lacet, cordon de fil ou de soie, Bc; pl. ات,
Edrîsî Clim. I, Sect. 7: ولهمـ اخيات وانشوطات
يجذبونها بايديهمـ اذا اØسوا بان الØوت دخل ÙÛŒ
شبالهمـ, ibid.: ويتØيلون عليها Øتی يلقوا الاخيات ÙÛŒ
اعناقها
اخوند voyez خوند.
اخيليا (latin des botanistes aquilegia; voyez sur l'origine
de ce nom le Dict. de Littré, v° ancolie) ancolie
(plante), Bc.
اخينو (εχι̃νος /?/αλάσσιος) hérisson de mer, Payne Smith
1006 (où il faut lire ainsi, au lieu de اجينو).
اخينوس (εÏινος) Campanula erinus, Bait. I, 18 e.
اداد (Chamaeleon albus) est un mot berbère, Bait. I,
19 b, 51 b. Freytag n'avait pas d'autorité pour les
voyelles qu'il donne. Cf. Léon 774 (addad).
ادب II accoutumer (Alc. bezar costumbrar) quelqu'un Ã
quelque chose, c. a. p. et علی r., Bidp. 271, 9. — C.
ب r. s'appliquer à , Macc. I, 560, dern. l.: أدب بالØساب
والهندسة (les voyelles dans l'éd. de Boulac). — T. de
jardinage, serfouir, gratter, remuer légèrement la
terre avec la serfouette, L (excodico, cf. Ducange).
V c. ب de la personne dont on apprend, Khatîb
19 vo: قرأ علی والده وتادب به. — C. ب r. pratiquer,
observer, de Sacy Chrest. II, 401, 6: وانما ندب الی
التادب بذلك لان الخ « le prophète n'a invité à pra-
tiquer cette règle de civilité, que parce que" etc.;
Cartâs 112, 9: تأدبوا بآداب اهل العلمـ. — C. مع ou
ب p. montrer pour quelqu'un les égards que l'étiquette
ou la politesse réclame, Maml. I, 1, 250; تأدب الجندی
ان يذ کر اسمه « l'officier ne voulut pas, par politesse,
que l'on prononçât son nom », ibid.
X c. a. p. prendre quelqu'un pour précepteur, Macc.
I, 529, 18: استادبه لولده « il le prit pour précepteur
de son fils »; de même Haiyân 35 ro.
ادب الØروب أدب l'art de la guerre, J. A. 1848,
II, 195, n. 2; aussi آداب الØروب, ibid. 196, n. 2. —
Exercice, Edrîsî Clim. II, Sect. 6: les dromadaires de
Mahra, qui sont fort intelligents, تعلمـ ما يراد منها
بأقل ادب تعلمه. — Châtiment, Alc. (castigo en los
malos, castigo con riña, castigo con pena), Becrî 166,
3 a f., 170, 7; châtiment correctionnel, Cairawânî 620:
وما يرجع اليهما من ادب وتعزير (cf. Vincent Etudes
63, 6 a f.). Sur ØرÙØ© الادب (Khallic. I, 364, 1 Sl.)
voyez la trad. de M. de Slane II, 45, n. 6. — بيت
الادب lieux d'aisances, latrines, Bc, Hbrt 191.
مأدبة discipline, Ht.
مؤدب censeur (garde des mœurs), Bc; celui qui
châtie, réprimande, corrige, Alc. (castigador). — Celui
qui gouverne le vaisseau à la proue, Alc. (governador
de la proa, Nebrija proreta).
مأدوب obéissant (cheval), Daumas V. A. 184.
أدبخانة commodités (privés d'une maison), Bc.
ادر.
آدر, écrit ادر, a dans le Voc. le pl. ادار.
ادرومالی (gr.) hydromel, Most. sous عسل, Sang.
ادرييس (B) (berb.) Thapsia, Bait. I, 19 c.
ادمـ II. ادمـ الخبزب manger quelque chose avec son
pain, Bc.
V c. ب r. manger quelque chose comme assaison-
nement avec le pain, Voc., Bait. dans de Sacy Chrest.
I, 148, 4 a f., où A porte aussi: يتادمـ به مملوØا
بالخبز; mais dans B c'est: مع الخبز, ce qui est pré-
férable.
إدامـ sauce, Hbrt 15 (Alg.), bouillon, Hbrt 13 (Alg.).
— Vivres que les souverains avaient le droit d'exiger
de leurs vassaux, Alc. (conducho).
أديمـ, au fig., en parlant de la surface et de la
couleur du vin, Gl. Mosl.
إدامی vendeur de (إدامـ) tout ce qu'on mange avec
le pain, Bait. I, 48 d: وقد يتخذ الاداميون بالشامـ
منه اخلاطا باللبن
آدمی bien élevé, poli, délicat dans ses procédés, Bc,
Ztschr. XXII, 119; on dit au pl. ناس اوادمـ, des hommes
polis, la bonne compagnie, ou simplement اوادمـ, ibid.
ادو II fournir, pourvoir de ce qui est nécessaire, Bc.
اداة المرکب أداة agrès, Bc. — کامل الاداة fourni,
garni, Bc. — أدوات proprement instruments, au fig.
connaissances, parce que ce sont les instruments dont
on a besoin pour exercer un métier ou remplir une
fonction, pour bien écrire, etc., Abbad. II, 29, n. 2,
Gl. Bayân, Berb. I, 475, 11, 498, 5, 517, 6 a f.,
518, 13, Macc. II, 514, 16, de Sacy Dipl. IX, 495,
9, Chec. 223 vo: je ne puis pas écrire aussi bien que
je le voudrais, لعدمـ توÙر الادوات « parce que je ne
possède pas assez de connaissances », Khatîb 114 ro:
کان الغالب علی ادواته علمـ اللسان. — Particule (v.
Lane), اداة الØصر particule restrictive, Macc. I, 48,
4 (cf. Add.); اداة التعري٠l'article, Bc.
اداوات المرکب .أداوة gréement, ce qui sert à gréer
un vaisseau, Bc; جهز المرکب بجميع الاداوات gréer,
Bc; نزع الاداوات dégarnir, ôter ce qui garnit, ce qui
orne, Bc, qui donne اداوات comme pl. de اداة.
ادی II. Pour ادی الاتاوة ل payer tribut à , on trouve aussi
ادی Ù„ seul, Gl. Abulf. — Ú©Ù„ تؤدی عنه الØجة « de
toutes ces choses résulte la preuve de l'existence de
Dieu », Abbad. I, 308, 12 (passif de ادی apporter).
— C. عن, avec ellipse de الخبر (cf. Lane sous la
Ve forme), indiquer, Valeton o, 5, cf. 7, n. 6.
V être payé, Voc.
ادی voici, Bc.
أداء الØرو٠.أدآء (cf. Lane) proférer les lettres, Prol.
II, 388, 11, 12 et dern., 389, 2. — الاداء le mode
de récitation adopté pour la lecture du Coran, Prol.
II, 357, 6, 13, 358, 3, Macc. I, 606, 19.
تودية (pour تأدية) payement, Alc. (paga pago de
deuda).
مؤدا endroit où l'on paye le tribut, l'impôt, Gl.
Belâdz.
مودة (sic) tribut, impôt, Ht.
اذ ذاك الوقت. اذ alors, Amari 195, 9. — اذ انه car,
Bc. — اذ لمـ à moins que, si ce n'est que, Bc.
أذاقل tout (omnis), Voc.
اذريون voyez Sontheimer Bait. I, 582, n. 4. اذريونة =
بخور مريمـ, Most. sous ce dernier mot.
آذق chez Chec. 200 ro, 210 r° et ailleurs pour Øاذق,
الخل الاذق « du vinaigre âcre ». Plus corrompu encore,
par suite de l'imâla, dans le Voc., où l'on trouve
خل ايذق, à côté de خل Øاذق.
اذن II chanter (coq), Hbrt 65.
IV c. ب r. annoncer une chose (Lane) est fréquent,
mais on dit aussi آذنه بهشامـ « il lui annonça Hichâm »,
Koseg. Chrest. 101, 5 a f.
V. تأذن باکرامه il lui témoigna beaucoup d'égards,
Prol. III, 8, 6.
إذن ordre, commandement d'un supérieur (cf. Lane),
Alc. (mandamiento del señor). — Passe-port, selon la
trad. de M. de Slane Berb. II, 496, 2 a f.; chez Bc
بيت للاذن — .اذن للعبور salle d'attente, antichambre,
Tha'âlibî Latâïf 14, 11.
أذن l'oreille d'une charrue, Alc. (orejas de arado).
— Le devant de la tête du pourceau, Alc. (pestorejo
de puerco). — « La Vudne, qui est semblable au
pourpier, mais les feuilles sont plus grandes; on la
mange crue, et elle a un goût aigret », Vansleb 99.
— اذن الارنب cyclamen, pain-de-pourceau, Bc; bu-
pleurum, percefeuille, Bg. 835; اذان الارنب idem,
Bc, Cynoglosse, langue-de-chien, Bc, Bg 846, Bait.
I, 23 b. — اذن الثور Echium plantagineum, comme
il résulte de la fin de l'article de Bait. II, 438 b
(باÙريقية ابو شناÙÛŒ, voyez plus haut sous ابو). —
اذن
الجدی Cacalia, Bait. I, 156 b: وقد کان بعض من
مضی من الشجارين بالاندلس تسميه باذن الجدی;
— en Syrie, اذان الجدی Plantago asiatica (S), Bait.
I, 23 d: اذان الجدی هو لسان الØمل الکبير بدمشق
وما والاها من ارض الشامـ وعامة الاندلس تسمی النوع
الصغير منه اذن الشاة ايضا, Bc; — oudnîn-el-djediân,
Cynoglossum cheirifolium, Prax R. d. O. A. VIII,
279. — اذان الØمار consoude, Bc. — اذان الدب Sta-
tice, Prax R. d. O. A. VIII, 283; cortuse, Bc. —
اذن الشاة voyez sous اذان الجدی; cynoglosse, Bc. —
اذنی الشيخ Umbilicus horizontalis, Prax R. d. O. A.
VIII, 280. —
اذان العود
, 1001 N. IV, 173, 1, Bresl.
III, 144, XII, 63, ne m'est pas clair. — اذن العبد
(alisma) chez Freytag se trouve dans A de Bait. I,
23 e, mais B et Sonth. donnent اذان العنز, ce qui
semble la bonne leçon. — اذان الÙار voyez 4 articles
chez Bait. I, 21—23; l'auteur du Most. (sous Øشيشة
اذان الÙار) pense que c'est une espèce de ce qu'on
nomme en esp. بلينه (veleño); Lamium amplexicaule
L., Prax R. d. O. A. VIII, 279; morgeline ou alsine,
Bc; myosotis, Bc; piloselle ou oreille de rat, Bc. —
اذان القسيس, en Espagne, Cotylédon, Bait. I, 23 f,
ou au Maghrib en général, id. II, 330 b (AB اذن
القسيس), Bc, en Egypte et en Syrie une espèce de
Sempervivum, id. II, 449 c. — اذان القاضی ou اذنی
القاضی espèce de beignets qu'on appelle en esp. orejas
de abad (oreilles d'abbé), Alc. (hojuela de massa ten-
dida, lasanna o orejas de abad, orejas de abad), Macc.
II, 515, 19; — cotylédon, Bc. — اذن القلب oreil-
lette, cavité du cœur, Bc. — اذن النعجة nom d'une
plante, Daumas V. A. 381. — اذن يهودا oreille-de-
Judas, champignon de sureau, Bc. — صاØب اذن
crédule, Voc. — ذکر من الجمل أذنه effleurer une
matière, Bc.
إذنة nom d'unité de إذن, Koseg. Chrest. 33, 10.
اذنة, au Maghrib, le nom du Sempervivum maius,
Most. sous ØÛŒ العالمـ.
أذنی auriculaire, Bc.
أذين Sempervivum maius, Pagni MS (Uden h. e.
auricula).
توذنة (pour تأذنة) chant du coq, Daumas V. A. 245.
مأذنة mosquée, Werne 31. — Dans le chapelet des
musulmans fragment très-allongé qui tient la place
de la croix dans le chapelet des catholiques, Ouaday
683 et suiv.
اذی II nuire à quelqu'un par (اØدا ب), maltraiter,
faire du mal à quelqu'un, offenser, blesser, infester,
incommoder, tourmenter, molester; — endommager; —
faire mal, causer un mal, une maladie, Bc.
V se faire du mal, Bc.
أذاء insalubrité, Bc. — Virus, Bc. — زاد ÙÛŒ الاذاء
empirer, devenir pire; زود ÙÛŒ الاذاء empirer, faire de-
venir pire, Bc.
الاذية أذی proprement ceux qui tourmentent, et
de là (l'adjectif pour le substantif) les cousins (mou-
cherons), Bassâm I, 150 vo, 151 ro.
أذية malfaisance, méfait; — malignité (qualité
nuisible); — causticité; — virulence; — méphytisme, Bc.
أذاة = أذاية, Lettre à M. Fleischer 132; dans le
Voc. إذاية; il a aussi إذاءة.
آذی (poét.) ondes, vagues, non-seulement de la
mer, mais aussi d'une rivière (P. Becrî 129, 14, P.
de Sacy Chrest. II, ١۴۸, 7) et même d'un torrent
(P. Abbad. I, 50, 12).
مؤذ malin; — venimeux; — caustique, mordant; —
méphytique; — malebête (individu dangereux); — سلاØ
موذ arme offensive, Bc.
مؤذ insalubre, Bc.
مؤذی fâché, ennuyé, Alc. (estomagado por enojado).
اراخس vesce (espèce de grain), Bc.
اراÙيا (?). Alc. donne « erâfia almorfôa » pour « trasmon-
taña yerva »; mais trasmontaña comme nom d'une
plante n'est pas dans les dict., et aujourd'hui, comme
me l'a écrit M. Lafuente, on ne le connaît pas en
Espagne.
أراقی. Most. sous ce mot: هو Øجر الاراقی وهو عانوا
عن Ù…Ø³ÙŠØ Ø¨Ù† Øکيمـ; ainsi dans N; dans Lm: هو
Øجر الاراقی وهو عاقورا عن Ù…Ø³ÙŠØ Ø¨Ù† Øکيمـ وهو عانو
اراقيطون persicaire (plante), Bc.
ارانوش réglisse, Most. sous سوس.
أرانيوس pierre qui ressemble à l'ivoire, Most.
ارب II aller de biais, biaiser, aller en ligne oblique,
Gl. Edrîsî; Gl. Manç.: توريب وتأريب معناهما الميل
والتØري٠بين الطول والعرض وکذلك الوراب والمواربة
بالهمز والواو منقولة متعارÙØ© واصلها ÙÛŒ اللغة بالمادتين
معا المخادعة والمخاتلة
III Même sens.
أرب. Chez Alc. (sous les adverbes) أرب أرب mienbro
a mienbro = إربا إربا chez Lane.
ÙˆÙيه مآرب اخری .مأربة « il avait d'autres choses
à faire ailleurs », Müller 27, 9 a f. — قضيت منه مآربی
« j'obtins d'elle tout ce que je désirais » (dans un sens
obscène), de Sacy Chrest. I, ٧٩, 7 a f.
مؤرب ou مؤربی des ornements en forme de cercle,
Gl. Edrîsî.
اربانه est, dit-on, = زرنب, Most. sous ce dernier mot.
إربيان homard, grosse écrevisse de mer, Bc; Bait. I,
30 e: وقال غيره ان الاربيان هو الجراد وقيل هو الجراد
البØری ويقال ايضا روبيان, puis il renvoie à ce der-
nier mot; chez Bc جراد البØر est langouste (écrevisse
de mer); — squille (crustacé qui ressemble à la che-
vrette), Bc; — crabe, car Bait., I, 506 e, dit que
روبيان est ce qu'on nomme en Espagne camaron. Au
Maghrib on ignorait quel crustacé était désigné par
ce terme (voyez sous وزÙ) qui appartient au dia-
lecte de la Syrie, Bait. l. l. (من لغة اهل الشامـ). —
بهار اربيان chrysanthemum, Bc; cf. Bait. l. l.
ارتد کسی (gr.) orthodoxe, Bc. — ارتد کسية orthodoxie, Bc.
ارتقة (gr.) hérésie, schisme, Hbrt 157.
ارتماطيقی (gr.) l'arithmétique, Prol. III, 88, 4, Si-
monet 256.
ارتولان ortolan (petit oiseau), Bc.
ارج.
أرج (bonne odeur), pl. آراج, Mi'yâr 22, 4.
تاراج déprédation, Ht.
خبز التواريج
? 1001 N. IV, 203, 5 (même leçon
dans l'éd. Fleischer).
ارج بست (?) expliqué par يربه نيکه (?), Ibn-al-Djezzâr.
ارجبليطه (?) mandragore, Simonet 256; dans le Most.
(même article) La ارجيليطه, N ارØليطه.
ارجيÙÙ† (si telle est l'orthographe véritable; beaucoup
de variantes), plante connue sous ce nom, non pas chez
les Berbères, comme traduit Sontheimer, mais chez les
teinturiers (الصباغون), Bait. I, 27 b.
ارخ II c. ب dater de (commencer à compter d'une
certaine époque), de Sacy Chrest. I, ٨٨: قد کانت
اليهود تؤرخ اولا بوÙاة موسی ءمـ ثمـ صارت تورخ بتاريخ
الاسکندر « l'ère dont les Juifs faisaient usage primiti-
vement, commençait à l'année de la mort de Moïse;
dans la suite ils adoptèrent l'ère d'Alexandre ». Le
Voc. donne ce verbe sous kalendarium. — ارخ اليومـ
calculer, déterminer par le calcul le jour où quelque
chose a eu lieu, Holal 78 vo: ذکر ان رجلا من
الصالØين ببجاية أنشد ÙÛŒ منامه هذين البيتين Ùورخ
ذلك اليومـ Ùوجد يومـ مقتل ابی دبوس. — C. a. mettre,
graver une épitaphe sur un tombeau, Voc. (cf. تاريخ).
V, en parlant d'un tombeau, recevoir une épitaphe,
Voc. (القبر يتورخ).
أرخة, pl. ات et إراخ, génisse, Voc., Alc. (eral de
un año, eral ternera); Ù„Øمـ الأرخة de la génisse, Hbrt
15 (Alg.).
سنة التاريخ تأريخ (Ghadamès 17), سنة تاريخه
(Catal. des man. or. de Leyde, I, 154, 4 et 5 t. a.,
Bc), la présente année; يومـ تاريخه ,شهر التاريخ, le
mois, le jour, duquel sont datées les présentes, de
Sacy Dipl. IX, 470, 11, cf. 5 a f., Catal. I, 154,
2 t. a. Chez les chroniqueurs عامـ التاريخ (ou تاريخه)
ou سنة التاريخ est la susdite année, Müller L. Z. 13,
dern. l., 30, 3, 35, 2, 10, 36, 3 a f., 37, 3 et 3
a f., 38, 2, 39, 10 et 5 a f., 40, 10, 42, 4 a f.,
43, 5 a f., 47, 4, Khatîb 67, vo, l'équivalent de
عامـ التاريخ المذ دور قبل هذا, Müller L. Z. 10, dern.
1., 13, 2 a f., 15, 10, 2 a f., 19, 3, 20, 9. — امس
تاريخه hier, 1001 N. Bresl. IV, 159. — قبل تاريخه
auparavant, 1001 N. III, 617. — وکتب ÙÛŒ التاريخ,
ou ØµØ ÙÛŒ التاريخ est une علامة, voyez Macc. III,
325, 7 et 8. — Epitaphe (parce qu'elle contient la
date de la mort du défunt), Voc., Bait. I, 493 c
(Edrîsî): رخامـ المقابر اعنی تکتب Ùيه التواريخ
علی القبور, Abdarî 28 ro: وسألت العجوز القيمة علی
الدار عن قبره Ùاخبرتنی انه الذی ÙÛŒ وسط البيت
المقابل للباب Ùنظرت تاريخه Ùوجدته لغيره, Djob. 44,
1 et 9, 125, 14, 281, 4, 11 et 13. — Répertoire,
Alc. (reportorio libro en que esta algo).
أرخول pour أرخون (
ارخن chez Bc), αÏχων. Le pl.
أراخلة دمشق, Catal. des man. or. de Leyde I, 156,
12, où l'on trouve l'explication: les principaux chré-
tiens de Damas.m
ارد hippopotame, Bc.
اردشوکة artichaut, Bc. (cf. Oosterlingen 18 et suiv.,
où j'ai dit que ce n'est rien autre chose qu'une tran-
scription de l'ital. articiocco; de même Devic 37).
اردشيردار (pers. أردشيردارو), espèce d'Origanum maru,
Bait. II, 503.
اردمون (esp. artemon, ital. artimone) artimon, Gl. Djob.
أردهالج (pers. آردهاله) =
خبيص, Payne Smith 1182.
ارز.
أرز. Le pl. أروز, Saadiah ps. 29.
ارز (arez) parfum qui vient de Mokha, Burckhardt
Arabia II, 402.
أرزة un plat de riz, Gl. Fragm.
أرزی frelon, Daumas V. A. 432 et MS.
أروز riz, Calendr. 50, 1.
أرزلة chardon-de-Notre-Dame, caille-lait (plante), Gl. Esp.
391.
بسباسة = ارسعن, Most. sous ce dernier mot.
ارسÙسک ou ارشÙØ´Ú© archevêque, Amari Dipl. 45
et 23.
ارشاس ou ارشاش (asphodèle), voyez اشراس.
ارشÙØ´Ú© voyez ارسÙسك.
أرشميسه en Ifrîkiya = اسطوخودوس, Most. sous ce
dernier mot.
ارشی pl. ارشية chantre, choriste, Bc.
أرض pavé, L (pavimentum). — الارض الکبيرة la France,
Abbad. III, 189. — الارض المقدسة, chez les alchi-
mistes, un coagulum des natures supérieures et infé-
rieures, Prol. III, 207, 12.
أرضی terrestre, — foncier, — territorial, Bc. —
ارضی شوکی (artichaut) voyez Oosterlingen 18 et suiv.
et cf. sous اردشوکة.
أرضية fonds (le sol d'un champ), Bc. — Fond
d'une étoffe, d'un châle, Bc. — Plancher (partie
basse d'un appartement), Bc. — Lie (ce qu'il y a
de plus grossier dans une liqueur, et qui va au fond),
Most. sous هو ارضيته: دردی الخمر; sous دردی الخل:
هو ارضية عصير العنب. — Ne m'est pas clair Bait.
I, 137 a: البسباسة مرکبة من جواهر مختلÙØ© لما Ùيها
من الارضية الکثيرة الباردة واللطاÙØ© والØرارة اليسيرة. —
Pot de chambre, Bc.
أرطه (turc اورته ou اورتا) pl. أرط, en Egypte, bataillon
(d'environ mille hommes), Bc.
أرطی jasmin jaune, selon Auw. I, 431, 20. — Ephedra,
Prax R. d. O. A. IV, 196.
طين Ø£Øمر = ارطين, Most. sous ce dernier mot.
أرغل hautbois, Bc, pl. أراغل, Freytag Chrest. 74, 7;
أغول espèce de flûte champêtre, voyez Descr. de l'Eg.
XIII, 456 et suiv., Lane M. E. II, 89, 90.
ارق.
ارق. Pour l'hébreu תוֹעָכּוֹת, Saadiah, comment, sur
ps. 95, a ارق الريمـ وهی القرون; cf. Abou'l-Walîd 789, 27.
ارقطيون bardane, glouteron (plante), Bc, — persicaire
(plante), Bc; cf. Bait. I, 25 c et d.
ارقعلش réglisse, Most. sous سوس (seulement dans N).
ارغن = ارقنو orgue, Hist. Tun. 111: کان عاکÙا علی
الملاهی وجلبت له الآلة المعروÙØ© بالارقنو
ارقونس (N) ou ارقومن (La) = عرعر, Most. sous Øب العرعر.
ارک archevêque, Amari Dipl. 1 et 7; proprement ارك
بشقÙÙ‡, car c'est ainsi qu'il faut lire ibid. 14.
أراك. Le nom de cet arbre est chez les botanistes
Capparis sodata, et la description qu'en donne Barth,
I, 324, s'accorde avec celle qu'on trouve chez Lane
(Barth écrit lirÄk; c'est اراك avec l'article arabe; ail-
leurs, V, 97, il écrit irÄk); il porte aussi le nom
de سواك; voyez mon article sur ce mot. — Edera,
trad. latine d'une charte sicilienne, Amari MS.
أريکة coussin en cuir, Voc.
ارکين de Montréal (?), J. A. 1845, II, 318, 4 a f.
ارماک espèce de bois, voyez Bait. I, 26 b, 148 a,
où il faut lire الارماك avec AB.
أرمک (pers.) manteaux ou casaques de laine, Bat. IV,
232, dern. l.
ارمليطة betterave, Auw. II, 420, 2 a f.
ارن.
اران sorte de poisson, Yâcout I, 886, 2.
أرنب non-seulement lièvre, mais aussi lapin (cf. Lane
sous le ر), Pagni 98, Bc. (lapin aussi ارنب بلدی).
— Sur الارنب البØری voyez Bait. I, 29 b.
أرنبة aine (partie du corps entre le haut de la
cuisse et le bas-ventre), Bc.
أرنبی qui appartient au lièvre, Alc. (lebruno cosa
de liebre). — Fricassée, ragoût de lièvre, civet, Alc.
(lebrada).
ارنبة = أرنمة aine, Bc.
أرنوطية coiffure épaisse à l'albanaise en forme de turban;
les dames franques d'Alep la portent généralement et
c'est une espèce de gros bourrelet recouvert en châle
de cachemire, Bc, Bg 805.
أرون (αÏον) Arum, pied-de-veau (plante), Bc, Bg, Auw.
I, 468, 14, 472, 7, 475, 4 (l. بارون).
أرون pl. أراوين grand panier pour la farine ou le pain,
Alc. (nassa para trigo, panera para guardar pan).
Dans le dialecte de l'Andalousie horon est: panier de
sparte, grand et rond. — Comme oron en esp. (cf.
Victor): gabion, espèce de panier qu'on remplit de
terre, et dont on se sert pour empêcher la rivière de
déborder, Alc. (oron lleno de tierra).
أريد بريد (pers.) espèce de drogue, Bait. I, 26 c
(AB), Dict. pers. de Vullers.
أريل cerf, Bc (= ايل); en Syrie cerf, en Nubie bou-
quetin, Burckhardt Nubia 251.
سمک اريوان truite, Bc.
أزاد ou ازاذ (pers. آزاد noble, excellent, et aussi blanc).
الرطب الازاذ excellente espèce de dattes, Gl. Fragm.
— السوسن الازاد le lis blanc, Bait. II, 68 c (en pers.
l'adj. آزاده, employé substantivement, signifie aussi lis).
الرطب الازادی. ازادی, Badroun 269, 9 = رطب
ازاد ibid. l. 12.
أزاز (toutes les voyelles dans La), thymélée, garou, tren-
tonel (plante), Most.
ازب.
ازب (syr. /?/) pilus pubis, Payne Smith 1338.
ازاب (hébr. ×זוכ) hysope, Saadiah ps. 51; Payne
Smith, 1110 et 1111, a ازب.
ميزاب. Pl. ميازب, Mi'yâr 22, 12. — Cataractes,
en style sacré, pluies excessives, Bc.
ازبنطوط bandit, Bc.
ازر II, lambrisser, Gl. Djob., Gl. Belâdz.
V être lambrissé, Gl. Djob.
أزر. Sur les phrases telles que شد ازره, être plein
de courage, d'énergie, voyez Quatrem. J. d. S. 1847,
481.
أزرة, à Valence, sorte de petite poire, Macc. I,
110, 11; cf. de Gayangos trad. I, 374. L'orthographe
et les voyelles de ce mot sont à présent certaines
grâce au Voc. (v° pirus).
إزار proprement vêtement qui couvre la partie infé-
rieure du corps, depuis la ceinture jusqu'Ã mi-jambes.
En ce sens ce mot arabe se trouve déjà chez Héro-
dote (VII, 69), qui dit en parlant des Arabes dans
l'armée de Xerxès: ’ÐÏάβιοι δε ζειÏάς υπζωσμÎνοι
/?/σαν. Cf. Vêtem. 37. Porter l'izâr très-long et le
laisser traîner, سØب الازار (cf. سØب الذيل), était
considéré comme un indice de vanité, d'orgueil, Djob.
219, 2 a f. — Sur ازار dans le sens de grand voile
dont les femmes s'enveloppent tout le corps, voyez Vê-
tem. 25 et suiv. Dans le Voc. « linteamen de lino,
Xristianorum ». — Femme honnête, Ztschr. XXII, 333.
— Manteau d'homme, voyez sous تأزير. — Voile qui
couvrait la Ca'ba, voyez Azrakî 175, 3 a f. — 179,
Burton II, 236. — Rideau, Ht, Barbier, Martin 77. —
Drap de lit, Alc. (savana lienço), Hœst 266, Domb.
93, Bc (Barb.), Ht, Delap. 99. — Lambris, Gl. Esp.
143; ميزان الأزر voyez sous ميزان.
أزير romarin, Domb. 73.
أزير dimin. de إزار, Kâmil 507, 6.
تأزير et تأزيرة chiffon, friperie, Cherb. (تازيرة pl.
توازر), R. N. 36 vo: les gens chez lesquels Ismâ'îl
demeurait, lui dirent: (sic, l. التازير)
قد عيرتنا بهذا النازر
وبهذا الکسء; prends ces cinq dînârs et va acheter d'autres
habits à Cairawân; plus loin: وهو يريد ان يخرج الی
الجزيرة ÙÛŒ کساء وتازيرة; ibid. 43 ro: وکان يهجر الی
الجامع وعليه تازير مرتديا بازار اخر. — Pl. توازر effets,
costume, Cherb. Dial. 3.
مئزر vêtement semblable au إتب, mais porté par
les jeunes filles quand elles étaient déjà trop grandes
pour porter le اتب, Freytag Einleitung 314, 315. —
Caleçon, Vêtem. 38—40, Bc. — Manteau, Vêtem. 41,
Khallic. I, 671, 21 Sl., Athîr XII, 161, 8. — Une
pièce d'étoffe que l'on roule autour du turban, ou dont
on enveloppe ses épaules; — espèce de toque ou de voile
en soie, que les Maures et les Mauresques roulaient
autour de la tête, en laissant pendre les bouts des fran-
ges sur les épaules, Vêtem. 42—46, Maml. II, 2, 224,
1001 N. IV, 309, 14. — Serviette, R. N. 59 ro: il lui
apporta trois têtes de mouton pour le dîner Ùوضعت
ÙØ´Ùقته (ajoutez رأسا)
المئزر بين يديه ثمـ اخذت; es-
suie-main, R. N. 72 ro: خرج الی الØمامـ وبيده سطل
ومئزر
مئزرة manteau, Nawawî 359, dern. l. — Pagne,
Vêtem. 40 (dans ce passage de Bat. l'édit. (IV, 23)
porte تنورة au lieu de مئزرة).
أزغوغ revenant, fantôme, Cherb.
ازÙ.
آزÙØ© grande calamité, Abdoun vs. 47.
أزل Calligonum comosum, plante qui ressemble au blé
sarrasin et qui forme avec le درين la nourriture prin-
cipale des chameaux, Desor 23. — Azâl, Ephedra,
Prax R. d. O. A. IV, 196.
ازنکان et ازنکن ocre (terre ferrugineuse dont on fait
une couleur jaune), Bc; restituez ازنکن Bait. I, 28 b
(AB ارتکن) et Most. sous طين Ù„Øمر (La ارتکن, N اوتکن).
يزنی = أزنی, Diw. Hodz. 41, vs. 22.
ازی II, aor. يزی, suffire, Bc (Barb.); يزی ou يازی
assez, Bc (Barb.).
ازاء ذلك .ازآء en échange de cela, Berb. I, 476,
12, 564, 4 a f.
ازای comment? Bc (Egypte).
اس as (point seul marqué sur une carte); اس الديناری
as de carreau, Bc.
اس non, ou pas, point, Voc. 13 (492 ايس).
أس (ess) chut! Delap. 184.
اس I prendre racine, s'enraciner, Alc. (arraigar).
V passif de la IIe, Voc. (v° fundamentum).
أس en algèbre l'exposant d'une puissance, Prol. III,
97, 15. — Dans l'opération sur la زايرجة, le nombre
de degrés qui se trouve entre la fin du dernier signe
du zodiaque et le degré du signe qui est l'ascendant au
moment de l'opération, de Slane trad. des Prol. I, 248,
n. 2, sur Prol. I, 215, 3 a f.
أسيس remplaçant, substitut, Roland.
أساسی fondamental, Bc.
اساراک (berb.) grande enceinte = القوراء الÙسيØØ©, Berb.
I, 412, 5 a f., اساراك الميدان ibid. II, 515, 6 a f. (de
Slane s'est trompé dans sa trad. II, 339, IV, 425).
أسارون (ασαον) cabaret ou Oreille d'homme (plante qui
entre dans la thériaque), rondelle, Bc.
أساليون lentille (légume), Most.
إسبرنج voyez اسÙراج.
أسپلطة (esp.) épeautre, Alc. (espelta specie de trigo).
اسبناج épinards, Alc. (espinaca); c'est la forme vul-
gaire, Most.
اسبيداريج ou اسبيدريک airain, cuivre rouge, Bc
(avec Ù†Øاس), Hbrt 170.
اسبيدباج (pers. اسپيدبا) espèce de soupe composée de
bouillon et de petits morceaux de viande, avec des épi-
nards, de la fleur de farine, du vinaigre, etc.; voyez
de Jong sous دوغباج et les dict. persans. L'orthogra-
phe ordinaire est اسÙيدباج.
اسÙيوش = اسبيوش, Payne Smith 1159.
است (cul) pl. أسوت, Bc.
أستاد et استاذ artiste (qui travaille dans un art où
le génie et la main doivent concourir), Bc; titre qu'on
donne à ceux qui travaillent le cuir ou les métaux,
Lyon 286. — Musicien, Alc. (juglar). — Maître d'é-
cole, docteur, professeur, Voc., Alc. (escolastico o maes-
treescuela, dotor que enseña, catedratico); استاذ
الجماعة professor publicus, Macc. III, 40, 16, Khatîb
33 ro: لازمـ استاذ الجماعة ابا عبد الله الÙÙ†Øار وقرأ عليه
العربية; de même استاذ الجملة, id. 39 ro: قرأ علی
الاستاذ ابی Ù…Øمد الباهلی استاذ الجملة ببلده. — Pro-
fesseur de prestidigitation, Harîrî 326, 5, Ztschr. XX,
506 (2 fois). — Patron (protecteur, défenseur, le saint
dont on porte le nom), Bc. — Livre de raison, livre
d'extrait, grand livre, registre où les négociants por-
tent tous leurs comptes par doit et avoir, M v° شطب.
أستاذة pl. أساتيذ celle qui enseigne la musique,
le chant, Koseg. Chrest. 130, 2 a f.; directrice d'une
bande de musiciennes, Alc. (tañedor (1. tañedora) prin-
cipal); musicienne, Alc. (tañedora).
استدار, استادار, استاددار, استاد الدار, pl. استادارية
ou ستاددارية, voyez sur cette charge Maml. I, 1,
25 et suiv.; استادار العالية ibid.; استادار الصØبة
(Meursinge 22, 17 et 32, n. 103) ibid.
استادارية ou استادية الدار la charge de l'ostâdâr,
ibid.
استرلوميقا et استرلوميقی (gr.) astronomie, Simo-
net 259.
استريديا (òστÏείδια, pl. de òστÏείδιον, dimin. de οστÏεον)
huître, Bc, Pagni MS. (ostrīdi).
استنبوتی nom d'un fruit, Ibn-Loyon 14 vo: الاستنبوتی
نوعان اØدهما اکبر من الليمون Ù…Øدد الطر٠تشوبه
Øمرة والثانی مدور علی Ø´Ú©Ù„ البطيخ الابيری
إستيپة (esp. estepa) pl. استيپ lédum, lède, espèce de
ciste, Alc. (xara mata conocida).
استيخارة (στιχάÏιον, voyez Stephani Thesaurus et Du-
cange) chemise, robe sacerdotale, Bg.
اسØقان nom d'une plante, Bait. I, 42 b (AB).
أسد, chez les alchimistes, or, le roi des métaux, de
même que le lion est appelé le roi des animaux,
Devic 10. — اسد الارض Daphne oleoides, Most. sous
مازريون, Bait. I, 48 c, 346 b et c. — اسد العدس
Orobanche cariophyllea, Bait. I, 48 b, Bc.
اسر I. أسروا بعلج pour اسروا علجا, Amari 432, 8. —
خشی ان تاسره البينات « il craignit qu'on trouvât
assez de preuves pour le faire condamner », Berb. I,
416, 4 a f.
VIII faire prisonnier, Alc. (cativar).
أسر servitude, Alc. (servidunbre).
أسره بقر (de ασαÏον, pour lequel le Most. donne le
nom esp. اسره, et de βάхχαÏις, en esp. bacaris ou
bacara) nard sauvage, Alc. (asarrabacar yerva), cf. Gl.
Esp. 374.
إسار. Le pl. ات, Saadiah ps. 2.
أسير fem. ة esclave (homme ou femme), Alc. (es-
clavo, esclava). — اسير التقليد imitateur servile, Bc.
تأسير ténesme, épreintes fort douloureuses qu'on
sent au fondement, avec des envies continuelles et
presque inutiles d'aller à la selle, Alc. (puxo de
vientre).
مؤسر (?) religieusement, Alc. (religiosamente, mo-
âçar).
اسراس voyez اشراس.
أسر٠(plomb) s'emploie pour اسرب, comme l'auteur du
Most. l'atteste formellement.
اسريا? voyez اشريا.
اسريقون voyez زرقون.
أسطا ou أسطی vulg. pour أستاذ (voyez Lane sous ce
dernier mot), 1001 N. III, 463 (Bresl. اسطی), IV,
466, 8 a f., 468, 5.
اسطر اطيقوس Aster Atticus, Bait. I, 35; l'auteur
du Most. l'a sous le س, mais il dit qu'on l'écrit aussi
avec le ا.
اسطراطة styrax, Most. sous ميعة سائلة.
اسطر اغالس ὰστÏάγαλος, Bait. I, 37 c (AB) (Freytag
غليس).
اسطرلاب, au pl. ات, Voc.
اسطريرن (B) ou اسطرنيونوا (A), nom d'un mois, Edrîsî
Clim. VI, Sect. 1, en parlant de l'océan: وايامـ سÙرهمـ
Ùيه ايامـ قلائل وهی مدة شهر اسطريرن وشهر اوسو;
chez Gregorio 48, 1 le nom du mois que l'éditeur
a laissé en blanc, est اسطزيون, et M. Amari m'écrit
qu'à son avis le terme en question est une altération
de septembre, peut-être de στεβÏιου; mais dans ce cas
il est étrange qu'Edrîsî ait écrit septembre au lieu de
juillet, car اوسو est août.
إسطقس chez Freytag, a les voyelles أسطقس dans le
Voc. (pl. ات) et chez Alc. (elemento, ayre el ele-
mento), qui donnent aussi (Alc. sous elemental) l'adjectif
أسطقسی.
أسطوان portique, vestibule, Voc., Alc. (antepuerta de
casa, portada de casa), Ht, Bat. I, 62, 87, etc. —
Petit portique dans l'intérieur d'une maison, Alc. (por-
tal pequeño de dentro de casa). — Balustrade, Ht.
أهل الأسطوانة les stoïciens, Bc.
اسطوخودوس stechas, Bc, Most. La; N et Gl. Manç.
اسطوخدوس; Bait. I, 33 b (AB) اسطوخودس.
أسطول non-seulement flotte, mais aussi vaisseau, bâti-
ment, galère, Maml. I, 1, 157, Voc., Müller 29, 32,
Prol. II, 325, 2 a f., Berb. I, 207, 306, 314, 2, 327,
331, 401, 2 a f., 441, 2 a f., 464, 4, 506, 5.
أسطولی qui appartient à une flotte, Maml. I, 1,
157. — Un soldat de la flotte, ibid.
اسÙاناج asperge, Calendr. 33, 3; voyez اسÙراج.
اسÙاناج épinards. Cette forme se trouve: Chec. 182 vo,
197 vo, Djauzî 144 vo, Bait. I, 34 b (A), Auw. I,
67, 5 a f.
اسÙراج (asperge) est un mot propre au dialecte du Magh-
rib (asparagus), Macc. II, 87, dern. l., Bait. II, 570 h.
Dans Ibn-al-Djezzâr (Zâd al-mosâfir), le Voc. et chez
Alc. (esparajo) إسبرنج, nom d'unité ة; avec جبلی
asperge sauvage, Alc. — Dans L c'est une autre plante,
car il donne ce mot sous acantelos et acantos. Le
grec αхαν/?/ος; signific acanthe, branche-ursine, et acacia.
اسÙرک espèce de camphre, Bait. II, 334.
إسÙرنية panais, pastenade, Alc. (çanahoria); cf. Gl.
Esp. 224.
سÙنج, سÙنج, اسÙنجة, اسÙنج.
اسÙنج البØر ou
اسÙنجة بØرية éponge, Most., Bait. I, 45 b, Chec.
191 vo, Auw. I, 440, 9. La forme سÙنجة 1001 N.
III, 278, 459, Bc. — Øجر الاسÙنج ou السÙنجة cystéo-
lithe, pierre d'éponge, Bc, Most.: Øجر الاسÙنج هو
Øجر يوجد داخل اسÙنج البØر. — Espèce de beignets
qu'on mange avec du miel; c'est de la pâte à pain
très-molle et très-levée, qu'on fait frire dans de l'huile;
ces beignets ressemblent à nos pets de nonne, L (crus-
tula أسÙنجة من عجين), Alc. (boñuelo, إسÙنج et Ø©),
Haedo 25, 1, 26, 2, 29, 1 (asfinge), Pagni 153,
HÅ“st 109 (سÙنج), Jackson 132 (sfinge), J. A. 1830,
I, 320 (sfenge), Cherb. (سÙنج), R. N. 80 ro, 97 vo
(سÙنج).
سÙنجی spongieux, Bc.
استÙنج éponger, Ht.
إسÙند rue sauvage, Peganum harmala (= Øرمل), Sang.
شجر الاسÙندان. اسÙندان érable, Bc.
اسÙيداج fard, Bc. — Avec le Ø°, en Egypte chou-fleur
(sans doute parce que, par sa couleur, il ressemble
à la céruse), Most. sous واهل مصر :کرنب شامی
يسمونه الاسÙيذاج; ainsi dans N; dans La le mot مصر
est laissé en blanc et il porte الاسÙداج.
اسÙيدباج pl. ات, Chec. 192 ro. — الاسÙيدباج السادج
voyez sous مصلوق.
اسÙيدورج (pers. سپيد برÚ, à feuilles blanches) peu-
plier blanc, Payne Smith 1228.
اسÙيريا, aujourd'hui سÙيرية, mets composé de viande,
d'Å“ufs et d'oignons, Cout. 44 ro: Ùقال لکاتبة إن
عشت قليلا لاطعمنك اسÙيريا من Ù„Øومـ هذه الجزر ما
اکلت مثلها قط, Martin 80, Cherb.
اسÙيل (de l'italien staffile?) lanière tressée dont on se
sert pour frapper les criminels, Hœst 118, 240, Gråberg
204, Miss. hist. 62 a, 294 a et b, 295 b, 299 b,
325 a (sofeles).
اسÙينار moutarde blanche, Ibn-al-Djezzâr.
اسÙيوش chez Freytag (Psyllium) et dans Payne Smith
1159, est dans le Gl. Manç. اسقيوس; aussi avec le
/?/ dans les deux man. du Most. (sous بزرقطونا), dont
l'auteur dit qu'il l'a trouvé avec le sîn et aussi avec
le chîn. Selon le Most. et Bait. (I, 132 k) c'est un
mot persan; cf. Vullers sous اسپغول.
إسکلة, اصقالة, سقالة, اسقالة (pl. أساکل) (esp.), échelle,
escalier volant ou peut-être planche, Gl. Edrîsî, M.
Pl. اساقل ou اساقيل; dans les 1001 N. Bresl. IV,
7, 4 a f. lisez الاساقل, au lieu de الاساقی, comme
le montre la comparaison de X, 254, 4: Ùوجد مرکبا
اساقيلها ممدودة, où Macn. (IV, 269) a سقالتها. —
Sorte de machine de guerre, scala ambulatoria, cou-
verte de planches en guise de toit, Gl. Edrîsî. —
Echelle, port, ibid., M. — Cf. صقالة, sous صقل.
اسقاليرة (esp.) escalier, Alc. (escala o escalera).
إسقلاطون (Macc. I, 102, 6) voyez سقلاطون.
اسقلموس espèce de poisson, Cazwînî II, 119, 20.
اسقمری maquereau (poisson), Bc.
اسقندÙليون et اسقندليون berce (plante), Bc.
اسقو ربوط scorbut, Bc.
اسقوÙية bonnet de nuit, Bc.
اسقيل chez Freytag (Scilla) est avec le ش dans le Most.
أسکرجة (pers.). Freytag a considéré une étymologie
(fausse) de Djawâlîkî (٢٠.) comme la signification de
ce terme, qui n'est qu'une autre forme de سکرجة
écuelle, Djawâl., Bait. I, 11 b.
اسکرÙاج voyez اسکلÙاج.
أسکÙينة (esp.) râpe (espèce de lime), Alc. (escofina para
limar madera). Chez Lerchundi إشکرÙينة.
إسکلÙاج râpe (espèce de lime), Haiyân-Bassâm I, 174 ro:
نزل ÙÛŒ بعض اسÙاره منزلا واستدعی ماء لغسل رجليه
اخر خلعه لخÙيه Ùقدمـ اليه رب المنزل الماء وکانت
عليه جبة أسماط صلبة ÙÙ† (Ùمر .1) اسÙلها يقدمـ
Ù„Øروشتها کأن
(Ùأوه .1)
ابن عباس Ùاوله
(1. يقدمـ)
شيئا لدغه وقال ابعد يا هذا Ùقد بردت رجلی بجبتك
انما Ù‡ÛŒ اسکلÙاج (
برد limer). Le Voc. et Alc. ont en
ce sens إسکرÙاج, pl. ات ou (Alc.) أسکراÙج (escofina
para limar madera, rallo). Chez Roland سقرÙاج râpe
à sucre. Ce mot se rencontre aussi, sous la forme
que j'ai indiquée en premier lieu, chez Albucasis
188, 3, et son éditeur, Channing, en a cru trouver
l'origine dans scolopax. Ce dernier mot, en grec τхολóπαξ
ou σхολ/?/παξ, désigne la bécasse, et les dict. grecs
et latins ne lui donnent pas d'autre sens. Il se peut,
toutefois, qu'il soit devenu le nom d'un instrument
dont la pointe ressemblait au bec long, droit, grêle
et cylindrique de la bécasse, car Albucasis dit que
pour enlever les racines des dents, on se sert de pin-
ces « dont l'extrémité ressemble au bec du faisan »,
après quoi il ajoute: کالبرد (
الکلاليب)
يکون قد صنعت
او کالاسکلÙاج (l.
کالمبرد)
اسکلة voyez اسقالة.
اسکملة escabeau, tabouret, Bc.
اسکورية voyez اشکورية.
اسکوس voyez سکوس.
أسکيمـ (gr.) bonnet des prêtres grecs, Bg; Vansleb 307
(Coptes): « L'AskÃm, ou l'Habit Angélique, appelé en
grec σχ/?/μα; lequel néanmoins peu de religieux por-
tent, parce qu'ils n'ont pas tous assez de force, comme
ils disent, pour faire la pénitence, que les canons y
ont attachée. Car ceux qui le portent sont obligés
de se prosterner le visage et le ventre contre terre,
et les bras en forme de croix, trois cents fois tous
les soirs, avant que de se coucher; outre les jeûnes
et les autres mortifications, qui en sont comme un
apanage ».
أسلاس obscurité, Domb. 55, Ht.
اسمانجون (pers. de اسمان et Úون) couleur bleu de
ciel, Abou'l-Walîd 217, 12.
اسمانجونی qui est bleu de ciel, azuré, Relation des
Voyages, Quatrem. J. d. S. 1846, 519, Abou'l-Walîd
320, 9, Most.: ايرسا هو السوسن الاسمانجونی, id.:
بنÙسج وهو نوار صغير اسمانجونی. « Le rubis semendji,
ou ismendji (hyacinthe) », R. d. O. A. XIII, 81.
اسمانجونية couleur bleu de ciel, Müller S. B.
1863, II, 3, 8 a f.
أسمس repas, festin, Voc.
اسا II c. a p. et ب r., pour la IIIe, donner une aumône
à quelqu'un, Voc.
V. ÙÛŒ تعيمـ (sic) لمـ يتاسا il n'avait pas joui de
l'opulence, Cartâs 134, 1.
أسوان. Le pl. أساوی, Diw. Hodz. 202, vs. 41.
إساء (médicament, remède) pl. اساءات, Mi'yâr 6, 1. 6.
أسية pl. أسايا colonne, Abou '1-Walîd 70, 16 et 17.
مواساة proprement nom d'action de la IIIe forme,
assister; substantivement bienfaisance, charité, Gl.
Edrîsî. — Hospitalité amiable, Ztschr. XX, 502. —
Gratification, libéralité qu'on fait aux ouvriers, aux
soldats, soit en vivres, soit en argent, Auw. I, 534,
2, Çalât 32 ro: واجزل لهمـ الزيادة ÙÛŒ برکاتهمـ والنماء
لهمـ ÙÛŒ مواساتهمـ,
34 ro: Ùاثبتوا اسماءهمـ ÙÛŒ زمامـ العسکرية
للمواساة
, 37 vo: واعد من Ø§Ù„Ù‚Ù…Ø ÙˆØ§Ù„Ø´Ø¹ÙŠØ± للمعلوÙات
والمواسات للعساکر - ما عاينته مکدسا کامثال الجبال,
43 vo: وکثرة البرکات منه للموØدين والاجناد ÙÛŒ اعطياته
واتصال الاØسان منه بمواساته
, 45 ro: باتصال المواساة
ÙÛŒ Ú©Ù„ شهر
, 53 vo: وانسابت عليهمـ الارزاق والضياÙات
والمواسات بکل بر مستعجل. Dans quelques-uns de
ces passages, l'auteur emploie مواسات comme un
pluriel.
أسی I, aor. i, c. علی p. infester, incommoder, tourmenter,
Bc, 1001 N. Bresl. X, 265, 8, où توسی semble pour
تأسی.
أش (cf. Freytag), Abou'l-Walîd 807, 13. اش Øال com-
bien de fois? Bc (Barb.) — اش ما quidquid, Voc. —
باش Øال combien? (lorsqu'on donne le prix), Bc (Barb.).
— اش کون qui, quel homme, quelle personne? Bc
(Barb.). — عن اش pourquoi? Voc. — اشØال quan-
tum, Voc.; اشØال ما quanto magis, Voc.
إش « exe como en el juego del axedres », Alc. Feu
M. Lafuente y Alcántara m'a écrit qu'on ne sait plus
en Espagne ce que exe signifiait au jeu des échecs.
Je soupçonne que c'est l'équivalent de کش (voyez),
qui signifie en échec (p. e. le roi est en échec).
أش chut! Bc.
أش libertinage, Berb. I, 641, 3 a f.
اشاشا staphisaigre, herbe aux poux, Bc.
اشبارس espèce de poisson, Slane sparus, Becrî 41.
اشبطانة, en Espagne, espèce de lis, de Sacy Abdalla-
tif 38 d'après Bait. I, 118 c; leçon de D; B اشطانه
(sic), L اسبطانة.
اشبلط (ασΦαλτος) asphalte, Abou'l-Walîd 235, 20.
اشبلينيات poisson du lac de Bizerte, Gl. Edrîsî.
إشبين (ou شبين), pl. أشابين, compère, parrain, Bc. —
Personne qui accompagne l'épouse le jour de ses noces
(chez les Coptes), Lane M. E. II, 370, M, qui dit
(sous le chîn) que c'est un mot syriaque.
إشبينة (ou شبينة) commère, marraine, Bc. —
Compagne de la mariée, M.
أشتب (esp. estopa) étoupe, Voc., Ibn-al-Djezzâr. Chez
Ibn-Loyon اصطب, chez Alc. أشوب
أشتربان (pers.) chamelier, de Jong.
اشترغاز (pers. de أشتر chameau et غاژ épine) leuca-
canthe, Bc.
اشج voyez وشق.
اشر II dénoter, indiquer, — coter (marquer par lettres
ou par nombres des pièces), — figurer (représenter
allégoriquement), — ébaucher; — c. علی marquer
(mettre une empreinte, une marque, sur une chose
pour la distinguer); — اشر بظهور شیء signaler (aver-
tir par des signaux que l'on aperçoit un objet), Bc.
(On voit que le peuple a formé ce verbe de اشار).
IV rendre insolent, Abbad. I, 255, 3, cf. III, 123.
مؤشر denté, en parlant de feuilles, Bait. I, 201 b.
أشراس asphodèle, Bg; chez Sang. اسراس (« on dit aussi
رسراس »); Bc سيراس; Most. sous قيل هو الارشاش :خنثي
dans N, الارشاش dans La; ensuite: ورايت انه يعرÙ
اشواس dans La, N اشراسن, lisez اشراس.
أشرک espèce de mouton en Abyssinie, dont la peau
fournit le cuir qu'on appelle شرکی, Macc. II, 711,
13; cf. Gl. Esp. 242.
اشريا (?), Most. sous أورشيا (lis blanc): وهذا منه الربيعی
والبری هو اشريا; leçon de N; Lm وهو اسريا.
إشÙÛŒ.
أشاÙÛŒ comme adjectif; إبر اشاÙية alênes, Inven-
taire (la copie porte par erreur اØاÙية).
اشق voyez وشق.
أشقاره (esp.) pl. أشاقر lieu où se met l'amorce ou la
mèche d'un fusil, Alc. (esquero de yesca; cf. Victor).
إشقاقور et ة colère, mauvaise humeur, Voc. (stoma-
catio).
قنة = اشقالانس galbanum, Most. sous ce dernier mot.
اشقالية ou اشکالية (b. lat. scandula et scandella
(voyez Ducange), esp. escaña) épeautre; speltum
dans la traduction d'une charte sicilienne apud
Lello 13 (ك); far et scandula dans L (ق); répond
à χόνδÏος, Most. sous Øندروس (La Ù‚, N Ùƒ), Auw.
I, 23, 11 et 12, et à علس, Bait. II, 206 c, Auw.
II, 26, dern. 1.; se trouve aussi Auw. I, 661, 15,
II, 30, 1, Abou'l-Walîd 779, 792 (ق); Auw. II, 30,
10 c'est اشکلی. Signalé comme un mot esp. (بعجمية
الاندلس) par Bait. 1. 1.
أشقطير (esp. escudero) éeuyer, Voc.
إشقمونيا scammonée, Alc. (escamonea).
إشقولوÙندريون (σхολοπÎνδÏιον) cétérac, doradilla
(plante), Bc.
أشقيطن collyre, Voc.
إشقيل (gr.) scille, squille, Most.
أشکالة (scala chez Ducange n° 3), pl. ات et أشاکل,
sorte de vase ou coupe, L (ampulla, caucum; cf.
Ducange), Voc. (cifus).
اشکالية voyez اشقالية.
أشکامة (esp.) pl. أشاکيمـ écaille de poissons, Alc. (es-
camosa (1. so) ملیء من اشاکيمـ; cf. sous les adver-
bes escama a escama). Dans le Voc. إشکامة est bran-
chia, ouïes d'un poisson. — Ecaille, petite partie mince
et légère qui se détache du cuivre, اشکامة من Ù†Øاس,
Alc. (escama de cobre). Aujourd'hui رشکامة selon
Lerchundi.
إشکان (esp. escaño) pl. أشاکن banc à dossier pour
trois ou quatre personnes, Voc. Le pl. أشاکين chez
Djob. 63, 10, car c'est ainsi qu'il faut lire en cet
endroit au lieu du اشاکير du man., que l'éditeur a
changé mal à propos en اشاکيز; par conséquent il
faut biffer l'article شکز dans le Gl.
أشکرجون pl. ات hérisson, Voc.
أشکرلاط (man. Ga du Holal 14 ro, Macc. I, 137, 20)
ou اشکيلاط (1001 N. X, 305, 2 a f.) écarlate; shkalat,
drap d'Irlande, Jackson Timb. 347.
اشکری sorte d'étoffe, Holal 9 vo: مائتا شقة من اشکری,
où le man. de Paris porte اشکر et Ga اشکرلاط.
اشکرية est vestimentum dans le Voc. (seulement
dans la 1re partie).
اشکلی voyez اشقالية
إشکورية (σхωÏία, esp. escoria) scorie, Voc., Most.
sous ويعر٠بالاشکورية :خبث الØديد; chez Alc. (es-
coria) avec le sîn.
اشکيلاط voyez اشکرلاط.
أشل voyez Ztschr. XVIII, 695, n. 1.
أشنان voyez Lane et des renseignements très-précis
chez Rauwolf 37 et suiv.; sur l'espèce اشنان العصاÙير
ou القصارين voyez de Goeje sur Edrîsî 37, n. 1. —
اشنان داود hysope (plante), Bait. I, 53 c. — اشنان
اليد lotus (plante), Gl. Manç. (الØندقوقا وهو يطيب
رأØØ© اليد اذا عسلت به)
شيبة = الاشنة البستانية .أشنة (Bait. II, 116 b), voyez
ce mot.
أشو (berb.) quoi? Alc. (que cosa); cf. Dict. berb. sous
quoi; selon Hanoteau (Grammaire kabyle 67 n.), c'est
une altération de l'arabe أش.
أشوپ (esp.) étoupe, Alc. (estopa); اشوپ القنمـ étoupe
de chanvre, id. (cañamazo). Sous « sedeña cosa de
lino » il a: ochûp ataxît (?). Dans le Voc. أشتب.
Chez Lerchundi اشطوپة لشطوپ.
أشينه (esp.) oursin, hérisson de mer, Alc. (echino [lat.
echinus, aujourd'hui: equino] por olechino [M. Simo-
net soupçonne que c'est une faute d'impression pour
alechino, echino avec l'article arabe], echino este
pece).
اصاص thymélée, garou, trentonel (plante), Most. sous
ازاز (voyez ce mot): قيل هو الاصاص.
اصبهان ou اصÙهان mode de musique, HÅ“st 258,
Descr. de l'Eg. XIV, 25.
اصبهانی ou اصÙهانی étoffe de soie qui tire son nom
de la ville d'Ispahan, Gl. Edrîsî. On la fabriquait
aussi à Almérie, Macc. I, 106, 2. — Le Ú©ØÙ„, chez
Bc Ú©ØÙ„ اصÙهانی antimoine, s'appelle aussi simplement
اصÙهانی, Ztschr. V, 238.
أصداک أسوشو, s'il faut transcrire ainsi le terme qui
chez Alc. est azâdaq (ou azdâq, ou azdîq) axûxu,
énigme, Alc. (cosa e cosa, pregunta de ques cosa y
cosa, ques cosa y cosa). Je soupçonne que c'est une
expression berbère plus ou moins altérée. Dans le
Dict. de cette langue je trouve ثيداك, ces, celles-là ,
et اشو, que, interrog. (quelle chose), quoi, interr.
(quelle chose). L'expression dont il s'agit signifierait
done proprement: ces choses quelles (sont-elles?), et
elle serait en quelque sorte l'équivalent des termes
espagnols qu'Alc. donne pour énigme.
اصر.
اصيرية sorte d'étoffe à Naisâbour, dont on fabri-
quait des منديل, de Jong.
ماصورة pl. مواصير, du persan ماشوره ,ماسور ,ماشو
ماشوره, qui signifie proprement tuyau (voyez Ztschr.
XII, 333—335). On l'applique à plusieurs sortes de
tuyaux ou à d'autres objets qui en ont la forme.
ماصورة Øقنة canule (petit tuyau au bout d'une serin-
gue), Bc. — Canon de fusil, Bc, Hbrt 135. — Petit
tuyau en or, qui fait partie de la coiffure des dames,
Lane M. E. II, 409. — Pipe pour fumer, Bg (au
Liban, ماسوره). — Aiguillette (tresse, cordon garni de
métal en pointe par le bout pour attacher), Bc. —
Bobine de tisserand, Bg. (à Jérusalem, مصورة). —
ماصورة الØياك navette (instrument de tisserand), Bc. —
Tresse de trois fils, Alc. (crisneja de tres cuerdas). —
Ceci peut servir à corriger et à compléter ce que
j'ai dit Gl. Esp. 312.
اصطب (esp.) étoupe, Ibn-Loyon 40 vo, en parlant du
lin: ومشاقته الاططب, mais il faut corriger comme
je l'ai fait, car مشاقة signifie étoupe, et l'autre mot
est l'esp. estopa, dans le Voc. أشتب. Cf. Lane sous
صطب.
إصطبل pl. ات, Voc., de Sacy Chrest. II, ۴۴, 1.
اصطرمية (Freytag). Ce mot, que Golius a entendu au
Maroc et que j'ai trouvé seulement chez les voya-
geurs, est chez Domb. 94 سطرميه, suturmijah, us-
turmijah; HÅ“st 153 sing. estermÃa, pl. stermÃat (63,
152), Gråberg 49 stormie. Mul [= مولی] Stormia,
« l'employé qui prend soin des accoudoirs ronds de
l'empereur », Pflügl LXIX, 19.
أصطماخيقون (στομαχιхὸν) pl. ات stomachique, sorte
de remède purgatif, Bait. I, 428 a: واهل الهند يخلطونه
بأدويتهمـ الکبار المعجونات والاصطماخيقونات وغيرها من
الادوية المسهلة
اصطوÙØ© lustrine (étoffe de soie brochée), Bc.
أص٠nom d'un arbre qui croît dans les fentes des
rochers et dont Burckhardt (Syria 536 et suiv.) donne
la description (aszef). — Nom d'un instrument de
musique, Casiri I, 528 a.
اصÙرنی sorte de poisson, Burckhardt Syria 166.
تصÙهان voyez اصبهان.
اصÙهانی voyez اصبهانی.
اصقالة voyez اسقالة.
اصل II c. من, Prol. II, 145, 4: Toutes ces traditions
sont saines, علی ما اصلته من الاØتجان باخبار عاصمـ,
« c'est ce que j'ai constaté par des preuves tirées de
ce que nous connaissons de la vie d'Acim ». — Dans
le Voc. sous cautio; cf. تاصيل.
V. اموال متأصلة immeubles (biens en fonds, mai-
sons, terres), Abd-al-wâhid 210, 12. — Dans le Voc.
sous cautio; cf. تاصيل.
X. ثغرة ليست مستأصلة une brèche qui n'allait
pas jusqu'à terre, Akhbâr 11, 6.
اصل عطائه. أصل sa solde ordinaire, Gl. Belâdz. —
بلد اصوله la patrie de ses ancêtres, Macc. I, 529, 16.
— لسان اصل langue mère (d'où dérive une autre
langue), Bc. — اصل الماء hydrogène (gaz), Bc. —
ماء الاصول tisane, Bc. — اصل n'est pas toujours ori-
ginal (aussi اصل الکتاب; Bait. II, 542 a, en critiquant
un article d'Ibn-Djazla: هذه ترجمة کان الاولی ان
تسقط من اصل الکتاب), opposé à copie; il signifie
aussi quelquefois copie, exemplaire; voyez Voc., Macc.
I, 607, 12; Abdarî 83 ro: Ùکلمته ÙÛŒ قراءة جامع
البخاری عليه واتيته بأصل منه اشتريته Ùاستغرب Øالی
ÙÛŒ ذلك وقال Ù„ÛŒ إن اردت ان تقرأ ÙÛŒ اصلی ويتوÙر عليك
ما تشتری به ÙاÙعل Ùقلت اريد ان اقرأ هذا الکتاب
ÙÛŒ اصل يکون Ù„ÛŒ ارجع اليه. — Une chose acquise
d'une manière plus ou moins illicite (شیء Ùيه شبهة)
s'appelle Ùاسد الاصل, R. N. 102 ro; pour exprimer
le contraire, on dit شیء له اصل, ibid.: Ùقلت له
هذا زيت له صل. — Qualité bonne ou mauvaise, Bc
(sous acabit), plus souvent bonne qualité; 1001 N. I,
290: الاصول Ù…ØÙوظة (trad. de Lane: « noble qualities
are held in remembrance »); peut-être Roland, qui
traduit اصول par façon, manière, a-t-il eu en vue le
même sens. — Comme pied en français (tout l'arbre,
toute la plante), Becrî 32: من النارنج ال٠اصل
« mille pieds d'orangers »; ibid. 116, 9, Auw. I, 505,
9 (où il faut lire اصول avee le man. de l'Esc. et celui
de Leyde), 131, dern. 1.; Berb. II, 138, 1: الاصل
الواØد من الکرنب ومن الخس ومن اللÙت
« 1 chou,
1 laitue, 1 rave ». — اصول الدين = الاصول, Macc.
I, 486, 3 a f. — اصول الدين = الأصلان et اصول
الÙقه, Macc. I, 585, 6, 621, 2 et 8, 940, 2, III,
122, 14, Autob. 198 vo: قرأ المنطق والاصلين علی
الشيخ ابی موسی, ibid.: اخذت عنه الاصلين والمنطق
وسائر الÙنون الØکمية والعقلية
, 202 ro: ثمـ قرات المنطق
وما بعده من الاصلين وعلومـ الØکمة, Khatîb 24 vo:
کان مضطلعا بالاصلين Ùائما علی العربية. De même
الأصولان, de Sacy Gr. I, 379, Athîr X, 400, 5 a f.:
غارما بأصولی الدين والÙقه, mais au lieu de غارما il faut
lire عارÙا, comme on trouve chez Nowairî Afrique
52 vo, Macc. I, 551, 13 (cf. Add.). — وله اصل et
pour cause, pour bonne raison, Bc. — من اصل à -
compte sur, en déduction de, Bc. — أصلا (sans né-
gation) aucunement, jamais, point du tout, Bc. —
لا أصلا, Prol. II, 146, 3: اخرج له مقرونا بغيرة لا اصلا
(« pas uniquement sur son autorité »), de même 149, 12.
اصليا .أصلی primordialement, Bc.
البيت الاصلانی .أصلی = أصلانی la maison pater-
nelle, 1001 N. Bresl. X, 282 (Macn. الاصلی).
أصيل dans le sens de noble, (cheval) de race,
forme au pl. أصل (1001 N. Bresl. III, 384), أصلاء
(Macc. I, 801, dern. 1., 802, 8), et أصائل (Bc sous
condition et sous race). — البر الاصيل la terre ferme,
le continent, Bc, 1001 N. I, 113.
أصالة origine, Khatîb 4 vo: وکل طبقة تنقسمـ
الی من سکن المدينة بØکمـ الاصالة والاستقرار' وطرأ عليها
مما يجاورها من الاقطار, ibid.: وذهبت الی ان اذکر
الرجل ونسبه واصالته ÙˆØسبه ومولده
, 19 vo, etc.;
surtout noble origine, Voc., Khatîb 14 v° (après avoir
nommé les tribus arabes établies à Grenade): ÙˆÚ©ÙÛŒ
بهذا شاهدا علی الاصالة ودنيلا علی العروبية
, 23 vo:
بالاصالة — .من بيت خير واصالة entièrement, Bc.
تأصيل pl. ات obligation, billet de reconnaissance
d'une dette, Voc. (cautio; cf. Ducange cautio n° 1).
أضالة est omnis dans le Voc.
اطربال (terebella) sorte de tarière, Aboul Hhassan Ali,
de Maroc, Traité des instr. astron., traduit par Sé-
dillot, II, 549 et suiv., avee la figure. Aussi طرابل
(voyez).
اطربشيرة manteau, Voc.
أطربشين (esp. travesaño) pl. ات barre pour fermer
et assurer une porte, Voc.
اطرجل (ou اترجل) chopper, faire un faux pas, Bc.
أطرطة est expliqué dans le Voc. par of a (offa) et son
synonyme est ثردة ou ثريد. Du latin attritus, selon
M. Simonet, 260, qui fait remarquer que le Voc.
donne aussi (p. 477 gl.) un verbe atridar = دقق
اطرمالة (voyelles dans A) nom d'une plante, Bait. I, 55 i.
تطرنکة dans le Voc., sans explication.
أطرون aphronitre, écume de fleur de nitre, Gl. Esp. 59.
اطريÙÙ„ et اطريÙال myrobolans. — Médicament com-
posé ou électuaire, dans lequel entrent les myrobolans,
Sang., Gl. Manç.: اطريÙÙ„ دواء مرکب Ùيه لا Ù…Øالة
بعض الهليلجات او کلها ويزاد Ùيه بØسب الØاجة من
الاÙاويه وصوابه ضمـ الÙاء, Gildemeister, Catal. des man.
or. de Bonn, p. 55: « Quomodo paretur اطريÙÙ„ e
tribus myrobalani speciebus ». Un de ces électuaires
s'appelle اطريÙÙ„ اسØÙ‚, car c'est ainsi qu'il faut
lire Becrî 27, 11; un autre الاطريÙÙ„ الصغير, Sang.,
Chec. 213 vo: ومن أجود الادوية Ù„Ø§Ø±ÙˆØ§Ø Ø§Ù„Ø¨ÙˆØ§Ø³ÙŠØ± اخذ
الاطريÙÙ„ الصغير ويکون انقاع الهليلجات التی يتر کب
منها الاطريÙÙ„ بدهن الجوز بدلا من السمن. Ce mot
vient de Ï„ÏÏ…/?/εÏόν (délicat); cf. Ducange sous trife-
ron. — Trèfle d'eau (plante médicinale), Bc.
أطمة (de ατμ/?/ fumée, vapeur?) pl. اطامـ volcan, Ha-
maker apud Weijers 183, Amari 1, 1. 8, 4 a f., 2
a f., 2, 1. 4, 1. 9, 4 a f., 145, 3, 424, 4 a f.
اطواسنا avec ces voyelles dans le Gl. Manç. qui l'ex-
plique ainsi: استشعار الطراوة لصغر السن من أجل
الغضاضة التی تلزمه يقال طرو اللØمـ وغيره بالهمرة وطرو
بالواو وطری بالياء طراوة وطرآءة ضد ذبل
اطيط noix d'arec, Most. sous وقيل هو الاطيط :ÙÙˆÙÙ„
Chez Freytag اطيوط.
اظار est employé comme un pl., nourrices, Prol. I,
336, 1, III, 307, 6.
اعاراطس (Lm طيس) certaine pierre qu'emploient les
cordonniers, Most.: الزهراوی هو Øجر تستعمله الاساکÙØ©
ومذاقته غير قابضة ولا ØريÙØ© جدا
أغا (turc), suivi d'un génitif اغاة ou اغة (cf. Fleischer
Gl. 85), pl. اغاوات, agha, commandant turc, — exempt,
Bc. — Eunuque, 1001 N. Bresl. IV, 375, VII, 96
(dans ces deux passages l'éd. Macn. a طواشی).
أغارقه (esp. agarico) agaric, Most.: اغاريقون هو اغارقه.
غاÙت = اغاÙت, Payne Smith 995, 997.
أعالوجن ὰγὰλλοχον, Most. sous عود.
أغرسطس (gr.) sorte de graminée, voyez Gl. Edrîsî.
أغرل ou أغريل (altération d'une forme romane dérivée
du lat. glis, en prov. glire, en esp. liron) pl. أغرليات
loir, Voc.
إغريل (esp.) grillon, Alc. (grillo especie de cigarra).
أعش (Alc.) et أغشت (Augustus) le mois d'août, Si-
monet 237.
لغشية = أغشية. Voyez ce mot.
أغلال (berb.) limaçon, escargot, Domb. 67, Roland, Hbrt
68, Most, sous Øلزون (seulement dans N): وتسمی بÙلاة
المغرب من Ùاس وتلمسان اغلال. Dans le Dict. berb.
limaçon est اجغلال et ابرجغلال.
ا٠V. c. من. s'ennuyer de quelqu'un, de quelque chose,
en éprouver du dégoût, s'en lasser, Abd-al-wâhid 92,
6 a f., de Slane Prol. I, LXXVI a.
أ٠paucitas chez Freytag doit être biffé, voyez
Fleischer sur Macc. II, 820, 5 Berichte 203.
Ø£Ùامـ dette, Ht, Roland.
Ø¥Ùرنجية ou Ùرنجية espèce de machine de guerre,
Mong. 136 b, 137 a.
Ø£Ùرنطال et Ùرنطال (esp.) pl. ات espèce de coussin qu'on
met sous la courroie qui assujettit le joug à la tête
des bœufs, de peur qu'elle ne les blesse, Alc. (frontal
de arar, frontal, melena de buey). Aujourd'hui on
dit encore frontal en valencien, mais frontil en
castillan.
Ø£Ùروطة (esp.) flotte, Alc. (flota de naves), Cartâs 222,
9 et 9 a f., 223 med. et 8 a f., 224, 2 a f., 225
med., etc. (seulement en parlant de la flotte des chré-
tiens).
Ø¥Ùريقية poulet à l'huile d'olives, R. N. 69 vo: Ùعملت
(sic) اخته ليلة من الليالی دجاجة اÙرنقه (prépara)
ووجهت بها اليه, 91 ro: Ùقال سلمـ انا اشتهی اÙريقيه
بزيت طيب (sic), et ensuite: Ùقدمـ اليهمـ ثردة بدجاجة
وعليها زيت طيب وقال لسالمـ Ú©Ù„ يا سالمـ يا صاØب
(sic) الاÙريقيه
اÙس.
اÙيس nom que les Africains (الاÙريقيون) donnent
à l'hyène, Abou'l-Walîd 799, 10.
Ø£Ùسنتين (absinthe chez Freytag), la première lettre a
un kesra dans le Voc.
اÙطهاج absinthe, Most. sous اÙسنتين (dans Lm il n'y
a pas de ج).
اÙÙ‚.
Ø£ÙÙ‚ hémisphère, Voc. — اÙÙ‚ الملائکة chez les
Soufis, la station la plus élevée à laquelle l'âme puisse
atteindre, Prol. III, 64, 3: الاÙÙ‚ الاعلی اÙÙ‚ الملائکة.
Ø£ÙÙ‚ÛŒ = Ø£ÙÙ‚ÛŒ et Ø£ÙÙ‚ÛŒ, vers chez Weijers 192. —
Horizontal, Bc. (sans voyelles).
Ø£Ùليو (latin pulegium) pouliot, Domb. 73; voyez sous
la racinc ÙÙ„ÛŒ.
Ùرنجمشک = اÙلنجمشک, Bait. II, 254 b.
Ø¥Ùلنجة ou Ùلنجه (pers.); voyez les dict. persans sous
ces deux mots; Most.: قيل انها Øشيشة تقع ÙÛŒ
الغالية وهی Ùلنجة وهی مثل Øب الخردل والبر لها
عيدان صغار مثل الصعتر واکبرها أجودها وهو الزنب
الجراد (Lm رجل)
بالزاء وهو ارجل. Au lieu de الزنب
lisez الزرنب; cf. Bait. I, 525 b: الدمشقی الزرنب
يسمی ارجل الجراد. Voyez aussi Bait. II, 261 a, 344 b.
اÙلوس obier ou aubier (arbrisseau), Bc.
اÙÙ‡ et اÙوه fi! Habicht Gl. II.
اÙونموس fusain ou bonnet à prêtre (arbrisseau), Bc.
Ø£Ùيثمون épithyme, Gl. Manç, v° کشوث, Calendr. 67, 6.
دهن الاÙيون. Ø£Ùيون et Ø±ÙˆØ Ø§Ù„Ø§Ùيون laudanum (extrait,
préparation d'opium), Bc. — Les feuilles séchées du
hachîch qu'on fume, Maltzan 141.
Ø£Ùيونی preneur d'opium, qui fait usage de l'opium
pour s'égayer, Bc, 1001 N. Bresl. VII, 43.
اق اغاج (turc) orne (arbre), Bc.
أقترمه (turc) prise, vaisseau, marchandises prises, Bc.
أقØوان voyez sous Ù‚Øر.
اقديميا chez Freytag doit être biffé; اقليميا chez
Rhazès n'est pas une faute, comme Freytag a pensé;
c'est la bonne leçon; Freytag lui-même l'a sous le ق.
اقراباذين ou قراباذين (grec selon Hâdjî Khalfa I,
378, 10; conjectures sur son origine Ztschr. V, 90,
n. 2) médicament composé, Bc. — Pharmacopée, Ca-
talogue de Leyde III, 255, chez Bc اقراباذينات.
أقرشتة (esp. cresta) crête du coq, Voc.
أقرند nu, Voc.
Ø£Ùرو٠et أخرو٠pl. أقار٠espèce de coiffure, en usage
au Maghrib, bonnet haut, de forme conique, Voc.
(capellus), Mohammed ibn-Hârith 275: Ùلما قدمـ قرطبة
رØÙ‡ القضء Ùجلس للØکمـ ÙÛŒ (Abdérame II) ولاه الامير
المسجد وعليه جبة صو٠بيضاء ÙˆÙÛŒ راسه أقرو٠ابيض
وغÙارة بيضاء من نلك الجنس (le man. a toutes les
voyelles de اقروÙ). C'était un costume extrêmement
simple, car l'autcur ajoute: Ùلما نطر الخصومـ اليه اØتقروه.
Ce terme désigne au contraire une coiffure faite
d'une étoffe précieuse chez Abbâr 162, dern. 1. Chez
Bat. II, 379, c'est le synonyme du persan بغطاق
qui désigno: une coiffure en or, brodée de perles ou
ornée de pierreries, dont se servaient les princesses
mongoles, et dont l'extrémité ou appendice traînait
jusqu'Ã terre (J. A. 1847, II, 170). Voyez aussi Bat.
II, 388, III, 229. Deux fois avec le Ø® dans le man.
Gayangos de Bat.
أقريطشی proprement qui vient de l'île de Crète, épi-
thète du narcotique appelé bendj, 1001 N. Bresl. IV,
146, 389. Employé substantivement, c'est le synonyme
de bendj, ibid. VII, 282 (où l'éd. Macn. a بنج).
اقريولش, اقريونش, اقريون, cresson, de αγÏιον
= ὰγÏιοхάÏδαμον, Simonet 234; chez Alc. (berro yerva)
/?/ucuriôn.
أقسما (gr.) oxymel, 1001 N. Bresl. II, 101, 104 (= Macn.
I, 189).
اقسين liseron, liset, Bc.
أقطن (Freytag) appartient au dialecte du Yémen, Bait.
I, 71 e: اقطن بکسر الطاء هو الماش بلغة اهل اليمن,
II, 465 b.
Øارس الاقلومية. اقلومية marguillier, Bc.
أقلی (roman, Simonet 253) pl. ات aiguillon, Voc.
إقليمـ district, étendue de juridiction, Gl. Edrîsî, pro-
vince, Bc. الاقليمـ المصری l'Egypte, اقليمـ الصعيد
Haute Egypte, الاقليمـ الوسطانی Moyenne Egypte, الاقليمـ
البØری Basse Egypte, Bc.
إقليميا ou قليميا (хαδμείх) cadmie, Most., Gl. Manç.,
Bait. I, 43 a et b, II, 314, Bc.
اقنومـ.
اقنومی hypostatique, Bc.
اقنين voyez قنين.
أقوال (berb.) instrument de musique dont on se sert
en Afrique, Macc. II, 144, 4; c'est un tambour de
terre glaise qui a une peau tendue sur un seul fond;
voyez HÅ“st 103, 262, et la figure Tab. XXXI, no
9; il écrit أدوال.
أقوپی (esp.) piquette (boisson faite avec de l'eau jetée
sur le marc du raisin), Alc. (agua pie).
أکابر grande caravane, J. A. 1840, I, 380, 8: ثمـ ورد
ÙÛŒ تنبکت ÙÛŒ رÙقة اکابر, cf. 1. 14; Barth V, 32
donne /?/kÄbar au sing., /?/kubÄ«r au pl.; Ghadamès
164: « La caravane marocaine [qui se rend à Tom-
bouctou] se nomme Akabar »; cf. 192; incorrectement
akkabah chez Jackson 24, 61, 62, 75 et souvent
dans son Timb., et chez Gråberg 144. C'est sans
doute un mot étranger (cf. Barth l. l.) et nullement
le pl. de l'arabe أکبر, comme l'a pensé d'Avezac
(J. A. 1. 1. 385).
اکتمکت (chez Freytag), voyez Bait. I, 73 b, 294 a;
dans le Most. N Øجر أکتمکتا (très-corrompu dans Lm).
أکتوبر le mois d'octobre.
أکتوبری poisson qui paraît en octobre dans le golfe
de Tunis, Becrî 41, 10 a f.; aujourd'hui le poisson
qui y paraît dans ce mois, s'appelle chelba; c'est
une espèce de dorade, de Slane.
أکتورية (pour أکتوبرية) maladie qui atteint les étrangers
à Tuggurt en octobre, Carette Géogr. 247.
اکد voyez وکد.
اکديش voyez sous le ك.
أکرة (pour کرة, cf. Fleischer Gl. 40) pl. أکر boule,
— pommette (ornement en forme de petite pomme),
Bc. — أکر البØر pilae marinae, Bait, I, 74 b, qui
ne parle pas de la mer indienne (Sonth. 75, 4), mais
de بØر المهدية. (AB) et qui compare les racines des
éponges au لي٠أکر البØر, I, 45 b. — أکر القيروان,
auxquels sont comparées les grenades, 1001 N. IV,
249 (= Bresl.); j'ignore ce qu'il faut entendre sous
cette expression.
اکرار grand héliotrope, tournesol, Bc, est un terme qui
appartient au dialecte de Nedjd, Bait. I, 75 c: عند
عرب نجد للنوع الکبير من الطرنشولی الذی لا يثمر
الثمر اللازوردی اللون وهو عندهمـ الشومـ; au lieu de
الشومـ (var. الثومـ), lisez التنومـ.
اکربايا ou اکربای, terme dont se servent les Persans
dans les 1001 N. pour confirmer ce qu'ils disent.
Il paraît être du persan corrompu; voyez Fleischer
Gl. 69 et son édit. des 1001 N. XII, préface p. 92.
Akrecht arneb paronychia, Prax R. d. O. A. IV, 196.
اکرنب voyez کرنب.
إکريخ pl. أکاريخ mèche, J. A. 1850, I, 246, 247.
أکسيجين (gr.) oxygène, M.
إکسيس voyez plus haut sous اجاص شتوی.
اکلا I au fig. corroder, ronger peu à peu, miner, con-
sumer peu à peu, caver (p. e. اکل الماء الصنØرة
« l'eau a cavé le rocher »), Bc; اکلتهمـ السنون « quel-
ques années de disette achevèrent leur ruine », Berb.
I, 41. — Dévorer, lire avidement. Bc. — Mordre,
piquer, en parlant d'insectes, R. N. 48 vo: Ùاذا عنده
من البراغيث امر عظيمـ قال Ùاقبلت اتØرك کلما اکلونی
— Piller, Edrîsî Cl. I, Sect. 7: وربما رکبوا ÙÛŒ مراکبهمـ
وتعرضوا للسÙÙ† Ùاکلوا متاعها وقطعوا علی اهلها, ibid.:
لکن اهل الجزيرة اکلوا متاع الغواصين والتجار القاصدين
اليهمـ, Cartâs 204, 4 a f., en parlant d'un roi: اکلهمـ
وسبی Øريمهمـ, Gl. Abulf.: لا — .اکل القوی الضعيÙÙ‚
ياکل برطيلا incorruptible (au fig.), Bc. — اکل العرض
voyez sous اکل عصا — .عرض recevoir la bastonnade,
Bc, Jackson Timb. 325; de même اکل قتلة اکل ضربا,
être battu, recevoir des coups, Bc; اکل طريØØ©, Daumas
V. A. 480, 2 a f.; اکل مائة عصا il a reçu cent coups
de bâton, Bc. — اکل Ú©Ùيه ندما se mordre les doigts
par regret, Bc. — اکل الميراث succéder à , hériter de,
Bc. — اکلناها مشبعة کرامتکمـ vous nous avez bien
fait suer (travailler), Bc.
III (au lieu de la IIe) donner à manger, Voc.
V être rongé, Bait. I, 13 a: إن وضع مع الثياب
ØÙظها من التأکل. — Incorrectement, actif c. ÙÛŒ,
ronger, Most.: (N Ø«)
نشارة الخشب هو الذی ينتشر
من الخشب من قبل تأئل السوس Ùيها
VII se manger, être mangeable, 1001 N. Bresl. IX,
296, 8.
VIII (vulg. اتکل et اتاکل) se manger, être man-
geable, Bc.
اکل السريرة. أکل remords, Bc.
أکلة repas, Bc, Hbrt 11. — Pâture, Bc. — Man-
geure (endroit mangé d'une étoffe, d'un pain), Bc. —
Ver rongeur, remords, Bc. — Cancer, Domb. 88, Bc;
L a أکلة en ce sens (cancer). — Gangrène, Bc. —
Chancre, ulcère, Bc, Ht.
أکلة terres du beylick occupées, à titre de béné-
fices militaires, par des Tures, Dareste 87 (cf. Lane).
أکلة voyez أکلة.
أکال corrodant, corrosif, mordicant, rongeur, Bc.
اکال اللØمـ cautérique (qui brûle les chairs), Bc.
دواء اکال remède consomptif (qui consume les hu-
meurs, les chairs), Bc.
آکل plante qu'on mêle au tabac quand il est trop
fort, Daumas Sahara 192 (akil). — آکل بقيل (? que-
lepequîl) urèbre (petit ver qui s'engendre et se roule
dans les feuilles de pampre, etc.), Alc. (gusano rebolton).
تأکولة chancre, Bc.
تأکولی chancreux, Bc.
مأکل pl. مآکل aliment, Voc.
مأکلة aliment, repas, festin, Ht.
يأکل سکوت espèce de moucheron qui ne bourdonne
pas, mais qui mord en silence, van Karnebeek dans
la Revue « de Gids » de 1868, IV, 141 (Jakul oskud,
« qui mange sans parler »).
Ø£ÚÙ„Ú© pl. Ø£Úالك tablier de taffetas des femmes, Bg.
اکليرس ou اکليروس (gr.) clergé, Bc.
اکلير کی (gr.) clerc, Bc.
اکليمـ pl. اکاليمـ tapis, Bc; کلمات espèce de tapis, Descr.
de l'Eg. XVII, 388.
اکمـ.
أکمة butte, Auw. I, 249, 19: ويصن من ذلك بال کمة
(car c'est ainsi qu'il faut lire) « ce contre quoi on
peut le prémunir en le buttant » (Clément-Mullet).
العمرة الاکمية. أکمی la visite sacrée dans le mois
de Redjeb, ainsi nommée parce qu'elle commence Ã
partir d'une petite hauteur (ادمة), qui est en face de
la mosquée d'Aïcha; voyez Bat. I, 383.
اکيون buglose des bois, Bc.
ألا courage! Bc.
إلا certainement, Ztschr. XI, 676: Øوشوا الهوی عنی الا
الهوی ÙŠØ¬Ø±Ø Â« loin de moi l'amour! Certainement l'a-
mour blesse ». A expliquer par une ellipse: ما هو الا,
ما يکون الا (ibid. n. 1). Aussi isolément, p. e.: « Me
connaissez-vous? تعرÙÙ†ÛŒ; réponse: certainement, الا »,
Bc. — De même والا ou Ùالا, dans des phrases comme
celles-ci: Ùإن لمـ ÙŠÙعل Ùالا سرت اليه « s'il ne le fait
pas, certainement je marcherai contre lui », Valeton
69, n. 6 (cf. ۳۶, 1); Fakhrî 372, 2; R. N. 98 ro:
إن لمـ تنصر٠والا Ùقأت عينك الاخری « si tu ne t'en
vas pas, certainement je te crève aussi l'autre œil »;
1001 N. Bresl. IX, 345: اذا لمـ تقلعی والا قتلتك
« si tu n'ôtes pas tes habits, certainement je te tue »;
voyez aussi sous درك VI; Ztschr. XX, 487, 8: ولولا
خو٠الاطالة والا ذکرت جميع اسماء الکتب « si je ne
craignais de devenir trop long, j'indiquerais certaine-
ment les titres de tous ces livres ». الا و signifie
aussi certainement, p. e. Cartâs 118, 5, où il faut
lire avec le man. de Leyde: وکل ما وص٠به رسول
الا أن — .الله صلعمـ امراء الزمان الا وقد نسب اليهمـ
mais, cependant, Gl. Edrîsî, Gl. Belâdz., Bc (sous
cependant); de même الا seul, Macc. I, 154, n. a,
Bc (sous couper), et الا و, Koseg. Chrest. 89, 5 a f.,
Bait. I, 48 a: واذا بخر بجلده مکان لمـ يبق Ùيه
شیء من السباع الا ويهرب منه, et والا, Macc. I, 829,
2 a f. Sur الا mais seulement, voyez mes remarques
J. A. 1869, II, 210. — الا أن du moins; إن کذبوا
الا انهمـ يخاÙوا من اليمين « s'ils mentent, du moins
ils n'osent le faire avec serment », Bc. — والا ou,
ou bien, voyez mes remarques J. A. 1869, II, 185,
186. — والا, suivi de ٠mais mettant cela à part (de
côté), alors, Fleischer sur Macc. II, 824, 1 et 2
Berichte 206. — الا dans une phrase négative, au
lieu de Øتی, comme on dit plus ordinairement, Ibn-
Abdalmelic 162 ro: Ùلمـ ÙŠÚ©Ù† الا عن قريب ووصل
ما ذا والا. — کتاب لابن Øسون بأن ÙŠÙعل الخ au-
trement (si non, sans quoi), Bc.
إلاوی déiste, Bc.
الا بالغی (turc) truite (poisson), Bc.
ألاجة (turc) bariolé, Bc. — Etoffe de soie rayée, Bc;
Descr. de l'Eg. XVII, 308: « des étoffes de soie et
coton de deux qualités, l'une appelée alâgâ Châmy,
et l'autre, alâga Hendy »; cf. Browne II, 264; étoffe
en coton, Ghadamès 40. الاجة کساوی étoffe assez
grossière en soie et coton, Ouaday 337, cf. 341.
الاسÙاقس (ὲλελίσФ/?/хος) sauge (plante), Bait. I, 77 b
(qui dit avec raison que les deux premières lettres
sont radicales), Most. Pas à sa place chez Freytag.
الاطی sapin, Bait. I, 78 c.
الاطينی (gr.) linaria elatine, Bait. I, 76 b, velvote ou
élatine, Bc; الاطينی ذکر véronique, Bc.
الای (turc) appareil, cérémonie, pompe, Bc; بالالای en
grand cortége, en grande pompe, Bc. — الای جاوش
héraut d'armes, Bc. — الای مداÙع batterie, Bc. —
Régiment, Bc; امير الای colonel, Bc.
الب II rassembler une armée contre quelqu'un c. علی
p., Nowairî Espagne 466, Ibn-Khaldoun man. 1350,
IV, 3 vo. — الب علی Ùلان exciter le peuple, le pu-
blic, contre quelqu'un, Autob. 231 vo: Ùاتققوا علی
شانهمـ ÙÛŒ التاليب علی والسعاية بی, Amari 435, 3 a f.
(cf. annot. crit.), 436, 10 (prononcez Ùألب).
V se liguer contre quelqu'un c. a. p. (Lane d'après
T), Macc. II, 266, 11, Amari 435, 8 a f. (cf. annot.
crit.; bon dans A). — Rassembler une armée contre
quelqu'un c. علی p., Bidp. 4, l. 7.
إلتماق (corruption du turc طوماق) pl. ات, en Espagne,
botte, Vêtem. 49. Comparez plus loin تماق.
ألتون (turc) fil d'or, Bc.
الچی ou إيلچی, الشی (turc), pl. إلچية et
ألاچی ambassadeur, Bc, M.
الخ. En lisant, on prononce الی آخره, mais le vulgaire
dit ألخ, M.
ال٠I s'apprivoiser, Bc.
II (chez Alc. et Bc ول٠dans toutes les accep-
tions que je donne sur leur autorité) apprivoiser, Bc,
Ht, Hbrt 66; accoutumer, Ht, Hbrt 66. — En gé-
néral préparer, apprêter, mettre une chose dans l'état
convenable à l'usage auquel on la destine; le sens
particulier est déterminé par le substantif qu'on joint
à ce verbe. Ainsi en parlant de viande, c'est assai-
sonner, accommoder; en parlant de bois, limer, ou
raboter, ou travailler artistement (خشب مؤل٠الصنعة,
Berb. I, 412, 2 a f.); en parlant de cuivre, battre;
en parlant de verre, facetter, tailler à facettes, Gl.
Edrîsî. — En chimie, amalgamer, ibid. — Orner,
parer, Alc. (apañar ataviar). — Forger (controuver),
Bc. — Renfermer le bétail dans l'étable, Alc. (apris-
car). — Commander des soldats, Alc. (capitanear
gente). — Débaucher (entraîner à des parties de
plaisir, et aussi: faire quitter le service de quelqu'un,
embaucher), Bc. — C. علی adapter (appliquer, ajuster
une chose à une autre), Bc. — ول٠Øله (dans le
Kasraouan) s'appréter à , Bc.
V s'apprivoiser, Bc, Hbrt 66. — Se ranger, en
parlant de cavaliers, Müller L. Z. 4, l. 11. — Quasi-
passif de la IIe, Voc. v° compilare.
VIII être égal, uniforme, ne pas varier, Abd-al-
wâhid 121, 9: ائتلا٠أوانه, en parlant du printemps,
où اوان est saison; l'autcur parle de l'égalité de la
température au printemps, et ائتلا٠est l'opposé de
اختلا٠dans la phrase qui suit. Hoogvliet (150, 3 et
n. 185) ne me semble pas avoir saisi le sens de ce
passage.
X c. a. p. chercher à s'assurer l'amitié de quel-
qu'un, Haiyân 40 ro: Ùاستال٠عوسجة من اهل الخليع
التکرنی وعاقدة, Akhbâr 68, 2 (= Bayân II, 44, 16),
71, 1, Cartâs 54, 7, Cout. 41 vo: إن أمکننی أن
استالÙÙ‡ بهذه المصاهرة الی الطاعة Ùعلت. Dans le pas-
sage Berb. I, 295, 6 a f. on lit استئلاÙا بهمـ, mais
il faut y substituer لهمـ.
ألÙ. Pl. du pl. صاØب الاÙات ;الاÙات millionnaire;
بالالاÙات par milliers, Bc. — خير من أل٠دينار, ou
خير من الÙ, ou ال٠دينار seul, noms de la pim-
prenelle chez le peuple en Espagne, Alc. (pinpinella
ال٠دينار), Bait. I, 95 c: وهو نبات له ورق شبيه
بورق النبات الذی يعرÙÙ‡ عامة المغرب خير من الÙ
وهو کزبرة الثعلب; ainsi dans A; B ajoute دينار après
الÙ, mais sans nécessité absolue, comme le prouve
II, 62 c, où AB portent: هذا النبات تسميه عامتنا
ذو ال٠ورقة. — بالاندلس خير من ال٠(Bait. I,
474 e) ou ال٠ورق (Alc. milhoja verde) mille-feuille,
et aussi Stratiotes sauvage (Bait. l. l., après avoir dit
que c'est Myriophyllum: وقد يسمی ايضا اسطراطيوطس
البری بهذا الاسمـ).
إلÙ. Paroles de Mamoun: ذاك غرس يدی والÙ
ادبی avec la traduction: « Hic est satio manus meæ et
disciplinâ meâ excultus », Gl. Fragm.; mais je suppose
que le mot a ici sa signification ordinaire, celle de
compagnon, et qu'il faut traduire: « mon compagnon,
mon égal, en savoir-vivre ». — Coll. amis, Gl. Mosl.
ال٠باء أل٠A.B.C. (petit livret de l'alphabet),
Bc. — الال٠واللامـ l'article, Bc.
إلÙØ© compagne, femelle d'oiseau, Bc.
ألÙØ© intrigue de galanterie, galanterie (commerce
amoureux), commerce (union des sexes), Bc.
ألÙÛŒ du prix de mille piastres, vers dans la Descr.
de l'Eg. XIV, 138, où il est question de la دکة
(تکة) d'une jeune fille. — تاجر الÙÛŒ un marchand
qui possède mille bourses (trad. de Lane), 1001 N.
IV, 640, 9, 683, 3 a f.
تألي٠synthèse, Bc.
تأليÙØ© pièce (ouvrage en vers ou en prose), Bc.
تأليÙÛŒ synthétique; تاليÙيا synthétiquement, Bc.
تولي٠(pour تاليÙ) embauchage, Bc.
مؤل٠orateur, Alc. (orador que haze oracion). —
Râpe (espèce de lime), Alc. (escofina). — Embaucheur,
Bc. — مؤل٠الکذب forgeur (qui controuve), Bc.
مألو٠auquel on est accoutumé, qu'on mange ordi-
nairement; Auw. I, 67, 9 nomme le riz parmi الØبوب
المالوÙØ©. —
موالي٠doit avoir un sens qui ne m'est
pas clair 1001 N. I, 365, 7.
مؤتل٠(homonyme) se dit d'un isnâd dans lequel
le nom d'un des rapporteurs s'écrit comme celui d'un
autre rapporteur, mais se prononce différemment, de
Slane Prol. II, 483.
ألÙنسية éléphantiasis, Alc. (elefancia dolencia).
الق V et VIII chez les poètes briller, en parlant de
fleurs, (Ve forme) P. Abbad. I, 24, dern. l. et 32,
n. 106, P. Macc. II, 409, 3, et (VIIIe forme) P.
Macc. II, 371, 3.
الکسينی (Îλξίν/?/) pariétaire, Payne Smith 1016.
ألکی espèce d'exercice militaire; voyez J. A. 1848,
II, 221.
المـ II affliger, faire de la peine à quelqu'un, contrister,
mortifier, Voc., Bc, torturer, tourmenter, Hbrt 214.
V être supplicié, Hbrt 214.
ألمـ (olmus) orme, Cherb. C.
ألمـ peine afflictive, corporelle, tourment, supplice,
torture, Bc, Hbrt. 214. — المـ يسوع Ø§Ù„Ù…Ø³ÙŠØ la Passion,
Bc, chez Hbrt 153 الالمـ seul. — جمعة الالآمـ le vendredi
saint, Bc. — زعرة الالمـ grenadille ou fleur de la
Passion, Bc. — اطهر المه éclater, montrer son ressen-
timent à découvert, Bc.
الميمـ (t. de marine) espace vide en avant du gaillard
d'arrière, J. A. 1841, I, 589.
ألنجة (esp. avec l'art. ar.) souchet, Alc. (juncia).
ألنØوج voyez Freytag sous لج, Macc. I, 90, 14,
364, 1.
اله II déifier, diviniser, apothéoser, Bc. (aussi dans Frey-
tag, mais comparez Lane).
V se proclamer Dieu, Macc. II, 131, 2 a f. —
Déifier, Voc. — Voyez plus loin تأله.
إلاهة déesse, Bc.
اکلهمـ. Ibn-Khaldoun et d'autres écrivains maghri-
bins oublient quelquefois la règle qui prescrit de faire
suivre le mot اللهمـ par la particule إلا, p. e. Prol.
I, 11, l. 13, 402, 2 a f., 403, 11.
تأله amour-propre (proprement l'adoration de soi-
même), Prol. I, 300, 7, II, 293, 4. Mais dans le
passage Berb. I, 641, 3 a f.: والتاله علی الندمان (dans
notre man. 1351 والتاته), il faut lire والتأبه (cf. Lane
sous ابه V).
الهناک, vulg. pour إلی هناك, illic, Voc.
إلی. Quand cette particule a le sens de jusqu'à , on
y joint quelquefois la copulative, p. e. Bidp. 243, 2
a f.: ومنذ مجيه والی الآن يطلع له علی خيانة
(comme en hébreu פִן—וְעָד). — Quand الی est répété,
il signifie jusqu'à — ou jusqu'à , p. e. Maml. I, 1,
34: عدة من مائتی Ùارس الی مائة Ùارس الی سبعين Ùارس
«un nombre de deux cents, cent ou soixante et dix
cavaliers ». — Synonyme de عند, si l'on veut (cf.
Lane), p. e. Macc. I, 578, 10 et 16:, رجل الی جانبه
« un homme qui se trouvait à côté de lui ». — Sy-
nonyme de بعد après, p. e. Akhbâr 44, 8: مات الی
ايامـ يسيرة « il mourut peu de jours après »; P. Macc.
I, 465, 11: on n'y fait attention الا الی زمن « que
longtemps après ». — Selon, eu égard à , à propor-
tion de, p. e. Prol. II, 48, 15: وکانت دنانير الÙرس
ودراهمهمـ بين ايديهمـ يردونها ÙÛŒ معاملتهمـ الی الوزن. —
Quand on parie, الی signifie contre, p. e. 1001 N.
Bresl. IV, 177, 10: والرهان بينی وبينك بستان النزه
الی قصرك قصر التماقيل (car c'est ainsi qu'il faut lire,
comme Lane l'a dit avec raison, et non pas وقصر; Lane
traduit (II, 370): « and our wager shall be, that I
stake the Garden of Delight against thy pavilion, the
Pavilion of the Pictures »). — الی à la place de ل, p. e.
ردی الی الجواب
= انقاد = انقاد اليه ,ردی للجواب,
etc., voyez Fleischer sur Macc. I, 310, 3 a f. Be-
richte 181, 182. — کان الی atteindre, parvenir à ,
p. e. Tha'âlibî Latâïf 68, 7, où Ali dit pour prouver
que les hommes deviennent plus petits de génération
en génération: کنت الی منکب أبی وکان ابی الی
کان الی. — منکب جدی appartenir à , pour کان
مضموما الی, comme le prouve Belâdz. 132, 3: وذکروا
ان الجريرة کانت الی قنسرين, comparé avec l. 6: ولمـ
تزل قنسرين وکورها مضمومة الی Øمص Øتی الخ. Mais
on supprime souvent le verbe کان et on dit: الزراعة
وما اليها « les grains et. ce qui y appartient », Auw.
I, 10, l. 10; de même من اليهمـ Berb. I, 2 (2 fois),
3, 28, 139; Holal 31 v° après l'énumération de plu-
sieurs villes du وما الی ذلك کله :الثغر الاعلی; Çalât
57 vo: ÙاØتشد جميع اهل شرق الاندلس ومن اليه;
Rutgers 130, 13, 131, 2; Berb. I, 32, 41, 45, etc.;
Bat. IV, 273; Amari Dipl. 87, 3, 88, 5 et 6, 89,
7, 131, 8; d'autres exemples dans mes Recherches
I, 75, n. 1 1re édit. Cette locution elliptique, qui
est bien plus fréquente que ne l'a cru Weijers (apud
Rutgers 134) et que de Jong a confondue avec celle
qui précède, a été changée mal à propos par quel-
ques éditeurs, p. e. par de Sacy Dipl. IX, 470, 2,
par les éditeurs de Bat. II, 138 (cf. la note), et par
Fleischer, note sur Amari 497, 4 (Fleischer a reconnu
son erreur dans l'Appendice). — Autre ellipse, R. N.
99 vo: Ùقالوا الشيخ يدعوك Ùقال اليه; ici le verbe
je vais, j'irai, a été supprimé. — Sur les phrases
telles que کان الی الطول ما هو voyez sous ما.
ألی vulg. pour الذی qui, Bc.
ألوة = ألوی bois d'aloès, P. Macc. II, 776, 15, avec
la note de Fleischer Berichte 195.
ألية الØمل ألية les Pléiades, Dorn 47.
اليبسی ellipse (t. de géométrie), Bc.
امـ, vulg. pour أمـ, nonne, Voc.
امـ I c. ب p. être imâm en même temps qu'un autre,
être son collègue dans l'imamat, Freytag Chrest.
118, 13.
أمـ exemplaire, copie, Voc., Most. sous بطيخ:
واطويل منه المقلونيا الؤل٠رايته ÙÛŒ امـ اخری الملونيا;
id. sous Ù…Øروت après avoir cité un passage d'Abou-
Hanîfa: رايت ÙÛŒ امـ اخری يقول ابو ØنيÙØ©; le copiste
du man. N nomme dans la suscription l'exemplaire
dont il s'est servi: الامـ المنتسخ منها; voyez encore
un exemple sous أمها کتب الØديث — .خروع re-
cueils authentiques de traditions, Prol. II, 400, 1;
aussi امهات المتب, Macc. I, 565, 7, ou الامهات
المکتوبة, Prol. II, 401, 5, ou الامهات seul, Prol. II,
351, 3, 15, 401, 8, Mohammed ibn-Hârith 220, en
parlant d'un traditionnaire: Ùلما انصرÙت الی الاندلس
طلبت امهاته وکتبه Ùوجدتها قد ضاعت بسقوط هممـ
اهلها. — En alchimie, الأمهات =
الطبائع les natures,
Prol. III, 202, 6. — الامـ الجاÙية (t. d'anatom.) dure-
mère, Bc. — الامـ الرقيقة (t. d'anatom.) pie-mère, Bc.
أمـ بريص =
سامـ ابرص lézard gecko, Sang.
البلاد — mère-patrie, Bc.
البونة — Salvia verbenaca L., Prax R. d. O. A.
VIII, 279.
البوية — caméléon, Bg; cf. sous بويه.
ثمرة — =
باشق accipiter frigillarius, Payne
Smith 1117.
جللبية — bécassine, Hbrt 185.
Øبيش — lézard, Voc.
الØسن — rossignol, Voc., Alc. (ruyseñor), Domb.
61, Daumas V. A. 432; امـ Øسن Müller 24; امـ الØسن
Hbrt 67. Dans L امـ الØسن est filomela (irundo), et
on sait que hirundo signifie hirondelle. Chez Pagni
MS (Humelassèn) c'est calandra (espèce d'alouette).
الخلال — ammi (plante), Bc.
خلول — (ou امـ الخلول) moule (petit poisson enfermé
dans une coquille), Bc (cf. sous ostracé).
اربع واربعين — chez Freytag; Bait. I, 309 g donne
اربعة, au lieu de اربع.
الروبية — Marrubium vulgare L. et aussi Marru-
bium alysson L., Prax R. d. O. A. VIII, 343; cette
plante s'appelle aussi marroubia (ibid. 346), dont امـ
الروبية est sans doute une corruption.
الاسنان — sorte de poisson, Yâcout I, 886, 11.
امـ شهر sorte de verroterie, Burckhardt Nubia 269.
عبيد — poisson du Nil, Gl. Edrîsî, Ztschr. für
ägypt. Sprache u. Alt., mai 1868, p. 55. Aussi امـ
عبيدة, même Journal, juillet 1868, p. 83, Seetzen
III, 498; ce dernier dit que ce poisson a des men-
strues comme les femmes. Vansleb 72 a Abeide parmi
les poissons du Nil.
علی — cloporte, Bc.
عوي٠— =
امـ عوÙ, sauterelle, Gl. Fragm. 62.
غريق —, aussi بقرة بنی اسرايل et امـ قيس, nommé
parmi les insectes, Man. Escur. 893.
غيلان — épine-arabique, Bc; nom que le peuple
donne à l'arbre طلØ, Bait. II, 163 b.
مغيلان — diablesse invisible dans le désert, la-
quelle enlève les traînards des caravanes afin de jouir
de leurs embrassements, Burckhardt Syria 452, qui
écrit Om Megheylan, et qui dit que le mot dérive
de غول.
القرن — rhinocéros, Bc.
قسطل — voyez la glose dans de Sacy Chrest.
II, 379, n. 52.
قويق — chouette, Bc, hibou, Sang.
قيس — voyez امـ غريق.
الکتاب — dans le Coran III, 5, signifierait, selon
les Prol. III, 45, 11: la majeure partie du livre,
معظمه وغالبه. — La science ou prescience de Dieu,
Lane M. E. II, 255 n.
کرش — pansu, qui a une grosse panse, Bc.
الليل — hibou, Daumas V. A. 431.
منقار — bécasse, Hbrt 184.
الناس — arbre dont la résine noire est l'encens
du Soudan, Prax 20, 21, R. d. O. A. XIII, 83.
وجع الکبد — nom d'une plante, voyez Bait. I,
82 b.
الاولاد — matrice, Bc.
امه (sic) maman, Bc.
أمی laïque, Alc. (lego no sagrado).
أممـ chemin, Voc.
امامـ رومية إمامـ le pape, J. A. 1845, II, 318.
إمامة bouquin de pipe, Cherb.
أميمة. Le pl. امائمـ, Kâmil 274, 2 et 3.
أموی maternel, Bc.
مأمومـ sous la direction d'un imâm; J. A. 1852,
II, 215, 2: صلی ماموما بجامع البلد « il fit la prière
tandis qu'un autre que lui était imâm »; R. N. 77 ro:
il avait promis de prier pour le défunt, mais quand
on voulut procéder à la cérémonie, il s'y refusa en
s'en déclarant indigne; on lui rappela sa promesse
Ùقال لهمـ انما اردت بذلك ان اصلی ماموما Ùتقدمـ عليه
سعدون الخولانی وکان قد جاء من المنستير مع جماعة
من الشيوخ لخضور الجنازة
أما quel? quelle? Bc (Barb.).
أماج la distance à laquelle un arc peut lancer une flèche,
Amari 334, 6 a f.
امارانطون amarante, Payne Smith 1013.
اماريطن (Bait. I, 81 b) ou اماريطون (Most. sous
اقØوان) est une altération de أمارنطن, amarante.
اماريقون (ὰμάÏαхον) =
الاقØوان الابيض, Most. sous
اقØوان.
أمال et إمالا donc. Bc.
أمنکة, امانکة et اميکون, en Espagne, gesse, l'ὰ/?/άх/?/
de Dioscorides. M. Simonet m'apprend qu'une note
marginale du man. de Tolède de la trad. arabe de
cet auteur porte sous هو الامانکة التی يعلÙها البقر: اÙاقی
وهو الاميکون, et qu'on lit chez Ibn-Loyon, 34 ro:
الأمنکة يشبه نباتها الØمص لاکن ورقها اجل واشد
خضرة وارطب وشلوقها کالÙول وياکلها البقر وقد ياکلها
الانسان مطجنة کالÙول
Ø§Ù…Ø¨Ø§Ø±Ø (vulg. pour البارØ) et امبارØØ© hier; اول امبارØ
avant-hier; اولة امبارØØ© avant-hier soir, Bc.
أمبيق =
انيق alambic, Bc.
امد II c. a. p. accorder à quelqu'un un ajournement,
une surséance, Voc.
امدريان nom d'une plante, voyez Bait. I, 80 c.
امر I. امر له ÙÛŒ il ordonna de lui donner, Ictifâ 165 vo:
وامر له بقشتالة ÙÛŒ قری ومزارع وارضين ومزارع وارضين ذات مراجع. —
Congédier, Alc. (dar licencia).
II conférer à quelqu'un le titre d'émir; de là مؤمر
portant le titre d'émir, Gl. Edrîsî. — Donner à celui
à qui l'on parle le titre d'émir, de Jong. — امر اهل
البلد ÙÛŒ انÙسهمـ il autorisa les habitants à se gou-
verner eux-mêmes, Berb. I, 253.
V c. علی régenter, aimer à dominer, à faire préva-
loir son avis; بتامر impérativement, magistralement, Bc.
VI معه conspirer, Bc.
VIII (obéir) c. ل, Voc.
X c. a. p. et ÙÛŒ r. demander la permission de quel-
qu'un pour, Gl. Belâdz.; c. ل p. (?), Bat. IV, 238;
je crois devoir y lire السلطان, au lieu de للسلطان.
أمر circonstances difficiles, Aghânî 20, 5: قومنا
علی امر. — Ce que l'on doit faire nécessairement, P.
Koseg. Chrest. 146, 9: Je donnerais volontiers ma
vie pour elle, إن کان ذلك من امری « si cela était
nécessaire ». — امر est quelquefois un mot explétif
comme ØÙ‚
(Ùيه = ÙÛŒ Øقه), p. e. Abbad. I, 313,
7 a f.: راغبا ÙÛŒ قبول امرها, =
ÙÛŒ قبولها. — Chez Alc.
أمر correspond à licencia, à savoir à licencia en gé-
néral (como quiera), c'est-à -dire congé, et à licencia
en mala parte, congé qu'on donne à un domestique
dont on est mécontent, etc.; أعطی أمزا licencier,
congédier, Alc. (dar licencia, — dar licencia el capi-
tan, — licenciar como quiera). — En Afrique الامر
العزيز est le calife, Çalât 23 vo: وسنی الله تعلی ببرکة
الامر العزيز أدامه الله أن الخ, id. 28 ro: لما وصل
خبر هذه الوقيعة الی Øضرة الامر العزيز ادامه الله برباط
الÙØªØ Ø¨Ø³Ù„ÛŒ, Amari Dipl. 19, 7, 20, 8, 21, 4, 39, 1;
aussi الامر الکريمـ, Çalât 28 ro: اختار منهمـ الامر الکريمـ
ادامه الله عسکرا ضخما. Mais الأمر seul avait le
même sens, comme le prouve une note marginale sur
Abd-al-wâhid 199, n. 1, Abbad. II, 190, 11, Abbâr
242, 12, Berb. I, 393, dern. 1., l'anonyme de Co-
penhague 50: لوعلمـ الامر بمکانکمـ 'لزاد ÙÛŒ اØسانکمـ,
Çalât passim. — أمر الله (proprement le décret de Dieu,
ou (voyez Lane) le châtiment de Dieu) la peste,
Mouette 402.
أمری impératif, qui exprime le commandement, Bc.
أمير chevalier, — marquis, — pair, Bc. — الامير
الکبير, voyez sur cette dignité Maml. I, 1, 3. —
امير الای colonel, Bc. — امير الأمراء duc, Bc. — امير
امراء عساکر maréchal, Bc. — امير بارس ou باريس,
qu'on trouve aussi écrit comme un seul mot, ce qui
vaut mieux, épine-vinette, Bc, Sang., Most. (N. رس,
L ريس) qui a sous وقيل هو عصارة الاميربارس: Øضض,
Bait. I, 79 (اميرباريس dans AB et non pas أميرباريس
comme chez Sonth.). — امير البØر amiral, Abou-'l-
mahâsin, II, 116, 10, Bc; — capitaine de port, Arab.
Heur. 41, Bruce I, 249, Burckhardt Arabia I, 44,
91, Burton I, 174. — امير جباية percepteur, vers
chez Bassâm III, 179 ro:
أقمت بأرض قرطبة کأنی امير جباية او قهرمان. —
امير الØاج mode de musique, HÅ“st 258.
أميری nom d'une étoffe qu'on fabriquait dans le
Khowârezm, de Jong. — Epithète d'une excellente
espèce de pomme à Ghazna, de Jong. — الدينار
الاميری, Khallic. I, 664, 3, nom que le peuple de
Bagdad donnait aux dînârs des derniers califes; ces
dînârs se distinguaient des anciens en ce qu'ils por-
taient le titre d'émir (امير المومنين) et que leur mo-
dule et leur poids étaient plus considérables; voyez
la trad. de M. de Slane II, 651, n. 2.
أمارة =
قصب (voyez) espèce de millet, Barth I,
156.
إمارة chevalerie (dignité de chevalier), — comman-
derie (bénéfice affecté à un ordre militaire), — pairie,
Bc. — امارة البØر amirauté, Bc. — L'administration
des finances, Berb. I, 432, 2. — Pl. امائر signal, Gl.
Esp. 141, 142. — Signalement, Bc, Roland; اعطی
امارة signaler (faire ou donner le signalement), Bc.
— Signe, marque, qu'une personne apporte en nais-
sant et qui est regardé comme un heureux présage,
Alc. (señal de virtud en los niños), Cartâs 193, 15.
— Cri de guerre, Prol. II, 156, 8. — Convention,
accord, pacte de deux ou plusieurs personnes, Amari
Dipl. 63, dern. l., 64, 1; on trouve une وثيقة الامارة
dans le Formul. d. contr. 10.
اميرية البØر أميرية amirauté (dignité d'amiral),
Bc.
مأمورية mission; مامورية الرسول message, Bc.
مؤامرة conjuration, conspiration, Bc. — Ordre donné
par écrit à un employé de restituer certaines sommes
qu'il s'est appropriées et qui y sont spécifiées, Khallic.
IX, 40, 7 a f., 41, 2.
متوامر conspirateur, Bc.
أمس.
اول امسين, اول من امس, اول امس et اول من
امسين avant-hier, Voc.
أمسی qui est de la veille, Bc.
أمسوخ prêle, queue-de-cheval (plante), Bait. I, 80 d;
s'écrit aussi امصوخ Bait. II, 599 b (ABS), 604 d
(AB).
أمشيش (berb.) chat est en usage parmi les Maures
d'Alger, Ztschr. XII, 182.
أمشيشترو (berb.) menthe sauvage, Domb. 73.
امع, etc., voyez Gl. Mosl.
امل II c., ÙÛŒ r. désirer, Gl. Fragm.
V se construit avec l'accus. (Lane, Voc.), et non
pas avec من, comme le dit Freytag; dans Bidp. 14,
1 le من signifiie à cause de. Bc a la constr. avec ÙÛŒ.
مأمول intention, volonté, désir, Ht.
امن II c. a. p. et علی: r. confier une chose à quelqu'un,
Voc. — Chez Alc. seguir acompañando (qui est assequor
chez Nebrija). Je ne sais comment cette expression
peut s'accorder avec les significations bien connues
de أمن.
V jouir de sécurité, Voc., Amari Dipl. 227, 9,
228, 2 a f.
VIII c. a. p. et علی r. confier une chose à quel-
qu'un, Voc.
X c. الی p. (cf. Lane) se rendre à quelqu'un, après
avoir obtenu l'amân, Akhbâr 16, 2, Amari 228, 10,
Athîr VII, 3, l. 5, 69, 3. — C. a. p. et علی r. con-
fier quelque chose à quelqu'un, Voc., Bc. — C. من
être à couvert de, se mettre à couvert de, Bc.
امنية assurance, sécurité, état où l'on est hors de
péril, Bc.
أمان l'action de goûter les mets et les boissons qu'on
sert aux rois et aux grands seigneurs, Alc. (salva de
lo que se come o beve = ذوق). C'est proprement la
sécurité qu'on procure aux rois en goûtant les mets
avant eux; cf. l'esp. salva. — Espèce de toile de co-
ton, Descr. de l'Eg. XVII, 369.
أمون. Après avoir parlé du لامون, Auw. I, 315,
6 et 7 dit, selon le man. de Leyde: ومنه نوع اخر
املس القشر ÙÛŒ قدر بيض الدجاج ولونه اصÙر ويعرÙ
بالامون. Comme on ne peut pas lire باللامون, attendu
que le لامون a déjà été nommé et décrit 1. 4, le mot
امون, si toutefois la leçon est bonne, doit désigner
une espèce de cédrat.
أمين vérificateur des poids et mesures, Alc. (almo-
tacen, fiel de los pesos, fiel de las medidas del pan).
— Architecte, celui qui a l'inspection des bâtiments,
Alc. (juez de los edificios = عريÙ), Çalât 45 vo:
وبناه بالØصی والجيار من الارض الی ان علاه علی Øاله
الآن علی يدی أمنائه الاخيار. — Inspecteur des eaux,
celui qui règle la distribution des eaux, Yanguas II,
432, 7, Adic. 358, 359. — Chef de corporation, Hœst
144 (où il faut substituer امين à امان), Pananti II,
65, Het Rijk en de stad van Algiers (Amsterdam, 1830)
42, d'Escayrac 176, 1. 1, Daumas MÅ“urs 150 n., Car-
teron 175, Macc. I, 589, 18: وکان ابوه امين العطارين
بغرناطة, Chec. 208 ro: شاهدت امين الÙخارين ببلدنا;
ce sont les أمناء الاسواق d'Abd-al-wâhid 207, 2 a f.
— Intendant; امين الکمرك intendant des douanes;
امين الأمناء surintendant; امين الکلار cellérier, Bc.
— امين السلطان trésorier du sultan, Charant 49;
امين الصندوق caissier, Bc. — Percepteur, Gråberg
210; au Maroc on trouve dans chaque grande ville
un chef des percepteurs, qui s'appelle امين الأمناء,
Pflügl LXIX, 23. — Le chef de la déchera, Daumas
Kabylie 48; امين الامناء le président de la djemmâ
et le chef de toute la tribu, ibid. 49.
أمانة discrétion, Gl. Badroun, cf. Gl. Belâdz. —
Indifférence, Gl. Mosl. — La fonction de أمين, dans
les différentes significations qu'a ce dernier mot,
p. e. la fonction de vérificateur des poids et mesures,
Alc. (fieldad oficio del fiel de los pesos), la fonc-
tion de chef de corporation, Mace. I, 589, 19,
intendance, fonction d'intendant, Bc, Mohammed ibn-
Hârith 228: وقد تکررت الامانة وقضاء الکور ÙÛŒ نصل عمر
ابن شراØيل, et 347: کان قد ولاه امير المومنين السوق
والنظر ÙÛŒ اموال بعض کرائمه وقلده اسباب الامانات ÙÛŒ
الامانة — بعض الکور وولاه قضاء کورة البيرة symbole,
formulaire qui contient les principaux articles de la
foi, p. e. le credo ou symbole des apôtres (Bc), le
symbole de Nicée (Prol. I, 421, 1). — Chez les Dru-
zes l'engagement souscrit par les initiés, de Sacy Chrest.
II, Û¹Û³, 4 a f. et 272.
أمية gouvernante, femme qui a soin d'un ména-
ge, Bc.
مأمون et مأمونة sarriette (ainsi nommée للأمن من
غائلتها), Sang.
البطيخ المامونی .مأمونی espèce de pastèque Ã
Merw; elle est extrêmement sucrée et de coulcur rouge,
Bait. I, 146. Peut-être emprunte-t-elle son nom au
calife al-Mamoun.
مأمونية (cf. Lane) massepain; voyez le dict. de Vul-
lers; 1001 N. II, 67, 11; en esp. « bollo maimon » si-
gnifie: « massepain aux confitures ».
أمنق (b. lat. amignus, Simonet 250) espèce de chaus-
sure, L (calige أمنق ونعل وصباط), Voc. (sotular).
أمنکة voyez امانکة.
امی.
ÙÛŒ العين, اماية, taie, pellicule qui se forme sur
l'Å“il, Bc.
أميرون (de l'adj. latin amarus, cette plante ayant un
goût amer, Simonet 250; esp. almirón et amargón)
chicorée sauvage, Gl. Esp. 166, Auw. II, 365, 19;
عشبة الأميرون est aussi dans L (deux mots après
arundo), mais le terme latin est endommagé et illisible.
اميکون voyez امانکة.
أن pour إلسی أن, Prol. II, 308, 10 avec la note de
M. de Slane. — Voyez sur ان avant un prétérit dans des
phrases comme امره ان نادی ÙÛŒ الناس « il lui ordonna
qu'il fît cette proclamation", رأی ان کتب, Fleischer
sur Mace. II, 485, 2 Berichte 71.
وان. إن —
ان soit — soit, Meursinge 45, n. 196, 5 a f.;
ان کسب وان خسر يندمـ « qu'il perde ou qu'il gagne,
il aura des regrets », Bc.
إن.
إنية (t. de philos.) une chose dont on peut dire
seulement qu'elle est. Chez les Soufis c'est Dieu, ou
plutôt, parce qu'ils sont panthéistes, tout ce qui existe.
Lettre à M. Fleischer 75, où j'ai suivi les savants
qui prononcent أنية; mais le Voc. donne إنية (esse).
أن II gémir, Alc. (gemir con dolor, gemir con otro,
avec le participe مؤنن sous gemidor el que mucho
gime). Le Voc. a نونن الصبی sous amittere; mais
je crois que c'est proprement: pleurer la perte d'un
jeune homme.
أنان. En parlant d'une femme mariée, انانة si-
gnifie: Ùتقول جنبی Ùخذی رأسی
(تئن)
التی ØªØµØ¨Ø ØªØ£Ù†
لتنظر هل ÙŠØبها زوجها امـ لا, R. N. 31 ro.
أنا quel? quelle? Bc (Eg. vulg.).
أنانية égoïsme, Bc.
أناغاليس anagallis, mouron, Most., Bc.
أناغورس (ou روس) anagyris, bois-puant, Bait. I, 83 c,
Bc.
أنبوب voyez sous نب.
أنبار (grenier) pl. ات, Bat. III, 148, ou انابر, Bc.
أنبجانية sorte d'étoffe de lainc grossière et velue,
Ztschr. IV, 392.
أنبر pl. انابر pont, étage de navire, Bc.
انبولس persil sauvage, Most. sous بطرسالين.
أنت, au fém. non-seulement أنت, mais aussi أنتی,
Bc, 1001 N.
أنتلة est selon Bait. I, 95 c un mot espagnol; c'est en
effet l'esp. antora. Au reste, Freytag et Sontheimer
ont péché contre la grammaire en écrivant انتلة
السوداء et انتلة البيضاء; l'article est de trop; voyez
Bait. I, 95 c (AB), 96 a (AB); Bc: antore ou antitoré
انتلة سودا وبيضا. Cf. Dodonæus 791.
إنناط. Le Voc. a اثناط, pour privignus. D'après une
très-belle correction de M. Simonet, il faut lire انتناط,
l'esp. entenado, qui signifie précisément: beau-fils,
celui dont on a épousé le père ou la mère.
أنتونيا endive, Bait. I, 96 g.
انتياس espèce de poisson, en anglais leeche, Burckhardt
Syria 166.
أنتيمون antimoine, Bc.
أنتيمونی antimonial, Bc.
انث II. تأنيث être efféminé, Tha'âlibî Latâïf 30, 3;
بتأنيث, d'une manière efféminée, Alc. (mugerilmente).
أنثی ÙÛŒ ذکر .أنثی l'un dans l'autre, Djob. 195,
8; Wright a cru qu'il faut lire ذکرا ÙÛŒ انثی, comme
chez Macc. I, 124, 16 (ajoutez Bc: visser, faire en-
trer l'un dans l'autre en vissant, رکب ذکر ÙÛŒ انثی);
c'est une erreur; on dit l'un et l'autre, comme le
prouve ce passage des 1001 N. Bresl. X, 236, 3 a f.,
où il est question d'un luth composé de 32 pièces:
Ùرکبته الصبية ذکر ÙÛŒ انثی وانثی ÙÛŒ ذکر; dans l'éd.
Macn. IV, 262, 3: ثمـ رکبت الخشبة ÙÛŒ بعضه علی
صورة ذکر ÙÛŒ انثی وانثی ÙÛŒ ذکر. Chez Alc. (corchete
de vestidura) انثی ÙÛŒ ذکر, pl. إناث وذکور, est
agrafe (cf. Victor: « corchete macho y hembra, crochet
et portière, uncinello maschio e femina »).
انثاية femelle, Bc.
أناثة non-seulement en parlant de fer (voyez Lane),
comme le prouve Macc. II, 84, 12.
انجاس et انجاص voyez sous اجاص.
أنجاليکه angélique (plante), Bc.
إنجانية dédicace, consécration d'une église. Alc. traduit
dedicacion de yglesia par ingênie, ce qui, comme me
l'a fait observer M. Simonet, est encænia (ὲνхαίνια)
ou encæniæ (voyez Ducange), qui a le même sens.
إنجيار terre à potier verte, Alc. (tierra verde de jarros);
chez Auw. I, 645, 8 on trouve او بالØبار الÙخارين;
il faut y substituer: او بإنجبار الÙخارين; le man.
de Leyde porte بابØار sans points. Selon le Most.,
c'est le bol d'Arménie, qu'on nomme en espagnol
bolo (طين ارمينی هو الانجبار ويقال له بالمجمية بواله),
et le seul man. N ajoute: ومنه هو جل Ùخار اغرناطة
Ø§Ù‚Ø¯Ø§Ø Ø§Ù„Ø´Ø±Ø¨ ÙÛŒ الصي٠يتعلق بشÙاه الشارب Ùيه
وله رائØØ© طيبة للقلب (l. ÙˆÙيه et sa bouche)
Ù…ÙرØØ©. Mais selon Bait. II, 175 a, le انجبار (leçon
de AB) est en Espagne ce qu'on nomme ailleurs terre
de Hidjâz (الطين الØجازی AB; ce qui suit chez
Sonth.: « von Damaskus », est une lourde bévue; la
phrase est terminée et Bait. cite l'auteur ad-Dimachkî)
et on l'y emploie au lieu du bol d'Arménie. — عرق
الانجبار tormentille (plante), Bc. — Chez le vulgaire
c'est, selon le M (sous جبر), une altération du turc
رنجبار, pauvre, misérable, à Alep رنجبال; il aurait dû
dire: du pers. رنج بر, qui gagne sa vie en travail-
lant, manœuvre.
أنجرك (pers.) marjolaine, Bait. I, 96 d (AB). Un mot
انجوك, que Freytag donne en ce sens, n'existe pas.
انجرة Øرشاء .أنجرة pariétaire (plante), Bait. I, 395 a.
انجق (turc) à peine, presque pas, p. e. انجق يعرÙ
يقری « à peine sait-il lire », Bc.
انجيدة marrube (plante), Bc.
أنجيل.
أنجيلی évangélique; شماس انجيلی diacre, Bc. —
Evangéliste, Voc.
انØ.
تاناØÙ‡. ØªØ£Ù†Ø§Ø se trouve dans un vers comme une
variante de Ùقدانه, voyez Wright 132.
اندرونيا, à Damas, Hypericum maius, Bait. I, 504 b.
أنديشة galon, Hbrt 20; انديشة صÙراء galon d'or,
انديشة بيضاء galon d'argent, Bc.
انذقتس (t. de chronologie) indiction, Gregor. 34, 48.
انس II civiliser, policer, Bc. — Tenir compagnie, Ht
(sous le و). — C. a. p. divertir, amuser, Voc. —
يونس Ùلانا بامراة (II ou IV?) donner à quelqu'un une
femme pour compagne, Becrî 102, 8 a f.
III c. a p. divertir, amuser, Voc.
IV c. a. p. tenir compagnie à quelqu'un, Fleischer
sur Macc. I, 272, 2 Berichte 181. — C. a. p. di-
vertir, amuser, Voc.
V c. ب se consoler par, Alc. (consolarse), Abbad.
I, 392, 6, 410, n. 75. — Se divertir c. مع p., Voc.
VI c. ب ou مع p. se divertir, Voc.
X c. ب ou مع p. se divertir, Voc.
أنس consolation, Alc. (consolacion, solaz o conso-
lacion). — Divertissement, amusement, Voc., Berb. II,
129, 9: sa sÅ“ur lui envoya انواع التØ٠والانس « et
tout ce qui pouvait servir à l'amuser ». — Quand on
boit à la santé de quelqu'un, on dit أنسك, 1001 N.
I, 395, 7. — مجلس الانس ou الانس seul réunion
de grands seigneurs et d'hommes de lettres, où l'on
s'entretient de littérature en buvant, Abbad. I, 78, n.
29. — La dévotion (proprement الانس باله), Maml.
I, 2, 252. — أنس النÙس nom d'une plante, Bait.
I, 91 b (AB).
أنسة (esp.) once (animal), Alc. (onça animal pe-
regrino).
أنسة civilisation (état de ce qui est civilisé), Bc;
بانسة honnêtement, Bc.
إنسی Les formes du pl. أناسی et أناسی chez
Freytag sont fautives; il faut أناس et أناسی, Ztschr.
XII, 81, n. 39. — En anatomie: الجانب من کل عضو
الذی يلی عمود البدن, Gl. Manç.
انسية sociabilité, Bc. — Politesse, manières polies,
Haiyân-Bassâm I, 14 ro: ÙامتØÛŒ لذلك رسمـ الادب
عن الØضرة وغلب عليها العجمة وانقلب اهلها من الانسية
الی العامية الصريØØ© (l.
المتعارÙØ©)
المعارÙØ©
إانسان. Le fém. انسانة se trouve dans des vers
burlesques de Motanabbi apud Macc. I, 607, 2 a f.
إنسانی bienfaisant, humain, Ht.
إنسانية politesse, Macc. I, 891, 9.
أنيس honnête, civil, poli, Bc. — Domestique, privé
(animal), Voc. — الأنيسان deux étoiles du Triangle,
Sédillot 132, Alf. Astr. I, 55.
آنسة pl. أوانس domestique, privé (animal), Voc.
مأنس et مأنسة l'endroit où se tient le مجلس الانس,
Gl. Djob., Calâïd 210, 2 a f.
مؤنس nom d'un instrument de musique, Macc. II,
144, 1. — مؤنسات des endroits qui permettent une
interprétation moins rigoureuse, Müller S. B. 1863,
II, 8, 1. 7.
مأنوس domestique, privé (animal), Bc. — Révéré,
consacré par la dévotion, Maml. I, 2, 252.
انی انسی. انسی, vulg. en Esp. pour انا بنÙسی, moi-
même, Voc.
ان٠V. تأن٠لهشامـ il fut indigné de la position de
Hichâm, réduit etc., Berb. II, 44, 11.
أن٠le sillet du luth (عود), Descr. de l'Eg. XIII,
227; le mot a un sens analogue quand il s'agit de
l'instrument de musique appelé قانون; voyez Lane M.
E. II, 78. — ان٠أØدب busqué (chanfrein), Bc. —
ان٠الشمعة moucheron (bout de mèche de chandelle
qui brûle), Bc. — ان٠العجل Antirrhinum Oronti-
um, Bait. I, 89 c. — علی ان٠ou علی رغمـ انÙ
au nez de, à la face de, en bravant, Bc. — کسر انÙÙ‡
donner sur le nez, mortifier, Bc. — انکسر انÙÙ‡ se
casser le nez, ne pas réussir, Bc.
أن٠= أن٠primitiœ, Gl. Mosl.
أنÙÛŒ nasal, Bc.
أني٠doux, en parlant d'une gazelle, 1001 N.
Bresl. III, 332.
ÙÛŒ المستانÙ. مستأن٠dans la suite, plus tard,
Gl. Fragm.
أنÙاق est bien une transcription de òμ/?/х̀хιον, mais ne
signifie pas uvœ acerbœ, comme le dit Freytag.
En grec et en arabe c'est de l'huile d'olives non en-
core mûres; Most. sous زيت الانÙاق هو الذی: ريت
يعمل من الزيتون الغض بالماء وهو اسمـ يونانی; cf. Bait.
sous زيت au commencement, Sang. 305, et restituez
زيت انÙاق Auw. II, 639, 4.
انق.
اناق sorte d'étoffe, Macc. II, 711, 2.
مانوق semble signifier vieux, caduc, 1001 N. Bresl.
X, 263: شيخ کبير مانوق, où l'éd. Macn. porte شيخ
کبير هرمـ; encore une fois p. 264, où l'éd. Macn.
donne de nouveau هرمـ.
أنقون (pl. avâquin, 1. anâquin), hanche, Alc. (cadera
o quadril), semble formé de l'esp. anca, ou plutôt
de l'augmentatif ancon.
آنك est écrit انوك dans le Most. sous اسرب; sous قصدير
La a انوك, N. انك.
انکليز et انکليس anguille, Bc, Gl. Edrîsî; à Antio-
che انکلس grande anguille, Man. Escur. 893.
إنکلية sentine, Voc.
أنکوسا anchusa, Most. sous Øلومـ.
أنکوش (esp. langosta) langouste, écrevisse de mer, Pagni
94 et MS.
انلی (berb.) espèce de millet, Pennisetum typhoïdeum,
en allemand Negerhirse ou Negerkorn, Barth I, 361,
523, V, 494, 682 (éneli), Bat. II, 364, III, 130,
IV, 112, 378, 386, 394, 395, Jackson Timb. 24 (allila).
أنمودج (pers.) formulaire, — modèle, Bc.
Enmiri espèce de dattes jaunes, Descr. de l'Eg. XVII, 121.
انوبروخيس sainfoin, Bc.
انی.
أنی, vulg. en Espagne pour أنا, pronom de la
1re personne, par suite de l'imâla, L (p. e. sous i:
in mundo sum أنی ÙÛŒ الدنيا), Voc.
إنآء vase de nuit, Prol. I, 27, 3.
انی لمثلی ببراعة الخطاب أنی « comment un homme
tel que moi pourrait-il s'exprimer avec élégance? »
Abd-al-wâhid 125, 13 et 14. — وانی لله علی ما Ù„ØÙ‚
عرشه من ثل' وعزه من ذل « comment Dieu peut-il
laisser détruire son trône et avilir sa gloire? » Re-
cherches I, 185, 9 1re édit. — أنی وکي٠« dites
seulement ce qu'il faut faire », Badroun 294, 15.
انيسون (anis) sans voyelles dans Freytag, أنيسون,
n. d'un. ة, dans M, est dans le Voc. أنيسون. Le
vulgaire dit يانسون, M.
اهـ abréviation pour انتهی, éd. égyptienne de Macc., etc.
اه. Selon Abou'l-Walîd, 169, 3, le n. d'act. est أهة,
avec le dhamma.
اهب.
أهبة (pour اهبة الØرب) l'armement d'un soldat,
Bc; Nowairî Espagne 476: Ùيقال انه کان يشرب مع
جاريتين له Ùاتاه Ù…Øمد وهو علی اهبة Ùقتله. — Costu-
me, Maml. II, 2, 71, 4 a f., pl. أهب ibid. 72, 3.
أهتس très-grand arbre à feuilles épineuses et piquantes
qui vient du Soudan, Richardson Sahara II, 255, qui
écrit le mot en caractères arabes.
اهل II. Il l'en jugea digne n'est pas seulement اهله
لذلك, mais aussi اهله الی ذلك, Abbad. I, 18 dans
la note. — Préparer le dîner, 1001 N. Bresl. VII,
78 (Macn. هيأ), Macn. IV, 40, 5 a f.
V بÙلان s'allier à quelqu'un en épousant sa fille,
1001 N. Bresl. III, 331, 2.
X (cf. Lane) mériter, Alc. (merecer, merecer de
otro), mériter, gagner, encourir, attirer sur soi, tom-
ber en, Bc; c. a. p. 1001 N. I, 53: يا ملعونة انتی
تستاهل من يکلمك « maudite, mérites-tu que quel-
qu'un te parle? » c. a. r. ibid. 74, c. ب r. ibid. 23,
3 a f.; مستأهل c. ب digne de, Voc.
أهل Les اهل الدار formaient la 6e classe dans la
hiérarchie des Almohades (sans autre explication),
Holal 44 vo. — اهالی البلاد peuple, habitants, Bc; Ã
Médine les Ahali sont ceux qui y sont nés et qui
y ont des maisons et des familles, Burton I, 360,
II, 7.
أهلی cultivé, en parlant d'un arbre, l'opposé de
بری sauvage, Auw. I, 225, 16, 419, 23, 423, 17,
424, 12. — En parlant d'un district, peuplé, habité
(= آهل chez Lane), Haiyân 103 vo: وأجرقت قری
الناØية الاهلية الی Øد المØلة المنسوبة للامير المنذر —
Subst. famille, Alc. (casa por la familia, familia).
أهلية alliance, union par mariage, — parenté, qua-
lité de parent, Bc.
أهيل petits enfants, P. Akhbâr 160, 5.
آهل habitant à demeure fixe, l'opposé de ظاعن,
Berb. I, 150, 178, 180.
اهليج voyez اهليلج.
إهليلج coll., nom d'unité ة, aussi هليلج, pl. ات, ou
هلالج, ou هلالجة. Le Gl. Manç., qui place ce mot
sous le ه (de même que Bait. II, 572 b), dit qu'on
prononce أهليلج et إهليلج. Il nomme, de même que
le Voc., trois espèces de myrobolans: 1° کابلی (myro-
bolan chebale, Bc), 2° أصÙر (myrobolan citrin, Bc),
3° هندی (ou شعيری Bg 864), qu'on appelle ordinai-
rement الأسود; quand Rhazès parle du أسود, il a en
vue le کابلی. Chez Bc اهليلج املج myrobolan emblic.
Ce mot étant étranger et un peu long, il a été altéré
en اهليج ou هليج, Bg 864; le man. D d'Edrîsî Clim.
I, Sect. 6, nomme الاهليجات parmi les produits de
la Chine, tandis que ABC portent الاهليلجات; le
nom d'unité اهليجة Akhbâr 102, 2; chez les voya-
geurs hegligg ou heglig, Ouaday 358, d'Escayrac 79,
Browne I, 377, II, 42. Une autre corruption est
هرالج chez Alc. (mirobalanos especie). — En Esp.
prunes, Voc., Gl. Manç.: واهل الاندلس يوقعون هذا
الاسمـ علی عيون البقر; on sait que le myrobolan est
gros comme la prune. — هليلجة tumeur qui s'étend
sur l'oreille du cheral sous forme d'un myrobolan,
Auw. II, 600, 12 et suiv. — هليلجة espèce de
projectile, Reinaud F. G. 44; il avait selon toute
apparence la forme d'un myrobolan.
اهنا vulg. pour من اهنا ;هنا citra; اهناك ibi; من اهناك
ultra (dela), Voc.
اوب.
ويبة = أوبة, Gl. Djob. — Tente, Bc.
هو لمآبه مآب il est sur le point de mourir, de
Jong, Gl. Fragm. (cf. p. 129), Cout. 5 ro: توق٠ÙÛŒ
السير ليکون دخولك ÙÛŒ ايامی Ùان اخی لمآبه, Ictifâ
128 v°: Øتی وصلوا والوليد لمآبه.
أوباش (esp. uvas) raisins, Most. sous ويقال Ù„ÙقاØÙ‡ ;کرمـ
اوباش (N س).
اوج mode de musique, Descr. de l'Eg. XIV, 29, M.
اØاق, اوØاق (Hbrt 196), ÙˆØاق (voyez Freytag
sous le Ùˆ) (turc) foyer, Hbrt 196, Roland, fourneau,
Ht; caste, famille, province, Roland; bien-fonds héré-
ditaire, v. Richter 285; corps, régiment, brigade, Ht,
Hist. Tun. 93, en parlant d'un dey: ورتب اوجاق
الصبايØية بتونس والکا٠والقيروان وباجة لتأمين السبل
اوجاقی un page, Maml. I, 1, 108.
اود.
أود. La phrase قوی أود Ùلان, proprement fortifier
ce qui chez quelqu'un est courbé, s'emploie dans le
sens de suppléer à ce qui manque à quelqu'un, Ab-
bad. III, 170, n. 123. — Epine du dos, Voc.
منآد flexible, épithète du javelot, Abbad. III, 161.
— قومـ المنآد fig. rétablir, réparer, ce qui est en mau-
vais état, Berb. I, 142, 5.
اودرورمالی hydromel, Sang.
اورسالس persil sauvage, Most. sous بطرساليون.
أورسيا (les voyelles dans N) lis blanc; il en existe
deux sortes الربيعی والبری, Most.
أورمـ rue sauvage, Domb. 73. Ce mot est d'origine ber-
bère, car on lit dans le Most. sous سذاب, mais
seulement dans Lm: بالبرية اأرمی
اورمالی hydromel, Sang.
اوريطی (grec) aorte (grosse artère du cœur), Bc.
اوز V c. علی faire la nique, se moquer, Bc.
اوز compliment; کثير الاوز complimenteur; دعنا من
الاوز laissons là les compliments; — persiflage, Bc.
أواز pl. ات (t. de musique) ton, Descr. de l'Eg.
XIV, 24.
إوز ou وز عراقی وز grue, Bc, 1001 N. III, 239, 15.
Pour désigner l'oie, on dit اوز بلدی, 1001 N. Bresl.
II, 156, 6.
وزاز celui qui prend soin des oies, car chez Alc.
ansareria (endroit où l'on nourrit ou élève les oies)
est وزازين (cf. Gl. Esp. 357, 358).
اوزان nom d'un instrument de musique d'origine étran-
gère que l'on frappait dans les marches des sultans
mamlouks, Maml. I, 1, 136.
آس. Le myrte signifie chez les poètes la barbe de la
joue; voyez J. A. 1839, I, 170. — Les restes, le
cadavre d'un homme, P. Koseg. Chrest. 80, 7 a f.
اوسابون (La) ou اوسانون (N) = Øجر اللازورد, Most.
أوسعاطس (les voyelles dans les deux man., mais Lm
a طوس.) =
Øجر الØية, Most.
اوسه août, Amari 166, 3 a f., 168, 4, 169, 2. Aussi
اوسو; voyez sous اسطريرن.
اوسيد est la leçon de Bait. I, 98 f (AB) pour le
اوسيدة de Freytag.
اوشاÙÛŒ un page, Maml. I, 1, 108.
اوضة (turc), pl. اوض et اوضات, chambre, Bc, 1001 N.
Bresl. X, 456; اوضة السر cabinet (lieu de retraite et
de travail), Bc; جماعة اوضة chambrée (soldats qui
logent ensemble), Bc; اوضة باشی chef de chambrée, Bc.
اوطوماطون (grec) automate, Bc.
اوÙ.
او٠(vulg.). عاد واو٠adhuc, Voc.
Ø¢ÙØ© peste, Voc. (pestilencia et ocasio; le second
mot dans le sens du premier). Au pl. des cas de
peste, Müller S. B. 1863, II, 9, l. 11. — Ø¢ÙØ© النجومـ,
dans la vigne, la rougeur des feuilles, le rougeau,
Auw. I, 583, 12; cf. Clément-Mullet I, 547, n. 1. —
Vipère, Bc, 1001 N. I, 31, 543, II, 101, 241, 13
(où l'éd. Bresl. VII, 306, 2 a Øية), III, 32, 2 a f.,
IV, 379, 1, et Bresl. IV, 131, 5; basilic (serpent
fabuleux dont le regard tue), Bc. — Dragon de
vertu, Bc.
مؤو٠infecté de peste, pestiféré, Müller S. B. 1863,
II, 7, 1. 11, 9, l. 10, 11, l. 9. Aussi dans le Voc.,
où il faut prendre ocasionatus en ce sens.
اوÙقسطيدس et اوÙوقوسطيس υποхιστίς, Payne
Smith 998.
اوقة (pour اوقية) oke ou ocque, poids turc de deux
livres, Bc.
اول II. ولا يأول Ùيه امر « et l'on n'aura recours à aucun
prétexte pour en éluder l'observation », de Sacy Dipl.
IX, 487, 2. — Gloser, censuer, interpréter en mal, Bc.
V interpréter les songes, Alc. (divinar por los sueños,
soltar sueños). — Avoir une opinion, Alc. (opinar
pensar opinion), interpréter malignement (تأول com-
mentaire, interprétation maligne, Bc), Calâïd 191, 17:
Ùسارا الی بابه' Ùوجداه مقÙرا من Øجابه" Ùاستغربا خلوه
من خول' وظن Ú©Ù„ واØد منهما وتاول (il avait son
opinion là -dessus, il interprétait cela malignement).
آنة. Comme آلة est le synonyme de أداة (Lane),
آلات (proprement instruments) signifie au fig., de
même que أدوات, connaissances, parce que ce sont
les instruments dont on a besoin pour exercer un
métier ou remplir une fonction, pour bien écrire,
etc., Abbad. II, 29, n. 2, Mohammed ibn-Hârith 217:
وهذه الخطب لها آلات واستجماع, id. 351: أن يکون
"موصوÙا باکرمـ الصÙات 'وموسوما باÙضل الاالآت. —
الة
موکب agrès, Bc. — Equipage royal, les emblèmes
de la royauté, Prol. II, 42, 9 et suiv., Berb. I, 68,
395, 9 a f., 398, II, 139, 3 a f., 142, dern. l.,
143, 1, 145, 6 a f., 165, dern. l., 168, 9, etc.,
Macc. I, 214, l, Koseg. Chrest. 100, 3 a f. — آلة
الطرب symphonic, Bc; آلة seul musique, Bc, Hbrt 97,
harmonie, Hbrt 97, sérénade, Bc; الآلة orchestre, Bc.
آلی auxiliaire, علمـ آلی « science auxiliaire », Prol.
III, 258, 3.
آلاتی instrumental, Bc. — Joueur d'instrument,
musicien, Bc, Descr. de l'Eg. XIV, 133, Hbrt 97,
Lane M. E. I, 285, II, 71; آلاتية musique, compa-
gnie de personnes qui font profession de la musique, Bc.
إيالة gouvernement (territoire dépendant d'un gou-
verneur), Bc.
أول et أولانی, voyez sous وأل.
أوال (indien) requin, Palgrave II, 321.
تأويل pl. ات, de Sacy Chrest. II, ۸۰., 7 a f. —
Paraphrase, interprétation maligne, Bc. — Système,
Cherb. Dial. 19, 31, arrangement, id. 71, plan, id.
75; بالتاويل réguliérement, Martin 44. — Confortable;
convenance; service, Roland. — Instrument, Voc.
(écrit تويل).
تأويلی interprétatif, Bc.
التکÙير بمآل الرای .مآل « regarder comme infidèle
quiconque professe une opinion ayant une tendance
vers une fausse doctrine » (de Slane), Berb. I, 300,
5 a f. (expression elliptique, cf. مآله الی التجسيمـ ibid.
302, dern. l.); cf. ibid. 358, 6 a f. — Øالا ومآلا
dans le présent et dans l'avenir, Ghadamès 21.
مؤول ayant besoin d'explication, c.-à -d., ayant un
sens caché, allégorique, mystique, Macc. I, 571, dern. 1.
اولار de la veille, 1001 N. Bresl. IX, 315: طبيخ اولار
= Macn. III, 196: طبيخ بائت.
اولاق (mongol?) des chevaux, Mesâlik al-abçâr apud
Quatrem. Mong. 259 b.
اون I. آن يئين = آن يئون, 1001 N. III, 452: يئون
الاوان « le temps est venu ».
إيوان masc. et fém., Gl. Badroun. — لجامـ ايوان
voyez Auw. II, 595, 13.
اونوطيلون chez Freytag est une faute pour اوبوطيلون,
qu'il a aussi.
اوه V c. علی soupirer pour une chose que l'on n'a pas, Bc.
اه اه exclamation de celui qui admire, 1001 N. I,
64, 5. — آه oui, Voc.
اوی I. وهمـ يأوون بدعوتهمـ الی بنی امية « ils reconnais-
saient les Omaiyades pour califes », Abbad. II, 6. —
Avoir soin, Roland. — Déposer (mettre une chose
en quelque endroit), 1001 N. Bresl. IX, 359, 4 a f.
(où Macn. a ØØ·), Macn. II, 475.
IV forcer à chercher un asile, une retraite, Macc.
III, 132, 4.
V récéler, donner retraite à des coupables, les
cacher, تاوی مذنبين, Bc.
ماويية hospitalité, Bc (sous inhospitalité).
ای.
أی شیء .أی (vulg. أيش) pourquoi? exemple dans
le Gl. Fragm. — ای متی ou ايمتن quand, dans
quel temps? Bc; من ای متی depuis quand? Bc. —
أی الناس vilain, roturier, Alc. (villano no hidalgo).
أيه ici, Voc.
اراه آية سلطانه. آية, Berb. II, 168, 3, semble
signifier: « il lui montra un verset du Coran dans
lequel il était prédit qu'il régnerait ».
أيا ou ايا بعد hé bien, voyons, allons! Alc. (ea pues).
إيا, dans des livres non classiques, est employé Ã
la place d'un nom au nominatif, p. e. Koseg. Chrest.
78, dern. l.: ولا لنا امير سواك' ولا مقدمـ الا اياك,
au lieu de انت; 1001 N. I, 99, 10: Ùتقاتلا Ù‡ÛŒ واياه,
au lieu de وهو.
أيت (berb.) gens de, tribu de. Proprement, comme
l'a observé Carette (Kab. I, 71, 72), ايت ne répond
pas à بنو ou à اولاد, mais à أهل, car on ne dit pas
seulement ايت منصور, mais aussi aït-ou-adrer, les
gens de la montagne, aït-ou-acif, les gens de la
rivière; aussi Ibn-al-Athîr (X, 406, 5 a f. et suiv.)
le traduit-il par اهل. Cependant Ibn-Khaldoun (Prol.
I, 241, 10 et 11) l'explique par بنو; cf. Berb. II,
101, 14. Dans la hiérarchie des Almohades, la 1re
classe s'appelait ايت عشرة, la 2e ايت خمسين, la
3e ايت سبعين; voyez Ibn-al-Athîr l. l.
ايد II justifier (prouver la bonté, la solidité d'un avis,
la vérité d'un fait), Bc; cf. تأييد confirmation, de
Sacy Chrest. II, 188, dern. l.; تاييدا لقولك « à l'ap-
pui de ce que vous dites », Bc. — C. ب p. se faire
aider par, Abbad. I, 223, 9 et 11, II, 132, 3.
أيد géant, Voc.
إيد, au Caire, pour يد (main), Burckhardt Prov.
25, Bc.
مؤيدی, par abréviation مايدی ou ميدی, médin,
petite monnaie d'Egypte. Ces demi-dirhem ont été
nommés ainsi d'après le sultan mamlouk es-chaikh,
qui avait pris les titres de السلطان الملك المويد ابو
نصر الشيخ; ils se fabriquent avec des feuilles de
billon, aplaties ou planées à coups de marteau, et
ils sont plus minces qu'une feuille de papier, Descr.
de l'Eg. XVI, 293, 294. Maydin, v. Ghistele 155
(« omtrent dry groote vlaems », au Caire), Baumgar-
ten 35, Coppin, Roger, Schweigger 267, Vansleb 211,
Mantegazza 25 (3½ soldi).
اير.
أيرة blouse; Ouaday 466: « Les Fôriens n'ont que
des vêtements de moyenne ampleur, analogues aux
eireh ou blouses des sâïs ou grooms d'Egypte »; ibid.
524: « une sorte de blouse bleue semblable aux eyré
des domestiques en Egypte ».
ايرار espèce de datte à Segelmessa, « qui n'a pas sa
pareille dans tout l'univers », Bat. IV, 376.
إيرس (
سا chez Freyt. et Bc) iris, Auw. I, 31 (aussi
dans le man. de Leyde).
أيس est, Abou'l-Walîd 805, 29.
إيس non, ou pas, point, Voc. 492 (13 إس).
ايس I courir la chance, hasarder, — jouer de son
reste, prendre le moyen extrême, Bc.
أياس (c'est ainsi que prononce Alc.) espérance,
Alc. (fiuza); قطع الاياس faire perdre l'espérance, Alc.
(desafuziar a otro), mais ordinairement cette expres-
sion signifie: désespérer, perdre l'espérance, Bc, Ictifâ
166 ro: Ùلما قطع اياسه من الظÙر به رجع خاسئا علی
(1. عقبه)
عقله, Cartâs 223, 12, 227, 9 a f., 1001 N.
I, 55, Bresl. III, 233, dern. 1., IV, 97, Daumas
V. A. 354; c'est done l'équivalent de أيس من. —
رمی للاياس désespérer, réduire au désespoir, Bc.
ايش ما کان يکون. أيش quel qu'il soit, quelle qu'elle
soit; — ايش قد et قد ايش, interrogatif, p. e.:
« quelle est la distance d'Alep ici? » مسيرة Øلب قد
ايش من هون, ou bien: ايش قد من هون الی Øلب;
— admiratif, que, combien! p. e. ايش قد کويش خطه
« que son écriture est belle! » — ايش قد يستعجل
« comme il se dépêche! » — بايش ou بقد ايش com-
bien? (lorsqu'on donne le prix); من ايش لايش « com-
bien veux-tu gager? » — وقت ايش quand (Barb.), Bc.
إيشير (berb.) enfant, jeune garçon, fém. ة jeune fille,
Daumas V. A. 354, 435, etc., Chénier III, 189.
إيÙاريقون (grec) hypericum, millepertuis, Alc. (cora-
çoncillo yerva).
إيکر (grec) acore (= وج); aussi: racine de l'Iris faux
acore, Sang.
ايلاوش (εỉλεός) douleur iliaque, J. A. 1853, I, 346,
Chec. 194 ro: القولنج المسمی ايلاوش وتÙسيره رب سلمـ
وهذا القولنج اصعب انواع القولنجات واکثرها ويقال
أن من اسمائه المستعاذ منه
إيلچی voyez إلچی.
اين.
اين هو. أين lequel? Bc. — اين هذا من ذاك ou
عن ذاك a encore d'autres sens que ceux qu'indique
Lane; p. e. واين امير المومنين عن بنات الاØرار « pour-
quoi le calife ne pourrait-il pas posséder comme
concubines les filles des hommes libres? » Badroun
216; — اين انت عن Ùلان « pourquoi n'allez-vous
pas trouver un tel? » Macc. I, 473, 14; — un vizir,
voulant recommander quelqu'un pour cadi, dit: اين
انت من ابن الطÙيل « pourquoi ne désignez-vous pas
Ibn-at-Tofail pour cet emploi? » R. N. 16 vo. — Ùين,
وين où; Ùينك où es-tu? Bc.
أينا (vulg.) quel? quelle? p. e. اينا هو الاØسن « quel
est le meilleur? » Bc.
إيه comment! quoi! 1001 N. I, 63, 6, Bresl. II, 114,
11. — Que, quoi, quelle chose? — comment? (em-
ployé pour faire répéter un discours qu'on n'a pas
compris), Bc. — Oui, Bc. — هو ايه morbleu! Bc. —
يجی لك من دا ايه « quel profit vous reviendra-t-il de
cela? » Bc.
أيوا est une corruption de أی والله, mais s'emploie sou-
vent pour oui, Burton I, 70, Habicht Gl. I, Bc.
ب et پ
ب près de, Maccarî I, 342, 1: وبهذه المدينة معدن
الÙضة. — On dit: المدينة بغرناطة, Haiyân 92 vo,
المدينة بقرطبة, id. 93 ro, la ville de Grenade, la
ville de Cordoue. — Exemple de ce qu'on appelle le
ست وثلثون نسخة بالتوراة: باء الملابسة, c.-à -d., 36
manuscrits qui contenaient le Pentateuque, Gl. Abulf.
— Après بطلميوس الذی کان بعد الاسکندر: بعد
ببطلميوس واØد (= Ptolémée II); c'est = الذی
کان مدته بعد الاسکندر بمدة بطلميوس واØد; de
même: کان هذا بعد ذلك باربعة ايامـ, Gl. Abulf. —
Ellipses: بالله عليه « je le conjure par Dieu », Rutgers
192, 3 a f.; — ومن لنا بذلك « qui nous garantit
cela? » 1001 N. I, 59, 3 a f.; — قلت بعينی ولا
بروØÛŒ « je disais: j'ai perdu un Å“il, mais non pas
la vie », ibid. 101, dern. 1.
باب le pape, Amari 341, 6, 10, Gl. Abulf.
بابا جدال .بابا antipape, Bc. — En berbère et en turc
père, Bat. II, 416; aussi dans la langue des Foulah,
Foulan ou Fellatah, Hodgson 105, et en arabe,
Cherb. Dial. 32, M.
بابوی papal, M.
باباوی papal, Bc, M.
باباوية papauté, Bc.
ثماش بابازی .بابازی bombasin (étoffe de soie), Bc.
بابانومو ébénier, Burckhardt Nubia 473.
پاپاهيغو (esp.) bee-figue (oiseau), Alc. (papahigo).
بابلی. Babel étant considéré comme le siége de la ma-
gie (cf. Lane trad. des 1001 N. I, 213), on dit
عيون بابلية des yeux enchanteurs, 1001 N. I, 58,
Bresl. X, 259, dern. 1., où l'éd. Macn. porte mal Ã
propos بلبلية; il faut aussi substituer بابلية à , بلبلية
Macn. IV, 260, 1, et dans le même passage Bresl.
X, 232, 6.
بابوجة ,بابوج, pl. بوابيج, est en arabe la forme ordi-
naire de ce mot persan, celle que donnent Bg (sous
pantoufle) et Bc, et non pas بابوش, comme chez Freytag.
Voyez Vêtem. 50 et suiv. — ØÙ‚ بابوج paraguante
(présent fait en reconnaissance de quelque service),
Bc. — سمك بابوج barbeau ou barbot (poisson), Bc.
بابونج Cotula, Prax R. d. O. A. VIII, 346 (cf. Bc
sous cotula). — Melampyrum parvum, Rauwolf 118.
بابون n. d'un ة, frelon, Alc. (abejon, abispon); cf.
Simonet 264.
بابونق, en Ifrîkiya, sorte de camomille, Bait. I, 106 b.
پاپی (esp.) bouillie pour les enfants, Alc. (papas para
niño).
باج, t. de musique = بمـ, Gl. Mosl. LXI, 11.
بادجيج morue, Hbrt 69 (Alg.).
بادری (ital. padre) père (titre des religieux, prêtres), Bc.
بادستر castor, Alc. (castor animal), cf. Bc.
بادنجان Ùرنجی. بادنجان tomate, Bc.
بادهنج ou بادنج tuyau semblable à celui d'une chemi-
née servant de ventilateur, Bc, Bat. II, 300, 1001
N. Bresl. II, 127, 132, etc., Macn. I, 201: بادهنج
الی جانب المطبخ
بادنجان = بادهنجان aubergine, Bc.
باذرنبويه (pers. Ø¨Ø§Ø¯Ø±Ù†Ú Ø¨ÙˆÙŠÙ‡) citronnelle, mélisse (cf.
chez Freytag بادرنجوية), Chec. 194 vo, Auw. I,
650, 9, 12, où Banqueri a changé à tort la leçon
du man.
باذرنجة. Ibn-al-Djezzâr: بادروج هی الباذرنجة
والباذرنجوية
باذشÙامـ (pers.) exanthème, pustules rouges et nombreuses
qui deviennent quelquefois des ulcères, Gl. Manç. sous
سعÙØ© (le man. porte un /?/ au lieu du /?/).
باذنجان orificium, L. — Sorte d'oiseau de proie, que
l'on nomme aussi ابو جرادة, et en Syrie البصير,
Man. Escur. 893.
باذوق sorte de pierre précieuse, Gl. Edrîsî.
بار.
بار, chez les Druzes, voyez de Sacy Chrest. II,
246, n. 72.
بارة (esp.) pl. ات verge, baguette que portent les
officiers de justice, les ambassadeurs, etc., Alc. (vara
de justicia, vara de enbaxador); صاØب البارة bedeau
d'église, Alc. (pertiguero de yglesia). — (Pers.) dans
le عود, les côtes dont est composé le قصعة, Descr.
de l'Eg. XIII, 228. — Para (monnaie), M.
بئر Un بئر عربی est un puits rond dans le fond,
avec une ouverture allongée; un بئر Ùارسی est un
puits de forme oblongue à l'orifice et à la base,
Auw. I, 142, 9 et suiv. — Espèce de terre jaune
tirant sur le blanc et bourbeuse, Auw. I, 92, dern.
1.; « sans doute parce qu'elle est bourbeuse comme la
terre qu'on extrait du fond du puits quand on en
fait le curage », Clément-Mullet. De là التربة البئرية,
car c'est ainsi qu'il faut lire avec le man. de Leyde
chez Auw. I, 96, 9, et الارض البئرية ibid. 125, 8. —
بئر الجÙÙ† sentine (partie basse d'un navire où s'arrê-
tent les ordures), Alc. (sentina de nave). — Abyme, Bc.
بئری voyez sous بئر.
بيار celui qui creuse un puits, Voc.
باربا betterave, Hbrt 48 (Alg.)
بارسطور. Most sous يسمی الرقيق الموجود ÙÛŒ: بلسان
شجرته بارسطور; ainsi dans N; La باسطور.
بارقليط (grec) paraclet, Bc.
برنامج = بارنامج, M.
بارنج espèce de melon dans le Khowârezm, de Jong.
بارود salpêtre, Reinaud F. G. 13 et suiv., Quatremère
J. A. 1850, I, 220 et suiv. — De même que Ù†ÙØ·,
composition incendiaire, J. A. 1849, II, 320, n. 2. —
Poudre à canon, Alc. (polvora), Macc. II, 806, 15,
Bc. — بارود أبيض nitre, Bc. — بيت بارود giberne,
Bc. — طلاق بارود fusillade, Bc. — عمار بارود car-
touche, charge; avec للمدÙع gargousse, Bc. — لعب
البارود fantasia; voyez Hœst 112, Jackson 148, Ri-
chardson Mor. I, 109, Burton II, 88. — Ù…Ù„Ø Ø§Ù„Ø¨Ø§Ø±ÙˆØ¯,
nitre, Bc; salpêtre, Alc. (salitre sudor de tierra), Bc.
بارودة, pl. بارود ou بواريد, fusil, Bc, M.
بارودية vitriol, Hœst 270, Domb. 102, Ht.
بواردی fusilier, Bc.
بارون baron, avec l'adjectif بارونی, J. A. 1845, II, 318.
بأز (faucon), pl. ات, Bc, P. 1001 N. I, 22, 10. —
Petite timbale, Descr. de l'Eg. XIII, 523, Lane M.
E. I, 372, II, 87. — Øقة باز joueur de gobelets,
escamoteur, fourbe, Bc.
بازية fauconnerie, Bc.
بازار nom d'une plante qui croît en Syrie; c'est aussi
en Orient le nom d'une sorte de mets fait de lait
caillé et dans lequel entrent les racines de cette
plante, Gl. Manç.: بازار هو خلاط يتخذ بالمشرق من
الشراز واصول نبات تجلب من الشامـ تسمی نبات البازار
وهمـ ÙŠÙضلونه علی خليط الکبر مع استعمالهمـ الکبر ايضا. —
(Pers.) bazar, marché public; — marché, accord pour
une vente, Bc.
بازر کان vaisseau marchand, Domb. 101, Hbrt 126. —
Marchand, marchand d'étoffes, M.
بازهر (pers.) ne signifie pas seulement bézoard, mais
aussi, comme بازرد, galbanum; Most. sous قنة (gal-
banum): هو البازرد ويقال له بازهر ای ناÙÛŒ السمـ کما
يقال Ù„Øجر من الاØجار بازهر لهذه العلة
باس VIII craindre, Voc.
بأس. L'expression لا بأس به signifie qu'une per-
sonne ou une chose est très-bonne, excellente, p. e.
lbn-Abdalmelic 125 ro: وکان کاتبا واÙر الØظ من الادب
يقرض شعرا لا باس به, id. 149 ro: وکان Ù†Øويا Øاذقا
وصن٠ÙÛŒ العربية مختصرا لا باس به, Mohammed ibn-
Hârith 311: وکان من اهل الرواية لا باس به وقد سمعت
منه وکتبت عنه, id. 328: وهی لا باس بعلمها ولا تقصير
ÙÛŒ وابها (pour exprimer: il faut absolument connaître
ces fetwas), Abdarî 43 vo, après avoir dit que les
habitants du Caire sont très-mauvais: وقد سمعت من
ÙÛŒ صعيد مصر وريÙها ان اهلها لا (l.
ممن جال)
Øال
باس بهمـ وانهمـ اشبه Øالا من المذکورين بکثير, Khatîb
22 ro: ذکر ابن الزبير ان قوما بغرناطة يعرÙون بهذه
المعرÙØ© Ùان کان منهمـ Ùله اولية لا باس بها, Fakhrî 345,
dern. 1., Prol. II, 147, 9, 155, 5, 158, 5, 160, 15,
Macc. I, 526, 11, Amari 668, dern. l. — Maladie, Voc.
تبئيس dans les vers, Kâmil 308, 5:
Ù†ØÙ† قتلنا مصعبا وعيسی وابن الزبير البطل الرئيسا
عمدا أذقنا مضر التبئيسا
باستراک grive, Hbrt 184.
باسطوس, voyez un passage du Most. sous قصب.
کمون کرمانی = باسليقون, Most. sous ce dernier mot.
— مرهمـ الباسليقون emplâtre que les Grecs appelaient
βασιλιхόν et τετÏαφάÏμхον, Payne Smith 1433.
باش pour, afin, Bc (Barb.). — (Turc) chef, باش التجار
1001 N. Bresl. VII, 51, dern. 1., où Macn. (II, 70,
2 a f.) a رئيس التجار; —
باش مسياس السلطان écuyer
cavalcadour, Bc; — باش متÙرقة fourrier, Bc.
باشا, au pl. aussi شاشاوات, M, Bc. — داود باشا bou-
lette (petite boule de chair hachée, d'oignon et de
persil), Bc.
باشادور (esp. embajador) ambassadeur, Bc (Barb.).
باشاورات bourre d'une arme à feu, Bc (Barb.).
باشخانة (pers. پشه خانه) moustiquaire (garniture de
lit pour garantir des cousins), Bc; cf. plus loin بشخانة.
باشلق (turc) têtière (partie de la bride), Bc.
باشة anneau garni d'un bouton et d'une boutonnière,
qu'on met au bout d'une chaîne et qui entoure le pied
d'une bête de somme quand on l'attache, M. — Collier
qu'on met au cou des criminels, 1001 N. Bresl. II,
204, 6.
باط (vulg., formé de اباط, pl. de ابط), pl. ات, aisselle;
— باط Øشيش fascicule, ce qu'on peut porter d'her-
bes sous le bras, Bc.
باغة écaille, Bc; chez Roland بغا.
باغی écailleux, Bc.
باغلی voyez بغلی.
باقلمون voyez ابو قلمون.
باقة (ou باکة?) (esp.) linge pour envelopper la gorge; —
bandelettes que portaient les hommes d'église ou de
justice, Alc. (beca).
باقية écuelle en bois pour mettre du beurre, Cherb.
Semble d'origine berbère; le Dict. berb. a تبقيث
plat de terre (dans lequel se servent les aliments).
پالوزة crème, Cherb., Ht (cf. پاوزة). —
بالوزة colle de
farine, Bc.
بالوس (pers.) espèce de camphre, Bait. II, 334; il faut
lire de même dans le Most. sous کاÙور, où le mot est
altéré dans les deux man.
بالوط pl. بوالط ballot, Bc.
بامية = بامة (bamia ou Alcœa Ægyptiaca), Bc.
بأه.
Ùعل الشیء علی الباه والعلمی faire une chose tam-
bour battant, au vu et au su de tout le monde, Bc.
پاوزة crème, Bc (Barb.); cf. پالوزة.
بايتخت (pers. پای تخت) capitale, Bc.
پايزة = بايزة, mot qui, chez les Mongols, désignait
une tablette d'or qui portait l'empreinte d'une tête de
lion, et qui était remise aux grands dignitaires, aux
courriers, etc., Maml. II, 2, 159.
باية (pers. پايه) grade, degré d'honneur, dignité, M.
بب.
ببة bébé, nom qu'on donne à un très-petit enfant,
Tha'âlibî Latâïf 27, dern. 1.
بببة (lat. et esp. upupa) huppe (oiseau), Voc.
ببر panthère, Bc, Hbrt 64. — Chez Edrîsî c'est le nom
d'un animal du Nord, du castor, je pense, que Pline
appelle bibris, bebrus chez un ancien commentateur
de Juvénal (voyez Ducange sous bever). Dans toutes
les langues du Nord, ce quadrupède porte encore le
même nom. Edrîsî dit (Clim. VII, Sect. 3, Norwège):
ÙˆÙÛŒ هذه الجزيرة الØيوان الذی يقال له الببر وبها منه
Ùمـ الروسية (B
Ùبر)
کثير جدا لکنه اصغر من ببر;
Sect. 5, Russic: ÙˆÙÛŒ وسطها جبل عال Ùيه وعول مشهورة
ÙˆÙيه الØيوان المسمی البير; leçon de A; B الÙبر; Sect.
6: ÙˆÙÛŒ غياضه الØيوان المسمی الببر; leçon de B; A
البير. La leçon Ùبر peut aussi se défendre, car on
disait également fiber; voyez Ducange 1. 1.
ببرة pantoufle de cuir verni et brodée en argent ou en
or, Michel 76, 232, 235, 273; « babra, souliers très-
minces à semelles souples, » Dunant 201.
ببرين (dimin. esp. de bobra, comme calabacin de ca-
labaza; apopores (pl.) chez Isidore, port. abobara,
abobora et abobra, Simonet 281—2) citrouille, Voc.
ببش (esp.). الببش las bubas, le mal vénérien, Lafuente
Codices de Tetuan 70.
ببغال, M, et ببغان perroquet, Bc.
ببوش escargot, limaçon, Domb. 67, Pagni MS (qui
donne babaluci comme le mot turc), Guyon 229,
Daumas V. A. 357.
ببيرة (esp.), pl ات et ببائر, mentonnière (partie d'un
casque sous le menton), Alc. (bavera).
بت I. بت الامر conclure, prouver bien; — بت امر
décision; — بت الرأی ÙÛŒ امر décider, porter son ju-
gement sur une chose, Bc.
البت ما يکون له منÙعة ÙÛŒ هذا .بت « certaine
ment il aura du profit à cela; » بتا décisivement; بتا
Øمتا expressément, formellement, Bc. — ÙÛŒ بت Ã
part, Gl. Belâdz. — Sur le vêtement qui porte ce
nom, voyez Vêtem. 54; c'était aussi un grand man-
feau de femme, Ibn-as-Sikkît 527: البت کساء أخضر
مهلهل النسج تلتØ٠به المراة Ùيغيبها. — T. d'archit.,
pl. بتوت, sommier, Ztschr. XI, 479, n. 5; aussi
خشب بتوتی.
بتی décisif, définitif; بتيا en définitive, Bc.
بتية ou بتية, pl. ات ou بتاتی, tonneau, baril,
barrique, Edrîsî, Introd. XI, n. 1, M, Ht, Roland,
Hbrt 77, 129, Amari Dipl. 200, 1001 N. IV, 294,
7 a f., 307, 7 a f., cf. Bernstein, Lexicon Syriacum
Chrest. Kirschianæ, 80, 577 et suiv. — Muid (ton-
neau qui contient un muid), Bc. — La constellation
que les Espagnols appelaient tinaja, mot qui a le
même sens, Alf. Astron. V, 181, où le terme est
expliqué ainsi: « TynaÃa dicen en arábigo betya, et
en ella tienen los omes guardadas todas las cosas
cosrientes que son necesarias para ueuer, assà cuemo
uino ó agoa, et otras cosas, assà cuemo farinas et
legumbres, et otras cosas que toman los omes á
pro. » — Appareil pour apprendre aux jeunes soldats
à tirer; on disposait au-dessus d'une table appuyée
sur quatre pieds, et qui s'élevait à hauteur d'appui,
une espèce de baril fermé par une peau de vache;
la peau servait de cible, J. A. 1848, II, 218, 219.
بتوتی voyez sous بت.
بتبت II c. مع p. chuchoter, parler tout bas avec quel-
qu'un, Bc.
بتخ, écrit plus loin بتØ, cistus, Gl. Manç. sous Ù„Øية
التيس
بتر II couper la queue, Voc.
V (Lane TA), Diwan d'Amro'lkaï's ۴۶, vs. 10.
باتر, pl. بتراء ,بواتر, pl. بتر, et les autres adjectifs
de cette racine qui signifient tranchant, sont souvent
employés substantivement dans le sens d'épée tran-
chante, Abbad. I, 84, n. 62.
بتور hélénie (plante), Most. sous راسن.
أبتر tranchant, P. Koseg. Chrest. 76, 5.
مبتر incomplet (livre), Mong. 8.
بترك (gr.) patriarche, Prol. I, 131, 13, 1001 N. II, 118.
بتع.
بتاع pour متاع, 1001 N. Bresl. IX, 242, 9, où
Macn. a بتاع اکل — .متاع goinfre; — بتاع اخبار
nouvelliste (curieux de nouvelles, qui les débite); —
بتاع شريط rubanier (qui fait des rubans); — بتاع Ùتة
soupier (qui aime la soupe); — بتاع قلوع voilier (qui
travaille aux voiles d'un vaisseau); — بتاع قياسات
systématique (qui fait des systèmes); — بتاع کلامـ
phrasier (faiseur de phrases), Bc.
بتوع de (comme بتاع ou
متاع),
1001 N. Bresl. IV,
42, 10: وهذا المال والØمول بتوعك (« sont de vous »),
49, 5 a f.: وتقطعت الØبال بتوع المراسی (« les cordes
des ancres »), VII, 57, 5, etc.; بتوعهمـ les leurs, Bc.
بتاعة quelque chose, 1001 N. Bresl. IX, 371, 3 a f.:
عليك بتاعة من المال, où Macn. a: هل عليك مال
(« dois-tu de l'argent? »).
أبتع universel, Ht.
بتل V se faire ermite, Voc. (cf. Lane).
بتلا .بتل irrévocablement, Formul. d. contr. 3:
quelqu'un lègue le tiers de son argent aux pauvres
بتلا لا رجوع Ùيها.
بتول puceau, garçon vierge, Bc.
بتولا bouleau (arbre), Bc.
بتولی virginal, Bc.
بتولية virginité, Bc.
متبتل ermite, Voc., Alc. (ermitaño); cf. Lane
sous بتل V. — Nom d'un animal (fabuleux?), 1001
N. Bresl. XI, 118, 3 a f.
بثر II causer, faire naître, des pustules, Bait. I, 145 a:
مبثرة للÙمـ « faisant naître des pustules dans la bou-
che, » 146: يبثر الÙمـ بکثرة Øلاوته.
بثرة bouton, pustule, Bc. — Ulcère, Voc. — Gale
(maladie de la peau), Voc.
بثور scatebra, L (cf. باثر dans Freytag).
بثق VII. الانبثاق signifie chez les chrétiens الصدور
والخروج, M.
بج I saigner (tirer du sang en ouvrant la veine), Voc.
بج sorte d'oiseau aquatique, Yâcout I, 885, 15,
avec la note dans le Ve vol.
بجج fou, sot, Voc.
مبج pl. ات clepsydre, Voc.
Ø¨Ø¬Ø I, aor. a, n. d'act. Ø¨Ø¬Ø et بجاØØ©, mettre bas,
faire des petits, en parlant de chiens ou d'animaux
féroces, Voc.
V causer de la joie (?), P. Abbad. I, 42, 2 a f.;
la leçon est incertaine; Ibn-Bassâm donne يتØÙ†Ø.
بجد.
بجاد est proprement le nom d'une étoffe, dont
on trouve la description chez Ibn-as-Sikkît 527.
بجدق herbe aux puces, Psyllium maius erectum, Bc
(chez Freytag بØذق).
بجر.
بجور. concombre, Payne Smith 1239.
بجع. cygne, Bc; — pélican, Seetzen IV, 482, et lisez
ainsi Yâcout I, 885, 17 (= Cazw. II, 119, 12), n.
d'un. Ø©, M.
بجغ.
بجيغ plante à fleurs rouges, Carette Géogr. 137,
Moricandia suffruticosa, Prax R. d. O. A. VIII, 282.
بجغط et بشغط c. علی appeler, crier, Voc.
بجق I bavarder, Bc.
II baliverner, radoter (Syrie), verbiager, Bc.
بجقة baliverne, bavardage, radotage, verbiage, Bc.
بجاق bavard, Bc.
بجل II solenniser, célébrer avec solennité, Bc.
V être honoré, Voc.
بجلة ulcère dans le membre génital, chancre, M.
بجلغان. crevasses (maladie du cheval), Bc.
بجمـ. gland, Bc.
بشماط = بجماط biscuit, Cartâs 36, 7 (où il faut lire
شبه avec le man. de Leyde, au lieu de اشبه), mot
usité en Ifrîkiya, M.
بجمقدار (du turc بشمق sandale, et du pers. دار) un
officier qui avait la charge de porter les sand a les du
sultan, Maml. I, 1, 100.
بجن II battre la terre, le pavé, avec la hie, Alc. (pisar
con pison پ). — Clouer; بجن المسمار est recourber
la pointe d'un clou après l'avoir enfoncé, M.
بجون (esp.) pl. ات hie, demoiselle (instrument de
paveur), Voc., Alc. (pison Ù¾).
بجون (esp.) pl. بجاجين. queue des fruits, Alc.
(peçon de fruta پ). Dans le Voc. le terme ficuum
mota, qui y est traduit par عرجون ,غرس et بجون,
doit avoir le même sens, mais je ne connais ce mota
ni en b. lat., ni en catalan, ni en espagnol. — Ma-
melon, petit bout des mamelles, Alc. (peçon, peçon de
teta پ; despeçonar quitar el peçon قطع الپجون).
بجاوة, chez Freytag, est la prononciation moderne, an-
ciennement بجاوة, Ztschr. I, 65.
Ø¨Ø II enrouer, Voc., Bc.
V s'enrouer, Voc.
VII. Ø§Ù†Ø¨Ø Øسه s'enrouer, Bc.
Ø¨Ø vulg. pour بØباØ, M.
بØÙŠØ enroué, Payne Smith 1386.
Ø£Ø¨Ø enroué, Voc.
مبØÙˆØ enroué, Bc, Hbrt.
بØØ¨Ø I perdre la voix; se débattre en expirant, Cherb.
C. — Enrouer, rendre la voix rauque, Alc. (enron-
quecer a otro). — Desserrer, relâcher, Bc.
II s'affermir (domination), comme M. de Slane lit
avec raison Prol. III, 91, 3; cf. Lane. — Se réjouir,
1001 N. I, 450, 4. — Se divertir, s'ébattre, s'égayer,
se faire fête de, se promener, Bc. — S'enrouer, Alc.
(enronquecerse).
بØبØØ© divertissement, Hbrt 226, Bc, gaîté, partie
(divertissement), régal (grand plaisir), ribote; کلامـ
بØبØØ© goguettes (propos joyeux), Bc.
بØØ¨ÙˆØ pl. بØØ§Ø¨ÙŠØ joyeux, gai, Hbrt 226, Bc, jovial,
riboteur, Roger-bontemps, bon vivant, Bc.
بØبوØØ© enronement, Bait. I, 195: بØÙˆØØ© الصوت
« l'enrouement de la voix; » lisez de même J. A. 1853,
I, 345, 1.
تبØØ¨Ø enrouement, Alc. (enrronquecimiento, ron-
quedad). — Aphonie, Cherb. C.
مبØØ¨Ø enroué, Alc. (ronco), Domb. 108, Hbrt 35,
Ht. — En bon état, en bonne santé, Cherb. C.
منبØØ¨Ø rauque, Ht.
بØتر I semer clair, de loin à loin, Bc (pour بØثر, à ce
qu'il semble).
مبØترة mets fait d'aubergines, etc., et d'Å“ufs, M.
بØØ« I caver, creuser, fouir, miner, Bc. — C. عن
expliquer, Berb. II, 7, 1. 9. — Dans le sens d'exa-
miner, faire des recherches sur, ce verbe ne se con-
struit pas seulement avec عن, mais aussi avec علی,
Abbad. I, 249, 10; j'ai révoqué en doute cette con-
struction III, 99, mais on en trouve un autre exem-
ple Ztschr. XX, 486, 2 a f. (où بØشت, pour بØثت,
est une faute d'impression), et le Voc. la donne éga-
lement. Aussi avec l'accus.; بØØ« الامر ballotter une
affaire, la discuter, بØØ« الدعوة approfondir une
chose, بØØ« المسئلة aborder une question, Bc; étudier
un livre (c. acc.) sous la direction (علی) d'un profes-
seur, Macc. I, 829, 3: بØØ« علی الشيخ علمـ الدين
المØرر للراÙعی; cf. l. 5. — C. علی p. examiner la con-
duite de quelqu'un, Çalât 21 ro: رÙع الی امير المومنين
انهمـ يشربون الخمر — Ùتأثر الخليÙØ© لقوله وبØØ« عليهمـ
III examiner c. علی, Voc. — Critiquer, examiner
un ouvrage, Bc.
IV chercher la trace, Alc. (buscar por rastro).
بØØ« ÙÛŒ الطبيعة .بØØ« observation sur les choses
naturelles, Bc.
بØØ«ÛŒ critique (adj.), Bc.
بØاث dans le Voc. v° scrutari. — Le convive qui,
l'œil sur ses voisins, les prévient, va prendre le mor-
ceau qu'ils avaient choisi et qu'eux-mêmes allaient
prendre, Daumas V. A. 314.
باØØ« critique sévère, mais équitable, Bc. — En-
quêteur (juge commis pour les enquêtes), Bc. —
Chercheur d'or, Gl. Edrîsî.
مبØØ« preuve, 1001 N. II, 424, 9.
مباØØ« critique, Bc.
بØج V se vanter, Voc.
بØر II dans le Voc. v° mare. — Gagner la pleine mer,
Alc. (engolfar). — Jeter à la mer, Daumas V. A.
366. — Cultiver, Cherb. Dial. 16. — Regarder, con-
templer, Ztschr. XXII, 122, 148.
V dans le Voc. v° mare. — Se jeter en pleine
mer, Alc. (engolfarse). — Abonder (voyez la Xe),
Macc. I, 81, 3 a f.: تبØر العمران, Berb. II, 84, 13:
تبØر عمارتها, Macc. I, 464, 13: کان له شعر يتکلم
به متبØرا (abondamment).
X devenir une mer, être entièrement inondé, Ztschr.
XVI, 594, Berb. I, 50, 1: المرج المستبØر, où l'on
peut traduire avec de Slane: « marais formé par les
eaux de la mer. » — En parlant d'une mer, s'élargir,
Prol. I, 77, dern. l. — En parlant d'un fleuve, être
grand comme une mer, Abbad. II, 250, 5 a f. — Au
fig., être inondé par (ب), être abondamment pourvu
de, Mi'yâr 22, 2 (où il faut substituer واستبØر Ã
واستجر), Berb. I, 153: مصر کبير مستبØر بالعمران
البدوی « une grande ville abondamment pourvue de
tous les produits de la civilisation nomade. » Mais
pour exprimer qu'une ville est remplie d'habitants et
qu'elle possède en abondance les produits de la civi-
lisation, on dit aussi: (ÙÛŒ العمارة)
استبØرت ÙÛŒ العمران,
Berb. I, 221, 267, 4 a f., II, 73, 9 et 10, 80, 4
a f., 81, 7, ou bien: استبØر عمرانها, Berb. I, 184,
197, II, 49, 3 a f., 72, 7 et 12; une telle ville est
(العمارة)
بلد مستبØر العمران, Berb. I, 122, II, 66,
4 a f., Macc. I, 340, 13. — Dans le sens de s'éten-
dre, ce verbe s'emploie en parlant de villes, Berb.
I, 125, 2 a f., de jardins, Macc. III, 49, 22, mais
aussi en parlant d'autres choses, p. e. de la guerre,
Haiyân 106 ro: (l. واستبØرت)
Ùوقعت الØرب واستجرت.
— Par ellipse (pour استبØر ÙÛŒ العبومـ) acquérir des
connaissances très-profondes, Haiyân 34 ro: ولقی
جماعة من اهل النظر ÙاستبØر
بØر, mer, est fém. chez Abdarî; voyez le passage
sous دکان. — Etang, Abbad. I, 97, n. 126 et 127,
Mi'yâr 22, 7. — Bas-fonds sablonneux, Ghadamès
132. — بØر بلا ماء désert, Jackson 239; ce terme ou
بØر Ù…Ù„Ø flaque large et ondée de sel nitreux sous
laquelle se trouve de la boue durcie, Burton II, 73. —
البØر الÙارغ reflux, Bc (Barb.). — بØر السرج. le fonds
de la selle, la partie entre le pommeau et le trousse-
quin, Bc, Koseg. Chrest. 69, 3 a f., 1001 N. I, 368,
III, 285. — T. d'archit., espèce de cartouche, d'or-
nement de mosaïque ou de peinture, qui portait une
inscription ou des figures d'hommes, d'animaux, etc.,
Edrîsî 113, 3—6, 210, 2; cf. Gl. Esp. 71. — Degré,
marche d'un escalier (?), 1001 N. Bresl. II, 152, 3 a f.:
قاعة معلقة عن الارض سبع أبØر
بØرة A Damas بØرات signifie: 1° les bassins de
marbre, remplis d'eau courante et souvent ornés de
mosaïques, qui se trouvent dans les salles des mai-
sons; 2° les réservoirs qui se trouvent dans toutes
les rues, Ztschr. XI, 476.
بØری galérien, Alc. (galeote). — Garde du port,
de la plage, Perron, Khalîl, V, 541. — Ce n'est pas
seulement en Egypte qu'on emploie ce mot dans le
sens de septentrional. On le trouve aussi avec cette
acception dans une charte sicilienne, parce que, dans
la province de Palerme, la mer est au nord, Amari
MS; de même en Algérie, Daumas V. A. 435; dans
le Sahara, vent du nord, Richardson Sahara II, 456.
— Espèce de faucon, Gl. Esp. 232, le meilleur pour
les oiseaux de marais, Margueritte 176. Ce rensei-
gnement explique peut-être l'origine du mot. Mar-
gueritte en donne (p. 186) la même étymologie que
Tamarid et le Père Guadix; selon lui, ce faucon
aurait été appelé ainsi parce qu'il vient de l'autre
côté de la mer; mais peut-être le mot dérive-t-il de
بØر dans le sens de marais, flaque, étang. — Tor-
tue, Ibn-al-Djezzâr (Zâd al-mosâfir): البØری وهو القلبق.
بØررية vent du nord, Djob. 116, 2 a f.
بØران L'auteur du Gl. Manç. dit que ce mot
signifie en grec: غارق ÙÛŒ. — المناجزة بين المتغالبين
البØران évanoui, Bc.
بØير (ou بØيرة?) =
بØر comme t. d'archit., Gl.
Esp. 71.
بØيرة (lac), pl. بØائر, Bc. — Avec le même pl.,
plaine, Richardson Mor. II, 118; Renou 33: « Bh'îra,
diminutif de بØر [lisez de بØرة], ne s'applique qu'aux
plaines unies; » Marmol II, 234 a (Bône): « Tiene unos
llanos donde llaman el Bahayra que se estienden ca-
torze leguas en largo, » etc.; Barth W. 241 parle
d'une « weite Thalebene, » qui s'appelle bah'iret er
Remada; l'anonyme de Copenhague 22: le sultan
vint à Miquenès (l. بØيرتها)
وعيد عيد الاضØÛŒ ÙÛŒ بØيرته
Ùنزل بالبØيرة ÙˆØ§Ø±ØªØ§Ø Ø¨Ù‡Ø§ —
ووصل مدينة Ùاس —
الکبری
ثلاث ايامـ; Hist. Tun. 107: Ùوصل الکا٠.Øصن بها
آله وماله ونزل بØيرة الکا٠ÙÛŒ Ù†Øر الجزيريين. — Jardin
potager, Quatremère J. d. S. 1847, 484 (sur Cartâs
17, 1); l'explication de Nowairî qu'il cite et selon
laquelle بØيرة signifie, dans le dialecte africain,
بستان کبير, se trouve aussi chez Ibn-al-Athîr X, 407;
Ht, Roland, Delap. 144; Jackson 95 n.: « bahaira,
kitchen garden; » Miss. hist. 612 b: « Una ribera de
huertas llamada Baharrar; » R. N. 70 ro: وذ کر ان
اخا له اشتکی ارنبا اÙسدت عليه بØيرة له بجوار قصر
الطوب Ùدعا عليها Ùلمـ تلبث الا يسيرا Øتی ماتت;
Amari 8, dern. l. (l'éditeur qui, dans le J. A. 1845,
I, 98, a traduit بØائر par étangs, s'est trompé);
Macc. III, 751, 2 et 4. Forme berbérisée ثبØرث,
jardin potager, Dict. berb.; « thebhairt (Arabic) gar-
den, » Hodgson 93. — بØيرة الزيتون plantation d'oli-
viers, Berb. II, 321, 8; le pl. بØائر الزيتون Bat.
IV, 376.
بØار jardinier, Quatremère J. d. S. 1847, 484,
Roland.
بØاری manÅ“uvrier (matelot qui entend la ma-
nœuvre), Bc.
البØرورش يصب .بØرورش il grêle, Martin 171.
بØشش dans le Voc., sans explication.
بØÙ„ autant que, Voc. (quantum). C'est, à ce qu'il paraît,
une altération de بØال.
بØلق I. بØلق عينيه. écarquiller les yeux, Bc, 1001 N.
Bresl. I, 172, 7, II, 69, 2; عين مبØلقة Å“il fixe,
ouvert et immobile, Bc.
بخ I asperger en soufflant de l'eau que l'on tient dans
sa bouche, c. بخ التتن ;علی mouiller le tabac avant
de le couper, en prenant de l'eau dans sa bouche et
la faisant jaillir dessus, Bc; en ce sens 1001 N.
Bresl. VII, 277, en parlant d'une broderie: قطعته
وبخته بالماء وصقلته; avant de repasser le drap, nos
tailleurs le mouillent de la même manière, Fleischer
dans Gersdorf's Repertorium 1839, p. 433; injecter,
introduire une liqueur avec une seringue ou la bouche
dans une plaie, dans les veines, seringuer Bc. —
Boire, en parlant de papier, Hbrt 112.
بخ بخ sur les monnaies, voyez Ztschr. IX, 606
et suiv., X, 818 et suiv., XI, 143 et suiv.
بخة aspersion, injection, Bc.
بخی, en parlant d'une monnaie, voyez Ztschr.
IX, 611 n.
بخبخ I se moquer de, Hbrt 239.
بخبخة bourbier, Berbrugger apud de Slane trad.
de l'Hist. des Berb. III, 276, marais, Carteron 378.
بخت I. بخت c. ب être heureux par, Voc.
II et IV rendre heureux, Voc.
VII s'aventurer, se hasarder, Alc. (aventurarse).
بخت pl. بخوت, Voc.; pl. du pl. بخوتات bonne-
aventure (vaine prédiction), Bc, augure, Ht.
بختی ,بخت, voyez sur l'origine de ce mot,
Edrîsî ۴۷, 2 et suiv. Palgrave I, 325: « بختی (sic)
or Bactrian, two humped, clumsy, coarse-haired,
upland Persian beast. »
مبخت destiné à être heureux, Berb. I, 444, 6 a f.
مبخت devin, sorcier, Alc. (hadador).
بختری. nom d'un grand nombre de plantes qui appar-
tiennent au genre Erodium, Ztschr. XXII, 92, n. 7.
بخر V exhaler une bonne odeur, Badroun 273, 1. —
Dans le Voc. v° vaporare.
بخرة. Le Voc. a Ù„Øية ان بخره وبخر sous barba,
sans explication.
بخار fumées, vapeurs qui s'élèvent au cerveau;
بخارات rapports, vapeurs qui sortent de l'estomac,
Bc. — Haleine, Alc. (aliento). — بخاره غی تمه il a
l'haleine mauvaise, Bc.
بخور encens, au fig. flatterie, Bc. — بخور البر
encens d'une qualité inférieure, Lane M. E. I, 207.
— بخور جاوی benjoin, Gl. Esp. 239. — بخور جوری.
idem, Bc — بخور سودانی élémi, Gl. Esp. 259. —
بخور مورشله; c'est ainsi qu'il faut lire avec AB Bait.
I, 124 d, au lieu de مورشلة, comme donne Freytag,
car c'est l'esp. morisco (moresque); c'est le synonyme
de تاسرغنت, la racine du thelephium imperati L.,
qu'on brûle en guise de parfum
بخوری vendeur de بخور, Casiri I, 145, n. a.
بخورية cassolette, Ht. — Les femmes maronites
donnent ce nom à un châle de Lahouri, dont on se
ceint en laissant les deux bouts flotter par devant,
Bg 807; cf. 574 v° moucher.
بخيری, pl. بخاری, dans l'Asie mineure, conduit,
évent, par lequel monte la fumée, Bat. II, 337.
بخار (c'est ainsi qu'il faut lire, Daumas MS) celui
qui souffle sur les mets, Daumas V. A. 315.
بخور vulg. pour بخور, pl. بخاخير, M, Bc.
بخارة soufre, Bc (Barb.).
مبخرة (cassolette) voyez ses formes chez Lane M.
E. I, 221, 307. — Bassinoire, Delap. 77.
بخس I dénigrer, déprécier, déprimer, mésestimer, ra-
baisser, Bc, 1001 N. I, 14, 3 a f.; بخس ثمن الشی
avilir, déprécier, Bc.
IV mésestimer, Alc. (estimar un poco).
VII quasi-passif de la Ire, Voc. v° fraudare.
بابخس ثمن .أبخس à très-bon marché, au plus
bas prix, Bc.
مباخس terres qui ne sont pas arrosées d'une ma-
nière artificielle, mais seulement par l'eau de la pluie,
Gl. Belâdz. 15.
بخش I trouer, percer, creuser, Bc, Hbrt 84, 178, M,
J. A. 1849, II, 312, n. 1, 1. 3 et suiv., 1001 N.
Bresl. IV, 13, 8.
بخش et بخش, pl. بخوش et أبخاش, trou, œillet
(petit trou pour passer un lacet, etc.), creux (trou
dans la terre), Bc, Hbrt 178, M, J. A. 1849, II,
310, n. 1, 312, n. 1, Prol. II, 353, 8, 10, 11, 16
et 18, 354, 3; restituez le même mot chez Koseg.
Chrest. 65, 8 a f.; — بخش البرميل bonde (trou rond
à un tonneau), Bc; — بخش ÙÛŒ مرکب يدخل منه
الماء voie d'eau (ouverture par laquelle l'eau entre
dans un vaisseau), Bc; — postérieur, Hbrt 3; — bas-
sinet (d'une arme à feu), Domb. 81.
بخشی un lama, Mong. 184 et suiv.
بخوش pl. بخاخش insecte, petit animal dont le
corps est divisé par étranglements ou par anneaux,
Cherb.
مبخش vilebrequin, vrille; مبخش کبير tarière, Bc.
بخشش I étrenner, donner, Bc, M.
بخشيش (pers.) pl. بخاشيش. pourboire, étrenne,
gratification, Bc, M.
بخع I c. a. p. désappointer quelqu'un, ou le rendre
honteux, M.
II c. a. p. blâmer fortement, M.
بخق Biffez chez Freytag l'article بخق; le mot qu'il
a eu en vue est بخنق, Vêtem. 55, n. 1.
بخل I. بخل علی Ùلان بشیء refuser une chose à quel-
qu'un, Bc.
V dans un vers, Kâmil 205, 7.
بخل inhabileté, incapacité, Alc. (inabilidad).
بخيل inhabile, incapable, Alc. (inabile).
أبخل plus avare; ابخل من کلب « plus avare qu'un
chien » (prov.), Bc; Haiyân-Bassâm I, 142 vo: انجلهمـ
بدرهمـ وکسرة (l.
ابخلهمـ)
بخنق pl. بخانق voyez Vêtem. 55, 56, Defrémery
Mémoires 324; Ibn-as-Sikkît 526: قالت العامرية البخنق
خرقة تقنع بها المراة وتخيط طرÙها تØت Øنکها وتخيط
معها خرقة علی موضع الجبهة. Aujourd'hui en Al-
gérie, où l'on prononce بخنوق, un linge, Martin
154, une coiffe de femme, Daumas Sahara 266. M:
وجلباب الجراد الذی علی اصل عنقه' ومنه البخنق
عند العامة وهو ما يلبس علی مقدمـ اصل العنق من
الØÙ„ÛŒ
بد I dissiper, n. d'act. بد et بدد, Gl. Mosl. — C. a.
p. = Ø£Ùرجه وأوسعه, M.
II prodiguer, dépenser avec excès, Alc. (gastar en
mal, gastar demasiado), Bc; on dit بدد ÙÛŒ الاموال,
1001 N. IV, 695, 1. Mais بدد الاموال signifie aussi:
jeter des pièces de monnaie parmi le peuple, Macc. I,
675, dern. l., 694, 4. — Répandre, Roland.
X. استبداد برأيه présomption, Bc. — استبد علی
السلطان ou علی الدولة, en parlant d'un premier mi-
nistre, accaparer toute l'autorité du souverain, Prol.
I, 20, 6, Berb. I, 361, dern. 1., 500, 2, 4 (voyez
des expressions analogues dans mon Introduction au
Bayân, I, 98, 99). — C. ب suffire, Voc.
بد pl. بدود pressoir, grande machine servant Ã
presser des olives ou du raisin, moulin à huile, L:
Prælum عصارة الزيت والشراب وهو البد, Alc. (mo-
lino de azeyte, alfarge Øجر البد), Payne Smith
433, 450. Ce mot est araméen, syr. /?/, chez
Buxtorf בַד, et on le trouve chez l'auteur de la
chronique samaritaine connue sous le nom de Liber
Josuæ, qui dit dans son langage incorrect, p. ۵۳,
dern. l., éd. Juynboll: ودرسوا کثير من السامرة تØت
Øجارت البدود; mais l'éditeur, qui ne le connaissait
pas, l'a changé d'une manière fort malheureuse.
Scaliger, qui cite ce passage dans son Dict. arabe
man. et qui indique l'origine du terme, aurait pu le
préserver de son erreur. (Cet illustre savant a aussi
fort bien expliqué le passage p. ۵۶, 16, et Juynboll
a eu tort de le contredire, p. 346, n. h.) C'est par
les Arabes de Syrie, les compagnons de Baldj, que
ce mot doit être venu en Espagne.
بد. Au lieu de لا بد له من, on a dit d'abord
dans la langue vulgaire: لا بده من, p. e. P. Prol.
III, 382, 6 (cf. la trad.):
واما البدا لا بدها من Ùياعل
« Dans les événements imprévus, il faut des hommes
d'action. » Dans la suite, on a retranché la négation
لا et le من avant le substantif ou le ان avant le
verbe. Aujourd'hui on emploie ces expressions qu'on
trouve chez Bc: بده avoir à (être dans l'obligation
de); — بده يقول vouloir dire; — بدی Ø§Ø±ÙˆØ il faut
que je m'en aille; — بدك ØªØ±ÙˆØ il faut que tu par-
tes; — ايش بدك تقول que voulez-vous dire? —
ما بقی بدی شی il ne me faut plus rien; — ايش
بدنا نعمل que faire à cela? — بده ضمن ou بده Ú©Ùيل
sujet à caution; — من کل بد assurément, certaine-
ment, — à toute force, absolument. — Dans le sens
d'idole, بد ne semble être rien autre chose que
Bouddha; la signification de temple en dérive, Gl.
Belâdz.
بدد nom d'une plante, Bait. I, 125 d; leçon de
BDE; AC بده; Sonth. بذذ et بذة, mais l'ordre al-
phabétique montre que la seconde lettre est un dâl.
بداد meunier d'un moulin à huile, Alc. (molinero
de azeyte), comme בַדָּד en araméen (voyez Buxtorf).
بدأ I c. ب p. attaquer un tel, avant d'attaquer les
autres, Nowairî Espagne 447. — بدأ بامراة jouir le
premier d'une femme; on dit dans un sens analogue
بدأت بامرء, Gl. Badroun. — C. a. p. et ب r. لا
تبدأه بإخبار عن شیء Øتی يکون هو السائل لك
« ne lui parlez jamais le premier de quoi que ce
soit, à moins qu'il ne vous interroge, » de Sacy
Chrest. II, 420. بدأهـ بذکر سهيل « il lui parla
d'abord de Sohail, » Gl. Badroun. وانما بدأتك بما
بدأتك به ارادة الخ « j'ai seulement commencé à vous
traiter de la manière que vous savez, parce que je
désirais » etc., Bidp. 165, 3.
IV. ابدأ ÙÛŒ ذلك واعاد revenir sur une chose Ã
plusieurs reprises, Hoogvliet 48, 12 et 13, Prol. III,
263, 13, où l'auteur dit par inversion: اعاد ÙÛŒ ذلك
وابدأ. (Un exemple de l'expression لا يبدئ ولا يعيد,
ne rien dire, se taire (cf. Lane), se trouve Abbad.
II, 9, 7, où il faut corriger ma note.)
VIII c. ب p. هو الذی ابتدأ ÙÛŒ دولته بأرباب
الوظائ٠من الامراء والاجناد « il est le premier sultan
qui ait conféré les offices de sa cour à des émirs et
à des militaires, » de Sacy Chrest. II, 188, 8. —
C. a. p. et ب r., comme la Ire forme, ابتدأه بالکلامـ
« il lui parla le premier, » Bidp. 16, 8; ابتدأه
بالاØسان « il lui prodigua d'abord des bienfaits, » Becrî
125, 2 a f.; وانا مبتديکما بالنصيØØ© قبل الØکومة
بينکما « je vous donnerai un bon conseil avant de »
etc., Bidp. 188, dern. l.
بدع = بدأ innovation, Gl. Abulf.
لا بد لك من غلة بدئة .بدئ « il te faut absolu-
ment la récolte par anticipation, » Bat. III, 429.
مبدأ ouverture d'une partie d'échecs, van der Linde,
Geschichte des Schachspiels I, 104.
العلة المبدئة .مبدئ la cause première, Bc.
ابتدائی subjectif (qui appartient au sujet de la
phrase), Bc.
مبتدأ nominatif, Alc. (nominativo), Bc.
مبتدئ commençant (qui est aux premiers éléments
d'un art, d'une science), Alc. (novicio nuevo en cada
arte, et مبتدی ÙÛŒ Ø§Ù„Ø³Ù„Ø§Ø ombre nuevo en las armas),
Bc. — الÙضل للمبتدی وان اØسن المقتذی « le prin-
cipal mérite est au modèle, quelque parfaite que soit
l'œuvre de l'imitateur, » Bc.
بدايق (?) =
أبهل, Most. sous ce dernier mot; leçon
de Lm; N بدانو ou بدائ٠(
Ù maghribin = Ù‚).
بدخشانی rubis-balais, Maml. II, 1, 71.
بدر II, avec الی عند, aller dès le matin chez, Bc.
V être pleine, en parlant de la lune, 1001 N.
Bresl. III, 332, 7.
VI avec l'accus. de l'endroit vers lequel on s'em-
presse d'accourir, Weijers 55, 6, cf. 196, n. 357,
Abbad. I, 201, 3 a f.
VIII avec l'accus., Haiyân-Bassâm III, 49 v°:
Ùابتدروا الخروج عنها, 116 r°: Ùابتدروه ونجوا به, Rech.
II, App. p. xlvii, 1. 4 a f.: ابتدر رجاله.
بدر nœud, Voc.
بدرة bourse, Voc., qui prononce بدرة pl. بدر. Le
passage d'Abou-Sa'îd, cité inexactement par Freytag,
a été publié et traduit par Quatremère Becrî 41, 42.
— Dans l'arabe vulgaire بدرة est: une somme d'ar-
gent qu'un émir ou un autre personnage considérable
jette au peuple, Lane trad. des 1001 N. II, 508, n. 1.
بدرات (pl.) signes qui apparaissent bientôt, Gl. Mosl.
بدری pl. بداری précoce, Bc, Hbrt 51. — Mati-
nal, Bc. — بدری الضان agneaux, 1001 N. Bresl. X,
222, 11. — بداری prémices, Bc. — Adverbe (que
Marcel prononce bedry) de bon matin, de bonne heure,
Bc (Eg.), 1001 N. Bresl. IX, 273, 6, 318, 2 a f.;
کمان الوقت بدری « il est encore de bonne heure, » Bc.
بدرية matinée, Bc.
بداورة latte, pièce de bois longue, étroite et plate, Bc.
بادرة pl. ات sottise, maladresse, Alc. (desaliño;
voyez Victor).
تبدير précocité, Bc.
مبادرة الاعتدال. مبادرة précession des équinoxes,
mouvement rétrograde des points équinoxiaux, Bc.
بدرشين, aussi بطرشين et بطرشيل (βατÏαχίς), pl.
بطارشيل, بطارشين, بطارش, chape (large vêtement
d'église en manteau), Bc, étole (ornement de prêtre),
Bc, Bg, M.
بدرق prodiguer, dissiper, Hbrt 219, M.
بداسکان, بداسقان, بدسکان, بدسقان (spar-
tium iunceum). Telles sont les formes de ce mot, que
Freytag écrit à tort سداسÙان, Bait. I, 125 c. On
trouve بدسکان Bait. II, 380 a (AB), 384 d.
بدع II déployer son éloquence, Bc. — C. علی p. faire
du tumulte contre quelqu'un, Voc.; c. a. ou c. علی
crier, appeler, Voc.
VIII renouveler, Abbad. I, 243, dern. 1.
بدع façon (بدع); simagrée; — tour de force, Bc.
— ببدع ingénieusement, Bc.
بدعة paradoxe, Bc. — Tumulte, Voc.; عمل البدع
(car je crois que c'est ainsi qu'il faut prononcer)
faire le diable à quatre, Bc. — Portentum (signum,
miraculum), L.
بدعی paradoxal, Bc.
بدعية pl. بداعی gilet ouvert par devant et que l'on
porte sous la veste appelée غليلة, Cherb., Ht, Car-
teron 176; selon Maltzan 19, Bdaya est à Alger =
Kbaya, à Tunis gilet. Lyon 6 écrit bidrïah, parce
qu'il a mal entendu et qu'il a pris le ع pour un ر
(Ceci peut servir à corriger ce que j'ai dit Vêtem. 56.)
بديع ingénieux, spirituel, Bc.
بديعة pl. بدائع, dans le sens indiqué par Lane,
voyez Orientalia I, 391, n. a. — Invention (chose
inventée), Bc.
مبدع commencement, Bc.
وهو مبدع الجمال Øيد الخصال. مبدع (extrêmement
beau), Antar 7, 4.
بدل I. بدل القصاص commuer, changer la peine, Bc. —
Chez les chrétiens, en parlant d'un prêtre, revêtir
les habits sacerdotaux, M.
II transformer, Alc. (trasformar), p. e. بدل الصورة,
id. (trasfigurar). — Défigurer, Alc. (مبدل desfigurado,
تبديل desfiguramiento). — Transvaser, verser d'un
vase dans un autre, Alc. (trassegar vino o cosa li-
quida). — Changer, et par conséquent, corrompre la
religion, Abd-al-wâhid 141, 10; celui qui le fait est
un مبدل, ibid. 137, 3 a f. — Changer de religion,
apostasier, Cartâs 223, 13. — Changer de logis, dé-
ménager, Alc. (mudar casa a otro lugar, تبديل mu-
dança de casa a otro lugar). — La signification que
Freytag a notée sur l'autorité de Reiske: Venerem
prœposteram in podice exercuit, se trouve aussi chez
Alc. (cavalgar macho a macho, hazerlo el honbre al
otro). — Revêtir quelqu'un des habits sacerdotaux,
M. — بدل اللون changer de couleur (pâlir, rougir),
Alc. (mudar el color). — مبدل الوجه personne mas-
quée, Alc. (homarrache). — بدل المضع transposer, Bc.
V, en parlant d'une chose, être changée contre
(ب) une autre chose, P. 1001 N. I, 44, 9:
والنومـ من عينی تبدل بالسهر
(où النومـ من عينی est l'équivalent de نومـ عينی). —
Echanger une chose (من) contre (ب) une autre, Gl.
Mosl., P. Abbad. I, 59, 7:
تبدلت من عز ظل البنود بذل الØديد وثقل القيود.
— تبدل Ø§Ù„Ø§ØªØ±Ø§Ø Ø¨Ø§Ù„Ø§ÙØ±Ø§Ø Ø§Ùˆ الاÙØ±Ø§Ø Ø¨Ø§Ù„Ø§ØªØ±Ø§Ø Ø¹Ù„ÛŒ غÙلة
péripétie, Bc. — Changer d'habits; — se déguiser,
se travestir, Bc. — Revêtir les habits sacerdotaux, M.
— Se défigurer, Alc. (desfigurarse). — Changer de
couleur, pâlir, Alc. (demudarse de miedo). — En par-
lant de deux personnes du sexe masculin, commettre
le péché contre nature, Alc. (dormir uno con otro).
VI se relayer, se relever, Bc.
VII être changé, Voc., Abou'l-Walîd 774, 1; le
n. d'act. métamorphose, Bc.
VIII se permuter (lettres), Abou'l-Walîd 132, 21:
ابتدال بعص الØرو٠ببعض
, 338, 11, 352, 31: cette
lettre يبتدل من صاØبه, et ailleurs, Payne Smith
1286.
X substituer une chose (ب) à une autre (accus.),
Valeton ۱۹, 6: إنا خلعنا اباك وملکناك لتستبدل إساءته
بإخسنانك, cf. 34, n. 4.
بدل équivalent, Bc. — Voyez sur les saints nom-
més الأبدال Ztschr. XX, 38, n. 50, de Slane trad.
d'Ibn-Khallic. III, 98.
بدلة habillement, costume; c'est ainsi qu'il faut
modifier ce que j'ai dit Vêtem. 396, n. 2; cf. Lane
174 c, Gl. Fragm. sous بدلة الکاهن; بدن orne-
ments, habits sacerdotaux, Bc, M. — Habit, vêtement,
Bc, Hbrt 19. Cependant M. de Goeje, dans le Gl.
Fragm., s'est trompé en attribuant cette acception
aux deux passages des 1001 N. qu'il cite; le terme
en question y signifie habillement, comme toujours
dans les 1001 N., et c'est sa signification véritable,
celle qu'indique le M. En outre, de Goeje a eu tort
de croire que بدنة est une autre forme de بدلة, et
il aurait dû substituer le second mot au premier dans
le texte qu'il publiait. — Relais (chiens, chevaux,
qui doivent en remplacer d'autres), Bc.
بدلة chasuble, Bg.
بدال, dans le dialecte de l'Egypte et de la Syrie,
pour بدل au lieu de, en échange de, autre que, Burck-
hardt Prov. n° 143, Bc, M.
بديل = بديلة, Abou'l-Walîd 803, 24, Payne Smith
1289. — Epouse qui en remplace une autre, M.
بادلان est proprement l'ital. patella (patelle, lépas);
Pagni 93 écrit badalà , en ital. patella; chez Bc بادلان
est huître.
إبدال substitution (action de substituer ses biens), Bc.
تبديل déguisement, travestissement, Bc.
متبدل changeable, variable, Alc. (mudable cosa
que se muda).
بدلاقة (esp. verdolaga, lat. portulaca) pourpier, Hbrt
47. Cf. بردلاقة.
بدن II rendre corpulent, Voc.
V devenir corpulent, Voc.
بدن (corps) s'emploie aussi en parlant d'une plante,
par opposition à la racine, Auw. I, 115, 15, où il
faut lire وابدان avec le man. de l'Escur. et celui de
Leyde. — Une courte tunique sans manches (Vêtem.
56 et suiv.), en usage dans l'Occident aussi bien que
dans l'Arabie, Macc. II, 204, 17, R. N. 64 r°: وذکر
الشيخ الخ — انه انما کان عيشه من کد امرانه کانت
تشتری الکتان Ùتغزله وتنسج منه ابدانا Ùتبيعها; —
robe de soie portée par les juives, Daumas V. A.
487; — cf. Gl. Esp. 238. — Sorte d'ornement que
les femmes portaient sur la portrine; Abou'l-Walîd
92, 15, en expliquant לְחָש×Ö´×™× (Isaïe III, 20), qu'on.
traduit par amulettes: هو صن٠من الØÙ„ÛŒ تعلقه النساء
علی صدورهن ويسمی بالبدنات تشبيها بالدروع القصار
التی تسمی بدنات. — Dans l'Arabie Pétrée: le bou-
quetin des Alpes; dans la Haute Egypte = تيتل
(proprement ثيتل), Burckhardt Nubia 22, id. Syria
405, 571. — Courtine, pl. ابدان et بدنات, Mong.
252, Amari 156, 5.
بدنة corps (partie d'habit du col à la ceinture), Bc.
بدنية grande pierre de taille, M.
بادنجان = بدنجان, P. Macc. II, 423, 9.
بده.
بدهة pl. بديهة = بدهات, Gl. Mosl.
بديه simple (sans déguisement, sans malice), Bc.
بداهة simplicité (niaiserie, bêtise, facilité à se
laisser tromper), Bc.
بديهة. A l'improviste est aussi بالبديهة, Voc. —
غمر البديهة, au propre en parlant d'un coursier ra-
pide, s'emploie au figuré pour désigner un homme
qui prévoit tout, qui n'est jamais pris au dépourvu.
Ce que Lane a d'après le TA « a man who takes by
surprise with large bounty » est la traduction du vers
d'at-Tirimmâh: غمر البديهة بالنوال, ce que Zamakh-
charî explique par: ای ÙŠÙاجئ بالنوال الواسع, Gl. Mosl.
بدو I. Pour exprimer: changer d'avis, on ne dit pas
seulement بدا له ÙÛŒ الامر (voyez Lane), mais aussi
simplement: بدا له, p. e. Haiyân 49 r°: Øتی رجع
عن المعصية ÙˆÙرق جمعه وسکنت جهته مديدة ثمـ لمـ
يلبث ان بدا له وهاج الÙتنة وابتغی الÙساد, Cartâs
165, dern. l. II ne faut pas confondre ces expres-
sions avec une autre, à savoir بدا له ذلك, qui si-
gnifie: trouver bon de faire une chose, p. e. بدا لهمـ
الانتقال « ils trouvèrent bon de partir, » Belâdz. 16,
7 a f.; ÙÛŒ الانتقال (cf. le Glossaire) exprimerait pré-
cisément le contraire; Bayân, Introd., 104, 1. 16:
ثمـ بدا له غير ذلك; Haiyân 11 v°: جاور اهل الشرك
ذاك
(1. غير)
ووالاهمـ علی اهل القبلة ثمـ بدا له عن
آخرا ÙÙارق مجاورة الکÙرة
III. بادی اØدا ب prendre l'initiative à l'égard
de quelqu'un; مباداة initiative; بادی اØدا بالخير
prévenir quelqu'un par de bons offices; بادی اØدا
بالشر attaquer quelqu'un, être agresseur, Bc. — باداه
بالمتلو٠payer quelqu'un d'ingratitude, M.
IV. Le scoliaste de Moslim explique les mots ÙÛŒ
Ø£Ø´Ø¨Ø§Ø Ø¸Ù„Ù…Ø§Ù† « sous la forme d'autruches, » par ÙÛŒ
إبداء ظلمان, Gl. Mosl.
V c. عن r. se détourner de, M.
بدو commencement; — A. b. c. (commencement
d'une affaire, d'une science), alphabet (fig., éléments,
commencement); — préambule; — prélude, Bc. —
Comme quasi-pluriel de باد, agriculteurs, Gl. Edrîsî,
Voc. — Manière de forcer l'autruche; « dans le bedou,
le chasseur doit prendre l'autruche avec le même
cheval, sans relai ni rabatteur, » Margueritte 74.
بدوی agriculteur, paysan, villageois, Gl. Edrîsî,
Voc. (rusticus).
بداوی grande chemise bleue ou noire, ouverte
par les côtés en guise de manches, et depuis le haut
jusqu'en bas. Elle est portée par les femmes au Caire
et par les femmes fellâh. Ordinairement elle est en
toile de lin assez grossière, souvent en toile de coton
ou de fil, parfois en châch ou grosse mousseline.
Elle se met par-dessus le vêtement, Ouaday 57 n.,
364, 394—5 (beddâouy, 364 beddâouyeh).
باد saillant, Gl. Edrîsî. — Seul ou avec بالشر
agresseur, assaillant, Bc.
بادية contrée, campagne, territoire d'une ville, Gl.
Edrîsî. — Agriculteurs, ibid., Voc. — Dans le Voc.
rusticitas.
بدوØ. Ces quatre caractères, qu'on rencontre fréquem-
ment au bas de l'adresse d'une lettre ou gravés sur
des cachets, forment une espèce de talisman. Ses
principales vertus sont: si un voyageur porte sur lui
le mot بدوØ, il peut marcher tout le jour sans ja-
mais se fatiguer; — si une femme enceinte, dont on
craint l'avortement, porte sur elle le mot بدوØ, son
enfant arrivera à terme; — une lettre sur l'adresse
de laquelle se trouve ce mot, doit parvenir sûrement
à sa destination; — ce mot sert encore à faire naître
l'amour. II représente les nombres pairs, qui sont
regardés comme heureux: 2468, ou 8642. Voyez de
Sacy Chrest. III, 365—6, Reinaud Descript. des mo-
numents II, 243, J. A. 1830, I, 72, Bg 17, 18,
Godard I, 169, et surtout J. A. 1848, II, 521 et suiv.
بدخ II c. a. faire vivre quelqu'un dans l'abondance,
dans le luxe, Voc.
V c. ب vivre dans l'abondance, le luxe, Voc. (de-
liciari, in cibo, potu et huiusmodi = تنعمـ).
بذخ est deliviœ (= نعيمـ) dans le Voc.; luxe, Ht
(avec le dâl).
بذر I semer, aussi au fig.: semer, répandre, distribuer
de l'argent, بذر المال, Bc.
IV dissiper, Voc.
V être dissipé, Voc.
بذار semaille (action, temps de semer); — semailles
(grains semés), Bc.
بذار prodigue, dissipateur, Hbrt 219.
مبذر endroit où l'on sème, Mi'yâr 26, 2 a f.
بذرق prendre un guide, une escorte, Berb. II, 81, 6
a f.; ce verbe semble avoir le même sens dans le
passage Berb. II, 66, 5 a f., qu'on trouve écrit de la
même manière dans notre man. 1350, mais qui me
semble altéré; peut-être faut-il lire: ويبذرق علی هذا
الامر الدواودة (« dans cette affaire il prend pour guides
les D. »). C. ب p. servir de guide, d'escorte, à quel-
qu'un, le conduire, Berb. II, 81, 1, Autob. 206 v°:
ÙØ£Ùمت عنده ليالی Øتی هيأ Ù„ÛŒ الطريق وتذرق Ù„ÛŒ
مع رÙيق من العرب وساÙرت الی Ù‚Ùصة
(1. وبذرق بی),
224 v°: وبعث معی ابن اخيه عيسی ÙÛŒ جماعة من
بی ويتقدمـ الی اØياء خصين
(1. يبذرق)
سويد يتدرق,
229 r°: بی بعضهمـ الی Øلة اولاد
(1. وبذرق)
وتدرق
عريق
, 237 r°: ونزلنا بساØÙ„ القصير ثمـ تدرقنا
مع اعراب تلك الناØية الی مدينة قوص
(1. بذرقنا).
Le n. d'act. بذرقة dans le sens de fournir des guides,
Mong. 259 b. Au fig., Bait. I, 148 a: وينبغی لهؤلاء
ان يجتنبوا ان ياکلوا معه جبنا او لبنا او خبز Ùطير
لانه يسرع ببذرقة هذه الی الکلا (
Øبزا Ùطيرا) (« con-
duit par ces mets, le melon entre vite dans les reins »).
— = بدرق, prodiguer, dissiper, M.
بذل I. Au lieu de ذلت Ù†Ùسها (voyez Freytag), on
dit aussi simplement بذلت, Abbad. I, 393, 3. —
La phrase que cite Freytag: بذلوا السي٠Ùيمن ظهر
من المسلمين, est empruntée à Macc. II, 801, 14; بذل
Ùيهمـ السي٠passer au fil de l'épée, Bc, Haiyân-Bassâm
III, 49 v°. — بذل خطه بشیء promettre une chose
par écrit, Gl. Fragm. — بذل وجهه prostituer son
honneur, sa dignité, Bat. I, 240. — Offrir, Abbad.
II, 174, n. 98, Gl. Belâdz., Haiyân 74 r°: وقال له
الله عليك الخمس مائة دينر التی (épargner) قد ÙˆÙر
کنت بذلتها; dans le Cartâs 92, 6 a f. et 5 a f., on
trouve les constructions incorrectes: بذل اليه بمال et
بذله بمال. — Chez Alc. la racine ذبل avec ses déri-
vés est constamment, sauf une seule exception (انذبال
marchitura), بذل, par transposition.
II avilir, P. Becrî 96, 12 (مبذل vil). — تبذيل
المال prodigalité, Bc.
V se sacrifier soi-même, J. A. 1835, II, 419 n.,
Khatîb 72 r°: مختصر الملبس والمطعمـ کثير التبذل
يعظمـ الانتÙاع به ÙÛŒ باب التوسعة بالسلÙ. — Se pro-
diguer soi-même, se rendre familier, J. A. l. l., Abbad.
III, 172, n. 131. — تبذل ÙÛŒ لباسه se vêtir d'une
manière très-simple, Meursinge ۲۲, 8 a f. (l'expli-
cation de Weijers dans sa note sur ce passage, p.
99, est inadmissible parce que l'auteur veut louer
le personnage dont il parle); de là متبذلا, en négligé,
l'opposé de متجملا, en habit de gala, Macc. II, 404,
13. — Se prostituer, s'abandonner, Weijers apud
Meursinge 99. — (للهمـ?)
متبذل لهمـ livré au chagrin,
J. A. 1. 1.
VII être donné, Voc.
VIII. ابتذل Ù†Ùسه sacrifier, prodiguer sa vie, J. A.
1835, II, 418 n.; mais aussi: prostituer son hon-
neur, sa dignité, Djob. 299, 11, Mâwerdî, 157, 4
(lisez مصونا, au lieu de منصوبا). — Se prodiguer
soi-même, se rendre familier, Macc. II, 25, 16, Prol.
I, 377, 11. — Etre simple et sans affectation dans
ses manières, Khatîb 60 v°: Ù…Ø·Ø±Ø Ø§Ù„ØªØµÙ†Ø¹ مبتذل;
avec اللباس se vêtir d'une manière très-simple, Khatîb
247 r° (= Macc. III, 27, 18): وکان مبتذل اللباس
علی هيئة اهل البادية. — Au passif, être prodigué,
avili, J. A. 1. 1.; de là ابتذال avilissement, Djob.
342, 7. — Employer des mots bas, vulgaires, Macc.
III, 755, 26; un mot bas est الملبتذل ÙÛŒ ألسن العامة,
ibid. l. 27; de même مثل مبتذل un proverbe vul-
gaire, J. A. l. l.
X profaner, Gl. Maw.
بذل, fém. ة, creux, usé, Khatîb 103 r°: قدمـ عليه
ÙÛŒ هيئة رثة بذلة
بذلة déroger, faire une chose indigne de, Gl. Maw.
— Boucle d'oreille, Voc.
بذال prodigue, L (prodigus).
بر I honorer, Voc. — Lane a soupçonné avec raison
qu'on ne dit pas seulement بر والده, mais aussi بر
لوالده, Gl. Mosl. — On ne dit pas seulement برت
يمينه, mais aussi بر ÙÛŒ يمينه, Gl. Abulf. — بر الارض
bouleverser le terrain (pour en extraire les racines
des plantes), Cherb. Dial. 18.
II décharger d'une accusation, renvoyer quitte et
absous, justifier, disculper, excuser, Bc; absoudre,
Hbrt 213; برر Ù†Ùسه se justifier, Bc. — C. a. effrayer
quelqu'un, Voc.
IV. اترون ما ابر الکلاب بالهن « videtisne quam pii
sunt canes erga cunnum? » Macc. I, 472, 5.
V se justifier, se disculper, Bc, Ht; être reconnu
innocent, Hbrt 213. — C. من ou c. ب s'effrayer de,
Voc.
VII être honoré c. عند, Voc.
الأبرار .بر (les justes), nom qn'on donne au cri du
moëddzin dans le mois de Ramadhân, parce qu'il
commence par les paroles du Coran (Sour. 76, vs. 5):
ان الأبرابر يشربون, Lane M. E. II, 264. — Sur les
monnaies: بر جيد poids très-juste, et بر بکول الله
juste d'après le poids divin, Ztschr. IX, 833. — بر
الشامـ Syrie, بر مصر Egypte, Bc; tout le Soudan
s'appelle souvent بر (continent), Burckhardt Nubia 263.
— Rive, rivage, bord d'une rivière, d'un lac, de la
mer, Bc, Macc. I, 833, 1; Øراس البر garde-côte;
تبع البر ranger (aller le long de); جانب البر border
la côte, Bc. — Ce /?/ hors d'une ville ou d'une
maison, la banlieue d'une ville, Notices XIII, 205,
Maml. II, 1, 80. — بر adv. hors de, 1001 N. I, 3,
4 a f.: برا. — وقد برزت بر مدينتی hors, dehors,
Alc. (fuera), Bc, 1001 N. I, 46, 7 a f.; quand on
ordonne à quelqu'un de s'en aller, on dit: barra,
barra! Mocquet 167 (mal expliqué), Richardson Cen-
tral I, 119; dans le Voc. بره; —
برا من hors de, p. e.
برا من البد « hors de la ville, » Bc; déjà dans le
R. N., où cette expression est fréquente, p. e. 98 v°:
Ùرای ÙÛŒ منامه قائلا يقول له اذا کانت الليلة الآتية تبيت
برا من القصر Ùتری ما سألت Ùلما کانت الليلة الآتية
انخلس من القصر وبات برا; — cet adverbe برا a reçu
le sens d'un substantif: l'étranger, le pays étranger,
comme nous disons le dehors, p. e. جلب من برا
« faire venir de l'étranger, » Bc; من برا par dehors,
extérieurement, Bc; لبرا et لجهة برا, dehors, en dehors,
Alc. (hazia fuera). — (Esp.), avec le nom d'unité
برة, échauboulures, boutons, Alc. (barro de la cara).
بر, honneur, Voc.
برة a chez Ht les mêmes significations que بر, Ã
savoir: bord, terre, jachère, pays inculte, désert, le
dehors. — La banlieue d'une ville, Gl. Esp. 63. —
Voyez sous بر, dern. phrase.
پرة (esp.) pl. ات massue, masse, Alc. (porra para
aporrear, maça de portero).
بری est constamment chez Alc. بری; aussi dans
le Voc. 36, mais 380 بری. — Epithète d'une sorte
de bois d'aloès, Bait. II, 225 a.
برية terre ferme; — plaine, Gl. Edrîsî; campagne,
champs, Bc.
برا (t. de marine) étai ou bras de la vergue amarrée
à l'arrière du bâtiment, J. A. 1841, I, 588.
براة ce qui est hors d'une ville, Notices XIII, 205.
برابی = بران, Gl. Esp. 69.
برانی extérieur, externe, Bc; القوس البرانی d'une
porte, Cartâs 22; المدينة البرانية, l'opposé de المدينة
الداخلة, Haiyân-Bassâm 49 r°. — Qui est hors d'une
ville, Notices XIII, 205; داره البرانية, Mace. I, 471,
3 a f. — Paysan, Cherb. Dial. 129. — Etranger,
Voc., Alc. (avenedizo, estraño, estrangero, forastero),
Bc, Ht; en Algérie les Berranis sont des Arabes ou
des Kabyles qui viennent exercer momentanément leur
industrie dans les villes, Daumas Moeurs 4, 8; com-
parez sous الامور البرانية ;بلدی les affaires étrangères,
Bc. — Celui qui est banni de sa patrie, Alc. (des-
naturado de la tierra). — Qui se traite hors du pa-
lais, Notices XIII, 205. — En parlant d'un digni-
taire, celui qui occupe une place hors de la cour, et
n'est point attaché à la personne du souverain, Notices
XIII, 205. — ارض برانية champ isolé, qui est éloigné
d'endroits habités, Auw. I, 92, 6 et 7. — مدخول
برانی ou برانی seul, casuel, revenu fortuit; — tour
du bâton (profit illicite), Bc. — Taxe, contribution
accessoire, Notices XIII, 205. — Vent du nord-est,
Alc. (viente entre oriente y cierço), Bc; chez Hbrt
164 Ø±ÙŠØ Ø¨Ø±Ø§Ù†ÛŒ. — Sauvage, القط البرانی le chat sau-
vage, Jackson 37.
برانية tour au dehors de la muraille d'une ville,
Alc. (albarrana torre).
برارة innocence, Hbrt 213.
پرورية, pl. پروری et پرور, aubépine, Alc. (espino
arbol); — espèce de laurier, Alc. (mostajo arbol).
أبر. Lane dit qu'il n'a pas trouvé la signification
indiquée par l'étymologie: plus pieux, le plus pieux,
dans les dict. des indigènes. Je crois qu'elle est dans
le passage Abbad. II, 162, 7, pourvu qu'on y lise
avec Maccarî: ابر القرب (leçon que j'ai rejetée à tort
III, 221). وارانی ان موازرته أبر القرب « il (le sultan)
me démontra que, si je voulais être son vizir, je
ferais la plus pieuse des œuvres méritoires. » La leçon
du texte أبرأ لقربه est insoutenable, car ابرأ ne don-
nerait pas de sens, et le pronom dans لقربه ne se
rapporterait à rien. Je lis de même Prol. I, 27, 4
a f.: کان ÙŠØين بن اکثمـ الی الله من ان يکون Ùيه
شیء مما کان يرمی به من امر الغلمان « il était trop
pieux envers Dieu, pour être coupable de, » etc. La
leçon du texte, أبرأ, est mauvaise; elle ne peut pas
signifier: « trop pur devant Dieu, » comme traduisent
de Sacy (Chrest. I, 383) et de Slane, parce que
بریء seul, sans من العيب ou quelque chose de sem-
blable, n'a pas le sens de pur, mais seulement celui
de libre.
مبرة honneur, Voc.
مبرر (formé de l'esp. barro, بر) qui a la figure
couverte d'échauboulures, de boutons, Alc. (barroso).
مبرور pieux, en parlant d'un homme, Cartâs 2, 4
a f., Gl. Amari Dipl.
برئ .برا I livrer, remettre, abandonner, céder une chose
(ب) à (الی ou ل) quelqu'un, Mohammed ibn-Hârith 219:
le cadi reproche à Yousof al-Fihrî de s'être appro-
prié deux jeunes filles qui appartenaient à Abdérame,
Ùتقدمـ الÙهری وقال والله ما رايت لواØدة منهما وجها
Ùاقبضها وبری بهما البيه (les voyelles sont dans le man.);
280: Ùقال له يقول لك الامير اصلØÙ‡ الله تبرأ بالديوان
الی قاضينا عمرو بن عبد الله (même observation); 338:
Ùقلت له اليتيمـ ØÛŒ رشيد وقد اطقته من الولاية
ما کان له عندی (l.
بجميع:)
وبريت له لجميع; Khatîb
103 r°: لمـ يشرك اخوته ÙÛŒ شیء من ميراث ابيه اذ کان
لمـ ÙŠØضر الÙØªØ Ùبری به اليهمـ. On dit dans le même
sens برئ من شیء الی Ùلان, Berb. I, 538, 13, 601,
14, 658, 2 a f.
IV cautionner, répondre pour, Alc. (sanear la cosa).
— ابرأ ذمته من Ùلان ou عن Ùلان tenir quelqu'un
quitte de, Bc.
V c. من r. renoncer à , p. e. au califat, Gl. Be-
lâdz., Nowairî Espagne 486: قد کنت تبرأت لی من
الخلاÙØ© (
لی en ma faveur); dans le même sens تبزأ له
seul abdiquer en faveur de quelqu'un, ibid.: تبرأ له
وسلمـ الامر اليه. On dit aussi: تبرأ بالامر الی ولده « il
renonça au commandement en faveur de son fils, »
Haiyân 16 v°. — C. من r. s'excuser d'accepter une
chose, Berb. II, 113, 1. — تبرأ من دمه il déclara
qu'il ne le protégerait pas, Berb. I, 639, 3. — C.
من p. rompre tout commerce avec quelqu'un, Berb. I,
445, 4: نادی ÙÛŒ الناس بالبراءة من ابی زيد Ùترءوا
منه. — C. الی p. et من r., dans le sens indiqué par
Lane, qui cependant n'a pas la construction c. الی p.:
déclarer à quelqu'un (الی الله prendre Dieu à témoin)
qu'on est innocent de, Berb. II, 406, 2 a f.: وتبرأ الی
السلطان من ذلك, II, 319, 7: تبرأ الی الله من إخÙار
ذمته. — C. الی p. et من r., en parlant d'un dépôt,
dégager sa responsabilité en rendant ce dépôt à la
personne à laquelle il appartient, Badroun 182, 5
a f., Berb. I, 643, 2 a f. — C. الی p. et من, comme
la Ire forme: تبرأت اليه من Ù†Ùسی « j'ai livré ma
propre personne au roi, » Gl. Badroun. — C. الی p.
et ب r. livrer une chose à quelqu'un, Haiyân 61 r°:
Ùواثق کريب بن عثمن بالايمان المغلظة علی التبوء
اليه بالمدينة وتصييرها ÙÛŒ يده (l.
التبرء). — Dans les
ventes, voyez sous برآءة.
X. On dit en parlant d'une femme استبرأت, quand
le temps de l'attente ou retraite légale est passé pour
elle, Gl. Bayân. — « Quand un homme qui vient de
mourir a eu une négresse pour concubine, celle-ci
doit porter le deuil pendant deux mois et six jours,
et c'est ce qu'on appelle استبرا, » Hœst 106. — Le
sens de ce verbe ne m'est pas clair dans ce passage
de Mace. II, 521, 6: وکان يری ان الطلاق لا يکون
الا مرتين مرة للاستبراء ومرة للانÙصال ولا يقول بالثلاث
وهو خلا٠الاجماع
برؤ frai, altération par le frottement, Bc.
برآءة cure (traitement pour guérir), Bc. — Justi-
fication, Bc. — يمين البراءة serment de renonciation
ou d'excommunication; il consiste dans ces mots: برئت
من Øول الله وقوته ودخلت ÙÛŒ Øول Ù†Ùسی وقوتها إن
کان کذا وکذا, de Sacy Chrest. I, ه, 2 a f. et suiv.;
on dit Øل٠بالبراءة faire le serment de renonciation,
ibid. 37, n. 15. — نادی ÙÛŒ الناس بالبراءة من Ùلان
il fit proclamer qu'il avait mis un tel hors la loi,
Berb. I, 445, 4, II, 44, 6 a f. — Stipulation ajou-
tée à un contrat, en vertu de laquelle l'acheteur prend
sur soi le risque des défauts que la chose vendue pour-
rait avoir; faire une telle stipulation est تبرأ, v.d.
Berg 78. — Vulg. براة ou برا, pl. براوات et بروات
(le Voc. donne براءة, pl. ات, et برا, pl. بروات, Alc.
prononce barâ), quittance, Gl. Esp. 63, Edrîsî Clim.
II, Sect. 5: Ùلذلك لا يجوز اØد من عراب الی جدة
Øتی يظهر الربانی البراءة مما يلزمه. C'est, comme
l'indique l'étymologie, la signification primitive de ce
terme, mais on l'emploie aussi pour désigner plu-
sieurs sortes d'écrits. II signifie done encore: diplôme,
Bc; — brevet (expédition d'une grâce royale), Bc; —
mandement, billet portant ordre à un comptable de
payer, Alc. (carta de pago), Bat. III, 407; — assi-
gnation, mandat délivré à un militaire, et dont il
devait percevoir le montant sur le revenu de tel ou tel
château, de tel ou tel village (on payait en nature),
Ibn-Rochd cité par Amari Dipl. 416, n. j, notes sur
Bat. III, 459; — billet de logement (écrit portant
injonction à un habitant de loger un ou plusieurs
militaires), l'anonyme de Copenhague. 51, 52 (arrivée
du calife almohade al-Mançour avec son armée en
Espagne): وجوه الناس (l.
مع)
ولقيه وانی اشبيلية ومع
من اهلها Ù‚Ùا متقدما برسم إعداد ديار النزول — — ثمـ
امر الشيخ ابو بکر بن زهر — بتنÙيذ البراوات ÙÛŒ الديار
المنزلة; — passe-port, Bat. I, 112; — contrat, Alc.
(contrato); — bulle du pape, Bc; براة متاع الغÙران,
Alc. (bula); — bref (lettre du pape), Bc; — lettre,
Gl. Esp. 63.
برية lettre, Bc.
براتلی brevetaire, Bc.
برءان célibataire, Gl. Esp. 69.
تبرئة justification, défense, Bc. — Innocence, Bc. —
Quittance, Bc. — Espèce d'excommunication, par la-
quelle les tolbas punissent l'immoralité, Tristram 204
(tebria).
مبارأة ordonnance sur un trésorier, rescription sur
un receveur, Alc. (libramiento de dineros; il écrit:
mubâra, pl. mubarât).
براشکة (esp. borrasca) ouragan, Bc. (Barb.), Lerchundi.
بربا et بربی (copte p'erpe, le temple), pl. برابی et بربايات,
ancien temple des Egyptiens (et non pas pyramide ou
obélisque), Gl. Edrîsî, Quatremère Recherches sur
l'Egypte 278, Djob. 57, 19, Browne I, 30. Bc a:
pagode (temple d'idole) بربة, pl. برابی.
برباوی hiéroglyphique; قلمـ برباوی hiéroglyphe, Bc.
برباوية (l'écriture des berba) caractères hiéroglyphi-
ques, Quatremère Rech. sur l'Eg. 278.
بربارس =
برباريس épine-vinette, Chec. 199 v°.
بربارين (N; La برماربن (sic)) Virga pastoris, Most. sous
نرشيان دارو.
برباشکه ou برباشکوه (esp. verbasco) Verbascum undu-
latum, bouillon-blanc, Bait. I, 184 c art. بوصير:
وعامتنا بالاندلس تسميه بالبرباشکه باللطينية; leçon de
A; B بالبرباشکوه. Alc. (gordo lobo yerva o nenufar)
écrit برباشك, nom d'unité برباشکة.
برباطة nom d'une plante, Most. sous ابن Ø¬Ù†Ø§Ø :اشنان
رايت ÙÛŒ بعض التراجم انه البرباطة, mais l'auteur du
Most. ajoute: وهذا خطاء والاشنان هو الØمض.
بربانة (esp.) verveine; c'est ainsi qu'écrit al-Ghâfikî chez
Bait. I, 129 d (AB); Alc. (verbena) verbêna; Bait.
بربينة; Bc. بربينا.
برابخ لبة الخبز .بربخ yeux, vides, trous dans la mie
de pain, Bc.
بربختی caméléon, Bc, Hbrt 69.
بربر I rugir (lion), Berb. I, 107, 1. — Bougonner
(gronder, murmurer entre ses dents), grogner, grom-
meler, marmonner, marmotter, Bc. — Barbariser (pé-
cher contre la langue), Bc. — Se couvrir, Daumas
V. A. 115.
II se berbériser, Holal 5 r°: Ùتبربرت ألسنتهمـ لمجاورتهم
البرابر وکونهم معهم ومصاهرتهم اياهم. — Parler ber-
bère, Voc.
بربرا mille-feuille, Bc.
بربير (gr.) papyrus, Amari 9, 1.
بريبرية entraves pour les chevaux, Alc. (guadafiones).
متبربر barbare, sauvage, grossier, Bc.
بربش I picoter, Daumas V. A. 475.
بربيشات C'est ains qu'il faut lire, d'après une
correction fort heureuse de M. Simonet (268), dans
Auw. II, 51, 9, au lieu de بريشات. C'est l'esp. bar-
becho, qui signifie guéret, terre labourée pour être
ensemencée. Selon Auw. on donne ce nom aux terres
dans les montagnes sur lesquelles on a brûlé les
broussailles et où l'on sème dans la même année.
بربط barboter, agiter l'eau avec les mains, Bc.
بربط forme au pl. برابط, Gl. Fragm.
بربطل turbo, Voc., mais en quel sens? (cf. Simonet 284).
بربکا nom d'un instrument de musique, Casiri I, 528 a.
بربند (pers.) collier de cheval, dans le Commentaire sur
le Dîwân d'al-Ferazdak (Wright).
بربوشة couscous grossier dont se nourrissent les nègres
en Algérie, Cherb.
بربينا et بربينة (verveine) voyez بربانة.
برت.
بروتا, syr. /?/, hébr. ְּרוֹש×, cyprès; voyez le
Thesaurus de Gesenius I, 246 b, 247 a; Saadiah,
ps. 104, a aussi بروتا ou × Ö¼Ö°×¨×•Ö¹×©× = بروتة.
برتال, pl. ات et براتل, est dans le Voc. collis, qu'il
faut prendre dans le sens de col, passage étroit entre
deux montagnes. C'est le dimin. (portellus) du b. lat.
portus, esp. puerto, a. fr. port, qui a le même sens.
برتقان (altération du nom propre Portugal) coll., n.
d'un. Ø© orange, Bc, M; شجر البرتقان oranger; Ù…ØÙ„
البرتقان orangerie; شراب البرتقان orangeade; مربة
برتقان orangeat, Bc.
پرتقير (esp.) pl. پرتقيرس bedeau d'église, Alc. (pertigue-
ro de yglesia).
برکن. En parlant d'un lion qui guette sa proie, on
dit: اسد علی براثنه رابض, Macc. I, 246, 14; de lÃ
au fig., en parlant d'un homme: قعد علی براثنه
للتوثب عليه, Berb. II, 260, 3.
برج II ceindre, fortifier avec des tours, Voc., Alc.
(torrear), Djob. 207, 16: Øصن مبرج مشرÙ.
V être ceint, fortifié avec des tours, Voc.
برج phare, Domb. 97, Ht. — Habitation en pierre
dans un jardin, Pellissier 102; maison à la campa-
gne, Delap. 144, Ht; à Bairout, grande maison, M. —
برج الاشارة télégraphe, Bc. — برج طيور volière (petit
colombier), Bc. — برج النواقيس clocher, Bc. — برج
نمرود tour de Babel, Bc.
برجة pl. برج trou, mais ouvert seulement d'un côté,
Voc. (faute pour Ùرجة? Mais le mot se trouve dans
les deux parties).
Øمامة برجية برجی pl. Øمام براجی ou Øمام
برجيون, colombe qu'on nourrit dans un colombier
(برج Øمام), ayant l'habitude d'en sortir et d'y revenir,
Alc. (çorita paloma, paloma palomariega).
بريج quartier de fruit, Roland.
بريجة guérite, Ht.
براج gardien d'un colombier (برج Øمام), Maml. II,
2, 119 (2 exemples), Fakhrî 44, 4 a f. et suiv., 1001
N. I, 514, 3 a f., III, 417.
بارجة pl. بوارج (altération du mot indien بيره,
aujourd'hui en hindostani بيڙا) barque dont on se ser-
vait dans l'Inde, Gl. Belâdz. Selon Baidhâwî II, 30,
2 a f., ce serait un adjectif arabe, et l'on dirait
سÙينة بارجة dans le sens de: bâtiment découvert;
mais cette étymologie est sans doute erronée.
مبرج festonné, Roland.
برجار, pl. ات et Ùرجار ,برکار, = براجير, compas, Payne
Smith 868.
برجيلة ,برجالة (esp.). Le premier motest modius
dans le Voc. (= Ù‚Ùيز et مد). En esp. barchilla,
autrefois barcella, signifie: mesure de grain qui est
le tiers de la fanègue; selon Berb. II, 137, 9 a f.,
برشالة désignait à Tlemcen une mesure de 12½ رطل.
برجيلة, qui est le même terme, se trouve quatre
fois chez Ibn-al-Khatîb (apud Casiri II, 254, 3 a f.
(où il faut lire واقليم برجيلة قيش, au lieu de واقليم
بن Øبيلة قيس
), 2 a f.) comme le nom d'une cer-
taine étendue de terrain. C'est le b. lat. parcella,
que les langues romanes ont aussi avec des altéra-
tions très-légères. Certains districts dans la province
d'Elvira, qui furent répartis entre les tribus après la
conquête arabe, reçurent le nom de barchîla de Cais,
etc. Pris collectivement, on leur donnait le nom de
البراجلة, qu'on rencontre souvent chez les historiens.
Après que les Espagnols eurent reconquis l'Anda-
lousie, le terme barchela se conserva encore quelque
temps. Voyez les excellents articles de M. Simonet,
269, 270.
برجد est proprement le nom d'une étoffe; voyez Ibn-
as-Sikkît 527. Au reste comparez Vêtem. 58.
برØس I ou دار علی البرجسة folâtrer, s'amuser, 1001
N. III, 197, 10: وهما يأکلان ويبرجسان, (Lane traduit:
to frolick), où Bresl. IX, 317, 6 porte: وهم ياکلوا
ويدوروا علی البرجسة
برجسة voyez ce qui précède.
برجاس L'exercice du birdjâs était presque la
même chose que ce qu'on appelle à présent لعب
الجريد; ceux qui y prenaient part étaient montés
sur des chevaux et se combattaient ou se poursui-
vaient en se jetant des bâtons, Lane M. E. II, 136
d'après le Roman d'Abou-Zaid.
برجاسة demi-vertu (femme équivoque), Bc (Eg.).
برجلة (et پرجلة) pl. براجل grenier, galetas, mansarde,
Alc. (desvan de casa).
پرجون pl. ات engelure, Alc. (friera de pies) (aussi
پريان).
برجيلة voyez برجالة.
برجين sac, Voc. Chez Alc. on trouve برسون pl. براسين
grand panier de sparterie (seron de esparto), et aussi
paillasse (xergon); chez Espina, R. d. O. A. XIII,
145, برسيل, espèce de grand sac fait de sparterie.
M. Simonet (284) considère avec raison le برسون d'Alc.
comme un augmentatif du b. lat. bursa (sac), et il
compare l'esp. bolsa, dans le sens de saccus sparteus
reticulatus. برسيل est un dimin. du même mot. Quant
au برجين du Voc., M. Simonet (270) y croit recon-
naître le b. lat. bargella ou bargilla, cat. et val.
barjóla, cast. et port. barjuleta. II a peut-être raison;
cependant on pourrait se demander si ce terme n'au-
rait pas la même origine que les deux autres.
برجين sorte de grenade, Voc. sous malgranatum; lisez
de même, d'après une correction de M. Simonet (285),
Auw. I, 273, 16 (où notre man. n'a pas de points),
au lieu de ترجين; on trouve برجون expliqué par
grenade sauvage I, 429, 5.
Ø¨Ø±Ø I. Ø¨Ø±Ø Ù…Ù† موضعه débarrer (changer de place),
Bc. — S'écouler, passer (temps), p. e. لقد Ø¨Ø±Ø Ø²Ù…Ø§Ù†
« il s'est déjà passé bien du temps, » Bc. — Faire
des progrès, Hbrt 116.
II crier, proclamer, annoncer une chose au nom
de l'autorité, Abbad. I, 203, n. 40, Gl. Bayân, Gl.
Djob., L (insinuat ÙŠØ¨Ø±Ø ÙˆÙŠÙ‚ÙˆÙ„, precono), Voc., Bc,
Ht, Bat. IV, 145, 146 (ÙÛŒ الناس); c. ب r., comme
je l'ai dit ailleurs; aussi Tohfat al-'arous (man. 330,
158 r°): Ø¨Ø±Ø Ú©Ù„ منا بØبه ,وشکا ما بقلبه; c. علی
p., Voc., Müller L. Z. 37, 1: ÙØ¨Ø±Ø Ø§Ù„Ø§Ù…ÙŠØ± علی اهل
نجدة Ùرسان غرناطة وخرج بهم. Chez Alc. ايام مبرØين
des jours qui ont été annoncés par un crieur public
et pendant lesquels il y aura des élections (dias pre-
gonados para elecion). Formul. d. contrats 8: وثيقة
Ø§Ù„ØªØ¨Ø±ÙŠØ Ø¨Ø±Ø Ùلان بن Ùلان ÙÛŒ الجنان والبطير الکائن له
بموضع کذا تبريØا صيØا يمنع له Ùيه التصر٠Ùيه
والاشتغال Ùيه بکل وجه من الوجوه وجعل له Ùيه زين
الله ورمØÙ‡ Ùيجعل ما اکل منه کالدم والاØÙ… الخنزير
(pour واللØÙ… النخزير, plus correctement ولØÙ… الخنزير). —
Je ne crois plus que cette signification est d'origine
berbère; je pense plutôt que Ø¨Ø±Ø est proprement rendre
manifeste, public, le causatif de Ø¨Ø±Ø Ãªtre manifeste.
Ø¨Ø±ÙŠØ (L, Voc., Alc. borêh et burêh), proclamation,
cri public, L (preconium), Voc., Alc. (pregon del prego-
nero), Ht, Macc. III, 48, 14; publication d'une loi,
Alc. (publicacion de ley). Ø¨Ø§Ù„Ø¨Ø±ÙŠØ publiquement, Alc.
(placeramente, bal burêh).
Ø¨Ø±Ø§Ø crieur public, Abbad. I, 203, n. 40, Gl. Bayân,
L (preco), Voc., Bc, Ht, Roland, Carette Kabylie I,
230, Berbrugger 312.
ÙŠØ¨Ø±ÙˆØ voyez sous le ÛŒ.
برخ
برائخ (pl.) doit désigner des objets faits de verre;
dans le man. de l'Escurial 497, le verrier nomme:
القنانی والکلسات والبرائخ الخ (Simonet).
برخانة pacotille (petite quantité de marchandises); جهز
برخانة « il se fit une pacotille, » Bc.
برد I gagner du froid, Bc. — Rafraîchir, devenir frais,
Bc. — Se rafraîchir, Bc. — S'engourdir (au fig.),
Bc. — بردت همته il se découragea, et aussi: son
zèle s'est ralenti, Bc. — برد عليه الضرب la douleur
que les coups lui avaient causée, commença à se cal-
mer, 1001 N. II, 226, 6 a f. — برد c. علی est dans
le Voc. superfluere.
II. برد همته eugourdir l'esprit, le courage, et aussi:
refroidir le zèle, Bc. — برد الخلق apaiser la colère,
Bc. — Se refroidir, Alc. (resfriarse). — Grêler, Bc.
— C. acc. dire des fadeurs, Voc. — برد الملك affer-
mir son empire; برد عنه négliger, M.
III c. Ù„ p. accueillir mal, froidement, faire mau-
vaise mine, mauvais visage à quelqu'un, Bc.
IV rafraîchir, Voc. — C. الی p. et ب r. envoyer
une dépêche par la poste à quelqu'un, ابرد الی ابن
هشام بالکتاب « il envoya la lettre à Ibn-Hichâm par
la poste, » Maml. II, 2, 87. — C. الی p. et acc. r.
imposer un fardeau à quelqu'un, أبرد الی ما ناء « on
m'imposa un fardeau qui me terrassa, » on me fit payer
des sommes si considérables, qu'on me ruina com-
plétement, Abbad. II, 160, 10, cf. III, 220. — =
قل شيئا باردا dire une platitude, Macc. I, 609, 6
avec la note de Fleischer Berichte 204.
V dans le Voc. sous frigescere et infrigidare. —
C. علی dire des fadeurs, Voc.
VI faire la bête, dire ou faire des bêtises, gogue-
narder; c. علی p. dire des fadeurs ou des fadaises Ã
quelqu'un, lanterner; علی الناس dire ou faire de
mauvaises plaisanteries, Bc.
VII être limé, Voc.
X chercher la fraîcheur, Berb. I, 153, 9. — Juger
qu'une chose ou une personne est sotte, Gl. Esp. 66.
برد refroidissement, Alc. (resfriamiento). — Rhu-
matisme, Daumas V. A. 425. — Fluxions de poitrine,
Cherb. Dial. 25. — Mal vénérien, Hœst 248. — برد
العجوز (le froid de la Vieille), sept jours qui com-
mencent le 7 février, « pendant lesquels on sent le
matin un froid un peu rude; l'air est couvert ordi-
nairement de nuages; les pluies y sont fréquentes,
et les vents impétueux y règnent fort pendant ce
temps-là , » Vansleb 35. — برد وسلام plantain, Most.
sous لسان الØمل, Bait. I, 131 b.
بردة rafraîchissement, Macc. II, 303, 5 (les voyel-
les dans le man. de Homaidî 43 v°). — Bordat, ou
mieux berdé, petite étoffe d'Egypte en laine, Bc. —
(Pers. پرده) portière (espèce de rideau devant une porte),
Bc; cf. بردة à la fin.
بردة voyez Vêtem. 59 et suiv. La borda que le
Prophète avait portée et qu'il avait donnée au poète
Ca'b ibn-Zohair, devint plus tard la propriété de
Mo'âwia, qui l'acheta de la famille du poète pour la
somme de 600 dînârs (Tha'âlibî Thimâr al-coloub,
man. 903, 9 v°; 40,000 dirhems, Aboulfedâ I, 170).
Elle devint un des insignes du califat et on l'ap-
pelait souvent la borda par excellence, البردة,
p. e. Athîr IX, 442, 1 et 5 a f., X, 20, 13, 428,
7 a f., Aboulfedâ II, 96, 6, III, 160, 6 a f., 170, 4.
Comme elle était très-vieille et très-usée, on disait
proverbialement: أعتق من البردة et أخل٠من البردة,
Tha'âlibî 1. 1., Freytag Prov. III, 139. Lors de la
prise de Bagdad, elle tomba entre les mains des Mon-
gols (Aboulf. I, 170); cependant les Turcs prétendent
que leur sultan Selîm la trouva en Egypte; ils la
nomment khirca cherîf (Burton I, 142), et aujourd'hui
encore cette relique plus ou moins apocryphe est ex-
posée dans le sérail de Constantinople (J. A. 1832, II,
219). — Proverbialement: خلع بردته وسلخ جلدته
= changer de mœurs, se corriger, Bassâm III, 179 r°.
— A Damas, rideau, Ztschr. XI, 507, n. 31; cf. بردة.
بردی. On faisait des habillements de papyrus; Becrî
84, 10: لباسهم البردی De Slane cite dans sa note sur
ce passage les paroles de Juvénal, Sat. IV, vs. 24:
Hoc tu
Succinctus patrio quondam, Crispine, papyro.
Cette coutume existe encore aujourd'hui; voyez Barth
III, 265. — En Espagne, sagette, glaïeul, flèche d'eau,
fléchière aquatique, Alc. (enea yerva ensordadera, es-
padaña yerva); cf. Gl. Esp. 66.
بردية terme du jeu d'échecs, Voc. v° scacus. C'est
quand le roi seul reste à l'un des joueurs, comme le
montre le persan برد.
بردية est donné par Lane (v° بردی), qui cite la
phrase empruntée à l'Asâs: لها ساق بردية, comme un
nom relatif de بردی; mais c'est une erreur. بردية est
le nom d'unité de بردی. Mes man. de l'Asâs portent:
لها ساق کأنها بردية, et c'est ainsi qu'il faut lire; de
même dans le Most. (v° يسمی ساق البردية :(بردی
البيضاء العنقرة. — Fièvre, frisson de fièvre, Bc, Hbrt
36. — (Au lieu de البرادی Badroun 269, 10, lisez
البراذين, pl. de برذون.)
بردية espèce de tambour, Ouaday 367, 396.
بردان fou, sot, un homme qui dit des sottises, et
de là un bouffon, Gl. Esp. 66.
برداية rideau; — portière (espèce de rideau devant
une porte), Bc. A Damas on prononce برداية, Ztschr.
XI, 507, n. 31. — Espèce de gaze qui couvre la
gorge, Bg 806.
براد limaille (parties de métal que la lime détache),
Alc. (limaduras de hierro).
برود signifie bien proprement collyre rafraîchissant,
mais on l'a appliqué à toutes sortes de collyres, Gl. Manç.
برود flegme, au fig., froideur; — froid, au fig.,
air sérieux et composé, air de froideur, indifférence; —
refroidissement, diminution de chaleur, au fig., dimi-
nution de passion, d'amitié; — relâchement, tiédeur,
au fig., ralentissement d'ardeur, manque d'ardeur, Bc.
بريد soupe à la semoule, Daumas V. A. 252. —
Feuilles légères de pâte au beurre, ibid. 253. — En
parlant d'un chemin très-étroit, on dit: طريق عرض
بريد, Macc. I, 392, 10, c.-à -d.: un chemin qui est
justement assez large pour qu'un mulet de la poste
puisse y passer. — La poste, des mulets ou des che-
vaux établis à de certaines distances pour le transport
des courriers et des dépêches (pl. ات, Gl. Fragm.),
Maml. II, 2, 87 et suiv.; c'est une dissertation im-
portante sur la poste en Orient; aussi poste dans le
sens de: établissement de chevaux, placé de distance
en distance, pour le service des personnes qui veulent
voyager vite, Bc; سار ÙÛŒ البريد ou علی البريد aller
en poste, Bc. — La direction de la poste, de Sacy
Chrest. I, اه, 4 a f.
برادة froideur (accueil froid), Bc. — Sottise, bê-
tise, Bc, Hbrt 238; mauvaise plaisanterie, goguenar-
derie, lanternerie, fadaise, fadeur (manque de grâces
et louange fade), fagot (sornette); — monotonie, Bc.
— Fraction de tribu, Pellissier 128, 133 (berada).
برودة frais, fraîcheur, froid agréable; الهوا برودة
l'air est frais; علی البرودة fraîchement, Bc. — Hu-
midité, Domb. 55. — Fièvre, Hbrt 36 (Alg.). — In-
sipidité, sottise, Voc., Alc. (desgracia en hablar). —
Incivilité, rusticité, M.
برودية froideur, p. e. بينی وبينه برودية « il y a de
la froideur entre nous, » Bc.
بريدی courrier de la poste, Maml. II, 2, 90, Bc,
Badroun 265, 3 (et non pas legatus, comme chez
Freytag).
براد frileux, Bc. — Théière, Domb. 92.
برادة (chez Alc. pl. براريد) jarre à deux anses,
Alc. (jarro con dos asas). — Pot de terre avec goulot,
Hbrt 199; pot de terre, de forme ronde, avec goulot,
étroit et allongé, Bc; cf. Gl. Esp. 68. — En esp. et
en port., albarrada signifie, entre autres choses:
muraille de pierres sèches. C'est en ce sens qu'on
trouve le pl. براريد chez Macc. II, 148, 16: الØصی
الملون العجيب الذی يجعله رؤساء مراکش ÙÛŒ البراريد.
L'origine de cet albarrada (cf. Gl. Esp. 68) est done
trouvée.
برادية (comme برادة) vase en terre poreuse, qui sert
à rafraîchir l'eau, Burton I, 382. — Vase qui sert
principalement à conserver l'eau de vie, le vinaigre
et autres liquides, Descr. de l'Eg. XVIII, part. 2, 415.
بارد flegmatique, au fig., froid, Bc. — Froid, sec,
incivil, sévère, Bc. — Tiède, sans ardeur, Bc. —
Faible; تتن بارد tabac faible, qui a peu de goût,
Bc. — Languissant; کلام بارد style languissant; Øجة
باردة mauvaise excuse, Bc. — Lent, nonchalant, pa-
resseux, L. (segnis عاجز بضی بارد). — Fade, plat
(sans sel, sans saveur, sans agrément), insipide (per-
sonne, discours), Voc., Bc. — Monotone, Bc. — Sot,
fou, Gl. Esp. 66, Gl. Fragm., saugrenu, goguenard,
bête (personne stupide); بارد الوجه signifie aussi un
sot, Burton I, 270, 1001 N. Bresl. IV, 266, de
même que بارد اللØية, 1001 N. Macn. III, 636. —
Alc. a plusieurs de ces significations, car chez lui
بارد, pl. براد, est: desdonado, desgraciado en hablar.
Le premier mot est chez Victor: sot, incivil, lour-
daud, malplaisant, messéant, insipide, fat, rustique,
malgracieux; le second: malgracieux, malséant, sot,
fat, maussade. — علی البارد froid, sans mettre au
feu, Bc. — عمل الØامی والبارد employer le vert et le
sec, employer tous les moyens de succès, Bc. — Scro-
fule, Daumas V. A. 425 (et MS.). — Le plur. بوارد
est le synonyme de مبردات (voyez) et signifie: herbes
et drogues rafraîchissantes, Prol. I, 25, 6: اللØÙ…
المعالج بالتوابل والبقول والبوارد والØلوی. On l'applique
aussi à différents plats apprêtés avec du vinaigre,
avec des sauces piquantes, Bait. I, 497 a: او من بعض
البوارد الØامضة کالهلام والقريض ونØوه, Auw. II, 185,
6, 209, 1; طبق بوارد, 1001 N. II, 449, Bresl. VIII,
211, où Macn. II, 396 a طبق مبردات. Selon Ri-
chardson et Meninski, qui disent à tort que ce mot
est persan, c'est spécialement: une composition de
vinaigre, de moût et de pain, qu'on fait cuire en-
semble.
باردة pl. بوارد froid (subst.), Voc. — Sottise, in-
civilité, rusticité, Alc. (desdon).
مبرد. Khassa mebred, mousseline grossière, Gha-
damès 40; mabret, mousseline, Espina R. d. O. A.
XIII, 153.
مبرد, à Grenade, bouilli (viande bouillie), Chec.
196 r°; وهو الذی نعرÙÙ‡ Ù†ØÙ† بالمبرد وهو Ù„ØÙ… وماء
ÙˆÙ…Ù„Ø Ù„Ø§ مزيد. L'anecdote racontée par Tha'âlibî Latâïf
33, 4 a f. et suiv., montre que déjà , au 3e siècle de
l'Hégire ce mot avait ce sens en Orient, et qu'il est
l'équivalent de Ù„ØÙ… مبرد.
مبرد. Le pl. مبردات herbes et drogues rafraîchis-
santes, Bc. — Aussi dans une autre acception, voyez
sous طبق بوارد = طبق مبردات) بارد).
مبرور celui qui a un tempérament froid (l'opposé
de Ù…Øرور, celui qui a un tempérament chaud), Bait.
I, 17, Auw. I, 257, 4 (où il faut lire avec le man.
de Leyde ياکله, au lieu de يوکل).
بردار pl. برددار = بردارية, Fleischer Gl. 49.
برداق pl. براديق (Bg. v° cruche) ou بردق (Bg v° pot)
(turc) petite cruche en terre poreuse, qui sert à ra-
fraîchir l'eau (les Provençaux l'appellent aussi barda-
que); petit pot de terre en forme d'un gobelet pour
toute espèce de besoins, Haedo 22 b, Thévenot I, 517,
Etat des Royaumes 37, Vansleb 402, Niebuhr B. 6,
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SUPPLEMENT DICTI(JNN AIR.ES ARABES
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AUX DICTIONNAIRES ARA.BES R. D 0 Z Y f:OMMA;o.lDE'.'f\, OFflCll::l\ ET f'HEVALlElt DE PLUSIEURS OIWIS, MEMBRE DE ROYALE DF..S SCIENCES ET UE CELLE DE COPE\'HAGUE, CORRESPONDA:\T DE !'ELLE DE s DE L'INSTlTUT DE FRANCE ET DE L.AC.\DMIE n'HISTOIRE DE ::\L\.DRLD, ASSOCI TIL-\.:\GEI< DE LA. SOC. ASlAT. DE PARIS, PltOFE-.sEUH .\ J, U'\IYERSIT DE LEYDE, El'C' TOME PREMIER E .. J. B H ILL. t 1.
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IMPRDIERIE HE E . .T. BRILL LJ:;YfH.:.
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PRlt:FACE. La langue arabe eelle des anciens pomes, du Coran et de la Sonna, n'a eu qu'environ deux cents ans d'existence. Vers la fin du premier sicle de l'hgire, avant que les Arabes eussent une autre littrature, elle subit un grand changement, qui tendait s'accrotre davantage. C'tait la consquence ncessaire et invitable des victoires rapides et presque miraculeuses des sectateurs du prophte de la Mecque: la langue de s'appartenir pour devenir la proprit des provinces qu'elle avait conquises. Le contact avec les peuples vaincus, qui se 1nirent parler l'arabe mais qui le parlaient incorrectement, exera son influence sur les Arabes 1nmes. On ngligea de se servir des dsinences grammaticales, on employa des mots dans une signification dtourne et l'on emprunta aux lang1ws des vaincus, des Syriens, des Persans, des Coptes, des Berbres, des E"pagnols, des Turcs , bon nombre de termes. Cependant le commerce avec l'tranger n'tait pas la seule ni peut-tre la principale cause de l'altration du langage. Il faut la chercher aussi dans la situation entiretnent nouvelle que les conqurants s'taient cre. Nomades jusque-l ou habitants de petites villes et menant une vie tr<'s-sin1ple, ils se trouvrent transports :soudainement dans un Inonde o tout leur tait nouveau, au sein de grandes o rgnait le luxe, et de vieilles civilisations, comme celles de l'empire romain et de la Perse. Bientt ausst, il faut le dire leur honneur, ib se firent instruire par leurs nouveaux sujets, et se 1nirent avec ardeur des arts et s('iences qui leur avaient t trangers. Une rvolution complte s'opra dans leurs ides comme dans leurs murs, et leur idiomP devait ncessairement ressentir le de ce brusque passage d'une vie demi-barLare une civilisation fort raffine. Il s'appauvrit d'un ct, et s'enrichit de l'autre. On laissa tomber cette de mots qui enco1nbrent l'arabe littral; c'tait peut-tre un tiers de la langue, et ces mots exprimaient principalement des ides bdouinPs, pour ainsi dire, sans con1pter que plusieurs d'entre eux n'avaient it aucune poque t d'un usage gnral; par contre, on fortna plus ou moin8 rguliretnent, selon le gnie de la langue, des h•nnes nouvPaux pour dsigner deR objets et des ides inconnus auparavant, ou bien on modifia le sens de ceux qu'on posbdait. CPtte transfor1nation de l'idiome eut lieu dans toutes les provinces o dominaient les Arabes, mais un degr ingal; ln dtnembren1ent de l'etnpire contribua sans doute . acclrer la fonnation des dialectes, et bientt eh:uplt> proYlllCC avait le sien 1 • Ce changement, toutefois, ne s,opra pas sans rencontrer une violent. oppoRition dt> la part dPs puristt't', c'est--dire, gTanunairiens, des thologiens des jurisconsultPs, qui n'admettaient et .. nt d'autn ] ) Cf. llm1\.haldoull, t. I 1 r' p. :J06-7' d. {lntltreml-re.
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YI langue que l'idiome classique. Mconnaissant la nature des choses, ne co1nprenant pas et ne voulant pas con• prendre que tout dans ce monde est sujet varier, que les langues se modifient mesure des modifications de la pense, qu'elles subissent la dpendance de la socit qui les parle et des crivains qui s'en servent, ils. voulaient rendre immuable et perptuer celle du livre de Dieu, et n'avaient que du ddain et du mpris pour les innovations plus ou moins involontaires de leurs contemporains.. Pour arrter ce qui leurs yeux tait la corruption, la dpravation de la langue et presque un sacrilge, attendu qu'il s'agissait de la langue sacre, ils multipliaient les grammaires, les dictionnaires , les brochures piquantes o ils stigmatisaient et ridiculisaient les fautes commises par les grands aussi bien que par le vulgaire, les dites et. ne dites pas. Jusqu' un certain point, il faut en convenir, leurs efforts ne furent pas inutiles, et s'ils n'ont pas empch la transformation de l'idiome, ils l'ont du moins 'retarde et contenue dans de justes limites. Grce eux et l'tude du Coran, qui forme la base de l'ducation musulmane, l'arabe n'a pas donn naissance d'autres langues, comme le latin aux langues romanes, et mme de nos jours la langue crHe, du moins sous le rapport de la grammaire, se rapproche encore assez de l'idiome ancien, quelques. changen1ents qu'ait subis la langue parle. au reste ils n'arrtrent pas le cours naturel des choses; bon nombre d'criYains se servaient sans scrupule du langage commun et l'avouaient hautement. Ainsi un voyageur du xe sicle de notre re, 1\Iocaddas 1 , atteste qu'en sa qualit de Syrien, il crit ordinairement le dialecte de sa patrie, et que, pour observer la couleur locale, il se sert, dans la description de chaque province, de celui qui lui est propre, ce qui doit s'entendre surtout du choix des mots. Chose remarquable! les puristes eux-mmes emploient leur insu des nologismes; souvent, et sans le vouloir, ils expliquent, dans leurs dictionnaires, des termes classiques par des mots nou veaux, et en Espagne on entendait les grammairiens les plus renomms enseigner l'ancienne langue dans le patois du pays 2 , tant il est vrai que la pratique ne rpond pas toujours la thorie. Autant que cela leur tait possible, toutefois, les puristes s'en tenaient l'idiome classique. Ils en ont enregistr et expliqu les mots, l'exclusion de tous les autres, dans leurs dictionnaires, qui sont en grand nombre et souvent fort volumineux. Cs dictionnaires ont t la base de ceux qui ont paru en Europe, car ces derniers n'ont pas t composs d'aprs le dpouillement rgulier des auteurs; on n'a fait que suivre pas pas les lexicographes orientaux. C'est le systme qui prvaut dans le Lexique de Golius, ouvrage _admirable pour le temps o il a t fait, dans celui de Freytag, qui l'a remplac, et qui, bien qu'il ne rponde nullement ce qu'on avait le droit d'attendre d'un dictionnaire compos deux sicles aprs celui de Golius, a cependant rendu des services le Lexique de ce dernier tant mont un prix exorbitant, et enfin dans eelui de Lane, ce chef-d'uvre de patience, d'rudition, d'exactitude, de saine critique, ouvrage parfait autant qu'il pouvait l'tre la conception d'un dictionnaire arabe compos uniquement, ou peu s'en faut, d'aprs ceux d.s Orientaux une fois admise, de sorte qu'on peut dire que, dans cette voie, il reste peu de chose faire. La langue classique tant aussi le fond de l'idiome qu1 lui a succd, ces travaux restent indispensables pour ceux qui tudient les auteurs arabes du moyen ge qu1 nous intressent le plus: les historiens, les go graphes, les romanciers, les botanistes, les mdecins, les astronomes, etc.; mais ils ne suffisent pas; trop de mots et de significations y manquent. Lane, comme il le dit lui-mme 3, a exclu les termes fort peu d'exceptions prs. Freytag en donne davantage; cependant il n'a dpouill rgulirement aucun livre, aucun mme de ceux qu'il a publis lui-mme, et c'est surtout pour cette classe de mots qu'il a eu la main malheureuse et fait preuve d'un manque presque absolu de critique. Ainsi il n'a jamais rien lu, en juger par son Lexique, des Mille et une Nuits, ma1s il a fait usage par-ci par-l des glossaires que Habicht a ajouts aux diffrents volumes de son dition de ces contes. Or ces glossaires, comme M. Fleischer l'a dmontr avec autant d'esprit et de verve que d'rudition, fourmillent de bvues et de contre-sens. Freytag ne s'en est pas dout, et maintefois on serait tent de dire que, laissant de ct des explications assez bonnes, il 1) P. 32 d. de Goeje. 2) Maccar, t. J, p. 137 d. de Leyde. 3) Prface, p. XXVI.
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YJI .. justen1ent pour np;uduin' et le:-; plu:-. Cl• autant d'articles biffer. Un dictionnaire de l'idiome est donc encore faire; mab la langue et la littrature arabt•:-; ;-;ont :-;1 que bien des annes, bien des sicles peut-tre, se passeront avant entreprenne un tel travail. en dictionnaire de l'arabe non-classique' digne de ce nom')) dit Lane 1' juge fort COUlptent :-;ans contredit, < s .rullt' mani(re inexal'tt. J'aurais voulu inrorpnnr dans mon li\re toutes celles qui encore de l'intrt, car, 'lans l'tat artuel de la srie11c•, l'immense majorit en est inutilt; toutes les <'tations devallt tre j'ai calcul que ce travail demandPrait deux aunt•:-., que l• ft t'Il proportion an• la peine ct le temps qu'il exigerait. car le dpouillement ne donnerait aprls tout qu'l'nviron dtux ce11b in-8 Jt• me ... ui"' dont• bornt: :1 ('ons1tlt•r ces dt t('mps en temps, ct c'est elles que j'ai empru11t IDl'S citations d"Blma•in, d'Aboulfaradj. d"Eutychius, •l'lbn Tnfail. tl'lmrttn d de l'ouvrage intitu!.: alFaradj ba'Ja 'srhidda. 3) ce que
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\'Ill nlanuHcrites sont d'une richesse incomparable, car personne n'a jamais lu, en vue de la lexicographie, autant d'auteurs orientaux. Elles contiennent surtout beaucoup de termes ecclsiastiques, de provenance grecque ou copte. Malheureusement, bien que plus faciles consulter que celles de Schultens, car chaque carton ne contient qu'une seule citation, elles ne sont pas rdiges non plus. Souvent les termes sont nots, mais non pas expliqus, et pour la plupart d'entre eux il faudrait comparer les manuscrits auxquels ils sont emprunts, ceux de la Bibliothque nationale, ce qui revient dire que la rdaction de ces notes 7 si quelqu'un voudrait l'entreprendre, ne pourrait se faire qu' Paris 1 • N'est-il pas regretter que les annotations de tels savants et de plusieurs autres qu'on pourrait nommer, fruits de longues veilles et de vastes lectures, aient t perdues pour la science? Et il en sera ainsi de toutes celles qui n'auront pas t rdiges par ceux qui les ont faites; d'aujres ne le feront pas ou le feront 1nal, car rdiger les notes d'autrui est un travail peu attrayant et souvent impossible. M par ces considrations, et quoique persuad que je ne russirais pas produire un ouvrage tant soit peu complet, j'ai os croire que je ferais une uvre utile en mettant en ordre et en publiant les notes lexicographiques que j'avais rassembles dans le cours de mes lectures pendant plus de trente ans. .A peu d'exceptions prs , l o quelques dveloppements me semblaient dsirables, j'ai pass sous silence tout ce qui a dj t bien expliqu par Freytag ou par Lane 2, et je me suis attach les complter en puisant dans plusieurs sources que je vais indiquer. En premier lieu je nomn1erai trois glossaires composs en Espagne au n1oyen ge. Le plus ancien est le glossaire latin-arabe contenu dans le 1nan. de Leyde 231, que j'ai dsign par la lettre L. Il a appartenu Scaliger, qui l'avait reu de Guillaume Postel et qui en a fait usage dans son Thesaurus Lingu Arabic (ouvrage qui n'a point t publi, mais dont notre Bibl. possde l'original, man. 212), de 1nme que son contemporain et ami Raphelengius dans son Lexicon .Arabicum (Leyde, 1613). Ce dernier (voyez sa Prface) le croyait crit <> A ce compte il serait de la fin du VIIIe sicle; c'est une assertion qu'il serait inutile de rfuter. Scaliger exagre moins; ante DC plus minus annos scriptum, dit-il; mais le man. doit tre plus rcent que la fin du xe sicle, car il est crit en partie sur parchemin, en partie sur papier de coton; la grande majorit des feuillets est de la dernire substance, et l'on sait qu'antrieure1nent au XIe sicle on ne trouve pas de livres crits sur papier de coton 3. A mon sens le man. est du XIIe sicle, et c'est aussi l'avis de deux palographes exercs, M. Wright (de Cambridge) et M. Karabacek (de Vienne). Loin d'tre l'original, c'est une copie assez mdiocre, mais l'ouvrage lui-mme, en juger d'aprs l'arabe, n'est gure plus ancien. Il a t compos en Espagne, comme le prouvent premptoirement plusieurs des termes bas-latins et arabes qu'il contient, ainsi qu'une petite liste en espagnol la fin, o sont numrs les chevaux de diffrente robe 4 • Le nom de son auteur est inconnu. On pourrait souponner que c'tait un juif, parce qu'on trouve la fin les noms arabes et hbreux des pierres prcieuses, le tout en caractres arabes, et aussi les noms latins et arabes des plantes et des signes du zodiaque, avec leur traduction en hbreu crite en caractres hbreux; 1nais l'encre de ces derniers diffre et peut-tre sont-ils d'une autre main. Ce qui, l) Grce de la direction de la Hibl. de j'ai pu examinet loisir la premire lettre du recueil de Quatremre, et elle m'a gracieusement offert de m'envoyer successivement le reste si je le dsirais. On voit pourquoi je n'ai pas profit de cette offre. J'obser verai encore que, pour un futur diteur, la moiti pe•Jt-tre de ces cartons sera inutile. Quelques-uns font double ou triple emploi; d'autres se rapportent des noms p1opres ou relatifs et pas au Dictionnaire (j'en ai remarqu quinze, p. e., qui contiennent des renvois pour la vie du pote lmra al-kais); enfin, bon nombre J'entre eux sont superflus aprs la pubiication du Lexique de Laue. J'exprime enccre le vu qu'ils tombent un jour en de pieuses mains, et j'espre que rou passera sous silence plusieurs erreurs qu•ils renferment, erreurs qui surprennent chez un aussi grand savant; mais il faut rappeler que ce savant avait, comme chacun de nous, ses moments de distraction, et que, 5l lui a\'ait t donn de ces notes, il les aurait sans aucnn doute corriges lui-mme. 2) Jusqu' la lettre f inclusivement; c'est tout ce qui a paru de ce Lexique. :l) Voir Versuch vollstitdigeu, Systems der Diplomatilc, t. J, p. 491. 4) Elle a t d'aprs ma copie, par )1. Simonet, Gtosario etc., p. 166, n. 4.
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IX au ('Ontraire, indiquer qul tait l''est qu'il dit ippodittCOIIus: <• greee quem Jw.---.ubdia conum dicimus. On peut donc supposer avec Simonet que c'tait un mozarabe ou bien un juif converti. Le latin de ce glossaire est parfois un singulier mlange de mots suranns, qu'on ne trouve que chez Varron ou d'autres philologues anciens (je doute que le compilateur le:-; ait toujour:-; et de tertnes de la plus basse latinit. Souvent l'quivalent arabe manque. Les confusions et les bvues abondent au contraire. S So_ ' Verbix, p. e. , qui est pour vervex, y est traduit par Lr-!':S'; il faudrait # Sous sterto on trouve ' ) Le premier mot arabe peut bien ste1to, ronfler; mais le signifie stetnuo ou st('rn uto, 0 .;;;. 0 ternuer. Sous sciasis on rencontre Lw. .• u.,-::>; une faute pour L..w._;_.:\ goutte sciatique. Parfois le s . 'j __ latin ne correspond nullement l'arabe, p. e.: plagiarius (vel plagia tor, abilelator 1 , seductor) r: ;i 0Jl::>. Il faut remarquer que, dans ce glossaire, ) indique constam1nent qu'il faut prendre le mot latin dans un sens qui diffre de celui qui prcde; or, le second terme arabe, qui signifie celui qul blesse, montre qu'il faut penser, non pas l'explication latine, ma1s un mot qui serait form de plaga (ce pl aga prcde, avec la . s_o ... traduction ;i il:.>_r., < r: .. L'orthographe latine de l'auteur est bizarre. Il confond sans cesse le b (•t le v, ce qui, au reste, est conforme la coutume des Espagnols, l' e et 1' i, 1' o et l' u (in quu, pour in quo), etc. Il a un 8ouverain mpris pour les h, qu'il ajoute ou omet sa fantaisie, pour les cas et pour les nombres: n1ots sont tantt au nominatif, tantt au gnitif, tantt au datif, etc., tantt au :-;ingulier, tantt au pluriel. Il supprime l's et l'm dans us et u1n, sans signe d'abrviation. Dans l'arabe il donne presque toujours les voyelles et mme les dsinences grammaticales; 1nais il confond les lettres du n1me organe, p. e. 0 et ...b (satiriasis 0lJUJ\I ) s Pt o (colon us )JL::>!.J U:OJ _;..ob), Lr et ( cicada ( cicala) 1;.: ). Peut-tre les fautes de ce glossaire doivent-elles tre i1nputes en partie an copiste. Un autre exemplaire pourrait nous renseigner cet gard. Il serait trs-important de l'avoir, d'autant plus que le ntre est fort difficile lire ( scriptum charactere Longobardico difficillimo, >> disait l'illustre Scaliger qui se connaissait si hien en man. lati!1s), et qu'il a beaucoup souffert par l'humidit, de sorte que certains mots sont devenus illisibles ou qu'ils ont disparu avec le papier, qui est fort mauvais; au commencement la moiti de chaque page a t enleve par la Or Ducange s'est aussi servi d'un (( Glossarium Arabico-Latinum. Il aura voulu dire: Latino-Arabicum, et en comparant quelques-uns des articles qu'il lui a emprunts avec notre man., j'ai reconnu que c'est le n1me ouvrage, n1ais avec des variantes. Ainsi ce que Ducange donne sous mulco et pestillum d'aprs son Glossaire arabe, se trouve aussi dans le ntre. Sous cnentarius il a, d'aprs la mme source: ((qui disponit fundan1entum; )) de mme dans notre livre avec la variante (< fundamenta. >> Sous artabu larius et sacis, articles qu1 sont dans les deux exemplaires, Ducange a not les explications craticula )) et (( clyster, )) que ]e ntre n'a pas. O se trouvait ce man.? Ducange ne le dit pas et les recherches qu'on a faites, h n1a demande, dans la Bibliothque nationale Paris ont t infructueuses. Il n'eRt ni parmi man. orientaux ni parmi les man. latins, et :\I. Lopold Delisle fait remarquer que Ducange nf• dit pas que le man. :-;oit h la Bibl. du Roi, ce qui, son avis, rend trs-douteux qu'il y ait Esprons qu'il se ret 1ouve ailleurs! On verra que re Glossaire m'a fourni une Inoisson moins abondante que lPs dPux autres dont .1'' val!:' parler, 1nais nann1oins considrable. 1) Ch(z Papias (in \'occ) abigcrc est t'Okr Jans la basse latinit. 1
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x V" n autre vocabulaire et latin-arabe, celui que j'ai dsign par les lettres V oc., est plus conlplet et plus exact: c'est celui que M. Schiaparelli a publi avec beaucoup
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XI Bibliothque de l'Escurial, laquelle possde en outre le manuscrit original complet. D'aprs )1. Simonet, qui l'a examin, Patricio de la Torre a transcrit l'arabe en caractres arabes; mais il a fait de grands changements au texte d' Alcala et supprim beaucoup de mots 1 • A en juger par les extraits que le savant professeur de Grenade a bien voulu me communiquer, la Torre a transcrit correctement quelques 1nots douteux, pas tous cependant, et je dois avouer que pour le dialecte grenadin de 1500, quand il s'carte du dialecte marocain moderne, que la Torre connaissait sans doute fort bien, il ne rn 'inspire pas une confiance bien grande. Je dois encore observer qu'en citant le Glossaire de Leyde et P. de Alcala, j'ai constamment indiqu les mots latins ou espagnols sous lesquels les termes arabes se trouvent, sans rien changer leur orthographe, afin qu'on puisse les retrouver. Pour le Glossaire de Florence c'tait moins ncessaire, parce que sa premire partie tient lieu d'un index. Un ouvrage d'une autre nature, dont je me suis servi galement, est le Dictionnaire que Botros alBistn a fait imprimer Bairout en 1870, sous le titre de Moht al-Mohit. C'est une bonne compilation faite d'aprs quelques lexiques anciens, et l'auteur y a ajout un grand nombre de n1ots et de significations non classiques (mowallad) et de termes vulgaires du dialecte de la Syrie (nn calm al-,mtna). Je les ai admis; mais je me suis vu forc d'exclure la plupart des termes qui sont propres aux sciences musulmanes et que l'auteur donne aussi en grande quantit. D'abord ses dfinitions ne sont pas toujours assez claires pour qu'on puisse les comprendre sans consulter d'autres livres arabes o ces termes sont expliqus plus au long. En second lieu, ces termes resteront toujours obscurs quand on ne connat pas dans son entier la systme auquel ils appartiennent. Enfin j'avouerai, comme l'a fait Freytag 2, que je connais peu ces sciences, et je pense avec lui que la vie d'un homme ne suffit pas pour les approfondir et pour bien connatre en mme temps la langue arabe. De celui qui, comme moi, est proprement historien de profession, on exigera ces connaissances encore moins, sans compter que je craindrais de perdre le sens si j'allais m'abmer dans l'tude de certaines classes de ces mots, dans la terminologie alambique des Soufis par exemple. C'est une tche que je laisse -volontiers d'autres. Il faut se servir avec prudence du Moht al-Moht. Ainsi l'auteur donne souvent des verbes au prtrit, dont Djauhar et Firouzabd n'ont que le nom d'action ou le participe, probablement parce que ce sont les seules formes en usage. C'est un exemple q u1 n'est pas imiter. En outre, il s'est servi de Freytag qu'il ne commence nommer, si j'ai bonne mmoire, que sous la lettre lm, et il a copi plusieurs de ses bvues. Ses tymologies de mots tirs de langues trangres sont souvent errones: il confond le persan avec le turc et mme avec le franais; ainsi le mot abat-jour, qui a pass dans le dialecte de la Syrie, est son avis de provenance persane. Viennent ensuite plusieurs dictionnaires et vocabulaires de la langue moderne, tels que ceux de P"agni, Bocthor, Humbert, Hlot, Roland de Bussy, Dom bay, Cher bonneau, etc., qui sont souvent fort utiles pour comprendre celle du moyen ge, mais dont il est difficile de se servir, parce qu'en gnral ils ont le franais avant l'arabe, de sorte qu'il faut, pour ainsi dire, les retourner et les mettre dans l'ordre de l'alphabet arabe. Le plus considrable est le Dictionnaire franais arabe de l'Egyptien Ellious Bocthor, revu et augment par Caussin de Perceval. Quatremre en a fait faire, en 1852; un index par E. A. Gonelle, o les mots arabes sont rangs alphabtiquement, suivis des chiffres des pages o ils se trouvent. Ce gros volume est actuellement dans la Bibliothque de j'en ai obtenu le prt et nous l'avons copi ensemble, M. de Goeje et moi, ce qut, vu l'infinit de chiffres qu'il renferme, demandait du temps, de la patience et une attention soutenue. Ensuite j'ai consacr plusieurs ts que je passais la campagne, vrifier chaque citation et noter toutes les significations et expressions que Freytag n'a pas. De cette manire j'avais 1nes matriaux tout avant de commencer ma rdaction. Dans un travail aussi long et aussi rebutant, Gonelle peut bien avoir saut par-1) Voir Simonet, }>. 174, 11. 2. \"oyez Prface, p. \" I.
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XII un 1not et lais:-\Pl' l-ehapper lapsus ralami (j'en ai re1narqu quelques-uns et je les at corrigs dans la. copie 1 , qui, par consquent, est plus exacte que l'original); mais j'ose dire q'en gnral il a fort consciencieusement rempli sa tche, et je lui suis fort reconnaissant de ce qu'il a fait, car je crains que sans lui et faute de patience, je ne me serais servi qu'incidemment de ce dictionnaire, comme je l'ai fait pour ceux de Berggren , de Marcel , etc. Un autre ouvrage de ce genre, que je regrette de n'avoir pas mis plus souvent contribution, est le Dictionnaire pratique arabe-franais que M. Beaussier, interprte principal de l'arme d'Algrie, a fait paratre Alger en 1871. Il est d'un usage fort commode, puisqu'il a l'arabe avant le franais, mais c'est une de uvres remarquables qui ne sont pas connues autant qu'elles le mritent, faute d'avoir t signales en bon temps par quelque vigilante sentinelle de la science. Je ne l'avais point vu et non-seulement la rdaction, mais encore l'impression de mon livre tait dj assez avance, lorsque M. Simonet, qui, je crois, ne l'a connu aussi que par hasard, le signala mon attention. Il tait alors trop tard pour faire entrer dans 1non Supplment tout ce que ce Dictionnaire, le meilleur de ceux de la langue moderne qui ont l'arabe avant le franais, contient d'intressant et de nouveau; mais je l'ai maintefois consult et je l'ai compar avec ma copie avant de la livrer l'impression, de sorte que j'ai encore pu lui faire bien des emprunts. Peut-tre la crainte de donner mon travail l'apparence trop prononce d'un dictionnaire de la langue moderne n1'aurait-elle empch d'ailleurs de faire un plus large usage de Beaussier, suppos que je l'eusse connu temps. Tel qu'il est, il a dj beaucoup trop cette apparence pour un livre qui n'a en vue que la langue du moyen ge. Cela tient deux causes: en premier lieu, je n'ai rien pu retrancher de mes extraits de livres que j'avais dpouills en entier, parce que je dsirais pargner 1nes successeurs la peine et l'ennui d'y recourir. En second lieu, je pense que, dans l'tat actuel de la science, on ne peut pas encore distinguer sllremPnt, du moins dans beaucoup de cas, entre les termes du moyen ge et ceux de notre temps. Maintefois il m'est arriv de rencontrer tout coup et mon tonnement chez un auteur du moyen ge un mot ou une signification qui jusque-l m'avait sembl exclusivement moderne. Le progrs des tudes lexicographiques r pandra peu peu plus de lumire sur ces points, et il faudra alors retrancher de mon livre ce qui y est superflu. Afin de ne pas le grossir inutilement, j'ai dj laiss de ct bon nombre de choses qui bien certai nement ne sont pas du moyen ge, p. e. les noms des objets que nous ne connaissons nous-mmes que depuis la dcouverte de l'Amrique, ceux des armes feu et des monnaies modernes, plusieurs termes espagnols qui ont pass dans le dialecte du Maroc et que M. Simonet avait nots d'aprs la Torre et les communications du P. Lerchundi, quelques mots grecs, persans, turcs, italiens et franais dans le Moht al-Moht, car dans un livre tel que le mien on n'ira pas chercher les transcriptions arabes pour nos mots piano, protestation, puddlng, thermomtre, tlgraphe, tlescope, jambon, galoche, gnral, gologie, etc. Beaucoup_ de termes que M. Wetz stein a nots comme appartenant au dialecte actuel des Bdouins de Syrie ou que l'on trouve dans dffrents recueils de dialogues publis .Alger, pouvaient galement tre passs sous silence; je me tiens convaincu qu'on ne les rencontrera pas chez les auteurs du moyen ge. Je dois encore observer que je ne prends pas sous ma responsabilit tout ce que j'ai emprunt aux dic tionnaires de la langue moderne; et que, l o ils omettent les voyelles, je ne les ai ajoutes que lorsque je croyais pouvoir le faire sans me tromper. Les voyageurs europens qu1 diffrentes poqes ont parcouru l'Asie et l'Afrique m'ont aussi fourni beaucop de renseignements utiles. J'en ai compuls un nombre assez considrable, comme on pourra le voir dans la liste des auteurs cits que je joindrai cette prface. Souvent, cependant, j'ai t embarrass par leur orthographe inexacte et arbitraire, de sorte que j'ai d laisser de ct bien des mots qu'ils m'offraient. Je les 1) N ons avons fait cadeau, cle Goeje et moi, de cette capic la Bibl. de notre Universit.
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XIII ai nots dans un cahier que j'ai dpos la Bibliothque, et qui peut-tre sera encore utile d'autres. En partie, toutefois, ils semblent appartenir plutt d'autres langues. J'ai aussi incorpor dans mon travail la plupart des notes lexicographiques et des glos:o-aires, que les savants europens ont ajouts aux auteurs qu'ils ont publis ou traduits, et parmi lesquels les notes de Qua tremre et les glossaires de M. de Goeje tiennent incontestablement le premier rang. Runir et coordonner ces observations, dissmines dans des ouvrages de divers genres, tait, je crois, une uvre utile et mritoire. Que si parfois je n'ai pas reproduit certains articles des glossaires, c'est que Je ne les approuve pas, que je ne les regarde pas comme absolument ncessaires, ou que Lane a suffisamment clairci les mots dont il sauf les fautes d'omission bien entendu, mais j'espre qu'elles seront en petit no1nbre. sources principales, toutefois, ont t les auteurs arabes du moyen p;e que j'ai lus, soit dans de:-; textes imprin1s, soit des manuscrits qui appartiennent aux principales bibliothques de l'Europe, et qut traitent des sujets trs-varis. Ainsi j'ai dpouill rgulirement, parmi les et les biographes: hammed ibn-Hrith, Ibn-al-Couta, l'Akhbr madjmou'a, Ibn-Haiyn, le Matmah 1•t le Cald d'al-Fa th, .A.bd al-whid al-l\1arrcoch, Ibn-al-Abbr, Ibn-hib a-alt, le Bayn al-moghrib, Ibn-Abdalmelic al-)Iarrcoch, le Riydh an-nofous, un historien anonyme qui se trouve en Copenhague, plusieurs volumes du grand ouYrage d'Ibn-Khaldoun, le Carts, le Holal al-maucha, une Histoire des Benou-Ziyn de Tlenbon, Ibn-al-Khatb, 1\Iaccar, l'Histoire de Tunis par al-Bdj, N owair (Afrique et Espagne), le Fakhr, les extraits de d'Alep publis par Freytag et ceux de l'Histoire du Ymen que Rutgers a mis au jour; parmi les gographes et les voyageurs: Becr, Ibn-Djobair, Abdar, Ibn-Batouta; en fait de diplmes: ceux qui ont t publis par Gregorio, de Sacy, Reinaud, Amari; en fait d'apologues et de romans: les Fables de Bidpai , l'Histoire de Bsim le Forgeron, les et une Nuits dans les diffrentes ditions qui en ont paru et qui sont autant de rdactions, de sorte qu'elles servent de commentaires les unes aux autres; puis, par1ni les botanistes: le li v re intitul al-Mosta'n et Ibn-al-Baitr; le grand ouvrage sur l'agriculture par Ibn-al-Auwm; parmi les mdecins: le Glossaire man. sur le Manour de Rhazs, Ibn-Wfid, Ibn-alDjauz, Checour; les livres de jurisprudence: al-Cabbb et un Formulaire de contrats que possde notre Bibliothque; en fait d'uYres diverses et de recueils: la partie du Kitb al-Aghni que Kosegarten a publie, deux ouvrages do Tha'lib, dont l'un a t publi par M. Valeton, l'autre par de J ong, Ibn-Badroun, lo Calendrier de Cordoue de l'anne 961, les recueils de Weijers, IIoogvliet, Atnari, Mller, la Chrestomathie de Silvestre de Sacy, celle de Kosegarten, deux Chrestomathies de Freytag, la Revue de l'Orient et de l'Alg ne, le Journal asiatique franais et le Journal allemand, l'ancien et le nouveau, ensemble plus de eent soixante-dix volumes de ces trois ouvrages priodiques. Partiellement j'ai ns profit beaucoup d'autre•:-; livres; la liste qu'on trouvera plus loin donnera ce sujet tous les claircissements ncessaires. Je n'y a1 pas not quelques-uns que j'ai cits rarement et d'une manire assez claire; en revanclu, j'ai bien indiqu toutes les relations de voyageurs europens que j'ai mis contribution, parce que je voulais pargner ceux qui vondront entrer dans la mme voie, la peine de les consulter de nouveau. Pour la mn1e raison, j'ai ajout ma liste un supplment contenant les titres des relations que j'ai feuilletes en vain. Quelques-uns de mes savants amis ont enrichi mon travail par leurs contributions importantes. Wright (de Cambridge) m'a communiqu ses notes lexicographiques tires principalmnent du Diwan tles llodzailibs, tlt
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XIV un langage sui generis; l'tude n'en est encore qu'bauche et les fautes nombreuses dans les manuscrits la rendent incertaine et difficile. Il faut donc parfois se servir avec dfiance de ce que mon livre en contient. J'ai aussi de grandes obligations M. Simonet, professeur d'arahe Grenade. Il m'a communiqu des prcieux tirs d'un ouvrage fort curieux sur l'agriculture par Ibn-Loyon et de plusieurs manuscrits de .l'Es.curial ou d'autres bibliothques espagnoles (toutes les citations de ce genre que je donne sont de lui), ainsi que beaucoup de passages qu'il a trouvs dans les chartes arabes de son pays. En outre, il m'a con stamment fourni des lumires pour l'tymologie des mots, trs-souvent suranns, que les Arabes ont emprunts aux dialectes romans de la Pninsule ibrique. Il a compos lui-mme un excellent ouvrage sur ce sujet, ouvrage dont il a eu la bont de m'envoyer les feuilles mesure qu'elles sortaient de la presse. Malheureuse ment on n'en a encore imprim que trois lettres et dans les dernires annes l'impression a t interrompue faute d'argent, car elle se fait aux frais du gouvernement, et l'on sait que les finances de l'Etat ne sont pas le ct brillant de l'Espagne. Mon livre, cependant, n'a pas souffert de cette circonstance, fort regrettable de reste, car M. Simonet, chaque fois que je lui adressais des questions (ce qui est arriv fort souvent), s'est toujours empress de me procurer les renseignements que je dsirais. Mon vieil et excellent ami, M. Amari, n'a pas voulu rester en arrire. C'est par son entremise que j'ai obtenu le prt de l'excellent manuscrit du Mosta'n, que possde la Bibliothque de Naples, et que j'ai pu faire copier Florence l'important Glossaire de Pagni. En outre il a mis ma disposition les notes qu'il avait empruntes quelques diplmes arabes-siciliens, dont M. Cusa, professeur Palerme, lui avait communiqu les copies, et que ce dernier a publis plus tard dans sa grande collection. Je regrette que cette dernire, qui porte la date de 1868, lorsque l'impression commena, mais qui n'a paru que six ans plus tard, me soit par venue une poque o la rdaction de mon travail absorbait tout mon temps, de sorte que je n'ai pu m'en servir. Parmi les noms d'autres savants qui ont contribu rendre mon recueil plus digne de l'approbation des lecteurs clairs, celui de M. de Goeje apparat plus rarement que de droit. Mon excellent ami, pensant . l'adage: Pauperis est n1t1nerare pecus, et aimant rendre des services en cachette, l'a voulu ainsi; mais la vrit m'oblige dire que l'intimit qui nous unit depuis de longues annes, pendant lesquelles j'ai apprci toujours davantage l'tendue de ses connaissances aussi bien que la noblesse de son caractre, a eu pour ce livre les rsultatl14 les plus profitables. Maint article n'a t imprim qu'apre& avoir t longtemps discut entre nous, et plusieurs citations, notamment de Ycout et de l' Aghn de Boulac, sont de lui. Avant de terminer, quelques remarques me semblent encore ncessaires. Des mots trangers je n'ai admis que ceux que les Arabes ont naturaliss. J'ai donc exclu plusieurs mots grecs mentionns par Ibn-al-Raitr ou et ceux que les voyageurs, notamment Ibn-Batouta, donnent comme appartenant diffrentes langues. J'ai cru bien faire. Quand un touriste franais rapporte que les Allemands appellent un charp.entier un Zimmermann, on ne s'avisera pas de donner place ce dernier terme dans un dictionnaire de la langue franaise. Cette observation devait tre faite afin qu'on ne m'adresse pas des reproches qui seraient injustes; mais j'avoue que parfois la distinction est difficile. Il se peut que j'aie laiss de ct des termes qui ont eu rellement droit de cit, du moins une certaine poque et dans cer tains pays, et que j'en aie admis d'autres que j'aurais d supprimer. Le progrs de la science nous renseignera l-dessus. ... J'ai indiqu, s1 Je le pouvais, l'origine des mots trangers; mais c'est une tude part et laquelle je n'ai pas pu consacrer autan de soin que je l'aurais voulu. Je m'en console en pensant que mme dans les dictionnaires de la langue classique, qui renferme dj beaucoup de termes de provenance non-arabe, trs-peu a encore t fait sous ce rapport. En termes de botanique, mon livre, j'ose le dire, est fort riche; mais malgr le secours de l'ancien ouvrage de Dodoureus et des claircissements que m'a fournis de temps en temps un botaniste dj.
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xv avantageusement connu, le Dr. Treub, je n'ose pas me flatter de l'espoir d'avoir toujours vit }ps erreurs, car les Orientaux eux-mmes ont confondu bien souvent des plantes diver:-;es; ont appliqu, dans diff rents pays, le mtne mot des plantes qui n'ont rien de commun entre elles, et quand on n'a pas tudi la botanique, il est difficile et maintefois impossible de les comprendre et de les corriger. Dans un recueil de la nature de celui-ci il ne faut pas s'attendre voir les lois de la grammatre arabf> toujour:-; respectes. Plusieurs formes (p. e. celle du diminutif du nom quadrilitre, dont la dernire voyelle est constamment a, pas i, dans les glossaires espagnols) et plusieurs textes appartiennent ou n1oi1b la langue vulgaire; je les ai laiss:-; tels qu'ils sont; les changer serait donner dans le purisme. J'ai omis certaines forn1es quand elle:-; n'ont rien de remarquable: le pl. sain
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LISTE DES AUTEURS CITES. E X P L I C A T I 0 N D E S A B R V I A T I 0 N S. L'astrisque (*) indique les livres qui n'ont pas t dtJOuills intgralement.. Abbad..... Scriptorum Arabum loci de Abbadidis editi a R. Dozy. Leyde, 1846 et sui v. 3 vol. Abbr • . . . Ibn-al-Abbr, dans mes Notices sur quelques manuscdts arabes. Leyde, 1817-1851. Abd-allatif * . . . . Abdollatiphi Ilistoriro JEgypti compendium ed. White. Oxford, 1800. Abd-al-mash al-Kind * .... Ouvrage sur la religion chrtienne dont une dition a t Londres; mais elle a t mise au pilon qu'elle tait trop mauvaise. 1\I. Wright en a vu des preuves (Wright). Abd-al-whid . . . . Tho Ilistory of the Almohades by .A bdo-'l-whid al-l\farrkosh, ed. by Dozy. Leyde, 184 7. Abdar. . . . Voyage d'al-Abdar, man. de Leyde n 11 (2). Abdoun . • . • V oyez Gl. Badroun. Abou-H tmrnou .... .. l!J j. par Abou Hamrnou II l\fous ibn Yousof. Tunis, 1279 (1862). Abou-Ishc Chirz * .... Voyez Gl. Tanbh. Aboulf .... \nn. * ... Abulfed Annales l\Iuslemici ed. Reiske. Copenhague, 1789. 5 vol. Aboulf. Oogr. * .... Gographie d'Aboulfda texte arabe publ. par Reinaud et de Slane. Paris, 1840. Traduction do Reinaud, Paris, 1848. Aboulf. Ilist. anteislam ..... Voyez 01. Abulf. Abou 1 f'aradj * . . . . IliHtoria compeniosa. dynastiarun1, au thore Oregorio Ahul-Pharajio, ed. Pocock. Oxford, t ()G3 (J .• J. Schultens). T Abou-'1-mahsin * .... Annales ed. Juynboll .. Leyde, 1855. 2 vol. Abou'l-W ald. . . . The Book of Hebrew roots, by A bu'l \Vald Marwn ibn-J anh, othorwise called Rabbt Yontth, edited, with an appendix, containingex tracts from other llebrew-Arabic dictionaries, by Ad. N eu bau er. Oxford, 187 5 (\Vright). Pour la brivet, j'ai cit les extraits publis dans l'A ppondice sous le nom d' Abou'l-Wald. Adams . . . . Rois in de Binnenlanden van Afrika. Am sterdam, 1826. Afgest. . . . . De afgestorvene (le prince de Puckler Mus• kau) in Africa. N aar het I-looguitsch. llarlem, 1838. 2 vol. Aghn .... Alii Ispahanensis Liber Cantilenarum magnus ed. Koscgarten. Greifswalde, 18-!0. ter volume. Les citations de l'd. de Boulac sont presque toute:\ do de Goeje. Aghlab. . . • . Ibn-Kha1doun, llistoiro des d. :Nol Desvergers. Paris, 18-!1. Ce tcxto a t publi aussi par Amari, p. 4G4 et suiv. Agrell ...• Neue Rcise nach 1\larokos. A us dom dischen. N urnberg, 1798. Akhbr... . Ajbar machmu, cronica an6nima dol siglo XI, d:ula luz por Don Emilio Lafu<'nto y A lean tara. rid , 186 7. *... 1 ). Chirurgia cd. Channing. Oxford, 1778.
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XVIII Ale .••.. Pedro de Al cala, Vocabulista ara vigo en letra castellana. Grenade, 1505. Voyez ma Prface, p. x Alf. Astron ..... Libros del saber de del Rey D. Alfonso X de Castilla, copi lados etc. por Dn. Manuel Rico y Sinobas. Madrid, 1863 et sui v. Le 3e VOlume manque l'exemplaire dont je me SUIS servi et qui appartient l'Acad. royale des sciences A ms ter dam. Al ,olgens de nieuwste berigten. Utrecht, 1836. Ali Bey .... Travels in 1\Iorocco, Tripoli, Cyprus, Egypt, Arabia, Syria, and Turkey. Londres, 1816. 2 vol. Amari.... Biblioteca Arabo-Eicula. Leipzig, 1857. A p pendice, 1875. Amari Di pl. .... A mari, I diplomi arabi del R. archivio Fiorentino. Florence 1863. -A mari Di pl. ppend ..... l'Appendice publi en 1867. Amari MS..... Liste de mots tirs de chartes arabes siciliennes. V oyez ma Pr fa co, p. XIV. Anonyme (L') de Copenhague . . . . Fragment d'une his toire de l'Afrique et de l'Espagne (566-662 H.), man. de Copenhague, n 76 in q0 • Voyez sur ce li v re mon Introduction au Bayn, p. 103-6. Je ne crois plus que ce soit un fragment du Bayn. Un passage de ce dernier livre que cite Ibn al-Khatb, fol. 69 r0 , et qui, dans ce cas, devrait se trouver dans le man., n'y est pas, et les courts extraits publis par M. Gildemeister (Catal. des man. or. de Bonn, p. 13 et suiv.) n'y sont pas non plus. Antki * . . . . Tadzkira, man. de Leyde n 404 (Ca tai. III, 270). Antar* .... Extraits du. Roman d'Antar. Paris, 1841. A. R. * .... Kachef er-roumoz d'Abd er-rezzaq ed-Dje-zary, ou Trait de matire mdicale arabe, traduit et annot par le Dr Leclerc. Paris , 187 4. A rab. Heur. . . . . Voyage de 1' Arabie Heureuse. Amster dam, 1716. Aranda. . . . Relation de la captivit du sieur Emanuel d'Aranda, o sont descriptes les misres, les ruses, et les finesses des Esclaves et des Corsaires d'Alger. Paris, 1657. Dans le volume, et sans nouveau titro, les Relations particulires d'Emanuel d'Aranda, avec nouvelle pagination. Armand. . . . Voyages d' ... t\.frique faicts par le commandement du Roy. O sont contenues les navigations des Franois, entreprises en 1629 et 1630 soubs la conduite de Mr le Commr. de Razilly. Le tout illustr de curieuses observations par Jean Armand, Turc de Nation, lequel a eu employ ausdits voyages. Paris, 1682. Arvieux (D') . . . . Mmoires du chevalier d'Arvieux. Paris., 1735. 6 vol. Ass * . . . . Ass al balgha par Zamakhchar, man. de Leyde nos 20, 620, 1441. Athr * .... Ibn-el-Athiri Chronicon ed. Torn berg. Leyde .. 13 vol. Augustin .... Freiherr von Augustin, Erinnerungen aus Marokko, gesammclt auf einer Reise im 1830. Vienne, 1838. Auto b. . . . . d'lbn-Khaldoun, la fin du man. de Leyde 1350, t. V. Au w..... Trait d'Agriculture par Ibn al-Auwftn1, que Banqueri a publi Madrid en 1802 d'aprs le man. de l'Escurial. Comme cette dition fourmille de fautes, je l'ai corrige l'aide de notre man. 346, qui est infiniment meilleur, mais qui malhereusement ne va que jusqu' la page 675 du tome de l'dition, de sorte que j'ai d omettre plusieurs mots probablement plus ou moins altrs. La traduction de Clment Mullet (Paris, 1864, 2 vol.), tout mdiocre qu'elle est, m'a cependant t quelquefois utile. Clment Mullet tait coup sr un pau v re arabisant, mais il se connaissait en agriculture. Azrak *.... Chronique de la Mecque d. Wustenfeld. Leipzig, 1858. forme le Jer volume des Chroniken der Stadt Mekka. Badroun . . . . V oyez Gl. Badroun. * .... Commentaire sur le Coran d. Fleischer. Leipzig, 1846. 2 vol. Bait. . • . . Trait des simples par Ib:n-al-Baitr. Je l'ai tudi dans les man.; mais comme l'indication des titres des diffrents articles aurait demand trop de place, je l'ai cit d'aprs la traduction de Sontheimer (Stuttgart, 1840, 2 vol.), quoiqu'elle soit fort mau comme je l'ai montr dans le Ztschr. XXIII, p. 183 et suiv. J'indique les diffrents articles qui se trouvent sur la mme page de cette traduction par les lettres de l'alphabet; mais quand une page commence par la fin d'un article , je nomme cette fin a , puis le premier article b , et ainsi de suite. A et B sont deux manuscrits de Leyde, savoir no 13 (1) et n 420 b et c, S est Sontheimer. Dans quelques endroits douteux, M. Hartwig Derenbourg a bien voulu collationner pour moi les man. de Pari&, savoir: C == no 1025 A. F., D == n 1071 A. F., E == no 1025 suppl. ar., H == no 1026 supp1. ar., K == no 1028 suppl. ar. L est un man. qui appartient au Dr. Le clerc. Comme tous ces man. sont mdiocres et que les points diacritiques y manquent souvent, j'ai dft.
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XIX omettre quelques mots dont l'orthographe est tout fait incertaine. L'dition qui a p1.ru Bon lac en 1291 (187 -1-) est fautive. En Orient on ne peut pas publier correctement ce livre qui est hriss de mots ' grecs et espagnols, car on n conn ait pas ces langues; mais le reste est imprim aussi avec une extrme nonchalance. Dar A 1 i * . . . . S y ris ch arabi sc he Glossen, herausgegeben von Georg Hoffmann. Kiel, 187 4. 1er vol. (Wright). Barbier. . . . I ti n raire de l'Algrie, avec un vocabulaire franais-ara be. Paris, 1855. . . . • Tlemcen, souvenirs d'un voyage. Paris, 185g. Barth .... Reisen und Entdeckun(J'en in Nord-und Cen-o Gotha, 1857. 5 vol. Barth W ..... 'Vanderungen durch die KstenUinder des Berlin, 18 !9. Bsim . . . . Ilistoire de Bsim le Forgeron man. de Leyde no 12n2, t. IV (Catal. I, 351). Bassm .... extraits d' Ibn-Bassm. Voyez sous Haiyn. Bat ..... Voyages d'lbn-Batouta, publ. par Defrmery et Sanguinetti. Paris, 1853 et suiv. 4 vol. Avant que cette dition part, j'avais lu cet auteur dans le man. de M. de G 1-yangos, que j'ai cit lorsque je ne pou vais retrouver dans l'dition le p3.ssage que j'avais not. J'ai aussi fait usage, cause des notes, de ces trois extraits des Annales des voyages: Defrmery, Voyages d'lbnBatoutah dans la Perse et dans l'Asie centrale, Paris, 1843; le mme, Voyages d'Ibn-Batoutah dans l'Asie-Mineure, Paris, 1851, et Cher bonneau, Voyage du cheikh Ibn Batoutah, travers l'Afrique septentrionale et l'Egypte, P
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xx Burton. . . . A persona} narrative of a pilgrimage to El Mcdinah and Mece ah, 2e dition, Londres, 1857. 2 vol. Cabbb.... Commentaire snr les jjl..........a du jurisconsulte Abou-Yahy ibn-Djam'a at-Tounis, man. de Leyde n 138 (2) (Catal. IV, p. 130, cf. V, 256). Cailli . . . . Journal d'un voyage Temboctou. Paris, 1830. 3 vol. c . A. "* a1rawan1 . . . . Man. de Leyde no 1193 (Catal. IV, p. 110); c'est la Risla Ibn-ab-Zaid. Cald .... Cald d'al Fath, dit. de Paris (chez Dt1prat et chez Ch:tllamel) s. d. Cit quelquefois d'aprs le man. de Leyde no 306, fort souvent d'Rprs Maccar, qui en a donn de longs extraits, ou bien d'aprs les textes qui ont t publis par W eijers, Hoogvliet et moi-mme. alt.... Ibn-hib-a-alt, Histoire des Almohades, man. d'Oxford, l\Iarsh 433 (Catalogue d'Uri no 758). Je l'ai copi en partie, jusqu'au feuillet 103 vo. Calendr. . . . . Le Calendrier de Cordoue de l'anne 961 , publ. par Dozy. Leyde, 1873. Capell Brooke . • . . SketcheR in Spain and Morocco. Londres, 1831. 2 vol. Oarette Gogr. . . . . Recherches sur la gographie et le commerce de l'Algrie mridionale. Paris, 1844 (t. II de l'Exploration de l'Algrie). Carette Kabilie . • . . Etudes sur la Kabilie. Paris, 1848. 2 vol. (t. IV et V de l'Explor. de l'Alg.). Carts.... Annales regum 1\Iauritani ed. Tornberg. Upsal, 1846. Je n"ai pas not que1ques particularits qui appartiennent plutt la grammaire, p. e. l'emploi du y, au lieu de l'accus., la confusion des prposi tions J. t et pour 0.c , etc. Carteron .... Voyage en Algrie. Paris, 1866. Casiri * . . . . Bibliotheca Arab. Hisp. Escurialensis. Madrid, 1760. 2 vol. Catal. des man. or. de Leyde* .... Leyde, 1851 et suiv. 6 vol. Cazwin * .... Cosmographie, d. Wstenfeld. Gttingue, 1848. 2 vol. Cella (Della). . . . Reis van Tripoli naar de grenzen van Egypte, in bet jaar 1817. Amsterdam, 1822. Chahrastni * . . . . Histoire des sectes, d. Cureton. Londres, 1842. Charant.... A letter in answer to divers curious ques tions. (Dans le mme volume que Frjus). Chartes grenadines . . . . Ce sont en partie des chartes arabes de Grenade, qui appartiennent au professeur Don Leopoldo Eguilaz, en partie des chartes d'Almrie et de son territoire, ainsi que des notes de la. dpense journalire de la maison des marquis de Campo Tejar, avant et aprs leur conversion au christianisme. M. Simonet m'en a fourni des extraits et je les ai appeles grenadines, parce qu'aujourd'hui olles sont toutes Grenade. Chee. . . . . Checour, Trait de la dyssenterie catarrhale, man. de Leyde n 331 (7) (Catal. III, p. 262). Chnier •... Recherches historiques sur les Maures. Paris, 1787. 3 vol. Cher b..... Cher bonneau, Dfinition lexigraphique de plusieurs mots usits dans le langage de l'Afrique septentrionale. Dans le Journal asiatique, 1849, 1, p. 63-70, 537-551. Cherb. B et C .... B les Observations de M. Char bonneau sur l'origine et la formation u langage arabe africain, le Journal asiat. 1855, II, p. 549 et sui v., et C, se3 Nouvelles observations, dans le mme Journal, 1861, II, p. 357 et sui v. Comme la plupart es termes qu'il a nots appartiennent exclusivement au langage actuel, je n'en ai admis que ceux qui, pour mon but, me semblaient de quelque utilit. Cher b. Dial. * . . . . Cher bonneau, Dialogues arabes. Alger 1858. Clavijo _ . . . Ruy Gonzalez de Clavijo, Historia del gran Tamorlan, etc. , 2e dit., Madrid, 17b2. Clenardus . . . . Nicolai Clenardi Peregrinationum, ac de rebus Machometicis Epistolre elegantissim. Louvain, 1561. Colmeiro . . . • Diccionario de los diversos nombres vul gares de muchas plantas. Madrid, 1871. Colomb . . . . Exploration des ksours et du Sahara de la province d'Oran. Alger, 1858. Constant .... Bilder aus Algier. Berlin, -1844. Coppin .... Le Bouclier de l'Europe. Paris, 1686. Cotte .•.. Le Maroc contemporain. Paris, 1860. Cout ..... lbn-alCouta, man. de Paris n 706 (1). Orist. e Barb ..... I cristiani e i Barbareschi. Genve, 1822. Cur . . . . De l'assimilation des Arabes, par un ancien cur de Laghouat. Paris, 1866. Dan . . . . Histoire de Barbarie et de ses corsaires. Paris , 1637. Cf. l'autre liste. Dareste. • . . De la proprit en Algrie, 2e dit., Paris 1864.
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XXI Daumas Kabylie. . . . Daumas et Fa bar, La grande Kabylie. Paris, 184 7. Daum as l\lurs. . . . l\Iurs et coutumes de l'Algrie, 2e dit., Paris, 1855. Daumas Sahara .... Le Sahara algrien. Paris, 1845. Daumas V. A ..... La vie arabe et la socit musulmane. Paris, 1869. Daumas MS ...• Comme l'orthographe de quelques mots dans les ouvrages du savant gnral m'embarrassait, je l'ai pri de 1ne les transcrire en caractres arabes. Il a eu l'obligeance de le faire, et c'est ce signe qui iniq ue ses notes. Davidson .... Notes taken during travels in Africa. Lon dres, 1839. Defrmery, Mmoires d'histoire orientale. Paris, 1854 et 1862. Dela p.*.. . . Delaporte, Guide de la conversation fr.-ar. ou Dialogues, 3e dit., Alger, 1846. Denham. . . . Voyages et dcouvertes dans le Nord et dans les parties centrales de l'Afrique, par Denham, Clapperton et Oudney. Paris, 1826. 3 vol. Dorrat al-ghauws * .... Par Hariri, d. Thorbecke. Leip zig, 1871. Dunant .... Notice sur la Rgence de Tunis. Genve, 1858. Du vernois .... L'Algrie, ce qu,elle est ce quoue doit tre. Paris, 1858. Edrs. ... La partie publie par M. Amari dans sa Bibl. Ara b. Sic., celle que nous avons publie, M. de Goeje et moi, ' Leyde en 1866, copies d'autres p 1 dies par Engelmann et par moi-mme. A == n1an. de Paris no 893 suppl. ar. (trs-mdiocre), B == man. de Paris no 892 (le meilleur), C == n1an. d'Oxford, Pococke 375, Catal. I, n 887, D == man. d'Oxford, Grav. 3837-42. Elmacin * . . . . Historia Saracenica ed. Leyde, 1625 (J.-J. Schultens). Erath .... Vel'haal eener reis naar Algiers. Uit let Hoog duitsch. Groningue, 18il. Escayrac (D') .... Le Dsert et le Soudan, par le comte d'Escayrac de Lau ture. Paris, 1853. Es pin osa. . . . Dn. Pablo de Espinosa de los l\Ionteros, Historia de Sevil1a. Sville, 1630. 2 vol. Descr. de l'Eg. • Description de l'Egypte' 2de dit.' 1 Etat des Royaumes .... Etat des Royaumes de Barbarie, Paris, 1822. Etat moderne' t. XI-XVIII. Tripoly, TuniR et Alger. La Haye, 1704. Desor .... A us Sahara und Atlas. Vier Briefe an J. Lie-Eutych. * .... Annales ed. Selden. Oxford, 1658. 2 vol. big. Wiesbaden, 18. (J.-J. Schultens). Devie . . . . Dictionnaire tymologique des mots franais 1 d'origine orientale. Paris, 1876. Dict. herb ..... Dictionnaire franais-berbre. Paris, 1844.1 Diwan d' Amro'lkas .... publi par de Slane. Paris, 1837 1 (Wright). 1 Diw. Hodz..... The poems of the Huzailis edited by 1 1 Kosegarten. Londres, 1854. ter volume (Wright). Djaubar * . . . . Al Mokhtr f cachf al-asrr, man. de Leyde no 191 (Catal. III, p. 17 5). Djauz .... Ibn-al Djauz, Abrg de l'ouvrage Locat al manfi' f 't-tibb, man. de Leyde n 331 (4) (Catal. III, p. 251). Djawlik * .... Al-mu'arrab d. Sachau. Leipzig, 1867. Djob..... The travels of Ibn Jubair ed. by Wright. Leyde, 1852. DodonuR ...• Cruydt-Boeck. Leyde, 1608. D b Domba, Grarnrnatica linguro Mauro-Arabic. om . . . . . . , Vienne, 1800. Dorn *. . . . Drei in der kaiserl. Bibl. zu St. Petersburg befindlidw astronomische Instrutncnte mit arabischen 1865. Ewald .... Chr. Ferd. Ewald, Missionar, Reise von Tunis nach Tripoli. Nurnberg, 1842. Fk * . . . . par Zamakhchar, man. de Leyde n 307 (Catal. IV, p. 7 4) (de Goeje). Fakhr . . . . Elfachri. Geschichte der islamischen Reiche vom Anfang bis zum Ende des Chalifates, von Ibn etthiqthaka. Arabisch herausg. von Ahlwardt. Gotha, 1860. Fkihat al-khol. * •... d. Freytag. Bonn, 1832. Faradj (Al-) ba'da 's-chidda * .... man. de Leyde no 61 (Catal. 1, p. 213) (J.-J. Schultens). Ferrires-Sauvebuf .... Mmoires hist., polit. et gogr. des voyages du comte de, etc. Paris, 1790. 2 vol. Fesquet. . . . Goupil Fesquet, Voyage d'Horace Vernet en Orient. Paris s. d. Fleischer Beitrage zur arab. Sprachkunde . . . . Dans les Berichte der kon. sachs. Gesellschaft der Wissenschaften. Fleischer Berichte . . . . :--;ps notes sur Maccar, le mme recueil. Fleischer Gl. .... De glo8sis llal,j,ht.ianis. Leipzig, lS:Hi.
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I.XII Formu l. d. contr. . . . . Formulaire de contrats, man. de n 172 (Catal. IV, p. 163) Semble crit Fez ou dans les environs, car T msna y est nomm, p. 1: ()Jl; Fragm. hist. Arab.. . . . Voyez Gl. Fragm. Fraser. . . . Trave1s In Koordista.n, etc. Londres. 1840. 2 vol. Frjus. . . . The Relation of a Voyage made into Mau ritania. out of French. Londres, 1671. Freytag Ch rest. . . . . Chrestomathia Arabica, gratnmatica, Bonn, 1834. Les morceaux publis p. 31-83, 97-1 i-sH; le reste consiste en fragments d'ouvrages que j'ai utiliss dans leur er..tier (Fakhr, Mace., Prol.). Freytag Einleitung * .... Einleitung in das Studium der arab. Sprachc. Bonn, 1861. Freytag Lorm. . . . . Locmani fabul et p1ura.]oca ex codieibus m1-ximam partem historicis selecta ed. Freytag. Bonn, 1823. Ghadams.... Mission de Ghadams. Rapports officiele et documents l'appui. Alger, 1863. Ghazl, Aiyoh '1-walad, d. Hammer. Vienne, 1838. Ghistele .... Tvoyage van J oos van Ghistele. Gand, 1572. Ce voyage a t fait en 1481 ; l'auteur de la relation est Ambroise Zee bout, le chapelain de Van Ghistcle et qci l'a accompagn. Gl. Abulf..... Le Glossaire joint Abulfed Historia an b1mica ed. Flcischer. Leipzig, 1831. Gl. Badroun.... Le Glossaire joint au Commentaire historique sur Je pome d'lbn-Abdoun par Ibn-Badroun, pu hl. par Dozy. Leyde, 1846. Gl. Bayn .... Le Glossaire joint l'Histoire de l'Afri que et do l'Espagne intitule al Bayno 'l mogrib par (de Maroc) et Fragments de la Chronique d'Arib (de Cordoue); le tout publ. par Dozy. Leyde, 1848-51. 2 vol. Gl. Beldz. . . . . Le Glossaire joint au Liber expugnationis regionum auctore al-Beladsor ed. de Goeje. Leyde , 18G6. 01. Djob. . . . . V oyez Djob. Gl •. Edrs.. . . Le Glossaire joint ]a Description de J'Afrique et de l'ERpagne, par Edrs, publie par Dozy et de GoPje. Leyde, 1866. Gl. Esp. . . . . Dozy et Engelmann, Glossaire des mots et portugais dri\'s de l'arabe, 2e dit., Leyde et Paris, 1869. Gl. Fragm. . . . . Le Glossaire joint aux Fragmenta His toricorum Arabicort.4m ed. de Goeje. Leyde, 1871. Gl. Geogr.. . . . Le Glossaire joint par M. de Goeje sa Bibliotheca Geographorum Arabicorum. Leyde, 1879. Ce li v re ayant paru trop tard, je n'ai pu m'en servir qu' partir de la lettre Gl. . • . Glossaire sur le Mancouri de Rhazs par Ibn al IIachch, man. de Leyde no 331 (5) (Catal. III, p. 25G). Gl. MJ.w..... Le Glossaire joint Maverdii Constitu tionea politicre ed. Enger. Bonn, 1853 (mauvais). G!. Mosl. .... Le Glossaire joint au Diwan potae Abu'1Walid Mosl im ibno-'1-Walid al-Anari, cognomine ario-'1-ghawani, ed. de Goeje. Leyde, 1875. Gl. Tanbh.... Le Glossaire joint par M. Juynboll fils son Jus Shafiiticun1; at-Tanbh auctore A hu lshk as-Shrzt Leyde, 1879. Mme observation que pour le Gl. Geogr. Godard .... Description et histoire du Maroc. Paris, 1860. 2 vol. Graberg . . . . Graborg di Hembo, Specchio gcografico, e statistico dell' Impero di Morocco. Gnes, 1834. Comme la plupart des renseignements que donne cet auteur sont emprunts l'ouvrage de Jackson et surtout celui de I-Ist, je me suis souvent dispens de Je citer. Gregor. . . . . Gregorio, De supputandis apud Arabes Si cul os temporibus. Palerme, 1786. Grose .... Voyage to the East In dies. Londres, 1772. 2 vol. Gu hern. (De) .... De Gubernatis, Lettere sulla Tunisia. Florence, 1868. Guyon .... Voyage d'Alger aux Ziban. Alger, 1852. Haedo . . . . Diego de Haedo, Topographia e hidtoria ge neral de Ar gel. Valladolid, 1612. Haiyn .... Ibn-Haiyn, man. d'Oxford, Bodl. 509, Catal. de Nicoll n 137. La copie que je possde de cc tnan. a t faite par moi sur celle de M. Wright. Haiyn Bassm . . . . Extraits d'Ibn-Haiyn apud Ibn Bassm; t. I man. qui a appartenn feu M. et qui est prsent dans ]a Bibl. de Paris; t. II man. d'Oxford, n 749 du Catal. d'Uri (presque tous ces passages se trou vent dans mes Abbadides ou dans mes RechercheR); t. I 1 I man. de Gotha n" 266; de Gayangos posRde aussi un man. de ce volume, sur lequel M. Wright a bien voulu collationner pour moi leR passages d'IbnHaiyn; quand j'avais des vat iantes noter, j'ai dsign le premier man. par la lettre A, le second par la lettre B.
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Hama ker Fotouh ou le Pseudo-Wkid de Hamaker * . . . . Incerti auctoris liber de expugnatione 1\{emphidis et Alexandri, vulgo adscriptus-Wakido, ed. Hamaker. Leyde, 1825. Bamsa * .... llamas Carmina ed. Freytag. Bonn, 1828. Ham il ton .... W ande rings in North Africa. Londres, 1856. Hamza Ispahn * ...• Annales ed. Gottwaldt. Leipzig, 1844. Harck Oluf .... Sonderbare Aventuren. A us dem Danischen. Flensbourg, 1751. Haringman. . . . Beknopt Dag-J ournaal van een verblijf van agt weeken, in het keizerrijk van Marocco. La Haye, 1803. Hariri* . . . . publ. par de Sacy. Paris, 1822. Hay .... John H. Drummond Hay (le fils du consul an glai:-; Tanger), Western Barbary. Londres, 1844. Hbrt .... Humbert, Guide de la conversation arabe, ou Vocabulaire fr.-ar. Paris et Genve, 1838. Hirsch . . . . Reise in das Innere von Algerien durch die Kabylie und Sahara. Berlin, 1862. Hist. des Benou-Ziyn .... f j 0L.-...1:4, man. de Ley de n 24 (2), collationn par moi sur celui de la Bibl. de l' Acad. orient. de Vienne. Rist. J octanidarum * • • . • par A. Schultens. Harderwy k, 1786. Rist. Tun. . . . . j. par AbouAbdatlh Mohammed al-Bdj al-Mas'oud. Tunis, 1283 (1866). Hist. du Ymen* .... man. de Leyde n 4 77 (Catal. II, p. 174). Hodgson .... Notes on N orthe rn Africa. New-York, 1844 (avec des vocabulaires berbres). Hst .... Nachrichten von Marokos. Copenhague, 1781. Holal. . . . f J j. man. de Leyde no 24 ( 1 ). Hoogv li et . . . . Di versorum scriptorum loci de re gia Aphta .. sida ru rn fa rn ilia et de Ibn-Abduno pota. Leyde, 1839. Hornemann . . . . Tagebuch seiner Reise von Cairo nach Murzuck. Weimar, 1802. Ht. . . . Hlot, Dictionnaire de poche fr.-ar. et ar.-fr. , 4e tirage, Alger, s. d. Hugonnet .... Souvenirs d'un chef de bureau arabe. Paris, 1858. Ibn Abdalmelic .... Le 6e volume du yb:! par lbn-Abdalmelic al-Marrcocht, man. de Paris n 682 suppl. ar. lbn-'AkH *.... Commentaire sur l'Alfia d. Dich_rici. Leipzig, 1851 (Wright). Ibn Dihya * .... Son l\Iotrib, man. du Muse orient. nu 77 (Wright). Ibn-Djazla * .... "'l'J!_.-.,j":)l .. man. de Leyde n5 57 6, 34 et 368 (Ca tai. I 11, p. :.? 45 ). Ibn-al-Djezzr* .... Nomellclature pharm1.ccutique, n1an. de I"Escurial n • 882 (Simonet; cf. son Glosario, p. 151). Ibn-al Djezzr, Zd al-mosfir *. . . . man. de l'EJcurial no 852 (Simonet). lbn-Hazm, Trait sur l'amour:.;; .... man. de L2yde n 927. Ibn Hichm * . . . . Vie de Mahomet d. Wstcnfeld. Gttingue, 1859. 2 vol. Ibn Iys * . . . . 4e volume de l'Histoire d'E ;y pte, par Ibn-Iys, man. de Leyde n 367 (Catal. II, p. 183). Ibn Loyon * .... Pome didactique sur l'agriculture, avec des notes margin .les , man. de Grenarle. V oyez sur ce livre trs-curieux le Glosario dJ Si p. 159 et sui v.; ce savant m'en a fourni des extraits. Ibn-as-Sikkt *. . . . J;.W')}I man. de Leyde n 597 (Catal. I, p. 61). lbn-Tofail *.... Philosophus autodidactus, sive Epistola de Hai ebn Yokdhan, ed. Pocock. Oxford, 1671 (J.-J. Schultens). Ibn-Wfid .... Trait de mdecine, man. de Groningue, dcrit dans le Catal. des man. or. de Leyde, t. V, p. 285. Cet ouvrage diffre de celui que contient le man. 828 (1) de l'Escurial, comme je m'en sais convaincu par la comparaison de plusieurs extraits de ce dernier, que M. Simonet m'a envoys. Itakhr * .... d. de Goejc. Leyde, 1870. Ictif * .... Kitb al-ictif f akhbri '1-kholaf, par Abou-Merwn Abdalmelic ibn-al-Carde bous at-Tauzar, man. de M. de Gayangos. Imm (L') de Constantine .... Notes d'un imm de Con stantine contenant l'explication de quelques noms de vtements; communiques par M. Cherbonneau. Imrn * . . . . Abrg de l'histoire des khalifes, man. de Leyde n 595 (Catal. II, p. 162) (J.-J. Schultens). Inventaire. . . . Inventaire des biens d'un juif marocain, nomm Mous ibn-Yahy et dcd en 17 51 , dans le man. de Leyde n 1376 (Catal. 1, p. 164). J. A ..... Journal asiatique. Chaque anne comprenant deux volumes, je cite l'anne et j'indique le premier et le second volume par 1 et II. Je n'ai pa.s fait usage derniers volutnes, qui ont paru pendant la. rdaction de mon travail.
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XXIV Jackson . . . . Account of Maroc co. Londres, 1809. Jackson Timb ..... Account of Timbuctoo. Londres, 1820. Jacquot . . . . Expdition du gnral Cavaignac dans le Sahara a1grien. Paris, 1849. J. d. S ..... Journal des savants. Principalement les ar ticles de Quatremre. J ong (De) . . . . Le Glossaire qu'il a joint son dition du Latf al-ma'rif: par Tha'lib. Leyde, 1867. Jong (De) van Rodenburgh.... Schetsen en tooneelen uit den Atlas en den Aoers. Arnhem, 1869. Kalyoub * .... The Book of anecdotes, wondcrs, marvcls, etc., by al-Qolyoobi, ed. by Nassau Lees. Calcutta, 1856. Kmil .... par d. Wright. Leipzig, 1864 et suiv. (Wright). Kennedy . . . . Algiers en Tunis 1n 1845. Amsterdam, 1846. 2 vol. Ker Pcrter .... Travels in Georgia, Persia etc. Londres, 1822. 2 vol. Kha1doun Tornberg . . . . Ibn Khalduni narratio de expe ditionibus Franco ru rn in terras Islamismo subiectas, ed. Torn berg. Upsal, 1840. Voyez aussi Aghlab., Auto b., Bcrb., Prol. Khaldoun man..... Man. de Leyde no 1350, t. IV, depuis le commencement jusqu'au feuillet 40. Khallie. * . . . . Ibn-Khallicn. Je cite la premire partie d'apts l'dit. de l\1. de Slane, ter volume (seul paru), Paris, 1842; le reste d'aprs celle de Wstenfeld, Gttingue, 1835 et Hui v., 13 fascicules. Traduction anglaiRe par de Slane, avec des notes, Paris, 1842 et sui v., 4 vol. Khatb.... Al-Ihta f tarkhi Gharnta, par Ibnal Khai b, et l'abrg de cet ouvrage: al-ih ta bi-odahi Gharnta. Ordinairement je cite le man. de M. de Gayangos; B est le man. de Berlin, Escur., celui de l'Escurial, P, celui de Paris, n 867 A. F. Koseg. Ch rest.. . . . Kosegarten, Chrestomathia Arabica. Leipzig, 1828. L.. . . Le man. du Glossaire latin-arabe de notre Bibl., n 231. V oyez ma Prface, p. VIII. Lambrechts .... Jou rna cl gehouden in s'lands schip van oorloge Waatcrvliedt, gecomrrandeert door den Heer Captn Dirk Roos, in de jaaren van 1733 en 17 44. Door den Commandr Martinus Lambrechts. Man. de Leyde (man. latins) no 924. Lamping . . . . Erinnerungen aus Algerien. Oldenbourg, 1844-6. 2 voL Lane M. E. . . . . Manners and customs of the Modern Egyptians, se dit., Londres, 1842, 2 vol. V oyez. aussi 1001 N. Laugier. . . . Histoire du royaume d'Alger, par Laugier de Tassy. Amsterdam, 1725, tre dit., qualifie de rare dans les N achrichten ber den algierschen Staat, t. I, p. 5. L'History of the pirat. States, Londres, 1750 > est une ttaduction de cet ouvrage avec un appendice peu important. Cette trad. angl. a t re traduite en franais sous ce titre: Hist. des Etats barbaresques -trad. de l'anglois, Paris, 1757, 2 vol. Le Blanc . . . . Les voyages fameux. Paris , 1649. 2 vol. Lello . . . . del real Tempio di Pa lerme, 1702. 11 a donn la traduction latine contem poraine de la charte de 1182, publie par Casa aux pages 179-202 et 202-244 (Amari). Lempriere .... A Tour to Morocco. Londres, 1791. Lon . . . . J oannis Leonis A.fricani Afric descriptio. Leyde, 1632. Lerchundi.... Notes du P. Fr. Jos de Lerchundi, miosionnaire Tetuan, qui m'ont t communiques par M. Si monet. Lettre Fleischer. . . • contenant des remarques critiques et explicatives sur le texte par Dozy. Leyde, 1871. Light .... Travels in Egypt, Nubia, Holy land, Mount Libanon, and Cyprus. Londres, 1818. Lobb al-lobb * .... par Soyout, d. V eth. Leyde, 1840 et SUl V. Lowcnstein.... Prinz 'Vilhelm zu Lowenstein, Ausflug von Lissabon nach Andalusien und in den .N orden von Marokko. Dresde et Leipzig, 1846. Lyon .... Travels in Nort hern Africa. Londres, 1821. M .... l\Ioht al-Moht. Voyez ma Prface, p. xr. Mace. I et TI .... Analectes sur l'histoire et la littrature des Arabes d'Espagne, par al-1\Iakkari, publ. par Dozy, Dugat, Krehl et Wright. Leyde, 1855-61. J'ai aussi fait usage de l'dit. e Boulac. Il faut consulter constamment les Additions et Corrections, les remarques d& M. Fleischer dans les Berichte, et les miennes dans ma Lettre M. Flcischcr. L'index joint au dernier li v re facilitera les recherches. Mace. III. La seconde partie d'al Maccar, qui contient la Vie d'Ibn-al-Khatb, 3'! et 4e volume de l'dit. de Boulac, 1279 (1862). Dans les endroits douteux j'ai consult notre man. 1637.
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xxv Madjma' al-anhor * . . . . d. (1824-5). 2 vol. de 1240 Meursinge. . . . Sojutii Liber de interpretibus Korani ed. llaltzan . . . . Sittenbilder aus Tunis und Algerien. Leipzig, 1869. Ma1nl. . . . . Quatremre, Histoire des sultans mamlouks. Paris, 1837 et suiv. 2 vol. en 4 parties. Man. Escur. 893. . . . C'est le eU . ...o par Ali ibnMohammed Ab-'1 Fath ibn-ad-Horaihim al Maucil, qui mourut Bagdad en 763 H. Les extraits qu'en a donns Casiri, t. I, p. 318-320, ont t corrigs et augments pour moi par M. Simonet. Mantegazza . . . . Relatione del Viaggio di Gierusalemme. Milan, 1616. Marcid * .... Lexicon geographicum ed. J uynboll. Leyde, 1852. 6 vol. Margueritte . . . . Chasses de l'Algrie et notes sur les Arahes du Sud, 2e dit., Paris 1869. Marmol .... Descripcion de Affrica. Grenade, 1573. 3 vol. Marmol lteb..... Historia de la rebelion y castigo de los Moriscos. Malaga, 1600. Martin* . . . . Dialogues ar.-fr. Paris, 184 7. Masoud * . . . . d. Barbier de }!eynard. Paris, 1861 et suiv. 9 vol. Matham . . . . Voyage au Maroc (1640-41) , publ. par F. de Hellwald. La Haye, 1866. Matmah .... Le Matmah d'al-Fath, ma copie faite d'aprPs les man. de St .. Ptersbourg et Londres. Cit fort sou vent d'apra qui en a donn do longs extraits. llwerd * .... Voyez Gl. Maw. Mc.*.. . • Vocabulaire fr.-ar. des dialectes vulgaires africains. Paris, 1837. Il a incorpor dans son livre le Yocabulaire de Dombay, n1ais sans l'avouer. Mehren •... Et Par Bidrag, etc. Copenhague, 1872. Tirage part d'un article qui a paru dans les Actes de la Socit royale des sciences. C'est une liste des mots vulgaires que l'auteur a trouvs dans le Hazz al-cabouf. Mehren Rhetorik * . . . . Die Rhetorik der Araber. Copen hague et Vienne, 1853. Mem. hist. esp. . . . . hist6rico espaiiol. Madrid, 1851 et suiv. Vol. l-XIX. llerx Archiv .... Archi v fr wissenschaftliche Erforschung des alten Testamentcs, herausg. von Merx. 1er volu me, Halle, 1869 (Wright). 1 Meursinge. Leyde, 1839. Michel. . . . Tunis. Paris, 1867. 1001 N.. . . . l\Iille et une Nuits. L'dition que je cite sans autre indication est celle de Macnaghten, Cal cutta, 1839, 4 vol. Bresl. dsigne l'dition de Breslau (1825 et sui v.), con1mence par Habicht et continue par Fleischer, 12 vol.; c'est une autre rdaction. Celle de Boulac au contraire (1251 (1835), 2 vol.), est presque la mme que celle de J'ai fait constamment usage de la traduction anglaise et des excellentes notes de Lane, Londres, 18-! 1, 3 vol. Miss. hist. . . . . Fr. Francisco de San Juan de el Puerto, Mission historiai de Marruecos. Sville, 1708 Mi'yr .... )fi'yr al ikht.ibr, par Ibn-al-Khatb, publi par Simonet dans sa Descripcion del Reino de Granada, 1\Iadrid, 1861. J'ai corrig ce texte dans le Ztschr., t. p. 580 et sui v., et plus tard j'ai eu la satisfaction de voir presque toutes n1es correc tions confirmes par les trois man. de l'Escuria1, dont deux taient rests inconnus M. Sin1onet, et que Mller a collationns; voyez ses Beitrage, p. 60 et sui v. Mocaddas *.. . . d. de Goeje. Leyde, 1876. Mocquet. . . . VoyageR en Aftique, Asie, T nd es Odentales et Occidentales. Paris, 1617. Mohammed ibn Hrith . . . . Histoire des cadis de Cor doue, man. d'Oxford, n 127 du Catalogue de Nicoll. Monconys .... Journal des voyages. Lyon, 1665. 2 parties. Mong. . . . . Quatremre, Histoire des Mongols de la Perse. Paris, 1836. Morgado .... Historia de Sevilla. Sville, 1587. Morgan .... Algemeene Beschr!jvinge vau Barbarijen. Uit het Engelsch. La Haye, 1733. 2 vol. Morgenl. Forscbungen * .... Leipzig, 1875. Most. . . . . Le Mosta'n, man. de Leyde no 15 (Catal. III, 11. 24), collationn sur celui de Naples (N). La. indique la partie ancienne du man. de Leyde, Lm , la partie moderne. Mouette. . . . Histoire des conquestes de Moule y Arch y. Paris, 1683. Mufassal.... par Zamakhchar, d. Broch. Christiania, 1859 (Wright). Mller ...• Beitrage zur Gesr.hicbte der westlichcn Araber. Munich, 1866. 1re livraison. Mller L. Z..... Die letzten Zciten von Grn.nRdA.. Munich, 1863. tl
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XX\1 S. B. 1863, II . . . . Textes d'IbnralKhatb et d,Ibn Khtima sur la grande peste du XIVe sicle; tex tc sur la n1ort de Sbastien, roi de Portugal; publ. par dans les Sitzungsberichte der konigl. bayer. Akadcmic der \Yissenschaften, anne 1863, t. II. N achrichten .... N achrichten und Ben1erkungen ber den algierschen Staat. Altona, 1798. 3 vol. Nawaw* .... d. Wstenfeld. Gttingue, 1842-47. N ebrija. . . . JElii Antonii N Dictionarium (latin esp. et esp.latin). Il en existe plusieurs ditions; je 1ne suis servi de celle qui a paru Antequera, 1595. Cf. ma Prface, p. x. Niebuhr B. . . . . Beschrijving van Arabi. Amsterdam, etc. , 1 77 4. Niebuhr R ..... Reize naar Arabi. Amsterdam, etc., 1776. Not. et Extr ..... Notices ct Extraits des manuscrits de la Bibliothque du Roi. Surtout les articles de Quatremre. Notices . . . . Notices sur quelques manuscrits arabes, par Dozy. Leyde, 1847-51. Nowair Afrique .... Nowair, Histoire d'Afrique, man. de Paris n 702 A. F. Nowair Espagne .... Nowair, Histoire d'Espagne, dans le man. de Leyde n 2 h, collationn sur le man. de Paris n 645 A. F. --Incidemment j'ai aussi cit d'autres volumes de la grande compilation de N owair; ils se trouvent dans la Bibl. de Leyde; voyez le Catal. des man. or., t. I, p. 4 et sui v. Oiseaux (Los) et les fleurs* .... allgories morales d' Az zeddin [lisez Izzeddin] al-Mocaddesi, publ. par Garein de Paris, 1821. . . . . Verklarende l!jst der N ederlandsche 'voorden, die uit het Arabisch, Hebreeuwsch, Chal dceuwsrh, Perzisch en Turksch afkomstig zijn, door Duzy. La llaye, etc., 1867. Onnsby . . . . Autumn Rambles 1n North Africa. Londres, 1864. Ouaday .... l\Iohamn1ed ibn-Omar el-Tounsy, Voyage au Ouady, traduit par Perron. Paris, 1851. P. . . . . Cette lettre, place avant une citation, indique que le mot dont il s'agit se trou' e chez un pote et que probablement il ne s'emploie qu'en posie. Pachalik... . Description du Pachalik de Bagdad par )l. * * * [Rousseau]. Paris, 1809. Pagni . . . . Lettere di Giovanni Pagni in ragguagli di quanto egli vidde, ed opero in Tunisi. Florence, 1829. Pagni MS .... Copie du glossaire de Pagni que l'diteur de ses Lettres a supprim (voyez p. 110), faite d'aprs le man. original, no 203, vol. IV, de la Laurenziana Florence. Palgrave .... Narrative of a year's journey through central and eastern Arabia (1862-63). Londres, 1865. Pallme . . . . Beschreibung von Kordofan. Stuttgart et Tubingue 1 1843. Pananti . . . . l\I!jne Lotgevallen en Reizen in de Barba rijsche Roofstaten. Uit het Italiaansch. Leeu\varden, 1830. 2 vol. Payne Smith.... Thesaurus Syriacus. Collegerunt Quatremre, Bernstein, Lors bach, Arnoldi, Agre1l, Field, auxit, digessit, exposuit, edidit Payne Smith. Oxford, 1868 et suiv. Les citations que m'a fournies l\1. Wright sont tires des se, 4e et 5e livraisons, mon savant ami n'ayant pas lu les preuves des deux prenlres. Pellissier .... Description de la Rgence de Tunis. Paris, 1853 (t. XVI de l'Explor. de l'Algrie). Pflgl.. . . Freyherr von Pfigl, U eber l\Iarokko's n1ili tarische Verbal tnisse" dans les Wiener J ahrbcher, t. 66, Anzeige-Blatt, p. 1-19. Tagebuch der Reise der k. k. Gesandtschaft in das Hoflager des Sultans von Marokko nach Mequinez, im Jahre 1830, dans le mme recueil, t. 67, Anzeige-Blatt, p. 1-13, t. 68, Anz.-Bl., p. 1-33, t. 69, Anz.-Bl., p. 1-31, t. 71, Anz.-Bl., p. 1---21. Poiret . . . . Voyage en Barbarie. Pari8, 1789. 2 vol. Prax. . . . Commerce de l'Algrie avec la 1\Iecque et le Soudan. Paris, 1849. Voyez aussi R. d. O. A. Prol. . . . . Prolgomnes d'Ibn-Khaldoun, d. Quatremre. Paris, 1858. 3 vol. Traduction de M. de Slano, Pa ris, 1863, 3 vol., o une foule de passages ont t corrigs; j'ai adopt ces corrections; il faut donc toujours consulter la traduction. PseudoWkid .... Voyez Hamaker. Quatremre, Recherches sur l'Egypte. Paris, 1808. R. d. O ..... Revue e l'Orient. Paris, 1843-46. 11 vol. R. d. O. A. . . . . Revue l'Orient, de l'Algrie et des colonies. Paris, 184 7-54. 16 vol. Les articles les plus utiles pour la lexicographie sont ceux de Prax; en les citant j'y ai toujours ajout le nom de leur auteur; celui d'Espina, agent consulaire de France Sfax (t. Xlii), est aussi important. R. d. O. A. N. S ..... Mme Revue, Nouvelle Srie. Pa ris, 1855-64. 18 vol. IVe sr., t. Jer (tout ce qui a paru de cette srie).
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XXVII R. N..... Riydh an-nofous, Biographie des hommes pieux de Cairawn et de ses environs, man. de Paris, n 7 52 A. F. (Le Muse britannique possde un abrg de cet ouvrage; voyez le Catalogue, p. 732). Rauwolf. . . . Aigentliche Beschreibung der Raisz. Lau gtngen, 1582. Ramos . . . . Chronica do Infante santo D. Fermando, que n1orreo em Fez. Por Frey J oao Alvarez, Secretario do dito senhor, que corn elle esteve cativo at sua morte, e depols cinco an nos. Revis ta etc. polo Padre Fr. J eronymo de Ramos. Lisbonne, 1730, se dit. Recherches . . . . Dozy, Recherches sur l'histoire et la littrature de l'Efpagne pendant le moyen ge. 2e dit., Leyde 1 1860. Quelquefois j'ai cit la 1re dit. (Leyde, 1849), o se trouvent des textes qui n'ont pas t reproduits dans la 2e. Reinaud Dipl. . . . . Diplme publi par Reinaud dans la Collection de documents indits sur l'histoire de France, Mlanges historiques, t. II, partie 2, p. 116 et sui v. Reinaud F. G. . . . . Du feu grgeois, etc. Paris, 1845. Relation des Voyages* . . . • d. Langls et Reinaud. Paris, 1845. 2 vol. Renan .Averros . . . . Textes arabes dans la 2e dition de ce li v re. Paris , 1861. Renou .... Description gographique de l'empire de Maroc. Paris, 1846 (t. VIII de l'Exp lor. de l'Algrie). Repartimiento . . . . que hizo el Rey Dn. Alonso el Sabio de las casas, y haziendas desta Ciudad de Se villa, y su contorno, entre los Cavalleros, y personas que se hallaron en su conquista. Dans t. II, p. 1 et sui v.; en abrg chez Morgado, p. 36 et sui v. Richardson Central .... Narrative of a tnission to Central Afl'ica. Londres, 1853. 2 vol. Richardson . . . . Travels in Morocco. Londres, 1860. 2 vol. Roland .... Roland de Bussy, L'idion1e d'Alger. Alger, 184 7. Il tait inutile de citer les articles qu'il a em prunts en grand nombre au Dictionnaire d'Hlot. Roland Dial. *.... Les dialogues la fin de l'ouvrage dont le titre prcde. Rozet .... Voyage dans la Rgence d'Alger. Paris, 1833. 3 vol. Rppell . . . • Reise in Abyssinien. Francfort 1838. 2 vol. Rutgers . . . . Hi:Jtoria J eman sub Hasano Pas cha. Leyde, 1838. Rijk (Het) en de stad van Algiers. Amsterdam, 1830. Rn-Acker. . . . De Reyse naer A fric a, Tunis, Algiers etc., gedaen in den J are 1625 onder 't beloyd van Dr. R!jn-Acker, als Ambassadeur van haere Hog: Mog: tot lossinghe van de Christene Slaven derwaerts gedeputeerd. Harlen1, 1650. L'auteur de cette relation ne se nomme pas. Saadi.ab ps ..... traduction arabe des psaumes par Saadiah, avec un commentaire, deux man. d'Oxford (Wright). Sacy (De) Abd allatif* .... Relat.ion de l'Egypte, par Abdalla tif, trad. et enrichi de notes par de Sacy. Paris, 1810. Sacy (De) Chrest ..... Chrestomathie arabe. Paris, 1826, 2e dit. 3 vol. J'ai dpouill rgulirement les deux premiers volumes, mais non pas le 3P-. .. Sacy (De) Dip1. IX . . . . Diplmes publis par de Sacy dans les Mmoires de l'Acadmie des Inscriptions, t. IX, p. 448 et sui v. Sacy (Do) Dipl. XI.... Diplmes publis par de Sacy dans les Notices et extraits, t. XI, p. 1 et sui\. St. Gervais . . . . Mmoires hhtoriques qui concernent le gouveruement de l'ancien et du nouveau royaume de Tunis. Paris, 1736. Richardson Sahara . . . . Tra vels in the Great Desert of St. Olon . . . . Relation de l' estat de l'empire de Ma roc. Sahara. Londres, 18-!8. 2 vol. Paris, 1695. Il se peut que quelques-unes de mes Richter (V.) .... Von Richter, Wallfahrten 1n1 Morgen lande. Berlin, 1822. Riley . . . . Loss of the American brig Commerce. Londres, 1817. Roger . . . . La Terre Saincte. Paris, 1646. Rohlfs .... Reisc durch Marokko. Brme, 1868. .Rojas . . . . Relaciones de algunos successos postreros de Ber beria. Salida de los !\loriscos de Espafia, y entrega de Alarache. Lisbonne, 1613. citations soient empruntes la traduction anglaise, Londres, 1695. Salvador .... Salvador Daniel, La musique arabe. Alger, 1863. En crivant les noms des n1odcs en caractreA arabes, j'ai ordinairement l'orthographe indique par M: Barbier de Meynnrd dans son article sur ce li v re, J oum al asiat.. de 1865, I, p. 563. 8andoval . . • . sobre la Argelin., poT el Brigadier Dn Crispin Ximenoz de Sandoval y nn Antonio y Vi\ero. Madrid, 18n3.
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XXVIii Sang... . . Sanguinetti, alphabtique de termes tPchniques et autres, dans le Journal asiat. de 1866, t. I, p. 289-328. Schweigger .... Ein newe Reysbeschreibung ausz Teutsch land nach Konstantinopel und J erusalem. N urnberg, 1613. Scott .... Jou rn al of a residence in the Esmailla of Abd el-Kader. Londres, 1842. Seetzen * .... Reisen durch Syrien, etc .. Berlin, 1854-9. 4 vol. Selecta .... Selecta ex Historia Halebi ed. Freytag. Pa ris, 1819. Sev. 'roy. to Bar b..... Several Voyages to Barbary. Londres, 1733. L'auteur est F. Philmon de la Motte, voyez p. 130 n. Shaw. . . . Reizen do or Barbarijen. Utrecht, 1773. 2 vol. Par les notP-s qu'y ont ajoutes Boddaert, Rau, Tydeman et Saxe, cette traduction est prf rable l'original anglais. Simonet . . . . GloHario de voces ibricas y latinas usadas entre los Madrid. Sous presse depuis 1875; voyez ma Prface, p. xiv. Stochove .... Voyage du Levant. 2e dit., Bruxelles, 1650. TA* . . . . Tdj al-'arou::;, d.. e Bou lac. Teixeira . . . . Viage de la India hasta Italia. A la fin du livre: Relaciones de Pedro Teixeira, Anvers 1610. . ' Ten Y ears . . . . Narrative of a ten Y ears' Residence at Tripoli in A_frica; from the original correspondence in the possession of the family of the late Richard Tully, the British Consul. Londres, 1816. Ces lettres sont de la sur de R. Tully. Testa. . . . Notice statistique et commerciale sur la r gence de Tripoli de Barbarie. La Haye, 1856. Tha'lib d. Cool* .... Extraits du Latf a-ahba wa-'t-tbi'n, joints la Grammatica Arabica de Roorda. 2e dit., Le eu ward en, 1858. Tha'lib Latf. • . . Latf al-ma'rif, d. de J ong. Leyde, 1867. Thvenot . . . . Voyages. Paris, 1663. 3 vol. Torre (La) . . . . V oyez ma Prface, p. x. Torres . . • . Diego de Torres, Relation des Chrifs et de l'estat de Maroc, Fez, et Tarudant. Paris, 1636. Tris tram. • . . The great Sahara. Londres, 1860. Valeton. . . . Tha'libi Syntagma dictorum brevium et acutorum ed. Val eton. Leyde, 1844. Vansleb .... Nouvelle relation d'un voyage fait en Eg-ypte. Paris, 1677. Venture. . . . Son vocabulaire berbre dans la traduction franaise du Voyage de Horne mann, Pa.ris, 1803 , 2e vol. V tem. . . . . Dozy, Dictionnaire dtaill des des vten1ents chez les Arabes. Amsterdam, 1845. Victor . . . . Tesoro las tres lenguas, espafiola , francesa, y italiana. Genve, 1609, Cologne, 1637. Vie de Saladin* . . . . d. A. Schultens. Leyde, 1 732 (J .• J. Schultens). Vie de Timour * . . . . d. Manger. Leeuwarden, 1767. 2 vol. V oc. . . . . V ocabulista in arabico pubblic. da Schiaparelli. Florence, 1871. Voyez ma Prface, p. x. Voyage pour la Rdempt. . . . . Relation en forme de Journal, du Voyage pour la Rdmnption des aux Roiaumes de Maroc et d'Alger, pendant les an nes 1723, 1724, et 1725. Paris, 1726. Voyage dans les Etats barbaresques. Paris, 1785. L'au teur de cette relation a sou vent copi celle dont le titre prcde. Werne .... Reise nach Mandera. Berlin, 1852. W eijers .... Loci Ibn Khacanis de ibn Zeidouno. Leyde, 1801. Wild .... N eue Reysbeschreibung eines gefangenen Chris ten. Nurnberg, 1613. Windus . . . . A journey to }Jequinez. Londres, 1725. Le nom de l'auteur se trouve la fin de la ddicace. Wittman .... Travels in Turkey, Syria, and across the Desert into Egypt. Londres, 1803. W ol tersdorff. . . . Notes de ce voyageur sur des noms de vtements, man. de l'Acadmie royale des sciences Amsterdam, n 39 du Catal. de M. de J ong, la fin. Wright. . . . Opuscula Arabica, collected and edited from MSS. in the University library of Les den. Leyde, 1859. Ya'coub * .... Kitb al-boldn d. J uynboll. Leyde, 1861. Ycoc.t * .... Dictionnaire gographique d. Wstenfeld. Leipzig, 1866 et sui v. 6 vol. La plupart des citations tires de cet auteur m'ont t fournies par M. de Goeje. J'ai exploit moi-mme la mine fconde qu'on trouve t. 1, p. 835-6, savoir la nomenclature des oiseaux et des poissons, que Cazwin (II, 118-120) a copie; mais l'orthographe de quelques uns de ces mots est si incertaine, que j'ai d les omettre. Lors4 ue, p. e., le nom d'un poisson est dans les diffrents
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XXIX man. ou &' ou celui d'un ft.> ou on cherche en vain un fil pour se diriger dans ce ddale de variantes ou de fautes. Yanguas . . • . Diccionario de antigedades del Reino de Na varra. Pampelune, 1840. 3 vol. Adiciones, ibid., 1843. Zahrwt. . . . La 1re macla de son Tarf et deux tiers de la 2e, man. de St.-Ptersbourg. M. le Baron de Rosen m'en a fourni quelques extraits. Ztschr. . . . . Zeitschrift der deutschen morgenHindischen Gesellschaft, t. l-XXII. Je n'ai emprunt l'article de M. Wetzstein, t. XXII, p. 69 et sui v., que ce qui me semblait ncessaire, et j'ai laiss de ct, comme trangers mon but, ceux de W ali in, t. V. p. 1 et sui v., t. VI, p. 190 et suiv., p. 369 et suiv. Quant aux volumes parus lorsque la rdaction de mon travail avait commenc, je ne m'en suis servi qu'incidemment. Ztschr. Kunde ..•. Zeitschrift fr die Kunde des Morgan landes. 7 vol. LISTE DES RELATIONS QUI NE SONT D'AUCUN USAGE POUR LA LEXICOGRAPHIE. Arlach (D'), Le Maroc et le Rift' en 1856. Paris, 1856. Auguetin (Freiherr von), Marokko in seinen geogr., histor. etc. Zustanden. Pesth, 1845. Bumen (Von), Nach Marokko. BerJin, 1861. Baumgarten, Peregrinatio. Nurnberg, 1594. Blakesley. Four months in Algeria. Cambridge, 1859. Braithwaite, The his tory of the Revolutions in the Em-pire of Mo rocco. Londres, 1729. Cirni, Successi dell' Armata della Mta cca destinata ali' impresa di Tripoli di Bar beria, Della presa delle Gerbe, e progressi dell' ar mata Turchesca. Florence, 1560. Croisires et ngociations de Mr de Kinsbergen, avec des dtails sur Maroc , par Mr le Bon de Schning , rdigs sur son journal allemand par de Champigny. Amsterdam, 1779. Dan. La traduction hollandaise (Amsterdam, 1684) est augmente d'un second volume par S. de V ries, Handelingen en geschiedenissen, voorgevallen tusschen den Staat der Vereenighde N ederlanden en dien van de zee-roovers in Barbarijen, avec un Aanhangsel, behelzende de rampzalige en zeer gedenkwaardige wedervaaringen van een slaaf etc., in 't Fransch be schreven door Monsr Gallonge, die zelve deze rampen heeft geleden. Dandini, Voyage du mont Liban. Paris, 1685. Davoyro, Itinerario de Torra Sancta. Lisbonne, 1596. Da vies, Algiers in 1857. Londres, 1858. Desjobert, l'Algrie en 1844. Paris, 1844. Dumont, Histoire de l'esclavage en Afrique de J.-J. Dumont. Paris, 1819. Edwards (Matilda Betham), Through Spain to the Sa• bara. Londres, 1868. Flaux (De), La rgence de Tunis. Paris, 1865. Florian Pharaon , Voyage en Algrie de S. M. N apol on III. Paris, 1865. Grard (Jules), l'Afrique du Nord, 2e dit. Paris, 1861. Hackluyt. Les relations dans Vol. II, Part. 2, de seR navigations. Londres, 1599. Hardman, The Spanish campaign in Morocco. Edimbourg, 1860. Heine, Sommerreise nach Tripoliso Berlin, 1860. Histoire vritable des dernires guerres advenues Pn Barbarie: et du succz pitoyable du Roy de Por tugal dernier, Don Sebastien. Trad. (lP l'espagnol. Paris, 1579. (Jardine) Bemerkungen ber Marokko; desgleichon ii bor Frankreich, Spanicn und Portugal. V on eincm en glischen Offizier. Leipzig, 1790. Dans la on lit que l'auteur est le major Jardine. J ournaal de rau1 lteys-tocht v an Cap" H. C. Stet•nis 1n 17 51. Amsterdam s. (1.
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xxx Lambrechts, J ournael etc. in de J aren van 1735, 36 en 37. Man. de Leyde (man. latins) nO 925. Landa, La campana de Marruecos. 2a edic. Madrid, 1866. Metzon, Dagverhaal van mijne lotgevallen te Algiers. Rotterdam, 1817. Murray (Mrs. Elizabeth), Sixteen years of an artist's life in Moroceo, Spain, and the Canary Islands. Lon dres, 1859. 2 vol. Nouveaux voyages sur toutes les ctes de la Barbarie et de l'empire de 1.Iaroc, dans la haute et la basse Egypte, sur les ctes de la Mer rouge, en Nubie et en Abyssinie, et dans le pays de Sennaar, extrait des Voyageurs les plus modernes et les plus accrdits. Paris, An VII, 2 vol. Ce n'est qu'une com pilation. Pfeiffer, Reizen en vij fjarige gevangenschap in Algiers. (Uit het duitsch). Leeuwarden, 1834. Rasch, N ach den Oasen von Si ban. Berlin, 1866. Russell, His tory of the Barbary States. Edimbourg, 1835. Sangnier, Relations de plusieurs voyages la cte d' ... Maroc, etc. Paris, 1792. Schiltberger, Reisen, herausg. von Neumann. Munich, 1859. Settala, Ragguaglio del Viaggio compendioso. Milan, 1805. (Est Caronni). Tavernier, Voyages. Turner, Journal of a Tour in the Levant. Londres, 1820. 3 vol. Verdun (De) de la Crenne, de Borda, et Pingr, Voyage. Paris, 1778. 2 vol. Walmsley, Sketches of Algeria during the Kabyle war. Londres, 1858. Weber (Von), Ein Ausflug nach dem franzosischen Nord Afrika. Leipzig, 1855. Wingfield, Under the palms in Algeria and Tunis. Lon dres, 1868. 2 vol. Wingrove Cooko, Conquest and colonisation in North Africa. 1860. Zuallart, Le trs-dvot Voyage de Jrusalem. Anvers, 1608. LISTE DES MOTS ARABES CHEZ PEDRO DE ALC . ..t\LA DONT L'ORTHOGRAPHE EST INCERTAINE. Abu1guia ranacuajo renacuajo. Tabad aherimiento. Baq desmochado. y Piztcal floretada paperote. Tapahrx vicio por regalo -mupahxdx vicioso en comer. Tavl atruendo. Tabq baile uno solo. Tallta enbarradura. Taggu inq uieto -tagguin inquietacion. Ta negociacion. Taxt. Ochp a taxt sedeiia cosa de lino. Talabr turnio de ojos visojo. 0 ou lfo Xil aguinaldo. ...Yumni (pl. xumnt) bofetada. Jeztn anahoria silvestre; me semble une faute pour ;r. Juh refrenamiento. Xazir, prcd de 0L..:>, sauco ar bol. 0 ou ?J Haln (pl. hallin) bollo de pan. Ahqud cantar el bobo parpadear las aves. 1)ehaudan cefio en los ojos -muhduden ceiiudo. Hauzat mohatrar.
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XXXI (pl. lin) dissoluto en vicios. l2ikbt (sic) cotejamiento. M ma.is le pl. murkarhelin, espacioso. Kayar gayovero. Dtuyua (pl. durdq) bruxa. Dedt cometa. Adhn mas temprano. Dia sacrilegio. J Rica (Bi) entricadamente. Rduja (pl. raguagie) mendrugo. J' L)"t ou l)O Mzqueria (Bi) fiacamente. ava mencion. Cehue (pl. cehut) rima o rimero de ropa. Tazhr saneamiento. Anarah triste estar. Zhnpi vino agua pie. Ad adulterar contrahazer. dt aparejar; guadr aparejar; sous desparejar aza r avec la ngation. Guar popar. Aad adi vas. Taq desalbardar. uunquta. FuUn bal 1tunqua envararse. .A.azel rasgar. e. ou, Guadr voyez sous le 'ain. Gaza avion -trigo ruvion. Gudru cra bo dol cuervo. G uag artimafia. Guargua cimitarra -daga arma. Gura hollin g ua ra hollimiento. Cl ' Go nueza yerva. Comme il donne ...w.!i dans le mme sens, i! parat que c'est une corruption de ce der nier mot, q u1, son tour, est une al t ration de Guar1nag sovajar -taguarmg sovajadura. Carrit bava. Aztacdh et aztaqua cobdiciar. Cdle despagamiento de algo. Cat dexo de ballesta -lexo do vallesta. Le sens de ce terme espagnol (car dexo et lexo sont deux for mes du mme mot) est inconnu; feu M. Lafuente y Alcantara m'a crit dans le temps qu'il a parcouru en entier le Tradado de Ballesteria par Alonso Mar tinez Es pinar, sans l'y trouver. Caddab enerizarse por frio enerizado -temblar temblar para caer -tacadb temblor para caer. Acu ensalmar o enxalmar -enxalmar qui ensalmo. Jlacnid enano ombre enano. Cnn gota. Calavndar hoguera llama de fuego. Carxlt mochacharria muchos mochachos. Caqutd necessario. Curn plazer. Queceb raygar. Cuchn solitario ave. j Lip lagrimal del OJO. Lahlla (pl. lahalt) llama de fuego. Laprio unicornio animal. ' Jlumd descaminado mumi errado o perdido . Mav1n estuche. ' Ana dezir bien en dicha. ltlanab1n (pl. rnanaabinn) dotado per (rt de) gractas. 1 .JVen{l1d, anfdt, an{fd, aparejar o buscar, nenfd, llt'. ftt, ('JI {(d, busc ar para pagar. Les termes 1 sont fort obsrurs; M. Simonet et 1\I. Eguilaz n'ont. pas pu tne oxpliqtu'r.
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XXXII .Anha refrescar. Ya a rrdya favorecedor del pueblo. Manh relox del sol. Voir mon article sous tY Maicnl izquierdo. Maln adivas. Clat. ucd clat clarea de especias e vino. Mdbi consiguiente. Mezle consequencia. Ma/io.,t (pl. tnaliguit) cimitarra. Agha1 encobar casi corvar -maxhr encobado asi como coneJO. Manih enechado. Mod,quaja. ra modguaja escorche en la pintura. Ichimyl lagrimal del ojo. Magutl. uf bile magul lana suzia. Tazh macicez. Manaavin mandado de palabra. Tencl orilla de lieno. Tazet pega de pez. Tehelegutn quixones yerva de corner. Agum robar los enemigos saltear a los enemigos. Ge let rechaar -maxld (pl. n) rechaa. Tapaaxur saynete para cevar. I ngihra tarrefias cha pas para taier. Vayna vaso pequefio.
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-l_,.J J plongeon (oiseau), Bait. I, 16 a; Bg 862 (tou). espce d'arbre, Bait. I, 18 f. • curie, Be; J_,.:>-1 grand cuyer, Maml. I, 1, 119, Be. (herb.) l'corce de la racine de l'pine-vinette; l' pine-vinette mme, ou un arbuste qui lui ressemble, GI. Esp. 57. t) (herb.) elaeodendron argan, Gl. Edrisi. t) f autre forme du mme mot dans A de Bait. II, 444 a, o B a la forme BT espce d'toffe fabrique dans le Khowrezm, de Jong. (esp.) pl. pierre sacre sur laquelle on tend le corporal, Ale. (ara del altar). f (A) ou 0J .. (B) ou (S) (berb.) Bait. I, 31 b. Voyez sous .. f ff chez Freytag; corrigez Bait. I, 2 b; cerfeuil (plante potagre), Be; -corne-de-cerf (plante sauvage et cultive), Be. J}!, l6fif, (herb.) l'nor1ne e11ceinte de toile qui, dans les pays musul mans, entoure la vaste tente du souverain; tout ce qui se trouve dans cette enceinte, c.--d., les tentes du sultan, ou ]Jlutt son uorme tente qui resse1nble une ville are(: des murailles et des de toile, Gl. Esp. 105, 389; ajoutez Abou'l-Wald 797, 7: ... .,j\ \.-J_i.Lt \l .... : ......... .-AJ. Chez Daumas V. A. 402 -" • U" L" fnTay, campement. En esp. alfaneque, mais plus correc-I ' tement alfareque, Cron. de D. Alfonso XI, p. 401, l. 34. , )W' ff (berb.) nom d'une plante, Bait. I, 4 b. (berb.) nom d'une plante, Bait. I, 5 c (leon de A) • f (berb.) nom arbuste, Bait. I, 5 b (leon de A); o .. ' == (voyez), A. R. 50, 258. '15 !; y f chne, Most. sous ..b;4: Selon Auw. II, 112, 2 a f., il y a deux espces de lin, dont l'une est ouverte et s'appelle plus loin, 113, 21, ce mot est crit Je crois devoir lire dans les deux endroits qui est le latin aperto, esp. abierto. Un copiste, quand il crit un mot qu'il ne connat pas, change facilement ..b en dans le premier passage le ntre aura saut le ..b par mgarde. arbousier, Most. sous j.:i!..;. Voyez ..b.J4L w ,l ,; f ou iJ f. Le premier est uvella, dimin. du latin uva. Ibn-al-Djezzr le donne dans son Zd al-mosfir sous o le mot est crit par erreur Dans un autre ouvrage il dit: y uviella (esp. uvilla) canina. V se caser, s'tablir, s'in::;taller, Be. Voc. sous perpetuari. ... "E. le second appel du moi:ddzin IUlf heu1e aran! le lever du soleil (on l'appelle ainsi parce que le n1ot s'y trouve au commencement), Lane E. I, 10:3. pou1 jamais, JWIU' toujours, Be. sans ngation, jamais, Be, 1001 N. 1, t :) , 2.
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1 idiot, stupide, Be. :E joubarbe ou j01nbarbe (plante), Be. s ...l ' de ( b ' h __,. espece pa1n tt a re, e1n se r we1sses, a us fein gesiebtem Durramehl geha.ckenes Brod, dnn wie eine Oblate") \Verne 12; du pain sch, Burckhardt N ubia 323; le sac de cuir qui le contient, ibid. 203. 418, crit ehrek. .. CJ aiguille == chose d'aucune valeur, Abd-al-whid 171, 10. _;.J)i des maladies aigu's, Auw. II, E: 89, dern. l. boussole, Be. -Aiguille, poisson de mer, Ale. ( aguja pescado) -Girofle sauvage, )Iost. sous l3 (== l3 _r.:i>): J ft L5.d)l H_r.l granilnn, bec de grue, Be; herbe Robert, id.; Bait. I, 10 e; le Most. sous iden tifie le ou B_r.l avec le ce que Bait. dsapprouve. (pers. )4t, cf. Vullers) serait l'tain, selon le sous Y __;"'N'; mais selon le Gl. Man. c'est le Sw plomb (.)_,.-wJ)I de mme Bait. I, 10 c, 496 a et M. -J ":)' sorte de collyre, l\1. -Voyez ... l)4L w:c _)41 celui qui cultive des paltniers, Kmil 136, 2 a f. ;:_C tui aiguilles, Be. .,. cnelet, grande aiguille carre, Be. (Biffez l'ar-ticle almavar dans le Gl. Esp. 161. M. Simonet m'infarine qu'il doit avoir crit indistinctement, mais que le mot qu'il a eu en vue est alman(z. C'est donc) ,(1 B_r.M y ros carrelet de cordonnier, Bg (sous aiguille). -Etui, Hbrt 82. , ", c.. (N), (Lm), pierre qu'on tire de l'Inde, Most. 2 (,. " f colle, V oc. (chez Ale. voyez). ... ::;. ... ... o-c 1 arche cc hl, diocse , Be , M, Hbrt 150 (cf. Errata) ... :::_r.J)I JI.) palais de l'archevque, Be. C'est un mot grec, ou plutt le b. lat. parochia, qui Yient de f (es p.) ribaudequin, ancienne machine de guerre pour lancer des flches ou des pierres; aussi: une espce de couleuvrine de trs-petit calibre, Ale. (passabolante, rohadoquin). Voyez le Gloss. sur le Catalogo de la R. Armerfa sous ribodekin; Ducange sous ribaudequinus. Chez Yanguas I, 218, 6 ribadoquin. Le mot se trouve souvent chez Pulgar, Oron. de los Reyes Cat. (conqute de Grenade). f poisson du Nil, Gl. Edrist t',j 1J signifie en effet catapuce, car le Most. l'explique par le terme espagnol iliJLkJI (tartago). noix vomique, sous j_Y-: )_,-::?.. J")I. == .,.;j .. J7 Bait. I, 129 c, voyez ce mot. 0 ...)' G .r 1 Q..irJ f == .. Ji, sous ce dernier mot. G ...)' ... ' Ci:E (a{3poro'lo'l, esp. abrotano) aurone, Simonet 234. On dit y:r-1 nii'yr 5, 5 af., Edrisi (Rome). CJ '-.S.f:!-L Cet adj. rel. (ex ohryzo) se trouve dans L sous obridium (sic) . p f soie mle de coton, Burton II, 169 n. f pot de terre ou de 'lntal, avec un col un peu allong, une anse et un bec; aiguire, Be, Burckhardt Arabia I, 76, et Nubia 358, Lane ni. E. I, 212, II, 22. Il y a une espce qui W:Y:r.i, Descr. de l'Eg. XVIII, part. 2, 417. Coquentar, vase pour faire bouillir l'eau, Be. cafet1're, Be, thire, Be. " " f (voyelles dans le man. de l'Escurial dans le texte f (apopores (pl.) chez Isidore, port. abobara, abo... ::: " ... bora, abo br a (citrouille) , Simonet 281 2), au Maghrib, 1 Mller L. Z. 44, mais J.:l f.l dans le V oc. et aprl chez bryone (plante), nomme ainsi parce que 1 Ale.) avril. sa racine ressemble une petite citrouille, Gl. Man.: j v .. , _ , f (herb.) cigale, Dict. herb., Daumas V. A. 432, sauo'y;W,, (sic) ... $, cf. Auw. et Ibn-Djol-terelle, Be, Ht, Roland, grillon, Pagni MS (bobszs). djol chez Simonet. C'est un dimin. esp. Cf. _r..y. et Y.:J ... CJ"E. r. f fil de soie , Be. 1 (t.fnX.pta), aussi (voyez), fretin,
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u. ?taille, de Sacy, A bdallatif 285-8 , Y cout I, 886, 11 (cf. les notes dans le 'Te vol.) f V c. L5_J p. se r/u n ir auprs de quelqu'un, Gl. Bayn. .. Cl w Cl basilique, ve1ne de la partie interne ,. ;: , a du bras, Gl. :\Ian.; w_;3t.J chez Be sous basilique. f I, nom d'act. , V oc. Se volatiliser, Prol. III, 197, 15 et 3 a f., 198, 2. ;; figues cmnprinu!es eu 1nasses, Abou '1-Walid 150, 5 (o il faut substituer comme on trouve chez les lexicographes arabes, H0 huppe (oiseau), Be (Bar b.), Dom bay 62. -Grillons noirs, Pagni MS. .. Cl f (es p. play a) plage, rivage de mer plat et dcou-vert, Edrs Cl. V, Sect. 2: Ui.b lSJ\ y, 4A fr (A c;Jl.::=.. . .. (A '-"'.(\ q \ .J+l e.r 45 ' _;. ..; . r_r (A ";) _,s;;, Encore une fois mme Cl. et Sect. -Parade? Richardson Morocco I, 109: A troop of these haughty cavaliers assembled with their chiefs almost daily on the playa, or parade)). o .. Cl.-f (roman) plantain , V oc. Chez Ale. sabbat, assemble dr> prtendus sorciers, Be. f bellric (espce de myrobolans), Be (== . . .). (...... .. . f. ,CJi bardache, jeune homme qu1 se livre aux p-drastes, Be. 04\ pl. Prol. II, 16, 3. .,::::: .,,j;.. , , , u,. vulg. impudeur, Voc. f I, fain' attf'Jifiou , souvent c. chez Abou '1-Wald, p. e. 411, 30, 585, 10. _y ... <-J-.;: faire le yro.-. dos, l'honune impmtant, Be. '-'f titre des religieux, prtres, Be.-Patriarche, Be. -b: w. .A; ;._,c_:\ -'-4 \ phf's rlr' l' }J.'/1 ise, Be. 3 pres des dserts, anciens anachortes, Be. cr pre llOllJTicier, Be. if de phe en fils, Be, de Sacy Chrest. I, 141, 2; hrditair_e, " 1 Be. -Exemple de Gl. Fragm.; ibid. (J ' 'J ... sorte d'imprcation, con1me Khallic. X, 70, 3 a f. _,-?i testac, Be. Cl .... ' zl:zard, Be, Hbrt 69, Guyon 223 (boubrs: Agama colonorum). -lzard, Voc. a.rguJneutate1o, Be. -aveugle, de Jong. u:o4Ji noir, de J ong. ' -grimacier, Be. cauche1nar, Ht, Roland, Delap. 3.-Hmralopie, Jackson Timb. 333, 431. -Aveugle, Voc. Cl> ..... :s-== sorte de petit oiseau, Man. .. ;; ' ' " Escur. 893. Freytag, sous a cr-i, oiseau plus petit que le moineau. -== accipiter frigillarius, Payne Smith 1117 allium sylvestre unus, Pagni MS. -qui a un grand front, Ale. (ombre de gran frente). -imbcile, Daum as V. A. 103. -sorte d'oiseau de proie, nomm aussi et en Syrie , Man. Escur. 893, o l'auteur le nomme avec Il y a donc deux fautes dans l'article de Freytag: <(y.l H)i;::avis in Syria appellata)',. Daumas, Sahara 316, confirme l'orthographe que j'ai donne, quand il dit: Une espce d'oiseau que les Arabes appellent bou djerada, le pre de la sauterelle, et. qui semble avoir quelque rapport avec le corbeau)). (J ' , ' 01r=;-ver luisant, L (cicindcla yi _y, J-..-.:-:,_ Cl ' le mots lJ,:ou-' z-,.u'da, Do1nh. flK. )) ))
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Y.i point de ct, Daumas V. A. 425. -Ecre visse de me;, ho1nard, Bg 346, Daum as V. A. 432; ses noms busneb et 1nugenb chez Pagni 94 semblent des altrations de ce mot. t_..A 4 ....:> .... scarabe, Ale. (abadejo). ignorantissi1ne, Be. w, ' l.S.r:: odeur, ' , nom d'une plante qu1 a une mauvaise nain, Voc. nom d'un petit oiseau gorge rougetre et qui chante agrablement, Richardson Mo rocco II, 269, Sahara II, 29; espce de fauvette, Pellissier 450 (bou-habibi). ' tfJOfJ ne, Be, Abou '1-W ald 797, 9, cf. Payne Smith 1363, o l'on trouve encore et Y.L (J, ' -, au l\iaghrib, buglose (plante), Gl. Man. sous 0L..wJ. (J , ' -(renard) cf. Niebuhr B. 157, Lane 1001 N. II, 62 n. espce de datte, Rohlfs 55, ma1s 116 c'est Bu-Haffe. pana ris, tumeur phlegmoneuse au bout des doigts, Ale. (panarizo del de do). '(J , 0_,1...> -rougeole, Dom b. 89, Daumas V. A. 425. (J , , , reptile qui ressemble une araigne, Burckhardt Syria 598. -sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 6. forme, Be. p;ote, qui change continuellement de -et _Y.i voyez yf. .:> -(? khrech) , bourrache , Prax R. d. O. A. -' VIII, 346. bcasse, Be. (Barb.), Domb. 61. -espce de datte , Rohlfs 116. -capucine (fleur potagre), Be. _,j.:> -arbouse, Dom b. 69. 4 anguille, Roland. --Bcassine, Daumas V. A. 432 (Bou 1nekhiyett). w -qui a une descente, hen1ie, Be. en vie (au doigt), Dom b. 89. grillon, Be. t!...J...A piastre colonnes, colonnade, Be. (les Arabes ont pris les colonnes d'Hercule pour des canons, t!'-".A ). -cigale, Be. -Papillon, Be. -sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 6 et 7. == (plante), Most. sous ce dernier mot; voyez -ho in me, V al eton 71 , n. 5. 0;.J -un qui a la barbe bien fournie (aussi Be. -Aigle, Bruce V, 155. u .r;.,. qui a une grande tte, Ale. (ombre de gran cabea). Lanius dealbatus, Tristram 398. huppe (oiseau), Be. scolopendre (insecte) , Be. -1nousseux , Be. (J -grillon, Ale. (grillo espec1e de cigarra). -espce de sauterelle inoffensive, R. d. O. A. XII, 379. ;--o -corbeau, Lettre M. Fleischer 108. herbe dont mangent les chameaux et aussi les hommes, Richardson Central I, 202, 233, II, 53 (rekabah), Barth I, 294, 313 (rkkeba), gazophyllum album, R. d. O. A. XIII, 90 (recbah), andropogon la niger, Colomb 28 (rokba). -poisson volant, Roland. la boisson q_ ui fait venir l'eau la bouche, ... le vin, Fleischer sur Mace. II, 782, 19. bave, salive qui coule de la bouche, Be. lzard vert, Cher b., Pagni MS. escarbot, Be. -francolin, Be, Dom b. 62. CJ, , -geai, Daumas V. A. 432. v :J.J
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CJ ... ( t( pre de l'amertume>>) la noix vonq ue , Prax R. d. O. .A. VIII, 34 7. arsenic, Cher b. ;; ... E_) rougeole, Cherb. Chez Roland Y.L , w_,.}'j -tte de mouton, Daumas V. A. 350. gupe, Hbrt 71 (Alg.). he;cule, homme robuste, Be. w M-w qui a six doigts, Ale. (ombre de seys dedos). w w ' -petites dattes dures et fondantes, comme du sucre pur, Marmol I, 13 b , II, 68 c, Jackson 19, id. Timb. 3 n., 80, Godard I, 177, Rohlfs 55. w ;; ' Cf. bcasse (la longueur de son bec est com pare une grosse aiguille d'emballage), Cherb. (J -voyez y,L ... -crible, Domb. 93, Daumas V. A. 370. piastre forte, Ouaday 675 (les Arabes ont pris les colonnes d'Hercule, qui se trouvent figures sur les piastres , pour une fentre). CJ ... -oiseau de la famille des canaris, Rohlfs 57. -morve (maladie des chevaux), Cherb. chevelu, Be. ....,1 lippu, qui a une grosse lippe, Be. CJ -cigogne, V oc., Abou'l-W ald 786, 11. maladie intenle et pissement de sang (chez les chameaux), R. d. O. A. N. S. I, 188. (J joueu ; de gobelets, Ale. ( engafiador con aparencias); ailleurs (juego de passa passa) il crit ce mot avec un sin, et le donne dans le sens de tours de passe-passe. (chez Freytag) voyez Niebuhr. B. 137, id. R. I, 337. hypocistis, Bait. II, 579 b (AB). bourrache, Cher b., echium plantagineum, Prax R. d. O. A. VIII, 279; Bait. II, 438 b: ... yL ' -hupp, qui a uno huppe, Be. -Sauge (salrt), Pra x H. d. O. A. VIII, 283. 5 par abrviation le thaler autrichien (Theresien-Thaler), ainsi nomm parce que les Orientaux croient que les bandes au-dessus du double aigle sont des touffes de cheveux ni (sous le chin)' Ztschr. XVII, 390. le bl, Cher b. -pustules, Dom b. 89. iU' r -citrouille, Cher b. -patient, qui souffre patiemment, Be. .Jti:a jaunisse, Dom b. 89. Ja unisse, Daumas V. A. 424. .. (J -sorte de poisson, l\1. sous r u_,....a-mou tou, Hay 44, de Jong v. Rodenburg 85. w ... ' _ nom d'un oiseau dont les serpents crai-gnent le cri (j' qui est fort dsagrable, -.Jlonceou de sable que le 'Cent ac cumule sur le rha!Je de la me1, l\1. -espce de serpent, Psam mo ph is si bilans, v. Heuglin dans le Ztschr. fr agypt. Sprache u. Ait., mai 1868, p. 55. &-L ayent dt> polire art'"te quelqu'un sur l'OJ dre ll'un mayistrat; on l'appelle ainsi parce qu'il agit souvent avec violence ( attaque1 viulem1nent), 1001 N. IV, 681 et trad. de Lane III, 729, n. 9 . -piastre forte, Gl. Esp. 326 (les Arabes ont pris les colonnes d'Hercule, qui se trouvent figures sur les piastres, pour une fentre). Chez Be piastre avec une cou roJUU' de fieu rs. -dattes grosses et grasses, propres au Tafilelt, Godard I, 177. ' ... U"'-'.,;.c. -espce de datte, R. d. O. A. N. S. I, 311. " ' u _;-.c. -crt, qui a une crte, Be. Animal de la grandeur d'une vache, avec de grandes cornes, Burckhardt N ubia 439. -confesseur, Be, Hbrt 154. _J Y:.f -Hetrodcs Guyoni/ (insecte), Guyon 235. b/quillanl, qui se sert de bquilles, Be. j'SL.c. gros rat, et non pas gnboisr, comnw dans la R. d. O. A. XIII, 160, Daumas en berbre le non1 du sa rn, Ba.it. 11, 1 L'.
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.. , ' v .. ' aigle de 1ner, Hbrt 67. Aussi _Y.t, Domb. 62. lrnoufhet, Hst 298; chez Cherb. cet oiseau s'appelle '_, ;;. ' Cl' espce de butor, Shaw I, 272. espce de serpent, Telescopus obtusus, v. Heuglin dans le Ztschr. fr agypt. Sprache u. Ait., mai 1868, p. 55. -cigogne, Be. ... ,w..i;. -saponaire, espce de Clymenon Diosc., Fez, en esp. (jabonera), Bait. II, 317 a. i...rl.:.;_t -plongeur (oiseau de mer), Hbrt 68. l'Apocalypse, Be. oW -soupe la mie de paiu, Daumas V. A. 252. conqulrant, Be. i_,..J -de la tiande hache au verrnicelle et aux amandes, Hst 109. lr--?.L; -lion, l\[ (sous Lr}) H_,j chtaigne, 'marron, Be, Pagni l\{S, Hbrt 54, Burckhardt Syria 159 (incorrectement _Ht chez Freytag). l.J"'W -scarabe, escarbot, V oc., Ale. (abadejo, escaravajo ). ' , roitelet (oiseau), Cher b.; chez Tris tram 393 fisseoug h, Itou se bun ting. crapaud, V oc. espce de datte, Pagni 150, Pellissier 149, d'Escayrac 11. U"'_,.l; -cailleux, compos d'cailles, Be. ' rrJlfraHtus ru ber, valriane rouge, Plax R. d. O. A. VIII, 279. ,, espce de mu tille; on l'appelle a1ns1 parce que, pour gurir de sa piqre, qui passe pour tre tr('s-dangereuse, on enterre le malade jusqu'au cou, Guyon 235. bossu , Be. -zygophi11um allnnn Desf., Prax R. d. O. A. IV, 196, VIII, 282. 6 Aboukerdan) ((oiseau tout blanc, sur deux pieds hauts et noirs, ressemblant fort ; .. une petite grue, except la tte, sur le derrire de laquelle est une espce d'aigrette comme en a le hron ; son bec est long et large, et au bout form comme une spatule>>, Monconys 198. 0,.-c t -coquelicot, Cher b., papaver hybridum, Prax R. d. O. A. VIII, 345. o -(poisson) voyez l\Ionconys 227. -Avec el harsh, rhinoclfros, Jackson 38, plns correctement_,..:' 0,J rhiuoccrros, V oc. Nom d'un instrument de musique en Afrique, Mace. II, 144, 4. JWl'N'-oreille (insecte), Be; fullo, Domb. 67; cerf-rolant, Daumas V. A. 432. fuse t:olante, Be. -(? Bukottaia) espce d'oiseau, Pagni 184. (.•(' gourmand, qui laisse les plats nets, Cherb. )lj_g -cigale, Dom b. 67, Cherb. -plante dcrite Bait. II, 317 c; on l'appelle ainsi parce que sa fleur ressemble au visage d'un homme 0_,..Jj -est le grec {J7roxoo ... qu'on cherche en vain dans les dict. de la basse grcit, mais que M. Fleischer a trouv dans le Glossaire n 45 de Paris. Il signifie selon ce savant (Gl. 106): ((pannus cui intexti sunt xdtJ..otf.l-Ol [en arabe i. e. pa{3'do1, Cl ' virgae, En effet, Ycout (IV, 166, 16) at-teste, de mme que les lexicographes arabes (voyez aussi Comment. sur Hariri 223, 2), qu'on fabriquait cette toffe en Grce; mais on l'imitait en Egypte (Hariri 1. l.), notamment Damiette (Ycout II, 603, 14) et Tenns (Ycout I, 882,10, Cazwint II, 118,6 af.). Ses couleurs taient fort brillantes et changeaient se lon les diffrentes expositions (Harrt l. 1., Ycout IV, 166, 16). On en faisait surtout des tapis, lfo_;J\ Ycout I, 882, 10 (cf. Cazw. l. 1.), ou, par abrviation, Ycout II, 603, 14. En Orient, jaspe, Rait. II, 603 a (jaspe): rJ-' -.J' l ,.,:lA 1 oJw -.-1 • _.1 • •..J \....1..) \.,.::7 • _) .. ..) Oj • 13. Masoud, II, 437, parle de chatons qu'il nomme (ce qui ost le mme mot), et il dit qu'ils offrent l'il des nuances chatoyantes et va-
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7 ries entre le rouge, le vert et le jaune. Il est clair qu'on a appliqu le nom de l'toffe chatoyante au jaspe; nous avons fait le contraire en donnant le no1n de jasp une toffe chatoyante. Sorte d'oiseau, Y cout I, 885, 16. Je crois re trou ver son nom dans l'esp. cala mon, chez Nebrija cala1nun, qui dsigne un grand oiseau qui vit dans les marais; il a le cou et ja1nbes, qui su nt rouges, fort longs, comme le hron; le bout de ses ailes et de sa queue, qui est trs-petite, est blanchtre; son bec est rouge, et son plumage, qui lui couvre tout le corps, est superbe; cf. Yictor et le Dict. de l' Acad. es p. Je pense que cette dernire circonstance lui a procur le nom de la belle toffe dont il a t question, et si ce que 1 j'ai dit ici est fond, il faudra ajouter l'article cala au Gl. Es p. Pinne ou jambonneau, le Cl , ' mollusque qui fournit le (voyez)' :\locad-dasi dans Itakhr 42 , n. h. On lui aura donn ce nom cause de la belle toffe chatoyante qu'on fabrique de ses filaments. Y.\ linotte, Hhrt 185. KA:M:BRE ..... !> ou espce d'oiseau de proie ( Mosoul), Niebuhr B. xxxvr. -nom d'une plante, Bat. IV, 77. J clopotte, Ale. ( escaravajo pelotero), Pagni niost. sous 4J (seulement dans N). Cherb. crit )Y .Y. tlnporte, Cher b. -Asa ftida, Sang. Cl, ' ..5 -certaine plante fort amre, R. d. O. A. . '"_./ N. S. V, 231, 232. t.P./ pansu, qui a une grosse panse, Be. t.PW -espce de lzard venimeux, Barth I, 144. croup, qui a une belle croupe, Be. -sorte d'oiseau, Y cout I, 885, 6. -. est cai[H'; Pagni l\lS a Bulb1s, tine a, c.-h-d. tanche, poisson du genre de la carpe. le f'hrllllf'(tlt pendaJif le temps qu'il vit du lait (le ben) dt' sa mre, Prax R. d. O. A. V, 2l8; solon Davidson 92 (el bollibun), le chameau dans sa troiHime anne, mais d'aprs Prax il est sevr lorsqu'il a un an. _Y-i gypae, Cherb., Tristram 392. )W ta;eJitule noire du dsert, Cherb. C, Shaw I, 283, Guyon 235. is:..JLA scolopendte (insecte), Be, Do1nb. 67. :\ .. :) .. _S\_...o mon;eux, qui a de la morve au nez (petit enfant), Be. 1nurne (poisson) , Be. solanum hortense, Dom b. 73. ••. H (_, .. alouette, Be. -saponaire, Bait. II, 317 a. iw -(nna) pdit lzard noir, Barth V, 687. flocons de laine ramasss par les femmes aprs la ton fr, Espina R. d. O. A. XIII, 155. Chez DeGubern. 117 c'est la meilleure espce de laine. -sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 16. Z!i.....o -espce de serpent, Hay 65. & --la racine du Prax R. d. O. A. VIII, 281; le mme, Berbrugger 206, 311; plante mdicinale, Daumas V. A. 132. bcasse, Hbrt 184. Cl ' :\hRj maligne, Domb. 89. _r.i.....o phoque, Cherb. (menir), Pagni MS (minlr). J'jlg> dise ou re ur, Be. espce d'oiseau, mon Catalogue I, 341, 7. et sphinx, Be. -anisette, Be . -l'ange de la nwrt, de J ong. -, en Espagne, nom d'une plante, Bait. I, 191 b; leon de CDEL; man. de Paris 877 illisible dans AB. w t paternit, Be. <=:;Y.! et 2!-1 (latin albucus et albucium) asphodle, Simonet 234. f Fleischer Gl. 106. C ') 1 mandragore, Be. ' pl. bton, ai!Juillon, Ali'. (g-arrocha.). Ct•
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mot est d'origine es p.; <.'ette langue, il vrai, n'a plus un tel subst., mais elle a le verbe aporrear (ron diner, rosser). M. Simonet veut driver aprio de uppodium (chez Ducange), baculi vel clavae genus. ' f (voyelle dans N) == Most. sous ce dernier mot. c-'"3Lb f sorte de bitume de Jude' Bait. II' 310; de Sacy (Abd-allatif 276) pense que c'est roTa71.J71. Dans ;; ' , ' le Most sous (par erreur pour comme l'au-' -Cl' ' teur le dit sous N porte La f abutilon (plante de la famille des mauves), Be; chez Freytag d'aprs Avicenne. f (rou}../) pulie (terme de chirurgie), Be. J I n. d'act. V oc.; c. 0" r., Koseg. Chrest. ... 113, 3af.: J 0U si vous dsirez le khalifat, je ne le dsire pas, moi)); R. N. 102 r0 LJ0 l.:P il refusa d'accepter cela de lui)); -c. if r., V oc., Be , '!:. sous dnier. Pour la dernire signification chez Freytag, voyez Di w. Hodz. 251, dern. l. De l , '!:. S CJ... ut: S on dit et ibid. 252, 1. IV. Le passage du Diw. Hodz. que cite Freytag se trouve p. 251, vs. 22. ... r:. tuyau de roseau, chalumeau, P. Abd-al-whid 27' 10. _, w ... .s:. s ... dni (refus d'une chose due), Be. fiert, Mi'yr 18, 3. ;;?:: !:: trs-fier, 352, dern. 1. ... '!:. ut: et voyez sous I. '=-,/., 1:5 wLo dni, refus , Be. r voyez plus haut p. 1 b. ... (grec) hpatique (plante), Be. ' CJ I f (esp.) lvPque, Ale. (obispo). (a7rJ071) af'hP (herbe), Be.Anis, <.:)-... "' Y 8 .... (turc) le tuteu1 d'un prince, le rgent du royaume; devint un titre que l'on confrait des mirs d'un rang distingu; le premier officier du royau'lne j l:tit gnrali::;sime, grand mir, niaml. I, 1, 2. la dignitl d'Atabek, Maml. I, 1, 3. .._,;..j' f. •• Cl ... " et voyez Vtem. 21-23, Freytag Einleitung 314. Ce dernier dit avec raison que le tait port par les jeunes filles; voyez le vers chez Ibn-as-Sikkt, Kitb tahdzb al-alfdh, man. 597, p. 193, dern. 1., avec le commentaire. 2 ,CJt <:::.? 1 de 'gros eitr,on!, Be.; son fru tt odorant, 1d. Especes: .. .. H, -man. L Auw. I, 314, 20 et suiv. L: •• ' .. citron uelle, mlisse, Be . .. . .r . ou J..:?-)>1 chopper, faire un faux pas, Be. s ,r;. q ni petits pas et lentement, de l paresseux, Fleischer Gl. 49. \Jj). 0wt (pl.) semble tatouage, Formul. d. contr. 1: w J 0L:JH J ::. !g (crit trs-distinctement). pl. fournaise, Be. sorte de poisson, Ycout I, 886, 8; chez Caz wn I, c. y et t, conduire _, ... .s:. un canal vers, Gl. Abulf. se dit en parlant de celui qui est attaqu et vaincu par l'ennemi, Gl. w t ' Fragm. jL_::>_;-Jt A-u l.:P mon projet n'choue pas cause du petit nombre de mes soldats>), ibid. dans un sens obscne, Gl. Edrs, Mace. II, 461 , 20. C. terminer, p. e. J.c. Jl f 0 terminer l'histoire d'un tel))' Gl. Abulf. C. J.c. p. tuer, Gl. Badroun, Gl. Beldz. (le dans le Gl. Badroun n'est pas prcisment tre tu, mais il a le sens indiqu par Lane 16, 1 la fin).
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II c. a. pour la Ille, V oc. vis concordare et con -venit. III. complaisance, Bidp. 186, 4. .# ""' ... $. IV. je suis puni, Mace. III, 676, 1. <-s:if th, Inventaire: 0JlbJ _r.:i;. Jll:W J' lr-'" w 0 f II 1neubler, Be. V s'tablir, se monter un tablissement, Be. .,. ... :f. mobiliaire, mobilier, Be. (J chez Freytag est une faute; """ Lane voyez 0 _}f III c. y r. faire grand cas de, Akhbr 152, 10: ' ' $. (cf. la xe forme). IV. Dans le sens de pr/frer une chose (accus.) une autre; mais l'objet est quelquefois sous entendu. De l vient que ce verbe signifie aussi: vouloh, d/sirPr, Gl. Fragm. -C. a. ou J.e ou p. et y r. donner lib/raleJJieut une chose qq. Ex plication Quatrem. Mong. 365 et suiv.: }' IV signi fie: <)). Influence (trs-frquent), particulirement d'un astre, Prol. I, 191 , 14, 202, 17, 204, 2, II, 187,17, III, 108,4, Haiyn-Bassmi, 116 ro: o L (sulcus Hbrt 178. Pl. Jl:ST terres dont les mJnes portions apprutien nen t rs a u.r 1nmes fa milles, Descr. de l'Eg. XI, 488. impressl:on (au fig., effet produit sur l'eRprit), Be. ', __ _}t prfr, Gl. Fragm., Abd-al-whid 109, 2, ... CJ... ... ,(J, Haiyn-Bassm III, 142 r0 : ... Jy }1 ... HJL:li J'este , Prol. II, 185 , 4: 0" un (1 u reste de l'esprit prophtique)) (Sl.). 0..o BJlji, ::; , 4# ' et HJL:S\ seul se prennent (cf. Lane) dans le r;; sens de prdiction, Berb. I, 23, 136, II, 11, 9 a f., , Mace. II, 7 52, 7 (cf. Ad dit. et Fleischer Berichte), Ibn-Abd-al-melic 86 vo: Le Hl.-: j J,.b (j' HJl.:S\ 0" -Le sens de ce mot ne m'est pas clair Ber b. I, 4 73, 7: il employa auprs du sultan l'intercession des hommes dvots 0"' ?S Jl:S;) (de Slane: <
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10 V tcher de prendre une ville, l'investir, Ber b. II, 135' 11. empetrum (plante), Be. Jlif aludel (terme de chimie ; espce de pots ou de chapiteaux qui sont ouverts par leurs parties su prieure et infrieure, et qui peuvent s'emboter les uns dans les autres, de manire former un tuyau plus ou moins long), Gl. Esp. 187, Devie 28. I (co1nmettre un crime) se construit avec y de la personne contre laquelle on le commet, Freytag Chrest. 52, 4 a f. II rendre coupable, Bidp. 237, 6 a f. f gomme ammoniaque, Gl. Man. : ..\15 (J ... ', .. ' (J , (J .. vulg. pour RJW (qui prcde), tout droit, V oc. (recte). (;' )=?-Lo nain , Be. u s;. .. == et Payne Smith 910. frf II affermer, Be , Hbrt 177 ; location, action journalier, celui qui travaille la journe, Ale. (jornalero ). -Domestique, Be. -Esclave, V Ale. (siervo). -Locataire, si v. d. Berg 116, n. 3, a raison. revenu, rente, Roland. -Bail, Ht. .. .. J. , pl. dans le V oc. l..::::-i , servante, V oc. , Be , Hbrt 221. !; .,. ,_ ,_ (J' ..r.t voyez sous !; .,. w ,_ _r?-t en forme de briques, en parlant de savon, d'un gteau sucr, Gl. Edrst 341. pl. oi bail (Hbrt 177), location, abonnement; E: ;) Jl-?:J reconduction tacite, Be. ferme, bail ou louage d'un bien, Be. ' .. JfrLo pl. (voyez de Sacy Chrest. I, 465) terrine, Be, Hbrt 198 ; gamelle, Be ; vase fleurs, Hbrt 199; cf. 1001 N. Bresl. I, 301, IV, 139, 466, 1\lacn. I, 39. Vase qui remplit en Egypte l'office de baquet; il srt laver le linge, Descr. de l'Eg. XVIII, part. 2, 416. J..f:>Lo huche, Be. l!. .. 0 ' ..,r::=-l.i:..wvo fermier (Hbrt 177), locataire, abonn, Be. cr sous-locataire, Be. " .. s;. .. 0 ' terres affermes, loues, Maml. II, 2, 129. de donner loyer, Be; 0" ;;..1 sous-affermer, 'ne. (dans le man. de Leyde (herb.) litire, V tcher de 1nriter uue rcompense dans la vie C A future, Gl. Djob. VIII mme sens, Recherches I, Append. LUI, 3, Gl. Badroun. X s'abonner, Be.cr sous-affermer, Be. rcompense dans la rie future, Ab bad. I, 112, n. 212, Freytag Chrest. 62, 7 a f., Abd-al-whid 15, 10, Djob. 70, 3, Prol. III, 432, 6 et 12. Corn-' .. w ... parez avec l'expression l:!lfri chez Lane, Selecta fo, 4, o l'pouse de Mo'tadhid, qui soup onne (avec raison) que son pre, Khomrouya, est .. ' mort, dit son mari: j\5 _r.-t iY.,)-> 0 _r.t, Damas, pied, patte , Ztschr. XXII, 149, Be. ::::: De l j,_Jt patte d'oie (plante dangereuse), Be. Cl H_;-"=?-L H_r=:>i nom d'une plante, Ztschr. E: XXII, 92, n. 7. artas 144, 4 a f.; cf. Torn berg 430, qui observe qu' Abd-al-whid emploie le terme . w '(J f gram.maire, rgles d'une langue, Be. Proprement est le titre d'une courte gram maire compose par Abou-Abdallh 1\lohammed ibn Dwoud a-Cinhdj C+ 723 de l'Hgire). ua:;:.L excellente espce de prune Damas, Bat. IV, 255. l'espce de prune ' qui s'appelle en persan I:!)_,J Most. sous vol=?-\: iJt, (l. Uft-' -Au Cl 1\laghrib ce mot, qu'on y prononce signifie constamment pm: re; Gl. Man. sous _#.: u; • .. y Most.: zJ ji.Jy _,g> L5..J:lt.{
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11 .> (N t L (pirus ) , u-ol;;::-_y>_, ) ; V oc.; Ale. (peral et pera); Hst 305; Cherb.; Pellissier 348. Dans les 1001 N. Bresl. I, 297, (sic) est aussi le synonyme de Poire sauvage, Dom b. 71. Chez Be prune est et poire ou blette s (poire) Be. Article dans le Most.: tJ jl.Sy_, _)_.j c!J JlSY., ;,_r)\ y ' ' . ..t cr _# _y, j-:j\s yJJ\ Lot, y""'-J\ y '_: t 'J . 1 voyez ' J..:;:... f II rassetnbler, runir c. p. (P), voyez de Sacy Chrest. II, v9, 10 et 244, n. 62. Jll\ 4J il lui promit de lui payer l'argent une certaine poque)), Mace. III, 755, 17. Cl .... oui, V oc . ... en Barbarie, veuf, fm. ti veuve, Be, Hbrt 30, Rohlfs 142. J...:?-Lo pl. J...:?-!_,.A, au Maghrib, grande citerne, Gl. Edrs; aussi dans le Ymen, Niebuhr R. I, 330, 334, 1. 1. dun n pour rflchir, Roland. f , .... r-'.:;:... X rlet)ellir uJu' Gl. Beldz. pl. litarais, Hbrt 175, -rnarcage, Be. 0;;::-Lo == J...:?-Lo citerne, Gl. Edrs. .,. , 0, ,. (vulg. pl. o-=:=-S..o maillet, Ale. (mao , , para majar). maillet, Ztschr. XXII, 116. (La comparaison de Lane montrera pourquoi j'ai not ces deux formes). ,_f a hi! Be. G 4. .... Cl .J f voyez .;.. , Cl avec le gnitif l'uniqul', la plus belle, ;;; , Cl • parmi, Aghn, 38, 8 a f. Lf' ((ceci fait partie d'un grand 1nalheur, )) II, 486, 17 avec la note de Fleischer Berichte 71, 72. se dit en parlant d'une tradition qui s'appuie sur l'autorit d'un seul compagnon du Prophte ou seulement sur celle des et que les juriscon sultes rejettent si son authenticit ne peut pas tre prouve, v. d. Berg 6. U"'Wi I..:>i Lr' comme s'il ft ait tUt simple particulie1, Bayn, II, 68, 12. (J (?) Berb. I, 654, 6 a f.: de Slane traduit fuyards. (N) ou l_.lN!l..).f>\ (La) = Most. sous ce dernier mot. f f hem! (interj. pour avertir), Be. f ald! Be. -Fi! 1001 N. Bresl. I, 164, 1. f cu yu, JHtlefrnzier (du mongol M.:>t cheval), Quatrem. Mong. 108, qui donne (109 a) un exemple emprunt au 1\Ieslik al-abr. I contenit, Be. -En parlant du vent, Cl souffle, tantt plus, tantt moins, Djob. 315, ) (J • ) 19. ou s:3_,_ ./ prendte couy/, saluer avant de partir, Be. faire ,ompl/ment de condul/aNtl' ii qudqu'un sur, Be. pomper 'Jill'l
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1nit en chentin et partit, Be. cr saigner, Be. prendre le conseuternent de, Be. arracher la vie quelqu'un, Be. quintessencie;, Be. 0JL; ; ;:., couper les cheveux quelqu'un, Gl. Fragm. se faire assister (ou accornpagner) de, Be. copier, Be. u effarer, troubler; ahttrir, rendre stupfait; tourne-; la tte, rendre fou d'a1nour, Be (cf. sous 0_,..ut yW" co piei un lit'e sur une tablette, Amari 192, 3 a f. viser, Be. l.w.i5 prenrlre haleiJle, Be. 4-:?-_, se fa'iniliariser, prendre des ma nires trop familires, Be. C. d-' alln , mener (chemin), Be, cf. Gl. A_bulf. Pn>Jtdre la route de, Becr 114, 4 (aussi voyez). C. a. p. et conduire, mener quelqu'un , chez, Be. t ... (J ' quant aux autres, prenez par exemple al-Manour; sa mre tait une esclave, Tha'lib Latf 75, 2 a f. se venger, Voc. rudoye,, Be. ou -rs;.:.:,L:> relever le courage de quelqu'un, le con .. soler, Fleischer Gl. 83; apaisr:r , choyer; cotnplaire; chercher se raccornrnoder a cee que!rpt'un; amadvue1, (1,. • caresser pour attirer soi, Be. fasciner, ensorceler, Voc. ou _, $. comprendre, interprter, Be. le courtge _, lui Jnanqua, Gl. Badroun. on lui demanda rumptc de l'argent, Abd-al-whid. I)V-H soute nil quelqu'un, lui prter son appui, Fakhr 372, 1 et 2. C. a. p. et y r. ordonner quelqu'un de faire ou d'appvrf,>r quelque chose, de payer une somme, un tribut, GI. Beldz., de J ong, Gl. Fragm., Ber b. I, 50, 52. -C. a. p. et y de l'autre, rendre quelqu'un responsable d'un autre, de J ong, Gl. Fragm. C. y et j. agir, Gl. C. J.c p. prendre sur soi, se charger de, Be.;s'empurer de l'esprit de quelqu'un, Ab bad. II, 120, 5; -en parlant d'un disciple, non-seulement if v\.....:>i, mais aussi Jz Abd-al-whid 129, j Mk .. E . 4: 0"' il lui fit promettre (ellipse ... de ...,\..-: . .-J ou de Bassm II, 113 v0 : -rs 0t :; 0 Jl..:> (cf. Abbad. II, 120, 5); -dranger la sant de quelqu'un, faire mal, Be; en parlant d'un che12 val, l'enclouer, le piquer en le ferrant, Be. C. prendre la route de; J.c Gl. w B A a yan; _r..;J il prit la route du dsert, 0 ' de Sacy Chrest. II, ro, 2 a f.; J.c v\..:> ((prenez ' ' gauche, Be; aussi J,t Becr 114, 4. yWt gardez la porte afin que personne u'entre, Gl. Badroun. .. hH barrer le chemin '"J •• ci quelqu'un, Abbr 86, 8 a f. ( == Haiyn 94 r0). J.c s'eHdurcir, s'accoutumer la peine, la fatigue, Be. J.c se choquer de, Be. J.z ou se tenir sur ses gardes, prendre srs prcautioHs, Mace. I, 162, 2 a f., cf. Add. et Fleischer Berichte 177. -Reprendre, rprimu nde1, c. p. et l'accus. ou de la chose cause de laquelle on rpriinande quelqu'un, Amari 673, 5, Mohammed ibn-Hrith 344: Cl Cl"?!. . • ... js ;i 4.3y\ (\.# Bat. I, 130; aussi c. Jz r., Mace. 1, 504, 7: 0\S_, :; Cl , L.>t . ..... rJY cr . cs , s'lever avec vhnence cont1e (cf. Fleischer Berichte 192). -C. 0.c, v\J_, 0_c adopter, V oc. -' . . JWt prendre feu, Be. j, voyez -rs 1.bl.>! j, filer doux, ' . agir avec douceur, par crainte, Be. }e lui fis rciter un passage, Abd-al-whid 62, 9. paraphraser, interprter malignement, Be. voyez J..c tut..o il co1nmena lui parler de, Gl. Badroun. 0JL; consulter quelqu'un, Ber b. 1, 406, 11. C. 0"', en parlant d'un canal, prendre ses eaux d'une rivire (ellipse de de Sacy Chrest. I, 327, 1; -profiter de, Gl. Badroun.C. cr p. rprnander, blme1'", Abd-al-whid 205, 9; -vaincre, subjuguer, en parlant du vin, Badroun 35, 10, Bassm II, 113 vo: s; Cl • w Cl ' Lr_,.s"')t Lo je te. la garde bonne, tu me le payeras, tu auras de mes nouvelles, tu prouveras ma vengeance, Be. II. K.wJL...ty routiner, dresser quelque chose par rou tine , Be. avec s'couter, avoir trop de soin de soi, Be. CJ15. charme, enchante1nent, malfice qui empche le cot (cf. Lane sous la Ile forme et sous ,
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Bait. I, 290 a: Indiens disent a ,;;;J p,. _,.LJt essor, Be. Lk, comme;ce d'argent 7 • correspondanre, relation entre les marchands pour le commerce; co11onun ication , commerce, familiarit, Be. dos(', prise d'une drogue, Be. occupation, action de s'emparer d'un pays, Be. -L'action de ra rder, Ale. ( cardadura). .. butin, Abou'l-Wald 357, 4. ,., , .,. CJ ' (litt. prends-moi avec toi) grateron (plante), Be. ... • , s;.,. proprement endroit d'o l'on prend quelque chose (voyez Lane); de l: source o puise un histo rien, Prol. I, 8, 5 a f., un jurisconsulte, ibid. 341, 10. -Proprement le chemin q'lte l'on prend (voyez Lane), au fig., manire d'crire ou d'improviser, de .. CJ .. mme que tf:f:A, qui a aussi ces deux sens, Abd-alwhid 104, 7 a f., 72, 3, 211, 3, :Mace. I, 384, 11 et 12, Khatb 24 v0 : ._Q.hJ_, W_,y -L'endroit que quelqu'un occupe, Memorial hist. esp. VI, 116, 5 (o il faut lire comme le mon tre le fac-simile ). f II c. a. p. destituer, dposer, :Mace. I, 645, 6, 9 et 10 (bis), 884, 17, II, 801, 11, Carts 45, 2 a f., trad. 356, n. 1, l'anonyme de Copenhague 61, 69 (3 fois), 71 (3 fois), Hist. Tun. 110, Bassm III, 33 r0 , en parlant d'un ctib: , r V se dmettre de son emploi, Carts 45, 3. jfar chander au fig., hsiter, balancer, Be. __;-:> t. Pl. lS)L...:>t , Be. _;-i> aussi, galement, de mon, ton, son ct; __1> ";)t <t le ,meilleur, de mme que 4,-Si.:, parce qu'on .,.J met en rserve les meilleures de ses productions (cf. Lane sous Ab bad. I, 3, l. 6, Khatb 147 r0 : •. u.H _r>L .. H y>T pour toujours, Ber b. II, 52, 1, 70, 7 a f.; de mme _?J r4"l)t, Berb. II, 121, 4, 186, 6 a f. Dans une phrase 13 ngative jantais (cf. Lane), Prol. I, 258, 8, 382 7 3 a f., Mace. I, 315, 21. (t. de marine) au vent, J. A. 1841, I, 588. (J, , "' .......... , -J-i>y, et ...r:=-Lo, poupe, l'arrire d'un vaisseau, V oc., Be, Bg, Mc, Mace. II, 741, 2. Swl!_, ;-:-LM arrrages, dbet, Be. ,. t." Cl ' endroit vers lequel on recule, Gl. Beldz. !::::.... f == }!ost. sous ce dernier mot. .b f polype, Be. Sche ou seiche (poisson), Be . , f pl. pingle, Ale. (alfilel). C'est une cor1! , ruption de pl. de jJl...:>, qui a le mme sens. f voyez Stephani Thesaurus) cal cdoine (agathe blanche) , Be. f II pour la IIIe, V oc. vo sociare. s:c t frre (d'un ordre religieux) , Be, Daumas Ka-' bylie 67; pl. vulg. (pour J. A. 1859, ' 5 II, 264. UJU dsigne Most. sous ol...4-J\ _,.:>i, frre, soutien, bien-aim des jeunes filles (surnom qui flatte le plus les Arabes), d'Escayrac 294; un homme qui dfend son foyer, en gnral un brave, W erne 50. 1! l5...:>1 , chez les Turcomans en Asie Mineure, le chef d'une confrrie dont les membres et sur laquelle Bat. II, 260 et sui v. donne des dtails. w u .. (vulg.) affili un ordre religieux, J. A. 1859, II, 264. association, confrrie religieuse, J. A. 1859, II, 264. s CJ .. ' .. Cl le petit Chien et Syrius, Be. ;; ' c. espce de datte, Pagni 152 (o il faut lire Huet avec le MS). ;; .. 1! fraternit, confraternit, cotnpagnie, ordre; confrrie, Be.
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(proprement fraternit) tribut aJuutel, Palgrave l, 62, 65; ce que l'tranger paye aux Bdouins pour traverser le pays, Burton II, 113; chez Burckhardt Syria 301, khone. ->T lacet, cordon de fil ou de soie, Be; pl. _, j. 9 .. -JH Lnl •. 1,..\_ .. 1:-:::,. f voyez f (latin des botanistes aquilegia; voyez sur l'origine de ce nom le Di ct. de Littr, vo ancolie) ancolie (plante) , Be. f (x,l11o; 5-()(,J...rXfJ'fJ'Io) hfrisson de me1, Payne Smith 1006 (o il faut lire ainsi, au lieu de 14 E.rercice, Edrts Clim. II, Sect. 6: les dromadaires de l\Iahra, qui sont fort intelligents, l,o .,.. J.-3L?. -ChtimeJlt, Ale. (castigo en los malos, castigo con 1-ina, castigo con pena), Becr 166, 3 a f., 170, 7; chthnent correctionnel, Cairawn 620: cr c::-_r.. Lo_, (cf. Vincent Etudes 63, 6 a f.). Sur (Khallic. I, 364, 1 SI.) voyez la trad. de l\1. de Slane II , 45 , n. 6. lieux d'aisances, latrines, Be, Hbrt 191. 1. .. discipline, Ht. ' censeur (garde des murs) , Be ; celui qui chtie, n!prnande, corrige, Ale. ( castigador). Celui qui gouverne le vaisseau la proue, Ale. (governador de la pro a, N ebrija proreta). obissant (cheval), Daumas V. A. 184. commodits (privs d'une maison), Be. f (p111o) Campanula e1inus, Bait. I, 18 e. (Chamaeleon albus) est un mot berbre, Bait. I, 19 b, 51 b. Freytag n'avait pas d'autorit pour les voyelles qu'il donne. Cf. Lon 77 4 ( addad). II accoutumer (Ale. bezar costumbrar) quelqu'un quelque chose, c. a. p. et r., Bidp. 271, 9. C. \ 1 w J: y r. s' appl iqun , I, 560, ern. l.: y (les voyelles dans l'd. de Boulac). -T. de jardinage, sn fou;,., gratter, remuer lgrement la terre avec la serfouette, L ( excodico, cf. Du cange). V c. y de la personne dont on apprend, Khatb w 19 vo: ... \_}. C. y r. prutiquer, oh.'H'I'n'r, de Rncy II, 401, 6: y-..l (1 le prophte n'a invit praG ' 1 d . "l't, " t tiquer cette reg e e CIVI 1 e, que parce que e c.; .,.s; Carts 112, 9: C. ou p. moJifn'r pour quelqu'tnt les gards que l'tiquette ou la pol if esse me, Maml. I, 1, 250; f , .. <_,.J....._.o mais dans B c'est: t_..o, ce qui est pr frable. sauce, Hbrt 15 (Alg.), bouillon, Hbrt 13 (Alg.). ::;:; Viv1es qut) les souverai11s avaient le droit d'exiger de leurs vassaux, Ale. ( conducho ). au fig., en parlant de la surfaec et de la couleur du vin, Gl. Mosl. 5 cuulell r de tout ce qu'ou avec , a w .,. le pain, Bait. I, 48 d: LbJL:>' 5 bien lev, poli, dlicat dans ses procds, Be, Ztschr. XXII, 119; on dit au pl. LJ"'u, des hommes polis, la bonne compagnie, ou simplement ibid.
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II fournir, poun;oir de ce qui est ncessaire, Be. ; ... agrs, Be. j-.A\)' fourni, garni, Be. proprement instnunents, au fig. coll Haissrt nees, parce que ce sont les instru1nents dont on a besoin pour exercer un mtier ou remplir une fonction, pour bien crire, etc., Ab bad. II, 29 , n. 2, Gl. Bayn, Berb. I, 475, 11, 498, 5, 517, 6 a f., 518, 13, Mace. II, 514, 16, de Sacy Dipl. IX, 495, 9, Chee. 223 v0 : je ne puis pas crire aussi bien que je le voudrais' rV-1-J ((parce que je ne ... ... ... possde pas assez de connaissances , Khatb 114 r0 : CJ ... ' Lane), particule restrictive, Mace. I, 48, 4 (cf. Add.); l'article, Be. ...... .s:;:. grement, ce qui sert grer un vaisseau, Be; grer, Be; t} drZr;rnrdr, ter ce qui garnit, ce qui orne, Be, qui donne comme pl. de f II. Pour J payer tribut , on trouve aussi (1 ;; '._. \) 2 J seul, Gl. Abulf. JS de toutes ces choses rsulte la preuve de l'existence de Dieu)) , Ab bad. I, 308, 12 (passif de apporter). C. avec ellipse de (cf. Lane sous la ye forme), iJidiquer, Valeton o, 5, cf. 7, n. 6. V ftre pa!Jl, Voc. LS0t voici, Be. u,JL (cf. Lane) profrer les lettres, Prol. , Il II, 388, 11 , 12 et de rn., 389, 2. -le de rcitation adopt pour la lecture rlu Coran, Prol. II, 357, 6, 13, 358, 3, Mace. I, 606, 19. ... (pour paye1nent, Ale. (paga pago de deuda). ' end roi! o l'on paye le tribut, l'npt, Gl. Beldz. (sic) tribut, npt, Ht. alors, Amari 195, 9. Jt Ji car, Be. tj Jt moins que, si ce n'est que, Be. ...... tout (omnis), V oc. 15 f voyez Bait. l, 582, n. 4. ::y,:)Jf := Jlost. 80US ce dernier 1not. f chez Chee. 200 r0 , 210 ro et ailleurs pour SJl . II r:hantn (co
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16 (alis1na) chez Freytag se trouve dans A de Bait. I, 23 e, mais B et Son th. donnent y.w.J\ 0\0\, ce qui semble la bonne leon. 0 voyez 4 articles chez Bait. I, 21-23; l'auteur du Most. (sous b: .: .• ::..:;;-..JW\ pense que c'est une espce de ce qu'on nomme en esp. Lamiumamplexicaule L., Prax R. d. O. A. VIII, 279; morgeline ou alsine, Be ; myosotis, Be ; piloselle ou oreille de rat, Be. Lf".":wQJt en Espagne, Cotyldon, Bait. I, 23 f, ou au Maghrib en gnral, id. II, 330 b (AB li"': ... , Be, en Egypte et en Syrie une espce de .. CJ Sempervivum, id. II, 449 c. lS..:aUi.H ou .. H espce de beignets qu'on appelle en esp orejas de a bad (oreilles d'abb), Ale. (hojuela de massa tendida, lasanna o orejas de a bad, ore jas de a bad), l\Iacc. (J., II, 515, 19; -cotyldon, Be. 0Jt oreillette, cavit du cur, Be. nom d'une plante, Daumas V. A. 381. 00i oreille-de-' de l (l'adjectif pour le substantif) les cousins (mou cherons), Bassm I, 150 v0 , 151 ro. S:. malfaisance, mfait; malignit (qualit nuisible) ; causticit; virulence; mphytisme, Be . s .... s .. = HiJt, Lettre M. Fleischer 132; dans le V oc. il a aussi H:EiJL !;, !# (pot.) ondes, vagues, non-seulement de la mer, mais aussi d'une rivire (P. Becr 129, 14, P. de Sacy Chrest. II, tf", 7) et mme d'un torrent (P. Ab bad. I, 50, 12). l,, malin; venimeux; caustique , mordant; :: mphytique; malebte (individu dangereux); arme offensive, Be. insalubre, Be. fch, ennuy, Ale. (estomagado por enojado). Judas, champignon de sureau, Be. 9Jt l)""-6.. f vesce (espce de grain), Be . .. CJ'l. Cl .. crduJe , V oc. matire, Be. 0" .f J effleurer une S .. o S o iJt nom d'unit de 0Ji, Koseg. Chrest. 33, 10. au Maghrib, le nom du Sempervivum maius, Most. sous )Wi CJ'l. auriculaire, Be. , () ,1 Sempervivum maius, Pagni MS (Uden h. e. auricula). , ' , (pour iJL:l) chant du coq, Daumas V. A. 245. , .. s;., iJL..o mosque, W erne 31. Dans le chapelet des musulmans frag1nent trs-allong qui tient la place de la croix dans le chapelet des catholiques, Ouaday 683 et suiv. f II nuire quelqu'un par (y k .. \.:> t), maltraiter, faire du mal quelqu'un, offenser, blesser, infester, incommoder, tourmenter, molester; endornmager; faire mal, causer un mal, une maladie, Be. V se faire du mal, Be. .. insalubrit, Be. -Virus, Be. j empirer, devenir pire; j 0;; empin:r, faire de venir pire, Be. 2 l50L proprement ceux qui tourmentent, et lt; f (?). Ale. donne erfia almorf pour trasmon taiia yerva ; mais trasmontaiia comme nom d'une plante n'est pas dans les dict., et aujourd'hui, comme me l'a crit M. Lafuente, on ne le connat pas en Espagne. .. Most. sous ce mot : ),.-jl.c y:F _,J a-? if; ainsi dans N; dans Lm: .Y, cr. if _,g, d,A.' fJ f persicaire (plante) , Be. _,.j f rglisse, Most. sous ' 1 pierre qui ressemble l'ivoire, Most. f II aller de biais, biaiser, aller en ligne oblique, .. s;. .. Gl Ed A Gl M \ . q L:; •. • r s1 ; • an. : u:o_rJt, cr::-: . ulli 9 1 " "-i ulaM :iJ tt .... n C)'::-J • ' :; -'!.r-, .;-r . III Mme sens. yJL Chez Ale. (sous les adverbes) YJ' Y;i mienbro :::Cl :::0 a mienbro == 4)' chez Lane. l. E: E: <..5 .r>' y)Lo <
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' faire ailleurs, Mller 27, 9 a f. lV.A ..9 .rr;; j\5, puis il renvoie ce der nier mot; chez Be est langouste (crevisse de mer); -squille (crustac qui ressemble la che vrette) , Be ; -crabe , car Bait. , I , 506 e, dit que est ce qu'on nomme en Espagne camaron. Au Maghrib on ignorait quel crustac tait dsign par ce terme (voyez sous 0j,) qui appartient au dia lecte de la Syrie, Bait. l. l. is:..iJ cr) Jl%-? chrysanthe1nu1n, Be; cf. Bait. 1. 1. t (gr.) orthodoxe, Be. orthodoxie, Be. f (gr.) h-rsie, schisnte, Hbrt 157. l+j) f (gr.) l'arithmtique, Prol. III, 88, 4, Si monet 256. ortolan (petit oiseau), Be. <::;) s .. 'E s .. (bonne odeur), pl. Mi'yr 22, 4. d/prdation, Ht. G .. w 'Cl ' y:-:>? 1001 N. IV, 203, 5 (mme leon dans l'd. Fleischer). Cl ' ' <;) (?)expliqu (?), Ibn-al-Djezzr. ' f (?) mandragore, Simonet 256; dans le Most. (mme article) La N 2!..bJ.:>.JL f (si telle est l'orthographe vritable; beaucoup de variantes), plante connue sous ce nom, non pas chez les Berbres, comme traduit Sontheimer, mais chez les teinturiers Bait. I, 27 b. ,.:..)f II c. '-' dater de (commencer compter d'une G . certaine poque), de Sacy Chrest. I, "": ,.._, W ) L5""Y' I 17 l're dont les Juifs faisaient usage primiti vement, commenait l'anne de la mort de Mose; dans la suite ils adoptrent l're d'Alexandre. Le Voc. donne ce verbe sous kalendarium. t;i calculer, dterminer par le calcul le jour o quelque w ) chose a eu lieu, Holal 78 v0 : 0-A Jl-=?-) J .. w' (/ .. Cl.-(J ';' (J,J;. t-t; ML..:....o ;. .. , ' ' C. a. rnett1e, graver une pitaphe sur un tombeau, V oc. (cf. V, en parlant d'un tombeau, recevoir une pitaphe, w Cl .. Voc. , pl. et g-nisse, V oc., Ale. (eral de un afio, eral terne ra) ; de la gnisse, Hbrt 15 (Alg.). ': .. (Ghadams 17), iL-w (Catal. des man. or. de Leyde, I, 154, 4 et 5 t. a., Be), la prsente anne j ,rt-iN, le mois, le jour, duquel sont dates les prsentes, de Sacy Di pl. IX, 4 70, 11, cf. 5 a f., Catal. I, 154, 2 t. a. Chez les chroniqueurs il.r:. (ou ld>:')IJ) ou est la susdite anne, Mller L. Z. 13, dern. 1., 30, 3, 35, 2, 10, 36, 3 a f., 37, 3 et 3 a f., 38, 2, 39, 10 et 5 a f., 40, 10, 42, 4 a f., 43, 5 a f., 4 7, 4, Khatb 67 v0 , l'quivalent de J--.,j il.r:., Mller L. Z. 10, dern. 1., 13, 2 a f., 15, 10, 2 a f., 19, 3, 20, 9.hier, 1001 N. Bresl. IV, 159. ld>:JIJ auparavant, 1001 N. III, 617. ou est une is:...oJl.r:., voyez Mace. III, 325, 7 et 8. -Epitaphe (parce qu'elle contient la date de la mort du dfunt), V oc., Bait. I, 493 c .. (J ' • ' (Edrisi): lSI-Jt w ' uc Abdari 28 ro: • (1, 0 .,. -b.w, j, 0.r:. Jt0-.H ' ' Djob. 44, 1 et 9, 125, 14, 281, 4, 11 et 13. Rpcrtoin', Ale. (reportorio libro en que esta al go). ' J r _,:::..) 1 pour (0..:>)\ chez Be), IX,px,cv;;. Le pl. .. ..1! Catal. des man. or. de Leyde I, 156, 12, o l'on trouve l'explication: les principaux chr tiens de Damas. 3
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f hippopota1ne , Be. f artichaut, Be. (cf. Oosterlingen 18 et sui v., o j'ai dit que ce n'est rien autre chose qu'une tran scription de l'ital. articiocco; de mme Devie 37). f . f ' (> .J (pers. -'J\0_r.:0;'), espce d'Origanum maru, Bait. II, 503. f (esp. artemon, ital. artimone) artnon, Gl. Djob. .. _, Cl ,.._. , (pers. == Payne Smith 1182. ))' )JL Le pl. )-'), Saadiah ps. 29. j;t (arez) parfum qui vient de Mokha, Burckhardt Arabia II, 402 . ... un plat de 'riz, Gl. Fragm. <.Sj} frelon, Daumas V. A. 432 et MS. , .. )-'J riz, Calendr. 50, 1. .. 'o:E f chardon-de-Notre-Dame, caille-lait (plante), Gl. Esp. 391. f = Most. sous ce dernier mot. 0 18 basse d'un appartement), Be. Lie (ce qu'il y a de plus grossier dans une liqueur, et qui va au fond), Most. sous _rJl sous JJl t .. -Ne m'est pas clair Bait. . .. :;..r I, 137 a: L.t cr ".6;t)l, cr Pot de cha1nbre, Be . .. f (turc ou L:;.J_,i) pl. en Egypte, bataillon (d'environ mille hommes), Be . I....S.b) f jasmin jaune, selon Au w. I, 431, 20. -Ephedra, Prax R. d. O. A. IV, 196. b r ... o :6 "'.) 1 == __r>t Most. sous ce dernier mot. ... f hautbois, Be, pl. t , Freytag Chrest. 7 4, 7; espce de flte champtre, voyez Descr. de l'Eg. XIII, 456 et sui v., Lane M. E. II, 89, 90. J.Jf. \.J;L Pour l'hbreu Saadiah, comment. sur ps. 95, a 0_,;Jt $, ;t; cf. Abou'l-Wald 789, 27. f bardane, glouteron (plante), Be, -persicaire (plante), Be; cf. Bait. I, 25 c et d. f ou f archevque, Amari Di pl. 45 bt, 0 f r6glisse, Most. sous (seulement dans N). " " V""'... :J LJNJ'I'N et 23. UWL:;:,.Jf ou (asphodle), voyez f voyez " f == orgue , Rist. Tun. 111 : LAslc 01S Cl .. ' .n • -'r .... ' ..:;:, 0 f (N) ou cr-"') (La) = _r_r, Most. sous _r_rll f en Ifrikiya = , Most. sous ce f archevque, Amari Di pl. 1 et 7 ; proprement 1:!1) dernier mot. car c'est ainsi qu'il faut lire ibid. 14. f pl. t chantre, choriste, Be. s f pav, L (pavimentum).
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)(1-j. f (pers.) manteaux ou casaques de laine, Bat. IV, 232, dern. 1. f betterave, Au w. II, 420, 2 a f. sorte de poisson, Ycout I, 886, 2. S ... f non-seulement livre, mais aussi lapin (cf. Lane sous le .J), Pagni 98, Be. (lapin aussi -Sur .. H voyez Bait. I, 29 b. ,,(115, ahze (partie du corps entre le haut de la cuisse et le bas-ventre), Be. ,CJ:. qui appartient au livre, Ale. (le bruno cosa 19 JJ' Badroun 269, 9 ibid. 1. 12. s ... j f (toutes les voyelles dans La), thy1nle, garou, tren tonel (plante), Most. CJ Yj (syr. pi lus pubis, Payne Smith 1338. (hbr. ;)UN) hysope, Saadiah ps. 51; Payne Smith, 1110 et 1111, a YjL s ... Pl. Mi'yr 22, 12. -Cataractes, en style sacr, pluies excessives, Be. i:,_,hA!J f bandit, Be. de liebre). -Fricasse, ragott de livre, civet, Ale. J)f II, lambrisser, Gl. Djob., Gl. Beldz. (lebrada). V tre lambriss, Gl. Djob. ,,(115, f == t aine, Be. w CJ .. CJ15. f coiffure paisse l'albanaise en forme de turban, •. ?J--l.J , les dames franques d'Alep la portent gnralement et c'est une espce de gros bourrelet recouvert en chle de cachemire, Be , Bg 805. f (apo11) pi{'(l-de-vecnt (plante), Be, Bg, Au w. I, 468, 14, 472, 7, 475, 4 (1. O-'J4). 'J. ... :c. l:) '.J f pl. lF--' g'tand panier pour la farine ou le pain, Ale. (nassa para trigo, panera para guardar pan). Dans le dialecte de l'Andalousie horon est: panier de sparte, grand et rond. Comme oron en es p. (cf. Victor): gabion, espce de panier qu'on remplit de terre, et dont on se sert pour empcher la rivire de dborder, Ale. (oron lleno de ti erra). ... (pers.) espce de drogue, Bait. I, 26 c (AB), Dict. pers. de Vullers. .. f cerf, Be (== en Syrie cerf, en Nubie bouquetin, Burckhardt Nubia 251. f I..L<.,w truite, Be. s ... f ou f (pers. noble, excellent, et aussi blanc). .1 0t excellente espce de dattes, Gl. Fragm. . .) le lis blanc, Bait. II, 68 c (en pers. l'adj. employ substantivement, signifie aussi lis). Sv:C. w J) t Sur les phrases telles que lSJ) t tre plein de courage, d'nergie, voyez Quatrem. J. d. S. 184 7, 481. ;;,15. BJ)t, Valence, sorte de petite poire, Mace. I, 110, 11; cf. de Gayangos trad. I, 374. L'orthographe et les voyelles de ce mot sont prsent certaines grce au Voc. (v0 pirus). s ... ) proprement vtement qui couvre la partie inf a ri eure du corps, depuis la ceinture jusqu' mi-jambes. En ce sens ce mot arabe se trouve dj chez Hro dote (VII, 69), qui dit en parlant des Arabes dans l'arme de Xerxs: 'Apa/3101 d Cf. Vtem. 37. Porter l'izr trs-long et le ' CJ , CJ w ' (J laisser traner, (cf. tait considr comme un indice de vanit, d'orgueil, Djob. 219, 2 a f. -Sur dans le sens de grand voile dont les femmes s'enveloppent tout le corps, voyez V tem. 25 et sui v. Dans le V oc. linteamen de lino, Xristianorum)). -Femme honnte, Ztschr. XXII, 333 . .t ... Manteau d'homme, voyez sous _;:l)w. Voile qui couvrait la Ca'ba, voyez Azrak 175, 3 a f. -179, Burton II, 236. -Rideau, Ht, Barbier, Martin 77. -Dra1J de lit, Ale. (savana lieno), Hst 266, Domb. 93, Be (Barb.), Ht, Dela p. 99. Latnbris, 01. Es p. ,t 143; voyez sous :c. r)\ rotnarin, Domb. 73. w"',A r)t dimin. de Kmil 507, 6. s:
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'= t ... .c, ' .. 1• ...J . ./ et chiffon, Cherb. pl. .. R. N. 36 v0 : les gens chez lesquels Ism'l .... u;; demeurait, lui dirent: (sic, l. t prends ces cinq dnrs et va acheter d'autres habits Cairawn; plus loin: •• '.. ! • •• \i .b. \ t .. ' 'l td. 43 r0 : ou_, _;>t Pl. effets, costume , Cher b. Dial. 3. S-o )j;,..., vte1nent semblable au "-:-...1l, port par ::= les Jeunes filles q_ ua nrl elles taient (h:j. trop grandes pour porter le Freytag Einleitung 314, 315. Caleon, Vtem. 38-40, Be..Jlanteau, Vtem. 41, Khallic. I, 671, 21 SI., Athir XII, 161, 8. -Une pice d'toffe que l'on roule autou1 du turban, ou dont on en-veloppe ses paules; espce de toque ou de voile en soie, que les 1llaures et les Jlfauresques roulaient autour de la tte, en laissant penche les bouts des franges su1 les paules, Vtem. 42-46, Maml. II, 2, 224, 1001 N. IV, 309, 14. -Serviette, R. N. 59 ro: il lui ' apporta trois ttes de mouton pour le dner ' :::. ,l, ' • (ajoutez JfLt; es-suie-main, R. N. 72 r0 : rl.Jl. LSJt (;li> G'r)_fM, .... 0 HJ;-L manteau, N awaw 359, dern. 1. -Pagne, Vtem. 40 (dans ce passage de Bat. l'dit. (IV, 23) w porte au lieu de 'o15. f revenant, fantme, Cher b. s .. _ t grande calamit, Abdoun vs. 4 7. Calligonum comosum, plante qui ressemble au bl sarrasin et qui forme avec le d:J0 la nourriture prin cipale des chameaux, Des or 23. -Azl, Ephedra, Prax R. d. O. A. IV, 196. et ocre (terre ferrugineuse dont on fait une couleur jaune), Be; restituez Bait. I, 28 b (AB et Most. sous _.,-Z"t N 0S:.:j,t). w ... = Diw. Hodz. 41, vs. 22. II, aor. LSy, suffire, Be (Barb.); ou assez , Be (Bar b.). 20 I:!LJj J en change de cela, Ber b. I , 4 7 6 7 a 12 , 564 , 4 a f . 1...5 !_;l ? Be (Egypte ). ()Nf as (point seul marqu sur une carte); LSJLY.I.JJ l.J""'J as de carreau , Be. ()Nf non, ou pas, point, V oc. 13 ( 492 u-: f (ess) chut! Delap. 184. u-:f I prendre raclne, s'enraciner, Ale. (arraigar). V passif de la Ile, V oc. (v0 fundamentum). !>-' ... s. en algbre l'exposant d'une puissance, Prol. III, 97, 15. Dans l'opration sur la le nombre de degrs qui se trouve entre la fin du dernier signe du zodiaque et le degr du signe qui est l'ascendant au mo1nent de l'opration, de Slane trad. des Prol. I, 248, n. 2, sur Prol. I, 215, 3 a f. s 1! remplaant, substitut, Roland. 1! lSI.NLwi fondamental, Be. (herb.) grande enceinte == Berb. I, 412, 5 a f., ibid. II, 515, 6 a f. (de Slane s'est tromp dans sa trad. II, 339, IV, 425). ' ... 15. l:)-'J Lw f (ourpoY) cabaret ou Oreille d'homme (plante-qui entre dans la thriaque), rondelle, Be. ' ... 15. 1 lentille (lgume) , Most. Cl"" ... Cl '(;,"-.)ri voyez c;;l_;...l. r Cl ,.. 0!}:15. f (es p.) peautre , Ale. (es pelta specie de trigo). tli.:.W! pinards, Ale. (espinaca); c'est la forme vul gaire, Most. ou airain, cuivre rouge, Be (avec t_ywls), Hbrt 170. (pers. espce de soupe compose de bouillon et de petits morceaux de viande , avec des pi nards , de la fleur de farine, du vinaigre, etc. j voyez de J ong sous et les dict. persans. L'orthogra .. phe ordinaire est = Payne Smith 1159. s Cl r ' '! (cul) pl. , Be.
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5 oi. et artiste (qui travaille dans un art o le gnie et la main doivent concourir), Be; titre qu'on donne ceux qui travaillent le cuir ou les mtaux, Lyon 286. -Musicien, Ale. (juglar). -Matre d' cole, docteur, professeur, V oc., Ale. ( escolastico o maes-' treescuela, do tor que ensefia, catedratico); professor publicus, Mace. III, 40, 16 , Khatb , "' 1 \\ , , , 33 ro: 1_;'' Jls\iH 4t ;; Cl ' de mme id. 39 ro: J-.c. G-' JL.:v •.. -Professeur de prestidigitation, Harr 326, 5, Ztschr. XX, 506 (2 fois) -Patron (protecteur, dfenseur, le saint dont on porte le nom), Be. -Livre de raison, livre d'extrait, grand livre, registre o les ngociants por-tent tous leurs comptes par doit et avoir, M v0 s, , Cil. pl. celle qui enseigne la musique, le chant, Koseg. Chrest. 130, 2 a f.; dectrice d'une bande de tnusiciennes, Ale. (taiiedor (l. tafiedora) prin cipal); musicienne, Ale. (tafiedora). pl. ou iY.:J voyez sur cette charge Maml. I, 1, 25 et sui v.; ibid.; (Meursinge 22 , 17 et 32 , n. 1 03) ibid. ou iY..)LANolt la charge de l'ostdr, ibid. et _;: ....... ! (gr.) astronomie, Simo net 259. f (orrrpEf'dux, pl. de 0(J'TpEfdt0717 dimin. de Or:rTpE011) hutre, Be, Pagni MS. ( ostridi). w ' ' Cl J nom d'un fruit, Ibn-Loyon 14 v0 : J_y..:......, u_;h.H 0_,. ... a-pSi 0Lc_,.j "il.Sf.\'1')\\ H_ir Cl (esp. estepa) pl. ldum, lde, espce de "" !]: ciste, Ale. (xara mata conocida). Cl (rrTtx,o!ptov, voyez Stephani Thesaurus et Du-cange) chemise, robe sacerdotale, Bg. <.:.) I.Jisw.l nom d'une plante, Bait. 1 , 42 b (AB). s J) -'-"-w J , chez les alchimistes, or, le roi des mtaux, de 21 mme que le lion est appel le roi des animaux, ' Devie 10. Daphne oleoides, Most. sous ' o):j) l..o, Bait. I, 48 c, 346 b et c. Orobanche cariophyllea, Bait. I, 48 b, Be. .,rwl 1. l_,;f pour !_,r"'!, Amari 432, 8.:::: ,..,. ., ts lS_fN-:> il craignit qu'on trouvt assez de preuves pour le faire condamner)), Berb. 1, 416, 4 a f. VIII faire prisonnier, Ale. (cati var). SCI::P: ,..wi servitude, Ale. (servidunbre). ,, w .... lS 1......,i (de afJ"apo11, pour lequel le Most. donne le nom esp. et de {3axxapt;, en esp. bacaris ou bacara) nard sauvage, Ale. (asarrabacar yerva), cf. Gl. Esp. 37 4. JLNoiL Le pl. Saadiah ps. 2. ; fern. esclave (homme ou femme), Ale. (esclavo, esclava). imitateur servile, Be. <.> .s;., tnesme, preintes fort douloureuses qu'on sent au fondement, avec des envies continuelles et presque inutiles d'aller la selle, Ale. (puxo de vientre). (?) religieusement, Ale. (religiosamente, moar). (_;W!.rwf voyez s,o-! Wrf (plomb) s'emploie pour comme l'auteur du Most. l'atteste formellement. voyez 4?L l:J-'"Sl=-'r f voyez o-"J) ,c;,-! ,c;,l-_, ou vulg. pour (voyez Lane sous ce dernier mot), 1001 N. III, 463 (Bresl. IV, 466 , 8 a f., 468, 5. rh..wf Aster Atticus, Bait. 1, 35; l'auteur du Most. l'a sous le LJN, mais il dit qu'on l'crit aussi avec le L 1 Jh..w r styrax ' Most. BOUS iilll..w ,(rrparaJ..o, Bait. I, 37 c (AB) (Freytag
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22 Y ":l) _;h-1 , au pl. d , V oc. ll6 J.R-1 espce de camphre , Bait. . II , 334. w " ... " t>J:Yh ...... ! (B) (A), nom d'un mois, Edrlst panais, pastenade, Ale. (anahoria); cf. GI. ::;:: Clim. VI, Sect. 1, en parlant de l'ocan: Esp. 224. _,.-w,, lS.9>' chez Gregorio 48, 1 le nom du mois que l'diteur a laiss en blanc, est et M. Amari m'crit qu' son avis le terme en question est une altration de septembre, peut-tre de (JT {3ptou; mais dans ce cas il est trange qu'Edrs ait crit septembre au lieu de juillet, car J-M'' t est aot. ' ) " f chez Freytag, a les voyelles dans le , ;; V oc. (pl ot) et chez Ale. ( elemento, ayre el elemento ), qui donnent aussi (Ale. sous elemental) l'adjectif ... w ' ' ... ", " J. t) f_,..hw f portique, vestibule, V oc., Ale. (antepuerta de casa, portada de casa), Ht, Bat. I, 62, 87, etc. Petit portique dans l'intrieur d'une maison, Ale. (portal peque:fio de dentro de casa). -Balustrade, Ht . SCI)CI , Cl (), , ou E= z4:rs. ponge, Most., Bait. I, 45 b, Chee. 191 vo, Auw. I, 440, 9. La forme 1001 N. III, 278, 459, Be.ou cysto-lithe, pierre d'ponge, Be, _r.Jf rF -Espce de beignets qu'on mange avec du miel; c'est de la pte pain trs-molle et trs-leve, qu'on fait frire dans de l'huile; ces beignets ressemblent nos pets de nonne, L (crus,. , (1,. Cl'15. CJ .-Cl tula cr Ale. (bofiuelo, et , , a Haedo 25, 1, 26, 2, 29, 1 (asfinge), Pagni 153, Hst 109 Jackson 132 (sfinge), J. A. 1830, (J.,. I, 320 (sfenge), Cher b. R. N. 80 ro, 97 vo .. r' "ttt \ B , spongieux, Be. f i .!J-ll..w .JJ, U""'""""' les stociens, c. \..7 , , , " ponger, Ht. stechas, Be, Most. La; N et Gl. Man. " " , , " rue sauvage, Peganum harmala (== J.A_r), Sang. Bait. I, 33 b (AB) ... a ' CJ J. J_,.bii'4N f non-seulement flotte, mais aussi vaisseau, bti-ment, galre, Maml. I, 1, 157, V oc., Mller 29, 32, Prol. II, 325, 2 a f., Ber b. I, 207, 306, 314, 2, 327, 331, 401, 2 a f., 441, 2 a f., 464, 4, 506, 5. ) CJ J. qui appartient une flotte, Maml. I, 1, 157. -Un soldat de la flotte, ibid. o... Cl B!.wf asperge, Calendr. 33, 3; voyez 01J-wl. ..;..Ul.OII'4N f pinards. Cette forme se trouve: Chee. 182 v0 , C 197 vo, Djauz 144 vo, Bait. I, 34 b (A), Au w. I, 67, 5 a f. s ... , CJ (asperge) est un mot propre au dialecte du Maghrib (asparagus), Mace. II, 87, dern. 1., Bait. II, 570 h. Dans Ibn-al-Djezzr (Zd al-mosfir), le V oc. et chez o ...... CJ Ale. (esparajo) nom d'unit avec ! "?-a asperge sauvage, Ale. Dans L c'est une autre plante, car il donne ce mot sous acantelos et acantos. Le grec aKtt%1.9-o signifie acanthe, branche-ursine, et acacia. rable, Be. fard, Be. -Avec le J, en Egypte chou-fleur (sans doute parce que, par sa couleur, il ressemble ... CJ la cruse), Most. sous J..;t, .. ainsi dans N; dans La le mot _.j.ltQ.A est laiss en blanc et il porte pl. d, Chee. 192 ro. 0.)W\ voyez sous )k..o . (pers . .3';. feuilles blanches) peu plier blanc, Payne Smith 1228. Cl aujourd'hui mets compos de viande, CJ d'ufs et d'oignons, Cout. 44 ro: c} jw . .li . " w E= ' CJ L..o JP i.'--<;J cr ... ... ._W Martin 80, Cherb. Cl r (de l'italien staffile ?) lanire tresse dont on sa
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sert pour frapper les criminels, Hst 118, 240, Grberg 204, Miss. hist. 62 a, 294 a et b, 295 b, 299 b, 325 a (sofeles) . .J f moutarde blanche, Ibn-al-Djezzr. ' Cl f chez Freytag (Psyllium) et dans Payne Smith ' ' Cl' 1159, est dans le Gl. Man. aussi avec le Si dans les deux man. du Most. (sous dont l'auteur dit qu'il l'a trouv avec le sn et aussi avec le chn. Selon le Most. et Bait. (I, 132 k) c'est un ' ... mot persan; cf. V ullers sous ... escalier volant ou peut-tre planche, Gl. Edrs, M. Pl. J-'LJ,Ni ou dans les 1001 N. Bresl. IV, 7, 4 a f. lisez au lieu de comme le montre la comparaison de X, 254, 4: o Macn. (IV, 269) 4-:dUi.w. Sorte de machine de guerre, scala ambulatoria, couverte de planches en guise de toit, Gl. Edrs. Echelle, port, ibid., M. Cf. :,.s:.jl,SiJ,a, sous j._SiJ.a. (1.(esp.) escalier,, Ale. (escala o escalera). ' .. Cl l:) _,b 1 (Mace. 1 , 102 , 6) voyez .. UW f espce de poisson , Cazwn II, 119 , 20. l5 f maquereau (poisson) , Be. J 1 et ..N..Si.w 1 berce (plante) , Be. .b -"V scorbut, Be. f bonnet de nuit, Be. f chez Freytag (Scilla) est avec le lfo dans le Most. s .. w ' J(..N-; f (pers.). Freytag a considr une tymologie (fausse) de Djawlk (r.) comme la signification de 23 ;; ' ... o ... • o h o0_r. L5g; Wi limer). Le Voc. et Ale. ont en (1 (J , ... (J l! ce sens 0L; f.wi, pl. oi ou (Ale.) (escofina , a -para limar madera, rallo ). Chez Roland J'j)f sucre. Ce mot se rencontre aussi, sous la forme que j'ai indique en premier lieu, chez Albucasis 188, 3, et son diteur, Channing, en a cru trouver l'origine dans scolopax. Ce dernier mot, en grec ou dsigne la bcasse, et les dict. grecs et latins ne lui donnent pas d'autre sens. Il se peut, toutefois, qu'il soit devenu le nom d'un instrument dont la pointe ressemblait au bec long, droit, grle et cylindrique de la bcasse, car Albucasis dit que pour enlever les racines des dents, on se sert de pin ces dont l'extrmit ressemble au bec du faisan, ' (J ... ' aprs quoi il ajoute: 0_r.Jl) 0yY. ,(J 0\..R.l.(.., 't (l. ... JL5") f escabeau, tabouret, Be. voyez voyez Lr-"j(.w. (gr.) bonnet des prtres grecs, Bg; Vansleb 307 ... w ' ' (Coptes): ou l'Habit Anglique, appel en grec fJ'Xij lequel nanmoins peu de religieux portent, parce qu'ils n'ont pas tous assez de force, comme ils disent, pour faire la pnitence, que les canons y ont attache. Car ceux qui le portent sont obligs de se prosterner le visage et le ventre contre terre, et les bras en forme de croix, trois cents fois tous les soirs, avant que de se coucher; outre les jenes et les autres mortifications, qui en sont comme un apanage)> . ce terme, qui n'est qu'une autre forme de cuelle, Djawl., Bait. I, 11 b. Cl (1 voyez 0\..R.l.(..,t. .. ' (1 J. f (es p.) rpe (espce de lime) , Ale. ( escofina para .. .. (1 (1 limar madera). Chez Lerchundi (1 (1 rdpe (espce de lime), Haiyn-Bassm 1, 174 ro: J..w.jJ 1r J_r ..... f obscurit, Dom b. 55, Ht. (pers. de 0t... .... l et 0_,3) couleu1 bleu "' ciel, Abou'l-Wald 217, 12. qui est bleu de ciel, azur, Relation dos Voyages, Quatrem. J. d. S. 1846, 519, Abou'l-\Vald
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24 320, 9, Most.: ..J'J l..w;.i, id.: ... ((Le rubis semendji, ...-' . ou ismendji (hyacinthe)>>, R. d. O. A. XIII, 81. :i couleur bleu .de ciel, Mller S. B. 1863, II, 3, 8 a f. V oc. f II c. a p. et r., pour la IIIe, donner une aumne quelqu'un, V oc. M. Lafuente y Alcntara m'a crit qu'on ne sait plus en Espagne ce que exe signifiait au jeu des checs. Cl Je souponne que c'est l'quivalent de (voyez), qui signifie en chec (p. e. le roi est en chec). Cl -J. chut! Be. JN f libertinage, Ber b. I, 641 , 3 a f. f staphisaigre, herbe aux poux, Be. V. (sic) il n'avait pas J"oui de L f r r-(.)"'.• J espce de poisson, Slane sparus, Becr 41. l'opulence, Carts 134, 1. ../ ' t Cl r L 1 ... , ... f n H dz 20 r ' en Espagne' espce de lis ' r de Sacy Abdallae p . lW. 0 • 2, VS. 41. b (mdicament, remde) pl. Mi'yr 6, 1. 6. w ;:;:!S -1S pl. 4lwi colonne, Abou '1-Wald 70, 16 et 17. s -.,.] proprement nom d'action de la IIIe forme, assister; substantivement bienfaisance, charit, Gl. Edrs. Hospitalit amiable, Ztschr. XX, 502. Gratification, libralit qu'on fait aux ouvriers, aux soldats, soit en vivres, soit en argent, Au w. I, 534, 2, alt 32 ro: f. pJ' 34 ro: rLoJ HL.vt.,....u, 37 vo: L.r' Lt, Lo 43 vo: j. oiS_r.Ji BfJ_, JWi_,' 45 ro: J .. js j,, 53 v0 : Dans quelques-uns de ces passages, l'auteur emploie comme un pluriel. , S! (1.,. tif 38 d'aprs Bait. I, 118 c; leon de D; B (sic), L (a(J'c])aJ..-ro) asphalte, Abou'l-Wald 235, 20. J poisson du lac de Bizerte, Gl. Edrisi. , 1S compre, parrain, Be., a Personne qui accompagne l'pouse le jour de ses noces (chez les Coptes), Lane M. E. II, 370, M, qui dit (sous le chn) que c'est un mot syriaque. (ou commre, marraine, Be. Compagne de la marie , M. w ' Cl i. (esp. estopa) toupe, V oc., Ibn-al-Djezzr. Chez w Ibn-Loyon chez Ale. yrt 0' Cl -l (pers.) chamelier, de Jong. l f ' Cl -I j (pers. de chameau et jU pine) leucacanthe, Be. f I, aor. i, c. p. infester, incommoder, tourmenter, Be , 1001 N. Bres!. X, 265, 8, o LS""_,:; semble pour 1 voyez &;. t_, u-:w. o!S LfJf (cf. Freytag), Abou'l-Wald 807, 13. jb com0 bien de fois? Be (Barb.) Lo quidq_uid, V oc. jW> combien? (lorsqu'on donne le prix), Be (Barb.). 0_,5 qui, quel homme, quelle personne? Be Cl (Barb.). if pourquoi? V oc. quan-tum, V oc. ; Lo quanto magis, V oc. .•. f l.JN exe como en el juego del axedres , Ale. Feu rf II dnoter, indiquer, coter (marquer par lettres ou par nombres des pices), figurer (reprsenter allgoriquement), baucher; -c. J.c marquer (mettte une empreinte, une marque, sur une chose pour la distinguer); _;t signa-ler (avertir par des signaux que l'on aperoit un objet), Be. (On voit que le peuple a form ce verbe de IV rendre insolent, Ab bad. I, 255, 3, cf. III, 123. S;:;.!S, dent, en parlant de feuilles, Bait. I , 201 b.
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f asphodle, Bg; chez Sang. (((on dit aussi L.JN!;..w; )) ) ; Be )[ost. sous )g; ' dans N, dans La; ensuite: U.J"'Y dans La, N , lisez (1 ... 0 )tN f espce de mouton en Abyssinie, dont la peau w (1, fournit le cuir qu'on appelle 5JN, Mace. II, 711, .. 13; cf. Gl. Esp. 242. (?), Most. sous (lis blanc): 4?i y lS.t.Ji_,; leon de N; Lm _,g;,. E:-:; "!:. comme adjectif; ;.t alnes, Inven-taire (la copie porte par erreur <..Pl ' .. (esp.) pl. lieu oit se met l'amorce ou la 1nclte d'un fusil, Ale. ( esquero de y es ca; cf. Victor). ' (1 J et H colre, 1nauvaise humeur, V oc. (stoma== catio). mun, Most. sous ce dernier mot. f ou f (b. lat. scandula et scande na (voyez Ducango), esp. escafia) lpeautre; speltzun dans la traduction d'une charte sicilienne apud Lello 13 f (La '-', N l:!l), Au w. I 23 11 et 12 et lz, Bait. II, 206 c, Au w. ' ' ' l.r""' II, 26, dern. 1.; se trouve aussi Au w. I, 661, 15, II 30 1 Abou'l\Vald 779, 792 (, Au w. II, 30, ' ' ' \,../ 10 c'est Signal comme un n1ot esp. par Bait. l. l. (1 .. ' (1 '}. (csp. cscudero) /cuyer, Voc. ... ' .. (1 f scarnuwne Ale. ( escamonea). ••-7 ' .. ',::::(1, ''" (xoJ..o-;rHOptov) c/trac, , ;::11 doradilla (plante), Be. .. 0 "E 1 colT y rf', V oc. (1 (gr.) squille, I 25 ... 0 "!:. (scala chez Ducange n 3), pl. oi et sorte de vase ou coupe, L ( ampulla, caucum; cf. Ducange) , V oc. ( cifus ). ... (esp.) pl. /raille de poissons, Ale. (es-camosa (1. so) Cf' cf. sous les adv:er-(1 bes escama a escama). Dans le Voc. est bran-chia, oures d'un poisson. -Ecaille, petite partie mince et qui se dtache d1t cuir re, U"'LS Cf' MUC.fNt, o ... Ale. (escama de cobre). Aujourd'hui selon Lerchundi. 0 t)\$:.-;:,! (esp. escaiio) pl. o:U banc dossier pour ...'"E. trois ou quatre personnes, V oc. Le pl. chez Djob. 63, 10, car c'est ainsi qu'il faut lire en cet endroit au lieu du .... du man., que l'diteur a chang mal propos en ft'l1Ni; par consquent il faut biffer l'article p dans le Gl. ' " ' 0 '}. pl. oi hhisson, V oc. " .. " "E (man. Ga du Holal 14 ro, I, 137, 20) ou (1001 N. X, 305, 2 a f.) carlate; shlcalat, drap d'Irlande, Jackson Timb. 34 7. sorte d'toffe, Holal 9 v0 : L-=?t Cf' o le man. de Paris porte f1Ni et Ga , , (1 est dans le Voc. (seulement , , dans la 1re partie). , Cl , (1 esp. escoria) sf'orie, Voc., , E; sous Uft,; chez Ale. (es coria) avec le sin. s 0 '"E f voyez Ztschr. XVIII, 695, n. 1. 0 '}. l:) f voyez Lane et des renseignements trs-prcis chez Rau,volf 37 et sui v.; sur ou ,._, ksi voyez de Goojc sur Edrisi 37 , n. 1. u::J hysope (plante), llait. T, ;>;) c. t
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26 lotus (plante), Gl M ( ' w. ... . an. :r Cl , ' i0i ., Cl t . . • . r _. Cl , (Bait. II, 116 b), voyez ce mot. f (ber b.) quoi? Ale. (que co sa); cf. Dict. herb. sous quoi; selon Hanoteau (Grammaire kabyle 67 n.), c'est c,:f, une altration de l'arabe ' i y_,..-::.1 (esp.) toupe, Ale. (estopa); ':::'ri toupe de chantTe, id. ( cafiamazo ). Sous sedefia cosa de w ' Cl :1. lino il a: ochp ataxt (?). Dans le V oc. '-" Chez Lerchundi ' :c. (esp.) oursin, hrisson de mer, Ale. (echino [lat. echinus, aujourd'hui: equino] por olechino Sima net souponne que c'est une faute d'impression pour alechino, echino avec l'article arabe], echina este pece). f thynu!l/e, garou, trentonel (plante), 1\Iost. sous (voyez ce mot): y .... ou mode de musique, Hst 258, Descr. de l'Eg. XIV, 25. ou toffe de soie qui tire son nom de la ville d'Ispahan, Gl. Edrs. On la fabriquait Cl , aussi Almrie , Mace. I , 106, 2. -Le chez Be antiJJioiue, s'appelle aussi simplement , Ztschr. V, 238. ' ' :c. c. Cl :c. 0fv.....4af, s'il faut transcrire ainsi le terme qui chez Ale. est azdaq (ou azdq, ou azdq) axxu, ln fJ me, Ale. (co sa e cosa, pregunta de ques cosa y cosa, ques cosa y cosa). Je souponne que c'est une expression berbre plus ou moins altre. Dans le (J , Dict. de cette langue je trouve ces, celles-l, '-et ri' que' interrog. (quelle chose)' quoi' interr. (quelle chose). L'expression dont il s'agit signifierait donc proprement: ces choses quelles (sont-elles?), et elle serait en quelque sorte l'quivalent des termes espagnols qu'Ale. donne pour nigme. sorte d'toffe N aisbour, dont on fabriquait des de Jong. pl. du persan .Jr--'.,.:), J_,.-wl.N, qui signifie proprement tuyau (voyez Ztschr. XII, 333-335). On l'applique plusieurs sortes de tuyaux ou d'autres objets qui en ont la forme. ' canule (petit tuyau au bout d'une serin-gue), Be. Canon de fusil, Be, Hbrt 135. -Petit eu o1, qui fait partie de la coiffure des dames, Lane 1\I. E. II, 409. lJi'pe pour j'1uner, Bg (au Liban, Aiguillette (tresse, cordon garni de mtal en pointe par le bout pour attacher), Be. ' , Bobine de tisserand, Bg. ( Jrusalem, ,.:)). navette (instrument de tisserand), Be. -Tresse de trois fils, Ale. ( crisneja de tres cuerdas). Ceci peut servir corriger et complter ce que j'ai dit Gl. Esp. 312. ' " (esp.) toupe, Ibn-Loyon 40 vo, en parlant du lin: )H , mais il faut corriger comme je l'ai fait, car signifie toupe, et l'autre mot w )(l:t est l'esp. es topa, dans le V oc. Cf. Lane sous s Cl ... " f pl. oi, V oc. , de Sacy Chrest. II, ff, 1. f (Freytag). Ce mot, que Go li us a entendu au l\Iaroc et que j'ai trouv seulement chez les voyageurs, est chez Domb. 94 suturmijah, usturmijalt; Hst 153 sing. estermfa, pl. stenn[at (63, 152), Graberg A9 :dormie. ;,_lful [ == Stonnia, l'employ qui prend soin des accoudoirs ronds de l'empereur, Pflgl LXIX, 19. ' ' Cl L.,h...:, 1 ( crT o f"ot X' ;JY) pl. ol stomachique , sorte ' de remde purgatif, Bait. I, 428 a: lustJ'iJw (toffe de so1e broche), Be. , :c. nom d'un arbre qui crot dans les fentes des rochers et dont Burckhardt (Syria 536 et suiv.) donne la description (aszef). -Nom d'un instrument de musique, Casiri I, 528 a. sorte de poisson, Burckhardt Syria 166. l:)4R.4.0f voyez voyez
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lJi.Aof voyez II c. cr, Prol. II, 145, 4: Toutes ces traditions sont saines, cr Lo c'est ce que j'ai constat par des preuves tires de ce que nous connaissons de la vie d' Acim >>. Dans le V oc. sous cautio; cf. .,.:. V. Jirt innneubles (biens en fonds, mai-sons, terres), Abd-al-whid 210, 12. Dans le V oc. sous cautio; cf. ... s;. X. une b1che qui n'allait pas jusqn' terre, Akhbr 11, 6. Cl : ' sa solde ordinaire, Gl. Beldz. la patrie de ses anctres, Mace. I, 529, 16. 0LwJ langue 1Hhe (d'o drive une autre langue), Be. ==L..Ji hydrogne (gaz), Be. ti:;ane, Be. n'est pas toujours original (aussi yLAj(.H Bait. II, 542 a, en critiquant un article d'Ibn-Djazla: 0 \ 0Ls .. \.-? 0" ..bJi.w.:i), oppos copie; il signifie aussi quelquefois copie, exemplaire; voyez V oc., Mace. '"; I, 607, 12; Abdar 83 r0 : j, ' Cl :. ' b-A w s:: ... Cl j, j, ' Cl :;::; 1 / . . -".J •• 1 :..:.:. \ -•'! "' 1 1: : .. :-. ... 1 o' '"".:; v.-: \.../__;-----=:-)t j. -Une chose acquise d'une Inanire plus ou moins illicite s'appelle R. N. 102 r0 ; pour exprimer s ' le contraire, on dit csS ibid.: csS csS bonne ou mauvaise, Be (sous ltta!Jit), plus souvent bonne 1001 N. 1, 290: (trad. de Lane: noble qualities are held in remembrance ); peut-tre Roland, qui traduit par fa!un, a-t-il eu en vue le mme sens. Comme pif'rl en ais (tout l'arbre, toute la plante), Becr 32: 0--Jt cr nlille pietls d'orangers; ibid. 116, 9, Au,v. I, 505, 9 (o il faut lire avec le man. de l'Esc. et celui do Leyde), 131, dern. I.; Berb. II, 138, 1: 0"-' 0"-' a-V-..>!,-J) 1 chou, 1 laitue, 1 rave>>. == l\Iacc. Cl:f. I, lHG, 3 a f. = .. H et j_,.._..oi I, 585, G, 621, 2 et 8, 940, 2, III, 27 (1, s:: 122, 14, Autob. 198 vo: •• r .rt t • ..1 ibid.: 0 . ..A.9Jt 202 ro: .j .) .. /\) L:.r::k))i cr Lo_,, J{hatb vo: . LS De mme .. ".....1 r.:s-v.. . 0 . ' J. de Sacy Gr. 1, 379, Athr X, 400, 5 a f.: _, (.j.!vJi mais au lieu de Lo)...i. il faut lire comme on trouve chez N owair Afrique 52 vo, Mace. 1, 551, 13 (cf. Add.). et pour cause, pour bonne raison, Be. cr compte su1, en d{duction de, Be. 'J.Wi (sans n-gation) aucune1nent, ja1nais, point du tout, Be. $1 II, 146, 3: U_,}iA csS <;:t=>t (((pas uniquement sur son autorit>>), de mme 149, 12. 2 " lSkl. prnordialement, Be. 2 = la rnaison pater... "" nelle, 1001 N. Bresl. X, 282 dans le sens. de noble, (cheval) de race, ...... t forme au pl. (1001 N. Bresl. III, 384), ' :. (Mace. 1, 801, dern. 1., 802, 8), et (Be sous condition et sous race). _;Jt la terre ferme, le continent, Be, 1001 N. I, 113. !. ' origine, Khatb 4 vo: G:,_, cr cr ibid.: _j' Jt tS"""'-.J_,_..o_, 19 vo, etc.; surtout noble origine, Voc., Khatb 14 vo (aprs avoir nomm les tribus arabes tablies Grenade): J.c J.c 23 vo: Cl a-A entireuwnt, Be. $_, .. .:; pl. oi obligation, billet de reconnaissance d'une dette, Voc. (cautio; cf. Ducange cautio no 1). .,. ... est omnis dans le Voc. (terebella) sorte do tarire, Ab oui IIhassan Ali, de J\Iaroc, Trait des instr. astron., trauit par S dillot, II, 549 et sui v., avec la figure. Aussi (voyez).
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H .. :r 28 .. 0 , ..... 0 .. . , r 1nanteau, V oc. 0 , ...... (J (esp. travesaiio) pl. ol barre pour fermer :::;;:: et assurer une porte, V oc. (ou }f) chopper, faire un faux pas, Be. ... ol!. b r r 2>-..[a' est expliqu dans le Voc. par ofa (offa) et son 0) synonyme est ?:S.)? ou Du latin attritus, selon Simonet, 260, qui fait remarquer que le V oc. donne aussi (p. 4 77 gl.) un verbe atridar == &.) 0 .iJLo f (voyelles dans A) nom d'une plante, Bait. I 1 55 i. ..,(1,(1 f dans le V oc., sans explication. ' o;,l!. aphronitre, curne de fleur de nitre, Gl. Esp. 59. ' 0 et my1obolans. }.fMicament com-pos ou lectuaire, dans lequel entrent les 1nyrobolans, ... w ' 0 Sang., Gl. Man.: ... LJ' o4Ut-4Ji ' Gildemeister, Catal. des man. or. de Bonn, p. 55: Quomodo paretur e tribus myrobalani speciebus >>. Un de ces lectuaires s'appelle car c'est ainsi qu'il faut lire Becr 27, 11; un autre Sang., ... 0 1!. Chee. 213 vo: 0_,.::::-t G"' ::: ' cr 4-....o. Ce mot vient de TpuqJEp011 (dlicat); cf. Ducange sous trife ron. -Trfle d'cau (plante mdicinale), Be. 0 (de fume, 'Capeur?) pl. 'l'Olcan, Haa maker apud Weijers 183, Amari 1, 1. 8, 4 a f., 2 a f., 2, 1. 4, 1. 9, 4 a f., 145, 3, 424, 4 a f. J Lb f est employ comme un pl., nourrices, Prol. I, 336, 1, III, 307, 6. (Lm certaine pierre qu'emploient les ocordonniers, Most.: cJ. .... +:..w.:s __#-y '(5} w . . , . ... 1!. lt. J (turc), suiVI d'un gnitif ou :i.J (cf. Fleischer Gl. 85), pl. _,Lt, ag ha, commandant turc, -exempt, Be. -Eunuque, 1001 N. Bresl. IV, 375, VII, 96 (dans ces deux passages l'd. Macn. a ' ... 1!. (esp. agarico) agaric, Most.: .Y' ofi:JW. == Payne Smith 995, 997 . ' ' .. raJ..oxo71, Most. sous 0) 1!. (gr.) sorte de gramine, voyez Gl. Edrisi. ol!. J _i:, f ou \ .J i:, J (altration d'une forme romane drive J ... , ol!. du lat. glis, en prov. glire, en esp. liron) pl. oW_fi loir, Voc . 0 \ .. i:, f (es p.) grillon , Ale. (grillo especie de cigarra). .. ,15.;;:; 0 '15. (Ale.) et (Augustus) le 1nois d'aot, Si monet 237. ;; ol!. == Voyez ce mot . ... ... ol!. (herb.) limaon, escargot, Domb. 67, Roland, Hbrt 68, Most. sous 0_,j.:> (seulement dans N): 0L ......... ,L:,, Lrt; cr y ;i!L Dans le Dict. herb. 0 ' " 0 " o,, limaon est JJl.i.:?-i et jJl.i.:;:>_;?L w w r v c. cr s'en Jtlfy(Jr de quelqu'un' de quelque chose' en prouver du dgot, s'en lasser, Abd-al-whid 92, 6 a f. , de Slane Prol. I , LXXVI a. pau citas chez Freytag doit tre biff, voyez 1: ( l'f Fleischer sur II, 820, 5 Berichte 203. avec ces voyelles dans le Gl. Man. qui l'explique ainsi: cr L;r dette, Ht, Roland. , ., " ' ' Sw o,CJ w CJ,, ;_f>, o .... r-sJJI M_}:; li:;! :al..:aiJI J! ou .( espce de machine de guerre, 0 s:L:J4 :.S;b, _,!,J4 136 b, 137 a. , f noix d'arec, sous : y Chez Freytag (J)CJt (1) et (esp.) pl. espce de coussin qu'on rnet sous la courroie qui assujettit le joug la tte
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des bufs, de peur qu'elle ne les blesse, Ale. (frontal de arar, frontal, melena de bue y). Aujourd'hui on dit encore frontal en valencien, mais frontil en castillan. , 'ot Jo,/1 (esp.) flotte, Ale. (fiota de naves), Carts 9 et 9 a f. , 2 2 3 med. et 8 a f. , :! :? -! , 2 a f. , 5 med., etc. (seulement en parlant de la flotte des chrtiens). • Cl poulet l'huile d'olives, R. N. 69 vo: .-., a .::: ' (sic) WJji .. ;::-.) cr (prpara) Cl ;;, ... Cl 1 Lt--: 91 ro: (sic)' et ensuite: ?j.); l, .... k .. . .. ::J "t.. ..; "()](sic) r))i nom que les Africains (0_y.:Si:lj".:)l) donnent l'hyne, Abou'l-Wald 799, 10. Cl (asi11the chez Freytag), la premire lettre a un kesra dans le V oc. ahsinthe, Most. sous (dans Lm il n'y 0 a pas de Soufis, la station la. plus i't laquelle l'me puisse attciJldre, Prol. III, 64, 3: (j:i (j;":)L w w :-.-:. ct L5Si;\, vers chez \Yeers 19:?. ... llorizontal, Be. (sans voyelles). ... f (latin pulegiun1) pouliot, Dom b. 73; voyez sous la racine == Bait. II, 25-! b. ... (l'Cl f ou (pers.); voyez 1 L'S di ct. persans sous ces doux mots; l\Iost.: j. -L:J. 43\ _f:_j 1, j.) fl $, 1 ' .. Cl 1 ' (Lin J.-=:=-) _, .. Au lieu do '1 f. 1 . T r:2"" b . .. . lisez ; c. 3att. , a : .. 29 Jl. ;;, voyez aussi Bait. II, 261a, 344b. obier ou aubier (arbrisseau), Be. f et f fi! IIabicht Gl. IL fusain ou bonnet prtre (arbrisseau), Be. ' pithyme, Gl. vo Calendr. 67, 6. s ,Cl ... ... if.) et C.!J laudanu;n (extrait, prparation d'opium), Be. Les feu ill es sch/es du hachlch qu'on fume, 141. 'CJ1S: preJleur d'opilun, qui fait usuge de l'opium, pour s'/yaycr, Be, 1001 N. Bresl. -YII, 43. (;\.d JI (turc) orne (arbre), Be. ... o ... o'f;. f (turc) pn se, vaisseau, 1narchandises pnses, Be. s ... ' Cl}. voyez r chez Freytag doit tre biff; chez Rhazs n'est pas une faute, comme Froytag a pens; c'est la bonne leon; Freytag lui-mme l'a sous le 0 r f ou (grec selon JiJj 1\:halfa I, 3 78, 10; conjectures sur son origine /:tschr. V, 90, n. m/dita1ncut c01npos/, Be. Pharmacope, Ca talogue de Leyde III, 2 55, chez Be oLA:-:01...: t. , Cl (esp. cresta) crte du coq, Voc. u ... c,'f;, ) .. f ?lu' s ,Cl}. s ' Cl }. /f et 0 .r>--1 pl. espce de coiffure , en usage au ).Iaghrib, bonnf'f haut, de forme fOII'l_lff', Voc. (capellus), ibn-Jirith 275: Ws j, :: .. (Abdrame II) ts')5, •• w ' u.!1:;i j,, .::: cr i1 .. (le man. a toutes voyelles de u .. _:;1). C'tait un rostun1o <'xtrmornont _./../ simple, car l'auhur aJoute: :":> .. ,,..._J _./../ .. .) ../ Co tenue dsigne au contraire une coiffure faito d'une toffe prl>ciouse ehez ..:\ hbttr tlern. 1. ( Cl ' Bat. II, 379, e'pst le Rynonytno du pt'rsan ' . . 1..3 -qut une coiffure <'Tl or, hrode dt' 1wrlcs ou
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orne de pierreries, dont se servaient les princesses mongoles, et dont l'extrmit ou appendice tranait jusqu' terre (J . .A. 1847, II, 170). v-oyez aussi Bat. II, 388, III, 229. Deux fois avec le dans le man. 0 Gayangos de Bat. 2 o:E proprement qui rient de l'le de Crte, pi, ""' ,., a thte du narcotique appel bendj, 1001 N. Bresl. IV, 146, 389. Employ substantivement, c'est le synonyme de bendj, ibid. VII, 282 (o l'd. Macn. a cresson, de arypto1) == ptoK.ap'dp.,o1J, Sim onet 234:; chez Ale. (berro yerva) 1:. .... uucunon. , o:l. (gr.) oxymel, 1001 N. Bresl. II, 101, 104 (= Macn. , I, 189). f liseron, liset, Be. 5 (Frcytag) appartient au dialecte du Ymen, Bait. ,, I, 71 e: y II, 465 b. Lr';L> maryull1leJ, Be. , f (roman, Simonet 253) pl. aigu illon, V oc. 5 0 district, /tendue de juridiction, Gl. Edrisi, pro.. a 'l'ill ce, Be. l'Egypte, llo ute Egypte, Jlo!Jell ne Egypte, •. H 1-Jusse Egypte, Be. # Cl f ou (x'dp.,lx) cwlmle, l\Iost., Gl. Man., Bai t. I, 43 a et b , II, 314 , Be. 0 ' • ,. -"'. --f voyez (herb.) instrument de musique dont on se sert 30 f ( esp) piquette (boisson faite avec do l'eau jete sur le marc du raisin), Ale. (agua pie). 0, .. tr lS'f grande ca J'ara ne, J. A. 1840, I, 380, 8: ;i o... ... (J' ' ' j '"-"-4 j, cf. 1. 14; Barth V, 32 donne akaba1 au sing., akuabr au pl.; Ghadams 164: La caravane marocaine [qui se rend Tom bouctou] se nomme Akabar ; cf. 192; incorrectement akkabah chez Jackson 24, 61, 62, 75 et souvent dans son Timb., et chez Graberg 144. C'est sans doute un mot tranger (cf. Barth 1. 1.) et nullement ' .. Cl 1' le pl. de l'arabe t , comme l'a pens d'A vezac (J. A. l. 1. 385). (chez Freytag), voyez Bait. I, 73 b, 294 a; u ... u"E. dans le N i (trs-corrompu dans Lm). , ' o:l. J le 1nois d'octobre. 2 .. 'ut poisson qui parat en octobre dans le golfe de Tunis, Becr 41, 10 a f.; aujourd'hui le poisson qui y parat dans ce mois, s'appelle chelba j c'est une espce de dorade, de Slane. ;; ' 0 :l. _, f (pour maladie qui atteint les trangers Tugg u J't en octobre, Carette Gogr. 24 7. ,_\..{ f voyez sous le '.3 .. ot ., ii /f (pour cf. Fleischer Gl. 40) pl. __,...Jf boule, pommette (ornement en forme de petite pon1n1e), (J ' ... i. Be....... _)'t pilae maruu, Bait, I, 74: b, qui ne parle pas de la mer indienne (Son th. 75, 4), mais c, ... do ... Ji _......s:. (AB) et qui compare les racines des ... t , ... t ponges au _! 1 I, 45 b. 0 _J't, .. , ... auxquels sont compares les grenades, 1001 N. IV, 249 ( == Bresl.); j'ignore ce qu'il faut entendre sous cette expression. en Afrique, II, 14:4-, 4; un tambour de terre glaiso qui a une peau tendue sur un seul fond; ) g1ancl tournesol, Be, est un terme qu1 .. (1 voyez Hst 103, 2G:?, et la figure Ta b. XXXI, n appartient au dialecte de Nedjd, Bait. I, 75 c: c"E. 9; il crit L ) lS,_,\J cr -';JJ ... Yr
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-' (var. lisez ou l541Sf, terme dont se servent les Persans dans les 1001 N. pour confirmer ce qu'ils disent. Il parat tre du persan corrompu; voyez Fleischer Gl. 69 et son dit. des 1001 N. XII, prface p. 92. .AKRECHT .A.RNEB paonychia, Prax R. d. O. A. IV, 196. voyez CJ -'E pl. t=':J.ISI mche, J. A. 1850, I, 246, 247. CJi. J (gr.) oxygne, l\I. CJ f voyez plus haut sous ,. I au fig. corroder, ronger peu peu, con sumer peu peu, caver (p. e. .. iL.-J j-S\ (j, ((l'eau a cav le rocher)>), Be; ((quelques annes de disette achevrent leur ruine , Berb. I, 41. -Dvorer, lire avidement, Be. 1llodre, JJiq_uer, en parlant d'insectes, R. N. 48 v0 : ?:SJV..c w ' --s l...lS' _rai a' Piller, Edrs Cl. I, Se ct. 7: j, t,..:s_; 4.cLM 1_,-JSl; d.w.il ibid.: lAA !_,..l$\ Hp).i , Carts 204, 4 a f., en parlant d'un roi: L-"''""', Gl. Abulf. : jSI. -'ll CJ 'incorruptible (au fig.), Be. U:O-"-J Jl .. ...,. .,) CJ voyez sous r..? r j{t rececoir la bastonnade' .. Be, Jackson Timb. 325; de mme j{t, j{i, .tre battu, recevoil des coups, Be; j{t, Daumas V. A. 480, 2 a f.; k.c j{t il a reu cent coups CIW de bton, Be. j{t se 1nordre les doigts par regret, Be. otp..Ci j{i succder , hriter de, Be. L ( S s; • • :: • ..o vous nous a vez bien . j'ait (travailler), Be. III (au lieu de la Ile) donner manger, Voc. ' CJ V tre rony/, Bait. I, 13 a: t:o' , a cr -Incorrectement, actif c. j,, 31 VII se manger, tre mangeable, 1001 N. Bres!. IX, 296' 8. VIII (vulg. et se manger, tre 1nan geable, Be. ' remords, Be. u'E. iJS) repas, Be, Hbrt 11. _Pture, Be.Jlangeure (endroit mang d'une toffe, d'un pain) , Be. -Ver rongeur, re1nords, Be. Cancer, Dom b. 88, Be; .. 'E L a ili i en ce sens (cancer). -Gangrne, Be. Chancre, ulcre, Be, Ht. 'j, CJi ill\ terres du beylick occupes, titre de bnfices militaires, par des Turcs, Dareste 87 (cf. Lane). .... 'E jLS i corrodant, corrosif, mordicant, rongettr, Be. .. H JLS t cautriq_ue (qui brle les chairs), Be. JlJ i s:t_,.) remde consomptif (qui consume les hu., meurs, les chairs) , Be. t plante qu'on mle au tabac quand il est trop .. fort, Daumas Sahara 192 (akil). JST (?que-lepequl) ur'fb1e (petit ver qui s'engendre et se roule dans les feuilles de pampre, etc.), Ale. (gusano rebolton). '1. .. LJ chancre, Be. " )s;., w chan creux, Be. , .s;:., ,.,._,, J-_fl..o pl. JS LA aliment, V oc. " ,s;. .... iliLo aliment, repas, festin, Ht. ' .. ' .... o_,..<.w JSY. espce de 1noucheron qui ne bourdonne pas, mais qui 1nord en silence, van Karnebeek dans la Revue <
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(car c est ainsi qu'il faut lire) <> (Cln1ent-Mullet). 2 .... j' L .... ... la ri::; ife sac1/e dans le 1nois de Redjeb, ainsi nomme parce qu'elle commence partir d'une petite hauteur qui est en face de la n1osque d' .. A.cha; voyez Bat. I, 383. buglose des bois, Be. ... ]) f cou rage! Be. w certainement, Ztschr. XI, 676: :5 CP <g; Lo, Si Lo (ibid. n. 1). Aussi isolment' p. e.: ((nie connaissez-vous? rponse: certainement, , Be. De mme .gi, ou dans des phrases comme ' 0 w 0 celles-ci: o_;-w "j1.5 ) 01 .. ; <.::> si je ne craignais de devenir trop long, j'indiquerais certaine-ment les titres de tous ces livres. , signifie aussi i croniq_ue, Be. l5) f (turc) appu re il, t/,/mon ie, pompe, Be; lS en grand cort/ge, en grande pompe, Be.l_}:,_,l;:> lS';)i h! au t d'a nnes, Be. eiJvo LS "')t batterie, Be. lt(:gimcnt, Be; LS ;)i colonel, Be. II rassemulrT u;ze arm/e contre quelqu'un c. J.c p., O\vair Espagne 466, Ibn-Khaldoun 1nan. 1350, IV, 3 v0 • 0'Jl; y.Jt exciter le peuple, le pu blic, contre quelqu'un, Auto b. 231 vo: _L,.illL; ' •• l w\ • cf! 1 .. •. Jt..w.. .. ,, • ., 0 Amari 435, 3 a f. , ;;'!: (cf. annot. crit.) , 436 , 10 (prononcez I...:A1! ). V se ligucJ' contre quelqu'un c. a. p. (Lane d'aprs T), 3Iacc. II, 266, 11 , Amari 435, 8 a f. (cf. annot. crit.; bon dans A). Rassembler une anne contre quelqu'un c. p., Bidp. 4, l. 7.
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0 (corruption du turc t •JLo_,.b) pl. ot, en Espagne, '81 ........,. botte, Vtem. 49. Comparez plus loin H11i C)_,.:J J (turc) fil d'or, Be. w " w CJC, ou u.t,Jf, (turc), pl. et ,s ,li " ;:;; . ambassadeur, Be, M. r_Jf. En lisant, on prononce d,l, mais le vulgaire w.t:. dit M. I s'apprivoiser, Be. II (chez Ale. et Be 0.j_, dans toutes les accep tions que je donne sur leur autorit) apprivoiser, Be, Ht, Hbrt 66; accoutumer, Ht, Hbrt 66. -En gnral prparer, apprter, mettre une chose dans l'tat convenable l'usage auquel on la destine; le sens particulier est dtermin par le substantif qu'on joint ce verbe. Ainsi en parlant de viande, c'est assai sonner, accommoder; en parlant de bois, limer, ou raboter, ou travailler artistement .JJ_,...o y.:.->, Berb. I, 412, 2 a f.); en parlant de cuivre, battre; en parlant de verre, facetter, tailler facettes, Gl. Edrst. -En chimie, ibid. Orner, parer, Ale. (apafiar ataviar). -Forger (controuver), Be. -Renfermer le btail dans l'table, Ale. (apris car). Com1nander des soldats, Ale. ( capitanear gente). -Dbaucher (entraner des parties de plaisir, et aussi: faire quitter le service de quelqu'un, e1nbaucher), Be. C. adapter (appliquer, ajuster une chose une autre) , Be. Kasraouan) s'apprter , Be. J.i'....:> (dans le V s'apprivoiser, Be, Hbrt 66. Se ranger, en parlant de cavaliers, Mller L. Z. 4, 1. 11. Quasipassif de la Ile, V oc. v0 compilare. VIII tre gal, uniforme, ne pas varier, Abd-alwhid 121' 9: en parlant du printemps, o c}_,t est saison; l'autour parle de l'galit de la temprature au printemps' et est l'oppos de dans la phrase qui suit. Hoogvliet (150, 3 et n. 185) ne 1ne semble pas avoir saisi le sens de ce passage. X c. a. p. chercher s'assurer l'a;niti de quelqu'un, Ilaiyn 40 r0 : /l :li cr ..... )..; .. .c_, Ltjj Akhbr 68, 2 (== Bayn II, 44, 16), I 33 ]5: , ,CJ:!S 0 71, 1, Carts 54, 7, Cout. 41 vo: 0f ' Cl a dJ Dans le passage Ber b. I, 295, 6 a f. on lit mais il faut y substituer 0.JL Pl. du pl. millionnaire; CJ So .. par milliers, Be. ._sJt ()" _r..::>, ou SCJ.. , ._sJt cr-r..::>, ou J LY.0 seul, noms de la pim-prenelle chez le peuple en Espagne, Ale. (pinpinella Bait. I, 95 c: y_, \J-.H , .... • • '-'-..; • _,J IJ •• \,.7 • u )..,.1 • H_,J-:lj{ ainsi dans A; B ajoute JLY.0 aprs ._sJt, mais sans ncessit absolue, comme le prouve , ... II, 62 c, o AB portent: ;,.._.;;.. .. \.J-.H aa _r..::> u;; ._Lt _,0 (Bait. I, 4 7 4 e) ou (Ale. milhoja verde) mille-feuille, et aussi Stratiotes saucage (Bait. 1. l., aprs avoir dit que c'est Myriophyllum: k\t;.: So ._sJL Paroles de Mamoun: L.r_;-i; I:!HJ <.5-.)t avec la traduction: Hic est satio manus me et disciplin me excultus >>, Gl. Fragm.; mais je suppose que le mot a ici sa signification ordinaire, celle de compagnon, et qu'il faut traduire: mon compagnon, mon gal, en savoir-vivre. Coll. amis, Gl. Mosl. S: 0,JL A.B.C. (petit livret de l'alphabet), Be. ._sJ'jt l'article, Be. S .. CI compagne, femelle d'oiseau, Be. -== ... us:. intrigue de galanterie, galanterie (commerce amoureux), co1nmerce (union des sexes), Be. du prix de mille piastres, vers dans la Des cr. de l'Eg. XIV, 138, o il est question de la w 0 ... d'une Jeune fille. qui possde mille bourses (trad. de Lane), 1001 N. IV, 640, 9, 683, 3 a f. s t. ... synthse, Be. s .. , t. .. pice (ouvrage en vers ou en prose), Be. !j 't. synthtique; ... synthtiquement, Be. v .. (pour cmhaucha!Jt', Be. 5
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34 s ... "E' orateur, Ale. ( orador que haze oracion). -Rpe (espce de lime), Ale. (escofina). Embaucheur, Be. y.__\.(.:) forgeur (qui controuve), Be. ,_L auquel on est qu'on mange ordinairernent j Au w. I, 67, 9 nomme le riz parmi yy.l doit avoir un sens qui ne m'est pas clair 1001 N. I, 365, 7. s ... l.) (homonyme) se dit d'un isnd dans lequel le nom d'un des rapporteurs s'crit comme celui d'un autre rapporteur, mais se prononce diffremment, de Slane Prol. II, 483. .. Cr " ,JS f lphantiasis, Ale. ( elefancia dolencia). V et VIII chez les potes briller, en parlant de fleurs, (Ve forme) P. Ab bad. I, 24, dern. 1. et 32, n. 106, P. Mace. II, 409, 3, et (VIIIe forme) P. Mace. II, 371, 3. paritaire, Payne Smith 1016. ! f espce d'exercice militaire; voyez J. A. 1848, II, 221. ,Jf II affliger, faire de la peine quelqu'un, contrister, mortifier, V oc., Be, torturer, tourtnenter, Hbrt 214. V tre supplici, Hbrt 214. CJ'I (olmus) onne, Cherb. C. 5,:C peine afflictive, corporelle, tourment, supplice, torture, Be, Hbrt. 214. )t la Passion, Be, chez Hbrt 153 le vendredi saint, Be. ))1 ti_;-9j grenadille ou fleur de la Passion, Be. ...:-.:::,1 clater, montrer son ressenJ" timent dcouvert, Be. er ... (t. de marine) espace t'ide en avant du gaillard d'arrire, J. A. 1841, I, 589. .. 0 >JS (esp. avec l'art. ar.) souchet, Ale. (juncia). s ' 0 ,JS y-u.ff voyez Freytag sous :Jiacc. I, 90, 14, 0 . 0 364' 1. tJ f II difier, diviniser, apothoser, Be. (aussi dans Frey tag, mais comparez Lane). V se p1oclamer Dieu, Mace. II, 131, 2 a f. ... Difier, V oc. V oyez plus loin • .. desse, Be. w ,J.:S, Ibn-Khaldoun et d'autres crivains maghri-bins oublient quelquefois la rgle qui prescrit de faire suivre le mot par la particule p. e. Prol. ;:::: I, 11 , 1. 13, 402, 2 a f., 403, 11. amour-propre (p;oprement l'adoration de soi mme), Prol. I, 300, 7, II, 293, 4. l\Iais dans le passage Berb. I, 641, 3 a f.: J.c (dans ->:cnotre man. 1351 il faut lire (cf. Lane sous V). er er .. vulg. pour Jw; l53\, illic, V oc. E: f. Quand cette particule a le sens de jusqu', on y joint quelquefois la copulative, p. e. Bidp. 243, 2 a f.: J.c ) (comme en hbreu ,!'1-lJ?). -Quand est rpt, il signifie jusqu' -ou jusqu', p. e. 1\Iaml. I, 1, 34: LrJt; LrJt; cr un nombre de deux cents, cent ou soixante et dix " Cl cavaliers>>. Synonyme de W..c, si l'on veut (cf. Lane), p. e. Mace. I, 578, 10 et 16: un homme qui se trouvait ct de lui)). ... o, nonyme de aprs, p. e. Akhbr 44, 8: oLo il mourut peu de jours aprs)); P. Mace. I, 465, 11: on n'y fait attention dJ J1'i <
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p. e. Tha'lib Latf 68, 7, o Ali dit pour prouver que les hommes deviennent plus petits de gnration ' en gnration: 0u_, 0u appartenir , pour 0u comme le prouve Beldz. 132, 3: 0_, w.. H !/ '\ ;, • ' ec l 6 ) l 01, compare av . . _, t-1 1 J> va7 .1l M__,...:aA l.9;,s', 0F .. Mais on supprime souvent le verbe et on dit: Le_, les grains et .ce qui y appartient)), Au w. (J ., I, 10, l. 10; de mme 0A Ber b. I, 2 (2 fois), 3, 28, 139; Holal 31 v0 aprs l'numration de plusieurs villes du J.c. & 2J Lo_,; alt 57 vo: Lr-' Rutgers 130, 13, 131, 2; Berb. I, 32, 41, 45, etc.; Bat. IV, 273; Amari Di pl. 87, 3, 88, 5 et 6, 89, 7 131 8 d'autres exemples dans mes Recherches ' ' ' I, 7 5, n. 1 1re dit. Cette locution elliptique, qui est bien plus frquente que ne l'a cru W eijers (apud Rutgers 134) et que de J ong a confondue avec celle qui prcde, a t change mal propos par quel ques diteurs, p. e. par de Sacy Di pl. IX, 4 70, 2, par les diteurs de Bat. II, 138 (cf. la note), et par Fleischer, note sur Amari 497, 4 (Fleischer a reconnu son erreur dans l'Appendice). Autre ellipse, R. N. ' 99 vo: jLSi_; !_,.jlsi;; ici le verbe je vais, j'irai, a t supprim. Sur les phrases telles Lo olt voyez sous Lo. LSJf vulg. pour qui, Be. r. , o: c. .-;:: lS_,JJ == bois d'alos, P. Mace. II, 776, 15, avec la note do Fleischer Berichte 195. S ... les Pliades, Dorn 47. f elli nse (t. de gomtrie) , Be. Ls . .. '1' 0 r!, vulg. (J: pour rf, non ne, V oc. r, 1 c. y p. f:tre en mme temps qu'un autre, tre son collgue daJls l'ima1nat, Freytag Chrest. 118, 13. .. . ri (',l'I'JJip1((iJ'e, copte, Voc., sous w ' W_,.llf ii j. zsJ..A l} .. icl. souR o!lrA apr,'.s avoir cit un passage d'Abou-35 w ' Hanifa: lS ii le copiste du man. N nomme dans la suscription l'exemplaire dont il s'est servi: voyez encore ' ' ;;, t un exemple sous f)? :AS' re cueils authentiques de traditions, Prol. II, 400, 1; ' ' ... w aussi 1, 565, 7, ou ')t Prol. II, 401, 5, ou seul, Prol. II, 351, 3, 15, 401, 8, ibn-Hrith 220, en ' w parlant d'un traditionnaire: j.t L.J.; (J ' ' ... :i' .. ;,J. Lt-19L -En alchimie, == les natures, Prol. III, 202, 6. r)t (t. d'anatom.) dure Be. r;)t (t. d'anatom.) pie-mre, Be. .. . ""f == r il.w llzard gecko, Sang-. v--;-'..J. ..._, .. H mre-patrie , Be. .. ' Salvia retbenaca L., Prax R. d. O. A. VIII, 279. -' -ca1nlon, Bg; cf. sous H == accipiter frigillarius, Payne ....) Smith 1117. (J,""" bcassine, Hbrt 185. l/zard, V oc. 0..: -rossignol, V oc., Ale. (ruysefior), Domb. "' "' ..... CJ ' w 61, Daumas V. A. 432; aw-> 1\Iller 24; aw--'\.H • Hbrt 67. Dans L est filomela (irundo), et on sait que hirundo signifie hi rond elle. Chez Pagni MS (Humelassn) c'est calandra (espce d'alouette). jJ.LAl ammi (plante), Be. (ou moule (petit poisson enferm dans une coquille), Be (cf. sous os trac). t_, tj) t -chez Freytag; Bait. I, 309 g donne ::ut'b , au lieu de tiJ L ]farrubitun tulyaJe L. et aussi ltfarru-Diu m a ly88on L., Pra x R. d. O. A. YIII, 343; eetto plante R'appclle aussi Hutrroubia (i!Jid. 34G), dont t est sans doute une corruption. 0Li...w -sorte de poisson, y I, 11.
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36 sorte de verroterie, Burckhardt Nubia 269. , chemin, V oc. o ... , poisson du Nil, Gl. Edrs, Ztschr. fr agypt. Sprache u. Ait., n1ai 1868, p. 55. Aussi r' mme Journal, juillet 1868, p. 83, Seetzen III, 498; ce dernier dit que ce poisson a des men strues comme les femmes. V ansleb 72 a .A .. be ide parmi les poissons du Nil. -cloporte, Be. o ... 7 0 ... -= sauterelle, Gl. Fragm. 62. -, aussi \ 1 .. Si.l et . nomm :..J _.. • ...J • v-;;' parmi les insectes, l\Ian. Escur. 893. o .. pine-arabique, Be; nom que le peuple 0 .. donne l'arbre elb, Bait. II, 163 b. o .. -diablesse invisible dans le dsert, laquelle enlve les tranards des caravanes afin de jouir de leurs embrassements, Burckhardt Syria 452, qui crit 01n Megheylan, et qui dit que le mot drive ' rhinocros, Be . .. 0 .. 1 s .. rL..oL le pape, J. A. 1845, II, 318. E; bouquin de pipe, Cher b . .. Le pl. Kmil 27 4, 2 et 3. !; maternel, Be. s ... ,t, .. sous la direction d'un nn; J. A. 1852, II, 215, 2: Lo_,...aLo il fit la prire tandis qu'un autre que lui tait imm >> ; R. N. 77 ro: il avait promis de prier pour le dfunt, mais quand on voulut procder la crmonie, il s'y refusa en s'en dclarant indigne; on lui rappela sa promesse ; w • ' ; 0t Jw (J ... ' lJ1 olt, J,;Jl a-.. L.of quel? quelle? Be (Bar b.). s .. la distance laquelle un arc peut lancer une flche 1 Amari 334 , 6 a f. amarante 1 Payne Smith 1013. J-h..w..' -voyez la glose dans de Sacy Chrest. . h 1 _ f • h 1 -f cr-:Y LA 1 (Ba1t. I, 81 b) ou l:) .> :-':)lA sous II , 3 7 9 , n. 52. -chouette, Be, hibou, Sang. voyez rL -dans le Coran III, 5, signifierait, selon les Prol. III, 43, 11: la majeure partie du livre, La science ou p1cscience de Dieu, Lane E. II, 255 n. liN../ paJl8ll, qui a une grosse panse, Be. h iboll, Daum as V. A. 431. bcasse, Hbrt 184. L.JNWt -arbre dont la rsine noue est l'encens du Soudan, Prax 20, 21, R. d. O. A. XIII, 83. nom d'une plante, voyez Bait. I, 82 b. 'matrice, Be. (sif') 1naman, Be. 2 ... t"' la{"qur-, Ale. (lego no sagrado). ' o... ...10est une altration de amarante. (tX(Lt!tpxov) = l.P:':-?'jl Most. sous ;;,l JLof et donc, Be. .. ::::: ... et en Espagne, gesse, de Dioscorides. M. Simonet m'apprend qu'une note marginale du man. de Tolde de la trad. arabe de cet auteur porto sous L9-Jt _,gJ 0)4.--o )t _y_,, et qu'on lit chez Ibn-Loyon, 34 ro: w t w \\\ ... 4-'J, 4J.5'y J_fJl) <:}-!o..of (vulg. pour et hier; r: ;4--1 J;l avant-hin; ara nt-hier soil, Be. f II c. a. p accorder quelqu'un un ajourne1nent, une sursancc, Voc.
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37 nom d'une plante, voyez Bait. I, 80 c. rf 1. ,J il ordonna de lui donner, Ictif 165 V?: oiJ e}yo, '..5} -Congdier, Ale. (dar licencia). ;:f:' II confrer quelqu'un le titre d'mir ; de l ..;A.JA portant le titre d'mir, Gl. Edrs. Donner, celui qui l'on parle le titre d'mir, de Jong. il autorisa les habitants se gou verner eux-mmes, Ber b. I, 253. V c. rgenter, aimer dominer, faire prvaloir son avis; .;Al:4 imprativement, magistralement, Be. VI conspirer, Be. VIII (obir) c. J, Voc. X c. a. p. et r. demander la permission de quel qu'un pour, QI. Beldz. ; c. j p. (?), Bat. IV, 238; je crois devoir y lire au lieu de 0l.h.LwJ.t. '" .. _,..-ai circonstances difficiles, Aghn 20, 5: L\.....o_,.3 Ce que l'on doit faire ncessairement, P. Koseg. Chrest. 146, 9: Je donnerais volontiers ma 0 vie pour elle, t.S_;AJ 0"' \:!)JJ 01/ (). ,.rot est quelquefois un mot expltif s comme J;_ j. = p. e. Ab bad. I, 313, 7 a f.: == Chez Ale. o:f: . • _,..-at correspond licencia, savoir licencia en g-nral (como quiera), c'est--dire cong, et licencia en mala parte, cong qu'on donne un domestique .. dont on' est mcontent, etc.; licencier, congdier, Ale. (dar licencia, -dar licencia el ca pitan, licenciar como quiera). -En Afrique _,..-a ":)t ,. ,1, w, est le calife, alt 23 v0 : itf fi J1j :f: ' :f: eJt (} r:J-"-H id. 28 r0 : w tJJf Y.rjt dJ _p> o .. J.w: Amari Dipl. 19, 7, 20, 8, 21, 4, 39, 1; aussi r-:':fJt _ro alt 28 r0 : ":)f -c.:f: tJJt Mais seul avait le mme sens, comme le prouve une note marginale sur Abd-al-whid 199, n. 1, Ab bad. II, 190, 11, Abbr 242, 12, Ber b. I, 393, dern. 1., l'anonyme de Copenhague 50: alt passim. tJJt _;Ai (proprement le dcrlJt de Dieu, ou (voyez Lane) le chtiment de Dieu) la peste, Mouette 402. w t.S_;Ai impratif, qui exprime le commandement, Be. s chevalier, -marquis, -pair, Be. voyez sur cette dignit Maml. I, 1 , 3. , .. _r.:At colonel, Be. p.A' duc, _ll..w.t. marchal, Be. t....r--?_4 ou qu'on trouve aussi crit comme un seul mot, ce qui vaut mieux, pine-vi nette, Be , Sang. , Most. (N. L a sous y 1 o ... Bait. I, 79 dans AB et non pas 0 comme chez Sonth.). pAi amiral, Abou-'1mahsin, II, 116 , 10, Be ; -capitaine de port, Ara b. Heur. 41, Bruce I, 249, Burckhardt Arabia I, 44, ' 91, Burton I, 17 4. _r.:Ai percepteur, vers chez Bassm III , 179 ro : ' w .. -'Cl' o .. :f: LA t • L.. t "LS' Mb w t a .-=?-r U:J: 0LJt p.-At mode de musique, Hst 258. nom d'une toffe qu'on fabriquait dans le Khowrezm, de J ong. Epithte d'une excellente espce de pomme Ghazna, de Jong. lS , Khallic. I, 664, 3, nom que le peuple de Bagdad donnait aux dnrs des derniers califes; ces dnrs se distinguaient des anciens en ce qu'ils por taient le titre d'mir _r.:Ai) et que leur mo dule et leur poids taient plus considrables; voyez la trad. de 1\I. de Slane II, 651 , n. 2. (voyez) espce de millet, Barth I, s... " chevalerie (dignit de chevalier), comman-a. derie (bnfice affect un ordre militaire), pain'e, Be. H;Loi amiraut, Be. -L'administration des finances, Berb. I, 432, 2. Pl. }Lot signal, Gl. Esp. 141, 142. Signalement, Be, Roland; signaler (faire ou donner le signalement), Be. -Signe, qu'une personne apporte en nais sant et qui est regard coJJuJw UJt h('lf J'l'UX pr/:W.'fl', Ale. (sefial de virtud en los nifios), Carts 193, 15. Cri de guerre, Prol. II, 156, 8. Conrt'Jifion, accord, pacte de deux ou plusieurs penwnnes, A1nuri
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Dipl. 63, dern. 1., 64, 1; on trouve une if: dans le Formul. d. contr. 10. amiraut (dignit d'amiral), Be. ... mission; Y.:)yoLo message, Be. ......... conjuration, conspiration, Be. Ordre donn par crit un employ de restituer certaines so1nmes qu'il s'est appropries et qui y sont spcifies, Khallic. IX, 40, 7 a f., 41, 2. conspirateur, Be. J;f, ()' j_,t, J;f et ()' j_,t Cl ... avant-hier, Voc. .,. CJ15. i qui est de la veille, Be. ' Cl J. f prle, queue-de-cheval (plante), Bait. I, 80 d; s'crit aussi t_,_.,.1-Ai Bait. II, 599 b (ABS), 604 d (AB). CJ:S ••• (.F .. (ber b.) chat est en usage parn1i les Maures d'Alger, Ztschr. XII, 182. ' o o:S (herb.) menthe sauvage, Domb. 73. f, etc., voyez Gl. 1\Iosl. j.,.o f II c. j, r. dsirer, Gl. Fragm. V se construit avec l'accus. (Lane, V oc.), et non pas avec cr, comme le dit Freytag; dans Bidp. 14, 1 le (yA signifiie cause de. Be a la constr. avec j,. intention, volont, dsir, Ht. t.r.of II c. a. p. et r. confier une chose quelqu'un, V oc. Chez Ale. scgui1 arompaTlando (qui est assequor chez N ebrija). Je ne sais comment cette expression peut s'accorder avec les significations bien connues V jouir de scurit, V oc., Amari Di pl. 227, 9, 228, 2 a f. VIII c. a. p. et r. confier une chose quelqu'un, Voc. X c. d.t p. (cf. Lane) se rendre quelqu'un, aprs aroi1 obtenu l'amn, Akhbr 16, 2, Amari 228, 10, A thr Yli, 3, 1. 5, 69, 3. C. a. p. et r. con-38 fier quelque chose quelqu'un, V oc., Be. C .. tre couvert de, se mettre couvert de, Be. assurance, scurit, tat o l'on est hors de pril, Be. s ... ol...ot l'action de goter les mets et les boissons qu'on. sert aux rois et aux grands seigneurs, Ale. (salva d& o ... lo que se come o beve == C'est proprement la. scurit qu'on procure aux rois en gotltant les mets avant eux; cf. Pesp. salva. -Espce de toile de coton, Descr. de l'Eg. XVII, 369. 0yoL Aprs avoir parl du Auw. I, 315, 6 et 7 dit, selon le man. de Leyde: ;>i u 2U_,J, (;4>'-"-Jt j, 0yo Comme on ne peut pas lire attendu que le 0_ya a dj t nomm et dcrit 1. 4, le mot o.,-.of' si toutefois la leon est bonne' doit dsigner une espce de cdrat. s vrificateur des poids et mesures, Ale. (almo-tacen, fiel de los pesos , fiel de las medidas del pan). Architecte, celui qui a l'inspection des btiments,. Ale. (juez de los edificios == alt 45 v0 : 0t dJ 0..o ts'-4,. ... -Inspecteur des eaux, celui qui rgle la distribution des eaux, Y anguas II, 432, 7, A die. 358, 359. Chef de corporation, Hst 144 (o il faut substituer Pananti II, 65, Het Rijk en de stad van Algiers (Amsterdam, 1830) 42, d'Escayrac 176, 1. 1, Daumas }lurs 150 n., Carteron 17 5, Mace. I, 589, 18: 0l.l_, w .,. ' A.bw Chee. 208 r0 : .. -l . ' . . u :.J v.;-. ' ... s: ce sont les d'Abd-al-whid 207, 2 a f. Intendant; l:!l intendant des douanes; ... al..vo)H surintendant; cellrier, Be. L.llhl . .w •• H o-t-..of trsorier du sulta.n, Charant 49; caissier, Be. -Percepteur, Graberg 210; au l\Iaroc on trouve dans chaque grande ville :l un chef des percepteurs, qui s'appelle .:L\.....o)H Pflgl LXIX, 23. -Le chef de la dchera, Daumas Kabylie 48; le prsident de la djemm et le chef de toute la tribu, ibid. 49. c:; ... uL....o\ discrtion, Gl. Badroun, cf. Gl. Beldz. -
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'3 "E o"E , Indiffrence, Gl. :\Iosl. --La fonction de dans l:) f pour Prol. II, 308, 10 avec la note de les diffrentes significations qu'a ce dernier mot, p. e. la fonction de v;ificateur des poids et mesures, Ale. (fielda oficio del fiel de los pesos), la fonc tion de chef de corporation, l\Iacc. I, 589, 19, intenda 11ce, fonction d'intendant, Be, ibn, ' .;, Hrith 228: _;-P J...u,j j. s:.Lci, , ' ;; 0), et 34 7: _,..w.Jt _r.:At '"-"' o' .. j, .;; , ' K3l,.o ")\ symbole, {annulaire qui contient les principau.c articles de la foi, p. e. le credo ou sy1nbole des aptres (Be), le de _;.Yin:e (Prol. I, 1). Chez les Dru zes l'engagetnent souscrit par les initis, de Sacy Chrest. II, 4 a f. et 272. :c gouvetnante, {e1n1ne qut a soin d'un mna-ge, Be. '3 ';! .. '3 . ' 1. .. o o:Eo 0_,.,.oLA et sarriette (ainsi nomme 0"" O""Jlj .. .) , Sang. g '1. .. espce de pastque elle est extrmement sucre et de couleur rouge, Bait. I, 146. Peut-tre emprunte-t-elle son nom au calife al-Mamoun. •. -' ... (cf. Lane) 1nassepain; voyez le dict. de Vul.. lers; 1001 N. II, 67, 11; en esp. <
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40 w wt " ' au fm. non-seulement mais aussi Be, 1001 X. ,. selon Bait. I, 95 c un mot espagnol; c'est en effet l'esp. an tora. Au reste, Freytag et Sontheimer ont pch contre la grammaire en crivant Li sl ... et l'article est de trop; voyez Bait. I, 95 c (AB), 96 a (AB); Be: antore ou antitor L.)_,.-w Cf. Dodonreus 791. .. o .bl;_..,:..; f. Le \'oc. a ...bWi, pour pricignus. D'aprs une .. o trs-belle correction de M. Simonet, il faut lire l'es p. entenado, qui signifie prcisment: beau-fils, celui dont on a pous le pre ou la 1nre. ,. f endive, Bait. I, 96 g. f espce de poisson, en anglais leeche, Burckhardt Syria 166. ' o:C antnoine, Be. 2' antimonial, Be. r '3 l ... II. .. :i tre effrnin, Tha'lib Latf 30, 3; ... d'une manire e{fnine, Ale. (mugerilmente). ..... ut. ,_ '*"' LS"i5L ? 0 l'un dans l'autre, Djob. 195, 8; \Vright a cru qu'il faut lire j, J, comme chez Mace. I, 1:?-i, 16 (ajoutez Be: visser, faire en-trer l'un dans l'autre en vissant, j, _! 0 '-:--'.f.J); c'est une erreur; on dit l'un et l'autre, comme le prouve ce passage des 1001 N. Bresl. X, 236, 3 a f., o il est question d'un luth compos de 32 pices: ' 0 ... ;;; .J' 0 j, j, .J' 0 }; dans l'd. IV 262 3 : t,... 9 ::S ' ' • . • .J 1 . .J' 0 j, LS";;:.) fJ Chez Ale. ( corchete ' ' de vestidura) 0 j, pl . J_, est :::: agrafe (cf. Victor: corchete macho y hembra, crochet et portire, uncinello mas chio e femina ). femelle, Be. : ...... non-seulement en parlant de fer (voyez Lane), comme le prouve Mace. II, 84, 12. . 0 ddicace, d'une glise. Ale. traduit & dedicacion de yglesia par ingnie, ce qui, comme ms l'a fait observer M. Simonet, est encrenia (xabna) ou encnire (voyez Duc ange), qui a le mme sens. 0 terre potier verte, Ale. (tierra verde de jarros);. :he: Auw. 1, 645, 8 on trouve _,!; ; ,. (J il faut y substituer: le man. ,. , ;;' de Leyde porte ) L..suw sans points. Selon le l\Iost., c'est le bol d'Armnie, qu'on nomme en espagnol bolo jLJY._, y . ., ' et le seul man. N ajoute: ili JI...$ J-:::-y w ' \._J j, \.-J .. •• .:; • •• •• "J 0 ... '3 .. w '3 (1. et sa bouche) l\Iais selon Bait. II, 175 a, le (leon de AB) est en Espagne ce qu'on nomme ailleurs terre de Hijz (LS)l.:"-Jl. tt.hH AB; ce qui suit chez Son th.: <>, est une lourde bvue; la phrase est termine et Bait. cite l'auteur ad-Dimachk) et on l'y emploie au lieu du bol d'Armnie. r tormentille (plante), Be. Chez le vulgaire c'est, selon le l\I (sous une altration du turc pau cre, Alep il aurait d dire: du pers. &) , qui gagne sa vie en travaillant , manuvre. , ... 0J.:f\j f (pers.) 1narjolaine, Bait. I, 96 d (AB). Un mot que Freytag donne en ce sens, n'existe pas. S .. > o:C H_?.i paritaire (plante), Bait. I, 395 a. 0 ... o ... (turc) peine, presque pas, p. e. Uft LS_;i:Y. t< peine sait-il lire, Be. 1narrube (plante), Be . 2 CJ"E vanglique; diacre, Be. ,. ,. a Etangliste, V oc. (., '3 t. ... 1 ., •• --U .. J. G ' se trouve dans un vers comme une ' 0) variante de voyez Wright 132. Damas, Hypericum 1naius, Bait. I, 504 b.
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Cl:! galon, Hbrt 20; :\ galon d'or, Cl ... galon d'argent, Be. f (t. de chronologie) indiction, Gregor. 34, 48. lr'j f II civiliser, policer, Be. -Tenir compagnie, Ht (sous le ,). C. a. p. divertit, atnuser, Voc. UJL; uw-3.>:-! (II ou IV?) donner quelqu'un une femrne pour compagne, Becr 102, 8 a f. III c. a. p. divertir, amuser, Voc. IV c. a. p. tenir co1npagnie quelqu'un, Fleischer Mace. I, 272, 2 Berichte 181. C. a. p. di vertir, amuse;, Voc. V c. y se consoler par, Ale. (consolarse), Abbad. I, 392, 6, 410, n. 75. Se divertir c. p., Voe. VI c. y ou p. se divertir, V oc. X c. y ou p. se divertir, Voc. '3 CJJ. u--3\ consolation, Ale. ( consolacion, solaz o consolacion). Divertissement, a1nuse1nent, V oc., Ber b. II, 129, 9: sa sur lui envoya et tout ce qui pouvait servir l'amuser>>. -Quand on ... , c.,l boit la sant de quelqu'un, on dit lwJi, 1001 N. ' Cl I, 395, 7. ou u--3J\t seul runion de grands seigneurs et d' hontmes de lettres, o l'on s'entretient de littrature en bzu:ant, Ab bad. I, 78, n. 29. -La dvotion (proprement N.Jy u--3J\i), Maml. Clw '"t I, 2, 252. nom d'une plante, Bait. I, 91 b (AB). , CJJ. (esp.) once (animal), Ale. (ona animal peregrino). s, civilisation (tat de ce qui est civilis), Be; A..wJy hon Be. Cl s .. !; Les formes du pl. et chez ,. a .:c Freytag sont fautives; il faut LJNllt et LS.wlli, Ztschr. r:; Cl ' w XII, 81, n. 39. -En j..S' Cf' Gl. l\Ian. sociabilit, Be. Politesse, manires polies, Haiyn-Bassm I, 14 r0 : r-w; . l .. 1 ... 1-•. • , . '.J if o. '3 (J 0Lw.Jt Le fm. i1...-..3t se trouve dans des vers ii I 41 burlesques de 1tiotanabbi apud Mace. I, 607, 2 a f. (J .. H bienfaisant, humain, Ht. (J!# .. H politesse, l\{acc. I, 891, 9. ._, .. c ;;, honnte, civil, poli, Be. Domestique, priv (animal), V oc. deux toiles du Triangle, Sdillot 132, Alf. Astr. I, 55. , pl. u--3i_,t domestique, pric (animal), V oc. '3 ',.t.... '3 .... ,l .. et l'endroit o se tient le uwJ":)t Gl. Djob., Cald 210, 2 a f. t_, uwJ_,_.o nom d'un instrument de musique, }face. II, s: 144, 1. ol.w.jyoo des endroits qui permettent une interprtation 1noins rigoureuse, l\Iller S. B. 1863, II, 8, 1. 7. '3 ,t_ lJN_,.3l-o domestique, priv (animal), Be. Rvr, consacr par la dvotion, Maml. I, 2, 252. 1..s...:.il. vulg. en Esp. pour Lil, moi, , ., fil/li mme, Voc • wuf v. il fut indign de la position de Hichm, rduit etc., Ber b. II, 44 , 11. ' wui le sillet du luth Descr. de l'Eg. XIII, 227; le mot a un sens analogue quand il s'agit de l'instrument de musique appel voyez Lane l\L '3 E. II, 78. yi..>t ..._sut busqu (chanfrein), Be.-' moucheron (bout de mche de ' qui brle), Be. Antirrhinu1n Orontium, Bait. I, 89 c. ..J.Jt ou au nez de, la face de, en bravant, Be. illt .J donner sur le nez, mortifier, Be. casser le nez, ne pas russir, Be. ,J. == ..._sut primiti, Gl. Mosl. nasal, Be. doux, en parlant d'une gazelle, 1001 N. Bresl. III, 332. ,}!. .. Cl ' j, dans la suite, plus tard, Gl. Fragm. 9 Clt J l.Qj r est bien une transcription do O?G'/)axlOV' mais no 6
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signifie pas uNE acerb, comme le dit Freytag. En grec et en arabe c'est de l'huile d'olives non eu core mres; sous y "-'W'jt 1 ; ... ;. 't ,..... \ cf. Bait. 1 _, • v v.) sous au coinn1encement, Sang. 305, et restituez Au w. II, 639, 4. wuf. c:>' sorte d'toffe, II, 711, 2. semble signifier 'tieux, caduc, 1001 N. Bresl. X, 263: o l'd. Macn. porte t-=*::. encore une fois p. 264, o l'd. donne de nouveau r! Jo! l:)_,.sti J (pl. avquin, l. anquin), hanche, Ale. ( cadera o quadril), sein ble form de l'esp. anca, ou plutt de l'augn1entatif ancon. s,_ .i J est crit l:!l_,Jt dans le Most. sous Y_;N"t; sous ' La a N. _1 ct anguille, Be, Gl. Edrisi; Antioche grande anguille, Escur. 893. , (/ f sentine, V oc. , , /il , ' L..w_,..f anchusa, 1\Iost. ' , f (es p. langosta) langouste, crevisse de mer, Pagni 94 et 1\IS. LS'l.i f (ber b.) espce de millet, Pennisetum typlwdeum, en allemand Negerhirs'' ou Negerkorn, Barth I, 361, 523, V, 494, 682 (hl Pli), Bat. II, 364, III, 130, IV, 112, 378, 386, 394, 395, Jackson Timb. 24 (a1lila). , 'o! \ (pers.) fonnulaire, modle, Be. (:_; ENMIRI espce de dattes jaunes, Descr. de l'Eg. XVII; 121. vulg. en Espagne pour pronom de la , 1re personne, par suite de l' nla, L (p. e. sous i: in mundo sum j, J,t), V oc. 2-:Si vase de nuit, Prol. I, 27, 3. comment un homme 42 tel que mo1 pourrait-il s'exprilner avec lgance?,, Abd-al-whid 125, 13 et 14. "jJ cr " Jj cr ((comment Dieu peut-il laisser dtruire son trne et avilir sa gloire?)> Re, u, cherches I, 185, 9 1re dit. ((dites seulement ce qu'il faut faire, Badroun 294, 15. f ' '1! (anis) sans voyelles dans Freytag , i , ' u n. d'un. ?:S, dans est dans le V oc. o_r1:-H. Le vulgaire dit M. abrviation pour d. gyptienne de etc. . Selon Abou'l-\Yald, 169, 3, le n. d'act. est avec le d . .... (1 ' (pour l'ar,;nenMnt d'un soldat, Be; Nowair Espagne 476: 0!.5 c!Ui (J, b-..1 :o-. _y, ;J Costa-'j ... '}. tne, }laml. II, 2, 71, 4 a f., pl. ibid. 72, 3. ...,15. f trs-grand arbre feuilles pineuses et piquantes qui vient du Soudan, Richardson Sahara II, 255, qui crit le mot en caractres arabes. f II. Il l'en Jugea digue n'est pas seulement n1a1s aussi Ab bad. I, 18 dans la note. Pnparer le dner, 1001 N. Bresl. VII, 78 1\Iacn. IV, 40, 5 a f. V s'allie1 quelqu'un en pousant sa fille, 1001 N. Bresl. III, 331, 2. X (cf. Lane) m/ritet, Ale. (n1erecer, merecer de otro), uu!rilf'r, gagner, encourir, attirer sur soi, tom, ber en, Be; c. a. p. 1001 N. I, 53: y w Cl , () c. a. r. ibid. 7 4, c. y r. ,ibid. 23, l!., u ' 3 a f.; c. y digne de, V oc. ' Les formaient la se claEse dans la hirarchie des Almohades (sans autre explication), IIolal 44 v0 • .)J4j\ peuple, habitants, Be; l\Idine les Ahali sont ceux qui y sont ns et qui y ont des maisons ct des familles, Burton I, 360,. II, 7.
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cultiv, en parlant d'un arbre, l'oppos de lSf. sauvage, Auw. I, 225, 16, 419, 23, 423, 17, 424, 12. -En parlant d'un district, peupl, habit 'J (J ... (J t (== chez Lane), Haiyn 103 vo: t...S ;!J >J _; J pAJU Subst. famille, Ale. (casa por la familia, familia). '::•;. alliance, union par mariage, -parent, qua, lit de parent, Be. 'J (J ... t petits enfants, P. Akhbr 160, 5. 'J -'J habitant demeu1e fi.re, l'oppos de Berb. I, 150, 178, 180. voyez 0 .. 'J ... Cl coll., nom d'unit H, aussi pl. ot, ou ou Le Gl. qui place ce mot 0., sous le (de mme que Bait. II, 572 b), dit qu'on CJ prononce et Il nomme, de mme que :;:; ' le V oc., trois espces de myrobolans: 1 (1nyro... bol an che ba le, Be), 2 (m !/ robolan citrin, Be), w Cl w "" 3 (ou Bg 864), qu'on appelle ordinai... c,c rement )H ; quand Rhazs parle du il a en ' vue le t!-4b". Chez Be 1nyrobolan emblir. Ce mot tant tranger et un peu long, il a t altr en ou Bg 864; le man. D d'Edrisi Clim. I, Sect. 6, nomme parmi les produits de la Chine, tandis que ABC portent le nom d'unit Akhbr 102, 2; chez les voya geurs hegligg ou lteglig, Ouaday 358, d'Escayrac 79, Browne I, 377, II, 42. Une autre corruption est .... chez Ale. (mirobalanos especie). -En Esp. G"--" . ' prl( nes, V oc., Gl. 1\ian.: on sait que le myrobolan est gros comme la prune. tumeur qui s'/tend Slfr l'on,illf' rln r:heral sous forme d'un myrobolan, Auw. JI, 600, 12 ct suiv. eRpce de Itoinaud F. G. 44; il avait selon toute apparence la d'un myrobolan. 43 ... CJ .. vulg. pour a-citra; ibi; ultra (dela) , V oc. •. == Gl. Djob. -Tente, Be • ........... , .........,, y..A. y il est sur le point de 1nouri1, de Jong, Gl. Fragm. (cf. p. 129), Cout. 5 ro: 0-b->0 0p. Ictif& 128 v0 : t La . .. }> ' t f (esp. uvas) raisins' Most. sous r.!: (N Lr) 0'1 mode de musique, Descr. de l'Eg. XIV, 29, M. Jhl (Hbrt 196), (voyez Freytag sous le _,) (turc) foyer, Hbrt 196, Roland, fourneau, Ht; caste, famille, province, Roland; bien-fonds hr ditaire, v. Richter 285; corps, rgiJnent, brigade, Ht, Rist. Tun. 93, en parlant d'un dey: • J . ")J " s;:.. ... c5>-0t,p.SJt, un page, Maml. I, 1, 108 . f .... , ..... c ;,. La phrase proprement fortifier ce qui chez quelqu'un est courb, s'emploie dans le sens de suppler ce qui 1nanque quelqu'un, Ab bad. III, 170, n. 123. -Epine du dos, V oc. S-c,' 0L-A..o flexible, pithte du javelot, Ab bad. III, 161. fig. rtablir, rparer, ce qui est en mau vais tat, Ber b. I, 142, 5. hydromel, Sang. persil sauvage, Most. sous .. (J ,c,1!: f (les voyelles dans N) lis blanc; il en existe deux sortes 1\lost. ,c,1!: J-' f rue sauvage, Dom b. 73. Ce mot est d'origine ber-bre, car on lit dans lo Most. sous mais c..f seulement dans Lm: l .. f hydromel, Sang.
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f (grec) (grosse artre du cur), Be. f V c. faire la nique, se tnoquer, Be. i compliment; complimenteu1; cr LA.c..) )1 laissons 1. les compliments; persiflage, Be. _:f. j ,_,t pl. (t. de n1usique) ton, Descr. de l'Eg. XIY, 24. !j !; .,., • .,. 5 f ou).! j, grue, Be, 1001 N. III, 239, 15. a ,. *' 5 Pour dsigner l'oie, on dit ),', 1001 N. Bresl. II, 156, 6 .. ; ;_ j celui qui prend soin des oies, car chez Ale. ansareria (endroit o l'on nourrit ou lve les oies) est (cf. Gl. Esp. 357, 358). f nom d'un instrument de musique d'origine trangre que l'on frappait dans les marches des sultans mamlouks, Maml. I, 1 , 136. S-(_J-'J f. Le myrte signifie chez les potes la barbe de la joue; voyez J. A. 1839, I, 170. -Les restes, le cadavre d'un ho1n1ne, P. Koseg. Chrest. 80, 7 a f. ...... CJ:f. ...... _, 1 (les voyelles dans les deux man., mais Lm b) .. ;;;. \\ 'I t a li"'.> == _;=;-, 1' os • l'.NWJ f aot, Amari 166, 3 a f., 168, 4, 169, 2. Aussi voyez sous f est la leon de Bait. I, 98 f (AB) pour le de Freytag. un page, 1\Iaml. 11 1, 108. (turc), pl. u:o,t et oL:o,,, chatnbre, Be, 1001 N. Bresl. X, 456; cabinet (lieu de retraite et de travail), Be; b:..c.l...:::-chantbre (soldats qui logent ensemble), Be; &Y chef de chambre, Be. t)_,bl.A_,b_,f (grec) automate, Be. w,r. (J(J, (Yulg.). adhuc, V oc. •. peste, v oc. (pestilencia et ocasio; le second n::ot dans le sens du premier). Au pl. des cas de 44 , !. ' :,:.; t ' peste, Mller S. B. 1863, II, 9, 1. 11. dans la vigne, la rougeur des feuilles, le rougeau, Au w. I, 583, 12; cf. Clment-l\Iullet I, 54 7, n. 1. Vipre, Be, 1001 N. I, 31, 543, II, 101, 241, 13 (o l'd. Bresl. VII, 306, 2 a III, 32, 2 a f., IV, 379, 1, et Bresl. 1\r, 131, 5; basilic (serpent fabuleux dont le regard tue), Be. -Dragon de vertu, Be. s J. .. u,y infect de peste, pestifr, l\fller S. B. 1863, II, 7, l. 11, 9, 1. 10, 11, l. 9. Aussi dans le Voc., o il faut prendre ocasionatus en ce sens. et Smith 998. u7rOKJa-T1;, Payne r oke ou ocque' poids turc de deux livres, Be. II. J;4 et l'on n'aura recours aucun prtexte pour en luder l'observation, de Sacy Dipl. IX, 487, 2. Gloser, censurer, interprter en mal, Be. V les songes, Ale. (divinar por los suefios, soltar suefios). Avoir une opinion, Ale. (opinar pensar opinion), interprter 1naligne1nent comn-z.entain', interprtation rnaligne, Be), Cald 191, 17: ; w' • cr-t_}SiA GW w ' w , "j_,L:i, '-"->t_, J-5 ' j_,..> cr (il avait son opinion l-dessus, il interprtait cela malignen1ent). ; ,:f_ Comme iJ1 est le synonyme de (Lane), (proprement instruntents) signifie au fig., de ,:f_ mme que connaissances, parce que ce sont les instruments dont on a besoin pour exercer un mtier ou remplir une fonction, pour bien crire, etc., Ab bad. II, 29, n. 2, Mohammed ibn-Hrith 217: -' . 4J id. 351: c} Lo_,.NJ.J--A' :Ut ag Be. -Equipa,qe royal, les emblmes de la ruy(nt fl[, Prol. II, 42 , 9 et sui v., Ber b. I, 68, 395, 9 a f., 398, II, 139,3 a f., 142, dern. I., 143, 1, 145, 6 a f., 165, dern. 1., 168, 9, etc., J.Iacc. I, 214, 1, Koseg. Chrest. 100, 3 a f. y_pJ symphonie, Be; iJt seul musique, Be, Hbrt 97, harnwnie, Hbrt 97, sr!r/nade, Be; orchestre, Be.
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-0 t auxiliaire, science auxiliaire))' Prol. , , III, 258, 3. !:; instrumental, Be. -Joueur d'instrument, musicien, Be, Descr. de l'Eg. XIV, 133, Hbrt 97, Lane :JI. E. I, 285, II, 71; ntusique, co1npa,gnie de personnes qui font profession de la musique, Be. gouvernement (territoire dpendant d'un gou-verneur), Be. ';; ,;;r:; s; j_, i et , voyez sous ji_,. (indien) requin, Palgrave II, 321. .t pl. de Sacy Chrest. II, th, 7 a f. Paraphrase, interprtation maligne, Be. -Systme, Cherb. Dial. 19, 31, arrangement, id. 71, plan, id. 75; rgulirenu:nt, l\Iartin 44. -Confortable j convenance; service, Roland. Instnunent, V oc. (crit !:; .. interprtatif, Be. , -jL..o. < dans le pn:seJd et dans l'avenir, Ghadams 21. J,_yo ayant besoin d'explication, c.--d. , ayant un sens ca('h, allgo1ique, mystique, l\Iacc. I, 571, dern. 1. ..) de la veille, 1001 N. Bresl. IX, 315: = l\Iacn. III, 196: 1 (mongol?) des chevaux, Meslik al-abr apud Quatrem. l\Iong. 259 b. l.:),f I. = 01, 1001 N. III, 452: ofo. 0t_, ")H <) , Macn. II, 4 7 5. IV forcer chercher un asile, une retraite, 1tlacc. III, 132, 4. V rcler, donner retraite des coupables, les cacher, Be. hospitalit, Be (sous inhospitalite'). :. , (vulg. pourquoi? exemple dans le Gl. Fragm. ou quand, dan::; quel temps? Be; (._,.,e;;.A cr dPjJllS quand? Be. :. vilain, roturier, Ale. (villano no hidalgo). CJw ici, V oc. , -U t t Berb. II, 168 3 bi .. .. ') , , , sem e signifier:
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46 Sacy Chrest. II, 188, dern. 1.; << l'appui de ce que vous dites>>, Be. C. y p. se faire aider par, Abbad. I, 223, 9 et 11, II, 132, 3. v"f. gant, Voc. 1 au Caire, pour (main), Burckhardt Prov. ::::. 25, Be. par abrviation ou mdin, petite monnaie d'Egypte. Ces demi-dirhem ont t nomms ainsi d'aprs le sultan mamlouk es-chaikh, ;."f. ' qui avait pris les titres de Y.' olb..W\ t; !. :. .F; ils se fabriquent avec des feuilles de billon, aplaties ou planes coups de marteau, et ils sont plus minces qu'une feuille de papier, Descr. de l'Eg. XVI, 293, 294. Jlayd in, v. Ghistele 155 ( omtrent dry groote vlaems >>, au Caire), Baumgar ten 35, Coppin, Roger, Schweigger 267, Vansleb 211, Mantegazza 25 soldi). blouse; Ouaday 466: Les Friens n'ont que des vtements de moyenne ampleur, analogues aux eireh ou blouses des ss ou grooms d'Egypte >> ; ibid. 524: une sorte de blouse bleue semblable aux eyr des domestiques en Egypte ,, . ..) fp. f espce de datte Segelmessa, qui n'a pas sa pareille dans tout l'univers>>, Bat. IV, 376. (lw chez Freyt. et Be) tns, Auw. I, 31 (aussi ,. a dans le man. de Leyde). ... Cl :s f est, Abou'l\Y ald 805, 29. f non, ou pas, point, y oc. (13 u .... l). a f I rou rir la cha nee, hasarder, Jouer de son res tf, prendre le moyen extrme, Be. '3 ,"E L ,., .. (c'est ainsi que prononce Ale.) esprance, Ale. (fiuza); E.J.' faire perdre l'esprance, Ale. ( dcsafuziar a otro), mais ordinairement cette expres sion signifie: d/ . ..,esp{rer, perdre l'esprance, Be, Ictif 166 r0 : 1 ... ' .. :> =:--J CJ1 t._W (1. Carttts 223, 12, 227, 9 a f., 1001 N. I, 55, Bresl. III, 233, dern. 1., IV, 97, Daumas • .A. 354; c'est donc l'quiYalent de CJ1 L ..... l5AJ d/sPsp/n:r, rduire au dsespoir, Be. 1 f. 0b' Lo quel qu'il soit, quelle qu'elle soit; 0-:; et 0-:;, interrogatif, p. e.: quelle est la distance d'Alep ici? CJ1 ou bien: dJ cr -admiratif, que, combien! p. e. que son criture est belle! -\ f u-:--.. <> quand (Bar b.), Be. f (herb.) enfant, jeune garon , fm. H jeune fille, .. a Daumas V. A. 354, 435, etc., Chnier III, 189. 'Cl .. 0_,Si:y f (grec) hypericunt, rnillepertuis, Ale. (coraa oncillo yerva). ' f (grec) (== .:.,) ; aussi: ractne de l'Iris faux a acore, Sang. f (}..Eo;) douleur iliaque, j_ A. 1853, I, 346, Chee. 194 ro : 0 1 w .>J:r w (J ... .. voyez a ::::. , y lequel? Be. CJ1 k,\9 ou if a encore d'autres sens que ceux qu'indique Lane; p: e. if {(pour quoi le calife ne pourrait-il pas possder comme concubines los filles des hommes libres? Badroun 216; 0Jl; if pourquoi n'allez-vous pas trouver un tel? I, 4 73, 14; -un vizir, voulant recommander quelqu'un pour cadi, dit: 0A pourquoi ne dsignez-vous pas Ibn-at-Tofail pour cet emploi? R. N. 16 vo. o; o es-tu? Be. (vulg.) quel? quelle? p. o. y quel est le meilleur? Be. comment! quoi! 1001 N. I, 63, 6, Bresl. II, 114, 11. -Que, quoi, quelle chose? comment? ( em
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y ploy pour faire rpter un discours qu'on n'a pas compris), Be. Oui, Be. _,..:;; morbleu! Be. L.) #quel profit vous reviendra-t-il de cela? Be. 47 f .. J. ... o 1 est une corruption de l.SI, mais s'emploie sou-vent pour oui, Burton I, 70, Habicht Gl. I, Be. '---' et LJ • y prs de, 1\:Iaccar I, 342, 1: 0J-.t.A On dit: Haiyn 92 v0 , ..,J • •• id. 93 r0 , la ville de Grenade, la rille de Cordoue . ....__ Exemple de ce qu'on appelle le o_,.:ili, c.--d.' 36 manuscrits qui contenaient le Pentateuque, Gl. Abulf. , (J, • Ptolme II); c'est == L5--'-.:1 0 '{; de mme: lJJ Gl. Abulf. Ellipses: (de le conjure par Dieu >>, Rutgers 192, 3 a f.; l..i..J cr' (U, dcrn. l., o l'd. )[acn. porte Inal propos il faut aussi substituer }facn. IV, 260 , 1 , et dans le mme passage Bresl. x' 232' 6. ' (!;-"l4, pl. .. est en arabe la forme ordi-naire de ce mot persan, celle que donnent Bg (sous pantoufle) et Be, et non pas comme chez Freytag. Voyez Vtem. 50 et suiv. parayuante (prsent fait en reconnaissance de quelque service), Be. l...w barbeau ou barbot (poisson), Be. ... ' 4 Cotula, Prax R. d. O. A. VIII, 346 (cf. Be sous cotula). .Jfelampyrum Rauwolf 118. l:) n. d'un H, frelon, Ale. (abejon, abispon); cf. Simonet 264. ... ' en Ifrkiya, sorte de camomille, Bait. I, 106 b. (esp.) bouillie pour les enfants, Ale. (papas para , nino). _LJ, t. de 2 ... musique :=: Gl. }fosl. LXI, 11. 0" Cl morue, Hbrt 69 (Alg.). (ital. padre) pre (titre des religieux, prtres), Be. ... Cl ' cast01, Ale. (castor animal), cf. Be. Cl (.) 15""..;\..i} tomate, Be. Cl ... .. Cl ... ou 'ti.)4 tuyall semblable celui d'une cliemi-Jle servant de ventilateu.r, Be, Bat. II, 300, 1001 N. Bresl. II, 127, 132, etc., I, 201: J,f == aubergine, Be. .l ... ' . Cl Cl (pers. tilJ'OJUlelle, 11l1?isse (cf. chez Freytag Chee. 194 v0 , Au w. I, 650, 9, 12, o Banqueri a chang tort la. leon du man.
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0 Ibn-al-Djezzr: 0 (pers.) exanthme' pustules rouges et nombreuses qui deviennent quelquefois des ulcres, Gl. Man. (le man. porte un ;.. au lieu du 9.). (.o <.:> orificium, L. Sor te d'oiseau de proie , que l'on nomme aussi et en Syrie Man. Escur. 893. sorte de pierre prcieuse, Gl. Edrs. Cl chez les Druzes, voyez de Sacy Chrest. II, 246, n. 72. (es p.) pl. ol verge, baguette que portent les officiers de justice, les ambassadeurs, etc., Ale. (vara de justicia, vara de enbaxador); bedeau d'glise, Ale. (pertiguero de yglesia). (Pers.) dans ' le les ctes dont est compos le Des cr. de l'Eg. XIII, 228. -Para (monnaie), s Un est un puits rond dans le fond, s avec une ouverture allonge; un est un puits de forme oblongue l'orifice et la base, Auw. I, 142, 9 et sui v. -Espce de teTe jaune tirant sur le blanc et bourbeuse, Au w. I, 92, dern. 1.; sans doute parce qu'elle est bourbeuse comme la terre qu'on extrait du fond du puits quand on en fait le curage, De l i4;Ji, car c'est ainsi qu'il faut lire avec le man. de Leyde chez Au w. I, 96, 9, et u=o) ibid. 125, 8. c#.i sentine (partie basse d'un navire o s'arrtent les ordures), Ale. (sentina de nave). -Abyme, Be. w (} .. (J voyez sous .r!.• celui qui creuse un puits, V oc. betterave, Hbrt 48 (Alg.) (grec) paraclet, Be. == M. c, .... , 0 ....J espce de melon dans le Khowrezm, de Jong. 48 ' salptre, Reinaud F. G. 13 et suiv., Quatremr6 J. A. 1850, I, 220 et sui v. De mme que composition incendiaire, J. A. 1849, II, 320, n. 2. -Poudre canon, Ale. (polvora), Mace. II, 806, 15, ,(!15. Be. nitre, Be. giberne, ' Be. 0Jlb fusillade, Be. car-o .. touche, charge; avec gargousse, Be. .. H fantasia; voyez Hst 112, Jackson 148, Ri .. () chardson Mor. I, 109, Burton II, 88. nitre, Be; salptre, Ale. (salitre sudor de tierra), Be. , ' pl. ou fusil, Be, vitriol, Hst 270, Dom b. 102, Ht. fusilier, Be. l:) 'J baron, avec l'adjectif J. A. 1845, II, 318. Sl, (faucon), pl. Be, P. 1001 N. I, 22, 10. -Petite timbale, Descr. de l'Eg. XIII, 523, Lane M. ... E. I, 372, II, 87. -)Y joueur de gobelets, esca1noteur, fourbe , Be. .. fauconnerie, Be. ) nom d'une plante qui crot en Syrie; c'est aussi en Orient le nom d'une sorte de mets fait de lait caill et dans lequel entrent les racines de cette • w -plante, Gl. Man.: CJ1 w ),(J' w oW a-(Pers.) bazar, rnarch public j accord pour une vente, Be. ; t)LS',, vaisseau marchand, Domb. 101, Hbrt 126. -Marchand, marchand d'toffes, M. CJ .. (pers.) ne signifie pas seulement bzoard, mais .. aussi, comme .)_;jY, galbanum; Most. sous (galbanum): L.S' ;..wJt _g;.L . tw ...J.)•.). 0" ..J" .. VIII craindre, Voc • Sl, .,1., L'expression signifie qu'une personne ou une chose est trs-bonne, excellente, p. e. lbn-Abdalmelic 125 ro: a-..1Jl 0tt,
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Mohammed ibn-' Hrith 311: cr (JI5_, ' 328: (pour exprimer: il faut absolument connatre ces fetwas), Abdar 43 v0 , aprs avoir dit que les ' habitants du Caire sont trs-mauvais: aa aa Khatb • w 22 ro: 0_,.;fi. b:.bU_;i.: o\ fi)i J ili 01j 0l; Fakhr 345, dern. 1., Prol. II, 147, 9, 155, 5, 158, 5, 160, 15, Mace. I, 526, 11, Amari 668, dern. 1. -Maladie, V oc. LJN' .":! ;i dans les vers , Kmil 308 , 5 : ft)t c;S s:. , , ' :: 0 L;.;Jt grive, Hbrt 184. LI" voyez un passage du Most. sous == 0_,.....f, Most. sous ce dernier mot. empltre que les Grecs appelaient {3tX(fllK.071 et TETpotC{)o'tpf.l.or,xov, Payne Smith 1433. pour, afin, Be (Barb.). (Turc) chef, 1001 N. Bresl. VII, 51, dern. 1., o Macn. (II, 70, 49 qu'on met au cou des criminels, 1001 N. Bresl. II, 204, 6. (vulg., form de pl. de pl. aisselle; J':.::....:;;. fascicule, ce qu'on peut porter d'her bes sous le bras, Be. jj.S;, caille, Be; chez Roland w cailleux, Be. ,,, voyez 0_,.:.r; _Y.t (ou P) (esp.) linge pour envelopper la gorge; bandelettes que portaient les hommes d'glise ou de jt-tstice, Ale. (beca). cuelle en bois pour mettre du beurre, Cherb. , Semble d'origine berbre; le Dict. ber b. a & .": o plat de terre (dans lequel se servent les aliments). ' crme, Cher b., Ht (cf. colle de farine, Be. (JN (pers.) espce de camphre, Bait. II, 334; il faut lire de mme dans le Most. sous )_,;!5, o le mot est altr dans les deux man. pl. ballot, Be. == (bamia ou Alca .LEgyptiaca), Be. s:. 2-a f.) . a 0Lhl...wJJ cuyer cavalcadour, Be; ,1-M u*'Y fourrier, Be. faire une chose tambout battant, au vu et au su de tout le monde , Be. au pl. aussi M, Be. bou lette (petite boule de chair hache, d'oignon et de crme, Be (Bar b.); cf. persil), Be. (esp. embajador) ambassadeur, Be (Barb.). bourre d'une arme feu, Be (Barb.). (pers. moustiquaire (garniture de lit pour garantir des cousins), Be; cf. plus loin (turc) ttire (partie de la bride) , Be. anneau garni d'un bouton et d'une boutonnire, qu'on met au bout d'une chane et qui entoure le pied d'une bte de somme quand on l'attache, M. Collier 1 • •• f • (pers. l54) capitale, Be . == Hy.4, mot qui, chez les Mongols, dsignait une tablette d'or qui portait l'empreinte d'une tte de lion, et qui tait remise aux grands dignitaires, aux courriers, etc., 1\laml. II, 2, 159. (pers. grade, degr d'honneur, dignit, M. S;, bb, nom qu'on donne un trs-petit enfant, Tha'libt Latf 27, dern. 1. 7
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w '' (lat. et es p. upupa) huppe (oiseau), V oc. SCI ... panthre, Be, Hbrt 6-!. Chez Edrs c'est le nom d'un anilnal du X ord, du castor, je pense, que Pline appelle bi bris, bebl'lts chez un ancien commentateur de Juvnal (voyez Ducange sous ern). Dans toutes les langues du X ord, ce quadrupde porte encore le mme no1n. Edrs dit (Clin1. VII, t. 3, orwge): .J 1 H ..-l.Jl i .. J" ---_, •• J:J l;..; ..; (B _.....__!) _....._.l I'M .A)S. ..., 1-..../ • ..J •• '--'-_..) • J" ' leon de A; B Sect. 6: j.!l; leon de B; A La leon peut aussi se dfendre, car on disait galmuent fiber j voyez Ducange l. l. pantoufle de cuir verni et brode en argent ou en or, Michel 76, 232, 235, 273; bab ra, souliers trsminces semelles souples, Dunant 201. (J' ( dimin. es p. de bob ra, comme calabacin de calabaza; apopores (pl.) chez Isidore, port. abobara, abobora et abobra, Simonet 281-2) citrouille, Voc . ... , (esp.). las ttbw;, le mal vnrien, Lafuente Codices de Tetuan 70. Jl. ...... 1 ....... et JH!noquet, Be. > w ... lJ1 escargot, Dom b. 67, Pagni MS (qui 50 T. d'archit., ' ' pl. so1nmier, Ztschr. XI, 479, n. 5; aussi w '' .... L5=4 d/cisif, dlfinitif, cil dlfinitice, Be. > pl. ou foll neau, baril 7 baiTJue, Edrs, Introd. XI, n. 1, Ht, Roland, Hbrt 77, Amari Di pl. 200, 1001 N. IV, 294, 7 a f., 307 , 7 a f., cf. Bernstein, Lexicon Syriacum Kirschian, 80, 577 et suiv. .1lluid (tonneau qui contient un muid), Be. -La constellation que les Espagnols appelaient tin aja, mot qui a le mn1e sens, Alf. Astron. V, 181, o le terme est expliqu ainsi : << Tynaia die en en anibigo betya, et en ella tienen lps ornes guardadas todas las cosas cosrientes que son necesarias para ueuer, assi cuemo uino 6 agoa, et otras cos as , as si cuemo farinas et legumbres, et otras cosas que toman los ornes a pro.>> Appareil pour apprendre aux jeunes soldats tirer; on disposait au-dessus d'une table appuye sur quatre pieds, et qui s'levait hauteur d'appui, une espce de bcuil ferm par une peau de vache; la peau servait de cible, J. A. 1848, II, 218, 219. .,. , u, II c. p. chuchoter, parler tout bas avec quelqu'un, Be. crit plus loin cistus, Gl. sous donne ba bal ft ci comme le mot turc), Guyon 229, II coupe J' la queue, V oc. Daumas V. A. 357. (esp.), pl. (partie d'un casque sous le menton), Ale. (bavera). I. fo conclure, prouver bien; ."l ::; "... $0-w dlcision j j. dcider, porter son ju-gement sur une chose, Be. certaine ment il aura du profit cela; )) dcisivement j expressmeJit, formellement, Be. j, part, Gl. Beldz. Sur le vtement qui porte ce nom, voyez , .... tem. 5-!; c'tait aussi un grand man-' ... (J .:!eau de femme, Ibn-as-Sikkt 527: V (Lane TA), Diwan d'Amro'lkas vs. 10. (J, _r,y, pl. pl. et les autres adjectifs de cette racine qui signifient tranchant, sont souvent employs substantivement dans le sens tran chante, Ab bad. I, 84, n. 62. hl/nie (plante), Most. sous ' ... c/f-tranchant, P. Koseg. Chrest. 76, 5. w .... , incomplet (livre), Mong. 8. (gr.) patriarche, Prol. I, 131, 13, 1001 N. II, 118. ; ... ... ..... t\.:4 pour tl.:..:A, 1001 N. Bresl. IX, 242, 9, o Macn. a tl:A...o. goinfre;
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nouvelliste (curieux de nouvelles, qui les dbite); tl:4 rubanier (qui fait des rubans); tl.:4 sou pi er (qui aime la soupe); tl:4 voilier (qui travaille aux voiles d'un vaisseau); systnlatique (qui fait des systmes); rJ.l..S phrasier (faiseur de phrases), Be. de (comme ou 1001 N. Bresl. IV, 42, 10: (sont de vous), 49, 5 a f.: Ef4 J4Jl (les cordes des ancres), VII, 57, 5, etc.; les leurs, Be. s ......... quelque chose, 1001 N. Bresl. IX, 371, 3 a f.: JWi LJ1 o Macn. a: 4k (dois-tu de l'argent?>>). ' ... universel, Ht. V se faire ermite , V oc. (cf. Lane ). sc.... ::: " ... J-:4. irrvocablement, Formul. d. contr. 3: quelqu'un lgue le tiers de son argent aux pauvres t_,.:::-J 'i , ... puceau , garon vierge, Be. bouleau (arbre) , Be. virginal, Be. s;; ' ... virginit, Be. s w ...... ' ermite, V oc. , Ale. ( ermitaiio); cf. Lane sous J-:4 V. Nom d'un animal (fabuleux?), 1001 N. Bresl. XI, 118, 3 a f. fi II causer, faire natre, des pustules, Bait. 1, 145 a: H}: faisant natre des pustules dans la bou che , 146 : H } ""' ""' ""' S ... CJ ... H?. bouton, pustule, Be. -Ulcre, V oc. -Gale (maladie de la peau), V oc. ' ' Ji4 scatebra, L (cf. dans Freytag). VII. signifie chez les chrtiens 0,_;Al_,, M. I saigner (tirer du sang en ouvrant la veine), V oc. sorte d'oiseau aquatique, Ycout I, 885, 15, avec la note dans le ve vol. . ' ' fou , sot, V oc. pl. oi clepsydre, V oc. 0" 51 I, aor. a, n. d'act. et mettre bas C G ' ' faire des petits, en parlant de chiens ou d'animaux froces, V oc. V causer de la joie(?), P. Ab bad. I, 42, 2 a f.; la leon est incertaine.; Ibn-Bassm donne s ... est proprement le nom d'une toffe, dont on trouve la description chez lbn-as-Sikkt 527. herbe aux puces, Psyllium mai us erectu1n, Be '] ? " ' (chez Freytag concombre, Payne Smith 1239. cygne, Be ; -plican , Seetzen IV, 482 , et lisez ainsi Ycout I, 885, 17 (= Cazw. II, 119, 12), n. d'un. M . ""' plante fleurs rouges, Carette Gogr. 137, Moricandia suffruticosa, Prax R. d. O. A. VIII, 282. ,,c,, ,, o, t . . . et c. appeler, crier, V oc. I bavarder, Be. II baliverner, radoter (Syrie), verbiager, Be. baliverne, bavardage, radotage, verbiage, Be. bavard, Be. II clbrer avec solennit , Be. V tre honor, V oc. ... CJ ... ulcre dans le membre gnital, chancre, M. " crevasses (maladie du cheval), Be. gland, Be. Cl ""' == biscuit, Carts 36, 7 (o il faut lire avec le man. de Leyde, au lieu de , mot usit en Ifrkiya, M. Cl ... CJ ... (du turc sandale, et du pers. un officier qui avait la charge de porter les sandalfs du sultan, Maml. I, 1 , 100. II battre la terre, le pav, a N,c la Ide, Ale. (pisnr
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52 Cl .. " ' con p1son ). Clouer j ) .. est recouJ'CJ' rai((JUe, Ht. la JWilfl' d'un clou aprs l'a co il en fon cl, .... " .. .. .. " .. , , ;AS:. I :-;emn clair, de loin loin, Be (pour ce (esp.) pl. hic, demoisel11• (instrument de qu'il semble). paveur), A.lc. (pison ':::') .... u 4 , :. , H .. mets fait d'aubergines, etc., et d'ufs, ..J • (esp.) pl. queue des f'ntits, Ale. (peon de fruta 7 ). Dans le V oc. le terme ficuu Jn (j-0..... ' owta, qui y est traduit par Lr_;i:., o_Y-.T et doit avoir le mme sens, 1nais je ne connais ce mota ni en h. lat., ni en catalan, ni en espagnol. Jlamcluu, petit bout des JJI(IJJielles, Ale. (peon, peon de teta '"':7.; despeonar q uitar el peon F) chez Freytag, est la prononciation moderne, an-ciennmnent Ztsehr. I, 65. II enrouer, V oc. , Be. V s' enrow,,, V oc. 'rii. "-_:> s' eJuowT, Be. (.,' " .. vulg. pour l\I. Payne Smith 1386. ,-;s.' ' v oc. ., ' u .. ,... .. Sv...N en rou/, Be, Hbrt. G_., . I perdre la coi.r ). se en e.rpiraut, Cherb. C. Eu rouf'r, ;eudJe la roi.J; ra lffj_ ue, Ale. ( enronquecer a otro ). IJesserre1, relcher, Be. II saff'enniJ' (domination), comme de Slane lit avec raison Prol. lii, 91, 3; cf. Lane. Sc rljouir, 1001 I, -!30, 4. ;;.,'e ditl'rfi,, s'battrl', se (ain (te de, se pro11U!JU'I'1 Be. S'enroue,, Ale. ( enronquecerse). ::•,, CJ, di re1tissement, Hbrt 226, Be, gat, pcotie (divertissement), (grand plaisir), ribote j lJL_s' yovuettl's (propos joyeux), Be. r __ .. pl. joyeux, gai, Hbrt 226, Be, jovial, ribofl'll r, Roge1-bontemps, bon ci ca nt, Be. :..:.> ...... ellrowJW'Jd, Bait. I, 195: l'enroue1nent de la voix;>) lisez de mme J. A. 1853, I, 345, 1. 'j , l'JII'Oili'IJU'Jlf, Ale. (enrronquecimiento, ron c .. t1 uedad). on ie, CherlJ. C. = .. " , ' ---"'-' ,,,nour!, Ale. (roneo), Domb. 108, Hbrt 35, L. . Ht. En bon tat, e 11 bonne saut, Cher b. C. I catcJ, tn'ltsn, fouir, miner, Be. C. ex pl iq uer, Ber b. II, 7, l. 9. Dans le sens d' exa JJI in er, fit ire des recherche:-; sur, ce Y er be ne se con stiuit pas seulement avec if' mais aussi avec Ab bad. I, 2-19, 10; j'ai rvoqu en doute cette con struction III, 99, n1ais on en trouve un autre exemple XX, 486, 2 a f. (o pour est une faute d1ilnpress.ion), et le V oc. la donne ga-lement. avec l'accus.; ballotter une aff'aire, la discuter, •. H approfondir une ch aborder une question, Be; tudie!' un livre ( c. ace.) sous la direction (J.c) d'un professeur, I, 829, 3 : J.c 'S\!i; cf. l. 5. C. J.c p. exa"ner la conduite de quelqu'un 1 alt 21 r0 : d,f ' .. ;;;C... .\\ csS-nt .. _ 1 •• .. _.) _.) !.)•J •• 1 III e.raJJliJieJ' c. J.c, Voc. Criti(juer, examiner un ouvrage, Be. IV therchn la tract', Ale. (buscar por rastro). " .. obsercation sur les choses naturelles, Be. ., critiqlle (adj.), Be. 'j w .. dans le Voc. v0 scrutari.-Le concire g_1u, l'il sur ses coisins, les proient, ra prcnd1e le morceau qn'ils acaient chois/ et qu'eux-mnes allaient jJJ'eJulre, Dau1nas V. A. 314. s critique nuus /quitable, Be. .En-quteur (juge commis pour les enqutes), Be. Clterchewr d'or, Gl. Edris. preuve, 1001 N. II, 424, 9. ' critique, Be. V se vcuite1, Voc. dans le V oc. v0 mare. -Gagner la pleine mer, ( engolfar). -Jeter la mer, Daumas V. A. ..1'5: II Ale. 366. Cultiver, Cherb. Dial. 16. Regardn, con templer, Ztschr. XXII, 122, 148.
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V dans le V oc. v0 mare. Se jeter en pleine mer, Ale. (engolfarse). Abonder (voyez la Xe), Mace. I, 81, 3 a f.: 0tr--Jt Berb. II, 84, 13: 4J;l;: Mace. I, 464, 13: olj (abondamment). X devenir une mer, tre entirement inond, Ztschr. XVI, 594, Berb. I, 50, 1: 0rtt, o l'on peut traduire avec de Slane: marais form par les eaux de la mer. >> -En parlant d'une mer, s'largir, Prol. I, 77, de rn. l. -En parlant d'un fleuve, tre grand comme une mer, Ab bad. II, 250, 5 a f. -Au fig., tre inond par (y), tre abondamment pourvu de, Mi'yr 22, 2 (o il faut substituer Berb. I, 153: _ra-A une grande ville abondamment pourvue de tous les produits de la civilisation nomade. Mais pour exprimer qu'une ville est remplie d'habitants et qu'elle possde en abondance les produits de la civi lisation, on dit aussi: .. H 0 o Berb. I, 221, 267, 4 a f., II, 73, 9 et 10, 80, 4 ' a f., 81, 7, ou bien: 4Jt.;-r Berb. I, 184, 197, II, 49, 3 a f., 72, 7 et 12; une telle ville est (HJL_,r..Jt) Ber b. I, 122, II, 66, -4 a f. , Mace. I, 340, 13. Dans le sens de s' tendre, ce verbe s'emploie en parlant de villes, Ber b. I, 125, 2 a f., de jardins, Mace. III, 49, 22, mais aussi en parlant d'autres choses, p. e. de la guerre, Haiyn 106 ro: (1. y)L -Par ellipse (pour acqurir des connaissances trs-profondes, Haiyn 34 r0 : 'JCJ , mer, est fm. chez Abdar; voyez le passage ;;,, sous 0l5 0. -Etang, Ab bad. I, 97, n. 126 et 127, Mi'yr 22, 7. -Bas-fonds sablonneux, Ghadams 132. s;Lo r dsert' Jackson 239; ce terme ou (J flaque large et onde de sel nitreux sous laquelle se trouve de la boue durcie, Burton II, 73. (J ;;, ' EJli.H r.Jt reflux' Be (Bar b.). r le fonds de la selle, la partie entre le pommeau et le troussequin, Be, Koseg. Chrest. 69, 3 a f., 1001 N. I, 368, III, 285. T. d'archit., espce de cartouche, d'or nement de mosaque ou de peinture, qui portait une inscription ou des figures d'hommes, d'animaux, etc., Edrtst 113, 3-6, 210, 2; cf. Gl. Esp. 71. -Degr, 53 -"'U ...) . marche d'un escalier(?), 1001 N. Bresl. II, 152, 3 a f.: ' ;;, r:::.w VS if H A Damas ot signifie: 1 les bassins de . _.) . marbre, remplis d'eau courante et souvent orns de mosaques, qui se trouvent dans les salles des mai sons; 2 les rservoirs qui se trouvent dans toutes les rues, Ztschr. XI, 4 76. 2 (J ... 4..S galrien, Ale. (galeote ). -Garde du port, de la plage, Perron, Khall, V, 541. Ce n'est pas seulement en Egypte qu'on emploie ce mot dans le sens de septentrional. On le trouve aussi avec cette acception dans une charte sicilienne , parce que , dans la province de Palerme, la mer est au nord, A1nari MS; de mme en Algrie, Daumas V. A. 435; dans le Sahara, vent du nord, Richardson Sahara II, 456. Espce de faucon, Gl. Esp. 232, le meilleur pour les oiseaux de marais, Margueritte 176. Ce rensei gnement explique peut-tre l'origine du mot. Mar gueritte en donne (p. 186) la mme tymologie que Tamarid et le Pre Guadix; selon lui, ce faucon aurait t appel ainsi parce qu'il vient de l'autre ct de la mer; mais peut-tre le 1not drive-t-il de (J ... dans le sens de marais, flaque, tang. Tor tue, Ibn-al-Djezzr (Zd al-mosfir): Y!J t...S_;S.-Jt w (J ,. vent du nord, Djob. 116, 2 a f. u ' L'auteur du Gl. Man. dit que ce mot u ... ' signifie en grec: ... JL '-';l vanoui, Be. (J .... ' (J , ' (J .... commet. d'archit., Gl. Esp. 71. (J .... ' (lac), pl. }l..s;, Be. Avec le mme pl. , plaine, Richardson Mor. II, 118; Renou 33: Bh' ira, CJ.... .... CJ .... diminutif de _r>! [lisez de H_;s;], ne s'applique qu'aux plaines unies; Marmol II, 234 a (Bne): Tiene un os llanos donde llaman el Bahayra que se estienden ca torze leguas en largo, etc.; Barth W. 241 parle d'une weite Thalebene, qui s'appelle bah' iret e1 Remada j l'anonyme de Copenhague 22 : le sultan vint (l. '-H Lrt; Hist. Tun. 107: ul;(J ..r9 uKH Jj_, Jardin potager, Quatremre J. d. S. 1847, 484 (sur Carts
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17, 1); l'explication de X owair qu" il cite et selon laquelle signifie, dans le dialecte africain, Cl ' se trouve aussi chez Ibn-al-.. A .. thr X, 407; Ht, Roland, Dela p. 144; Jackson 95 n.: (( bahaira, kitchen garden; Miss. hist. 612 b: << Una ribera de w ' huertas llamada Bahar1ar; R. N. 70 r0 : 0i 0, , Cl , := ; ___ L.::>i rl_; ; 8, dern. l. (l'diteur qui, dans le J. A. 1845, I, 98, a traduit par tangs, s'est tromp); Cl Cl CJ ... Mace. III, 751, 2 et 4. Forme berbrise jard in potager, Di ct. ber b.; << thebhairt (Arabie) gar den, Hodgson 93. plantation d'oli vters, Ber b. II, 321, 8; le pl. 0_,..A..:l:.rJi Bat. IV, 376. -... ja nlin fer, Quatremre J. d. S. 184 7, 484, Roland. s Jll(Uiuvrtf!l' (matelot qui entend la ma-nuvre), Be. , , Cl , dans le V oc., sans explication. Ct , , autant que, V oc. (quantum). C'est, ce qu'il parat, une altration de ., , CJ ... I. les yeux, Be, 1001 N. Bresl. I, 172, 7, II, 69, 2; il fixe, ouvert et immobile, Be. I aspcr:Jel' en soufflant de l'eau que l'on tient duns w sa bouche, c. mouiller le tabac acant de le couper, ('Jl preJiant de l'eau dans sa bouchP et la faisant jaillir dessus, Be; en ce sens 1001 N. CJ B l VII en parlant d'une broderie: res . , ' , CJ, (• ;;, , E> .;;; ..,.., destin/ lteu reux, Ber b. I, 444:, 6 a f. w ,, devin, sorcieJ, Ale. (haclador). nom d'un grand nombre de plantes qu1 appartiennent au genre Erodium, Ztschr. XXII, 92, n. 7. JS. V ex ha le1 u JW vou ne odeu1, Badroun 273, 1. -Dans le V oc. vo vaporare. CJ , ) '., C Cl .., H Le V oc. a 0 i..:S\J sous barba, sans explication. ) fumes, vapeurs qu1 s'lvent au cerveau; ntpports, vapeurs qui sortent de l'estomac, Be. -Haleine, Ale. (aliento). j il a l'hale ille maucaisr', Be. ' , w .,. r'llCcns, au fig. flaffPrie, Be. _;-":.Ji encens d'une qualit infrieure, Lane l\I. E. I, 207. CJ , J)> benjoiu, Gl. Esp. 239. l5)).::> iden1, Be -. ..w llr!mi, Gl. Esp. 259. ;'>-; c'est ainsi qu'il faut lire avec AB Bait. 1, 124 d, au lieu de comme donne Freytag, car c'est l'esp. morisco (moresque); c'est le synonyme de .. '.J', la raciuf' du thelephium imperati L., qu'on brle en guise de parfum ' ,. J ,.,. vendeur de Uasiri I, 145, n. a. w ' ... iU cassolette, Ht. -Les femmes maronites .
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donnent ce nom un chle de Lahouri, dont on se ceint en laissant les deux bouts flotter par devant, Bg 807; cf. 57 4 vo moucher. pl. , dans l'Asie mineure , conduit, vent, par lequel monte la fume, Bat. II, 337. (c'est ainsi qu'il faut lire, Daumas MS) celui qui souffle sur les mets, Daumas V. A. 315. ' , vulg. pour pl. _r.>G9., M, Be. soufre, Be (Barb.). , CJ (cassolette) voyez ses formes chez Lane M. E. I, 221, 307.. -Bassinoire, Dela p. 77. ()""S. I dnigrer, dprcier, dprirner, msestimer, ra baisser, Be, 1001 N. I, 14, 3 a f.; LS..;:;Ji a...3 avilir, dprcier, Be. IV msestimer, Ale. ( estimar un poco). VII quasi-passif de la Ire, V oc. v0 fraudare. ' , 0...:i trs-bon march, au plus bas prix , Be. L.r.::>4...o terres qui ne sont pas arroses d',une manire artificielle, mais seule1nent par l'eau de la pluie, Gl. Beldz. 15. t.)MS. I trouer, percer, creuser, Be, Hbrt 84, 178, M, J. A. 1849, II, 312, n. 1, l. 3 t su1v., 1001 N. Bresl. IV, 13, 8. CJ , (J ' ' ' CJ:S et , pl. LiN et i , trou , illet (petit trou pour passer un lacet, etc.), C'reux (trou dans la terre), Be, Hbrt 178, M, J. A. 1849, II, 310, n. 1, 312, n. 1, Prol. II, 353, 8, 10, 11, 16 et 18, 354, 3; restituez le mme mot chez Koseg. Chrest. 65, 8 a f.; _r.Ji bonde (trou rond un tonneau), Be; j. Lf-:9. voie d'eau (ouverture par laquelle l'eau entre dans un vaisseau), Be; -postrieur, Hbrt 3; -bas sinet (d'une arme feu), Domb. 81. !'; "' CJ , un lama, :Mong. 184 et suiv. J pl. insecte, petit animal dont le corps est divis par tranglements ou par anneaux, Cher b. , CJ vilebrf'quin, tarire, Be. , , Cl, I trenner, donner, Be, M. 55 Cl .. !M.$ (pers.) l l_$: b 1t l..)"'-1': p . . pour oz re, e, renne, gratification, Be, M. I c. a. p. dsappointer quelqu'un, ou le rendre honteux, M. II c. a. p. blmer fortement, M. 0. . s ' ' (J-S'. Biffez chez Freytag l'article le mot qu'il s' CJ ' a eu en vue est Vtem. 55, n. 1. J-s. I. J..c. j.;9. refuser une chose quel qu'un, Be. V dans un vers, Kmil 205, 7. CJ ' inhabilet, incapacit, Ale. (inabilidad). inhabile, incapable, Ale. (inabile ). ' , plus avare; '-=""".l( Lr j.;9.i plus avare qu'un chien (prov.), Be; Haiyn-Bassm I, 142 vo: ' , , pl. voyez Vtem. 55, 56, Defrmery w , ' o ' ,; Mmoires 324; Ibn_as-Sikkt 526: w • ' ... ' ';;,, CJ 4(A> 4;_;L L%-? "i3.J.> , .. Cl , ::: 0 g : J..c. Aujourd'hui en Al-' CJ ... • grie, o l'on prononce un linge, Martin 154, une coiffe de fem.me, Daumas Sahara 266. M: J.c .. H Y4i.:::-, I dissiper, n. d'act. et Gl. Mosl. C. a. , , , p. == M. II prodlguer, dpenser avec excs, Ale. (ga'star en w . mal, gastar demasiado) , Be ; on dit j!_,-.o j. , ' 1001 N. IV, 695, 1. Mais signifie aussi: jeter des pices de monnaie parmi le peuple, Mace. I, 675, dern. l., 694, 4. -Rpandre, Roland. w X. zy\_r. prsomption, Be. J..c. 0Lh.Lw.Ji ou .. en parlant d'un premier ministre, accaparer toute l'autorit du souvtTain, Prol. I, 20, 6, Berb. I, 361, dern. 1., 500, 2, 4 (voyez des expressions analogues dans mon Introduction au Bayn, I, 98, 99). C. y suffile, V oc.
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' , pl. .),_\..: JU't'.-:suir, grande 'lllaf'hine scJ'l'ant pre:.;.-;c r d cs ol ires ou du raisin , moulin hu ile, L: Prhun .. _;. • --.-1 lino de azeytP, alt'argl) .. Payne Snth 433, -. Ce n1ot est aramen, ; o chez ,; 'a-Buxtorf et on le trouve ehez l'auteur de la chronique samaritaine connue sous le nom de Liber J osu, qui dit dans son langage incorrect, p. de rn. l. , d. J uynboll: . .:: ........... J cr .. ......,)0, n1ais l'diteur, qui ne le connaissait l'a chang d'une manire fort 1nalheureuse. Scaliger, qui cite ce passage dans :-;on Dict. arabe man. et qui indique l'origine du terme, aurait pu le prserver de son erreur. (Cet illustre saYant a aussi fort bien expliqu le passage p. 16, et Juynboll a eu tort de le contredire, p. 346, n. h.) C'est par les Arabes de Syrie, les compagnons de Baldj , que ce mot doit tre venu en Espagne. ' 0 w ' Au lieu de csS on a dit d'abord dans la langue vulgaire: cr p. e. P. Prol. III, 382, 6 (cf. la trad.): CP L-oi, Dans les vnements imprvus, il faut des hommes d'action.>> Dans la suite, on a retranch la ngation ": et le CP avant le substantif ou le avant le verbe. Aujourd'hui on emploie ces expressions qu'on w trouve chez Be: (li'Vtl' (tre dans l'obligation de); couloir d i1e; E'J il {a ut que je m'eu aille; 'G'? il faut que ttt par tes; que voulez-vous dire? w LN il ne ,me faut plus rien; que faiJe cela? cr......0 ou w sujet caution). CP assurment, certaineJnent, toute force, absolument. Dans le sens ' d'idole, ne semble tre rien autre chose que Bouddha; la signification de temple en drive, Gl. Beldz. nom d'une plante, Bait. I, 125 d; leon de BDE; AC Son th. et mais l'ordre alphabtique montre que la seconde lettre est un dl. meunir'l' d'un nwulin huile, Ale. (molinero de azeyte), comme en aramen (voyez Buxtorf). 56 15. .... .... I c. y p. attaqu1'J' un tel, aran! d'ottof_Juer les 15. (1/ff,es, X owair E:-;pagne 447. -jouir le pn,micJ' d'une ft'JJI/Jie; on dit un analogue o: .,..;lw Gl. Badroun. -C. a. p. et "-'. r. .. . . , J,;. j-1L-w .. .. JJ 0.r:. ne lui parlez Jan1a1s le pren1ier de quoi que ce soit, moins qu'il ne vous interroge, )) de Sacy Chrest. II, 420. _;-f .. il lui parla >t d'abord de Sohail, )) Gl. Badroun, LJt_, ,;::. ,:..,JI }J..J j'ai seulen1ent commenc vous G . traiter de la Inailire que vous savez, parce que je dsirais>) etc., Bidp. 165, 3. .,. IV. j. J'ecenir Slfl' IUle chose pllfsietns J'l1Jrises, Hoogvliet 48, 12 et 13, Prol. III, 263, 13, o l'auteur dit par inversion: j, .,. ' 0) (Un exemple de l'expression -:>, ne rien dire, se taire (cf. Lane), se trouve Abbad. II, 9, 7, o il faut corriger ma note.) u: VIII c. y p. Y4J4 l5; ":>i CP il est le premier sultan qui ait confr les offices de sa cour des mirs et des militaires,)) de Sacy Chrest. II, 188, 8. C. a. p. et y r., comme la Ire forme, il lui parla le premier,)) Bidp. 16, 8; tsk .. ((il lui prodigua d'abord des bienfaits, Becr 125, 2 a f.; K..ofl L ... Ui, je vous donnerai un bon conseil avant de etc., Bidp. 188, dern. l. o .. == iu notation, Gl. Abulf. s:. .,.. , w w ' :\..li:. cr 1:1lJ ((il te faut absolu-ment la rcolte par anticipation, Bat. III, 429. '} , 0 .... ourertu 1e d'une parUe d'checs, van der Linde, Geschichte des Schachspiels I, 104. 0) ls:.l1Ji la cause premire, Be. 2 , (J subjectif (qui appartient au sujet de la phrase), Be. ....... 0' nominatif, Ale. (nominativo), Be.
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.. k..\.J . 2 .. (, '1, t commenant (qui est aux premiers e emen s d'un art, d'une science) , Ale. (novi cio nuevo en cada arte, et j. ombre nuevo en_ las Be. o'-' ((le prin cipal mrite est au modle, quelque parfaite que soit l'uvre de l'imitateur, Be. ( S .. (?) == Most. sous ce dernier mot; leon de Lm; N ou (w maghribin == \.J) Cl ...... rubis-balais, Maml. II, 1 , 71. II, avec J,t , aller ds le matin chez, Be. V tre pleine, en parlant de la lune, 1001 N. Bresl. III , 332 , 7. VI avec l'accus. de l'endroit vers lequel on s'em presse d'accourir, Weijers 55, 6, cf. 196, n. 357, Ab bad. I , 201 , 3 a f. VIII avec l'accus., Haiyn-Bassm III, 49 v0 : 116 r0 : Rech. , .. II, App. p. xLvii, 1. 4 a f.: ' ' nud, V oc. 5 .. o.. 1 .\.. L b V qui . prononce p. e ourse, oc., .., _ passage d' Abou-Sa'd, cit inexactement par Freytag, a t publi et traduit par Quatremre Becr 41, 42. Dans l'arabe vulgaire est: une somme d'ar gent qu'un mir ou un autre personnage considrable jette au peuple, Lane trad. des 1001 N. II, 508, n. 1. (pl.) signes qui apparaissent bientt, Gl. Mosl. !; pl. prcoce, Be, Hbrt 51. -Mati, , nal, Be. agneaux, 1001 N. Bresl. X, 222, 11. prmices, Be. Adverbe (que Marcel prononce bedry) de .bon matin, de bonne heure, Be (Eg.), 1001 N. Bresl. IX, 273, 6, 318, 2 a f.; 0L..S ((il est encore de bonne heure, Be. S;; CJ, matine, Be. H.J.' latte, pice de bois longue, troite et plate, Be. pl. f sottise, maladresse , Ale. ( desaliiio ; voyez Victor). o .. prcocit, Be. JkM.c prcession des quinoxes, mouvement rtrograde des points quinoxiaux, Be. I 57 ..o, ,(1, ,(1, aUSSI et ({3otTpot;t;ft;)1 pl. .. \ Lb chape (large vtement LJN; • ' u :; . ' . ' , , ... d'glise en manteau), Be, tole (ornement de prtre), Be, Bg, M. prodiguer, dissiper, Hbrt 219, M. , t) , t) , f ( spartium iunceum ). Telles sont les formes de ce mot, que Freytag crit tort Bait. I, 125 c. On trouve Bait. II, 380 a (AB), 384 d . II dployer son loquence, Be. C. p. faire du tumulte contre quelqu'un, V oc.; c. a. ou c. crier, appeler, V oc. VIII renouveler, Ab bad. I, 243, dern. 1. faon ; simagre; tour de force, Be. ingnieusement, Be. paradoxe, Be. Tumulte, V oc. ; J..;: (car je crois que c'est ainsi qu'il faut prononcer) faire le diable quatre, Be. -Portentum ( signum, miraculum) , L. paradoxal, Be. pl. gilet ouvert par devant et que l'on porte sous la veste appele Cher b., Ht, Car teron 176; selon Maltzan 19, Bdaya est Alger = Kbaya, Tunis gilet. Lyon 6 crit bidrah, parce qu'il a mal entendu et qu'il a pris le t pour un _; (Ceci peut servir corriger ce que j'ai dit Vtem. 56.) ingnieux, spirituel, Be. pl. dans le sens indiqu par Lane, voyez Orientalia I, 391, n. a. Invention (chose invente) , Be. s .. Cl .. commencement, Be. JLAaJl JLY. .Y'-' (extrmement beau), Antar 7, 4. I. commuer, changer la peine, Be. Chez les chrtiens, en parlant d'un prtre, revtir les habits sacerdotaux, M. II transformer, Ale. (trasformar), p. e. w .. ' id. (trasfigurar). -Dfigurer, Ale. desfigurado, desfiguramiento). Transva8er, verser d'tut 8
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l'a se dans un autre, Ale. (trassegar vino o cosa li quida). -Changer, et par consquent, corrompre la religion, Abd-al-whid 1-!1, 10; celui qui le fait est .... , ' un ibid. 137, 3 a f. -Cha nyer de relig1'on, 58 apostasier, Carts 2:?3, 13. Cha nyer de logis, d/-1 mnager, Ale. (mudar casa a otro lugar, mu dana de a otro lugar). -La signification que Freytag a note sur l'autorit de Reiske: p1posteram in po(lice exeJruit, se trouve aussi chez Ale. ( cavalgar macho a macho, hazerlo el honbre al otro). Recftir quelqu'un des habits sacerdotaux, l\L changer dt> couleur (plir, rougir), " , w Ale. (mu dar el col or). pers on ne mas"" quh:, Ale. (homarrache). transposer, Be. V, en parlant d'une chose, tre change contre (y) une autre chose, P. 1001 N. I, 44, 9: ;; 0 "';; if &JI, ' (o cr est l'quivalent de Echanqer une chose (cr) rontre (y) une autre, Gl. Mosl., P. Ab bad. I, 59, 7: .. 0 .. 0 • J -ili. _!)\ 1/J '-' (_,.J • (._,..J J Ll....J 0 Ll..J u 0 pripftir', Be. Changer d'habits) -se dgNiser, se travestir, Be. Rn,tir lf's habits sacerdotaux, M. -,'-,'e dfiyurer, Ale. (dPsfig-urarse). -Changer de coulf'ur, plir, Ale. (demudarse de miedo). En parlant de deux personnes du sexe masculin, commettre !t' JH:c h / to Jd n Jlltf 11 re , Ale. ( dornlir uno con otro ). VI sc n.fayer, se relenT, Be. 'rll ftJe thang, V oc., Abou'} .. '"" ald 77 4, 1; le n. d'act. JJI(:ta morphose, Be. YIII se pernurff'r (lettres), Abou'lW ald 132, 21: u,_}l. 338' 11' 352' 31: cette lettre cr et ailleurs, Payne Smith 1286. X substitue1 une chose (y) une autre (accus.), ;;:; ... ., , {quiralent, Be. voyez sur les saints nomu"f. ms Ztschr. XX, 38, n. 50, de Slane trad. d, Ibn-Khallic. III, 98. e,, habillenu,nt, costum('; c'est ainsi qu'il faut modifier ce que j'ai dit Vtem. 396, n. 2; cf. Lane 17 4 c, Gl. Fragm. sous ifLj(_.H onze-1Hr>Jds, habits sare rd ota ux, Be, -Habit, ctement, Be, Hbrt 19. Cependant de Goeje, dans le Gl. Fragin., s'est tromp en attribuant cette acception aux deux passages des 1001 N. qu'il cite; le terme en question y signifie habillentent, comme toujours dans le:-; 1001 N., et c'est sa signification vritable, celle qu'indique le M. En outre, de Goeje a eu tort de croire que est une autre forme de iJ'"-'\l, et il aurait d substituer le second mot au premier dans le texte qu,il publiait. -]?ela is (chiens, chevaux, qui doivent en remplacer d'autres), Be. , " ;, chasuble, Bg. dans le dialecte de l'Egypte et de la Syrie, pour au lir>u de, en chaJifJf de, autre que, Burckhardt Prov. no 143, Bp, M. == Abou'l-W ald 803, 24, Payne Smith 1289. Epouse qui cu remplace unP autre, M. 0 est proprement l'ital. patella (patelle, lpas); Pagni 93 crit badal, en ital. patella; chez Be est li u1tre. 0 substitution (action de substituer ses biens), Be. ;;; 0 .. dguisement, travestissement, Be. , w ,. _. ' changeable, va1iable, Ale. (mudable cosa que se muda). (J , (esp. verdolaga, lat. portulaca) pourpier, Hbrt 00) 4 7. Cf. J' II rendre COJ]_Julent, V oc. V devenir corpuh,nt, Voc. (coJ]_Js) s'emploie aussi en parlant d'une plante, par opposition la racine, Au w. I, 115, 15, o il faut lire avec le man. de l'Escur. et celui de Leyde. Uue co1ute tunique sans manches (Vtem. 56 et sui v.), en usage ans l'Occident aussi bien que dans l'Arabie, 1\faec. II, 204, 17, R. N. 64 ro: .J j' cr 0\s' L..Jt r;Ji csSp t..S_?:i; -robe de soie porte par les juives, Daumas V. A. 487; cf. Gl. Esp. 238. -Sorte d'ornement que les femmes portaient sur la portrine; Abou'l-W ald 92, 15, en expliquant (Isae III, 20), qu'on
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traduit par amulettes : .tl..w...A .. n Jll. 0" JW.a _,fJJ w Jt -Dans l'Arabie Ptre: le bou_. Cl , quetin des Alpes; dans la Haute Egypte = j. ; ... o ... (proprement Burckhardt N ubia 22, id. Syria 405, 571. -Courtine, pl. et Mong. 252, Amari 156, 5. (partie d'habit du col la ceinture), Be. w ,_ grande pierre de taille , M. CJ ... = P. Mace. Il, 423, 9. , Cl, , , pl. .,. Gl. Mosl. simple (sans dguisement, sans malice), Be. simplicit (niaiserie, btise, facilit se laisser tromper) , Be. A l'improviste est aussi V oc. 59 ,CJ_, J.....i;., au propre en parlant d'un coursier ra-pide, s'emploie au figur pour dsigner un homme qui prvoit tout, qui n'est jamais pris au dpourvu. Ce que Lane a d'aprs le TA a man who takes by surprise with large bounty >> est la traduction du vers .... w '(J .... d'at-Tirimmh: J_.i:., ce que Zamakh, _. _, w s; • chart explique par: e!,Jt lS', Gl. Mosl. I. Pour exprimer: changer d'avis, on ne dit pas seulement j, (voyez Lane), mais aussi J w simplement: c!SS p. e. Haiyn 49 r0 : B-J fS , Cl"" ' Cl ) ) .._:;j, if s:..V:i.H 0t Carts 165, dern. l. Il ne faut pas confondre ces expres sions avec une autre, savoir qui si gnifie : trouver bon de faire une chose , p. e. {iJ ils trouvrent bon de partir, Beldz. 16, 7 a f.; j, (cf. le Glossaire) exprimerait prcisment le contraire ; Bayn, Introd. , 104 , l. 16 : ' tJ k,\.J ); Haiyn 11 v0 : J'' • .J _ ' ' o ... • t t • \ l ... (1. if _,;v • u--r.s-'' r: ... , ;W i_;->f III. y prendre l'initiative l'gard de q1telqu'un; initiative; kL>i prvenir quelqu'un par de bons offices; k .. \ ... ;.:Jy attaquer quelqu'un, tre agresseur, Be. '""" payer quelqu'un d'ingratitude, M . IV. Le scoliaste de Moslim explique les mots j, " ol.J.b ((sous la forme d'autruches')) par j, :; " 0LJ.b ak,"-?i, Gl. Mosl. :; V c. if r. se dtourner de , M. s" , commencement; -A. b. c. (commencement d'une affaire, d'une science), alphabet (fig., lments, commencement) ; -prambule; prlude, Be. Comme quasi-pluriel de agriculteurs, Gl. Edrst, • V oc. Manire de forcer l'autruche; dans le bedou, le chasseur doit prendre l'autruche avec le mme cheval, sans relai ni rabatteur, Margueritte 7 4. ., agriculteur, paysan, villageois, Gl. Edrtst, Voc. (rusticus). !; grande chemise bleue ou noire, ouverte par les cts en guise de manches , et depuis le haut jusqu'en bas. Elle est porte par les femmes au Caire et par les femmes fellh. Ordinairement elle est en toile de lin assez grossire, souvent en toile de coton ou de fil , parfois en chch ou grosse mousseline • Elle se met par-dessus le vtement, Ouaday 57 n., 364, 394-5 (beddouy, 364 beddouyeh). saillant, Gl. Edrs. Seul ou avec . a,qresseur, assaillant, Be. contre, campagne, territoire d'une ville, Gl. Edrs. -Agriculteurs, ibid. , V oc. Dans le V oc. rusticitas. Ces quatre caractres, qu'on rencontre frquemment au bas de l'adresse d'une lettre ou gravs sur des cachets, forment une espce de talisman. Ses principales vertus sont: si un voyageur porte sur lui le mot il peut marcher tout le jour sans ja mais se fatiguer; si une femme enceinte, dont on craint l'avortement, porte sur elle le mot son enfant arrivera terme; -une lettre sur l'adresse de laquelle se trouve ce mot, doit parvenir stremcnt sa destination; ce mot sert encore faire nattre l'amour. Il reprsente les nombres pairs, qui sont
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0 . regards comme heureux: 2468, ou 8642. V oyez de Sacy Chrest. III, 365-6, Reinaud Descript. des mo numents II, 243, J .. A.. 1830, I, 72, Bg 17, 18, Godard I, 169, et surtout J. 1848, II, 521 et suiv. II c. a. fairr' rilTe quelqu'un daJIS l'ubunda;ur', dans le lu.re, voc. V c. y rit'e dans l'abondance, lr' luxe, Voc. (dew liciari, in cibo, po tu et huiusmodi == est del ici a(== dans le V oc.; luxe, Ht (avec le dl). I seme1, aussi au fig.: semeJ, rpandre, distribuer dP l'argent, Be. IV dissiper, V oc. V tre dis . .:; i1u:, V oc. senwille (action, temps de semer); --semailles Be. prodigue, dissipateur, Hbrt 219. • (J ... nulJoit o l'un s(>me, l\Ii'yr 26, 2 a f. prendre lUI yuid(', UJic escorte, Berb. II, 81, 6 a f.; ce verbe semble avoir le mn1e sens dans le passage Berb. II, 66, 5 a f., qu'on trouve crit de la 1nme manire dans notre man. 1350, mais qui me semble altr; peut-tre faut-il lire: J.c (( l:SI..c. ' ., , '? .,. 2-t y11H cr (1. 224 vo: cr j. ()':1t l5'-A _lJ (l. w ' • 229 ro: .) (l. )V-:i_, (J ... ' o '...C. 237 ro: <..Xj •• \ --L.w.J L;..J , ') u. r-' ,, q , Le n. d'act. dans le sens de fournil des guides, .r: :Mong. 259 b. Au fig., Bait. I, 148a: y:> _,t 0t ' ,. , (J " w 't'" ,. (conduit par ces mets, le melon entre vite dans les reins>>). == prodiguer, dissiper, M. 60 I. Au lieu de (voyez Freytag), on (J ., , , dit aussi simplement Ab bad. I, 393, 3. La phrase que cite Freytag: _;# cr, est emprunte Mace. II, 801, 14; au fil de l'/pe, Be, Haiyn-Bassm III, 49 vo. promettre une chose ',.. (J ""' • par crit, Gl. Fragm. prostituer son honneur, sa dignit, Bat. I, 240. Offrir, Abbad. II, 17 4, n. 98, Gl. Beldz., Haiyn 7 4 r0 : cJ Ju_, Jdl ;,:.,-"Lo (pargner) ;J; ..U 1 dans le Carts 92, 6 a f. et 5 a f., . ' trouve les constructions incorl'ectes: et ... } , S.,.. Chez Ale. la racine avec ses dri• (J vs est constamment' sauf une seule exception cJt:._\ji ... ' ... marchitura), par transposition . w ,. ' II avili1, P. Becr 96, 12 vil). jl!i prod iyu 1 it, Be. V se :-J(U'J'ifier soi-mme, J. A. 1835, II, 419 n., Khatb 72 ro: ...,..Lh...tt 1 q u . _) .. 1. , .-J ' .• .Jy yy -Se prodiguer :-;oi-JnJne, se rendre f'amilier, J. A. l. 1., Ab bad. III, 17:2, n. 131. se rti1 d'une tn\'i-simple, Meursinge r, 8 a f. (l'expli cation de W eij ers dans sa note sur ce passage, p. 99, est inadnlissible parce que l'auteur veut louer :;; w le personnage dont il parle); de l eu Jdylig, l'oppos de eu habit de gala, l\Iacc. II, 404, 13. -Se prostituer, s'abandonner, Weijers apud Meursinge 99. ?) livr au chayrin, J. A. l. l. VII tre don N, V oc. , (J, • VIII. sacrifier, prodiguer sa Dte, J. A. 1835, II, 418 n.; mais aussi: prostituer son honneur, sa diynit, Djob. 299, 11, Mwerd, 157, 4 ::: ' ... (lisez au lieu de Se prodiguer soi-mhne, se rendre familier, Mace. II, 25, 16, Prol. I, 377, 11. -Etre simple et sans affectation dans ses manires , Khatb 60 vo : avec se vtir d'une utanire tr(>s-simple, Khatb 24 7 r0 (== Mace. III, 27, 18): 0\s'_,
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is:t .•• -Au passif, tre prodigu, avili, J. A. 1. 1.; de l avilisse,ment, Djob. 342 , 7. -Employer des mots bas, vulgaires, Mace. III, 755, 26; un mot bas est S:-S .... ibid. 1. 27; de mme un proverbe vul-gaire, J. A. 1. 1. X profaner, Gl. Ma w. s fm. H, creux, us, Khatb 103 ro: :d 9 . • :; •• !...:' ... CJ droger, faire une chose indigne de, Gl. Ma w. Boucle d'oreille, V oc. prodigue, L (prodigus). j. I honorer, V oc. -Lane a souponn avec raison qu'on ne dit pas seulement fl, mais aussi ;. (J w .... Gl. Mosl. On ne dit pas seulement o_r. mais aussi Gl. Abulf. bouleverser le terrain (pour en extraire les racines des plantes), Cherb. Dial. 18. II dcharger d'une accusation, renvoyer quitte et absous , justifier, disculper, excuser, Be ; absoudre, w Hbrt 213; .J.f. se justifier, Be. C. a. effrayer -quelqu'un, V oc. IV. y)Li _fti Lo videtisne quam pu _sunt canes erg a cunnum ? Mace. I, 4 72, 5. V se justifier, se disculper, Be , Ht; tre reconnu innocent, Hbrt 213. C. 0-.o ou c. y s'effrayer de, V oc. VII tre honor c. V oc. CJ: _r.. Ji_r.l\i (les justes), nom qn'on donne au cri du moddzin dans le mois de Ramadhn, parce qu'il commence par les paroles du Coran (Sour. 76, vs. 5): w monnaies : _r. poids trs-juste , et _r. juste d'aprs le poids divin, Ztschr. IX, 833. _r. .. rL:::Ji Syrie, f. Egypte, Be; tout le Soudan s'appelle souvent_:; (continent), Burckhardt Nubia 263. -Rive, rivage, bord d'une rivire, d'un lac, de la w w' mer, Be, Mace. I, 833, 1; fti Lrij> garde-cte; ranger (aller le long de) ; fiJi border 61 la cte, Be. Ce !If hors d'une ville ou d'une maison, la banlieue tl',une ville , Notices XIII , 205 7 Maml. II, 1, 80. ;i adv. hors de, 1001 N. I, 3, ' o 4 a f.: . ..J o; ..J i ..J hors, dehors, L> .. J• J J" Ale. (fuera), Be, 1001 N. I, 46, 7 a f.; quand on ordonne quelqu'un de s'en aller, on dit: barra, barra! Mocquet 167 (mal expliqu), Richardson Central I, 119 ; dans le V oc. aa i . hors de, p. e. aa i_r. <
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1:ille, Xotiees XIII, 205; Mace. I, 471, 3 a f. -Paysan, Cherb. Dial. 129. -Et ra nyer, Ale. (avenedizo, estrafio, estrangero, forastero), Be, Ht; en les Berranis sont des Arabes ou des Kabyles qui viennent exercer momentanment leur industrie dans les villes, Daumas Murs 4, 8; cornparez sous _)yo )t les affaires t1anyres, Be. -Celui qui est banni de sa patrie, Ale. (desnaturado de la tierra). -Qui se traite ho1s du pa lais, Notices XIII, 205. -En parlant d'un dignitaire, celui qui occupe une place hors de la cour, et n'est point attach la personne du sournain, Notices XIII, 205. champ isol, qui est loign d'endroits habits, Auw. I, 92, 6 et 7. ou seul, casuel, revenu fortuit; tour du bton (profit illicite), Be. -Taxe, contribution acce . ..,:;oire, Notices XIII, 205. l.,..eut du nord-est, Ale. (vi ente entre oriente y ciero), Be; Hbrt 164 Sauvage, le chat sau vage, Jackson 37. ;; W..tour au dehors de la mtuat"lle d'une ville, • Ale. (albarrana torre). innocence, Hbrt 213. ... '' ,, '' pl. et aubpine, Ale. (espino ar bol); espce de laurier, Ale. (mostajo arbol). ... _r.L Lane dit qu'il n'a pas trouv la signification indique par l'tymologie: plus pieux, le plus pieux, dans les dict. des indignes. Je crois qu'elle est dans le passage Ab bad. II, 162, 7, pourvu qu'on y lise avec Maccar: y_;Jt (leon que j'ai rejete tort ,, ... 15. w III, 221). yji (} il (le sultan) • me dmontra que, si je voulais tre son vizir, je ferais la plus pieuse des uvres mritoires. >> La leon i ... CJ'E. _$; du texte est insoutenable, car ne don-nerait pas de sens, et le pronom dans ne se rapporterait rien. Je lis de mme Prol. I, 27, 4 ..... a f.: 0t cr cJtt fS"i 01{ .. "' w 0L...Wt _rat cr 01{ l..A il tait trop pieux envers Dieu, pour tre coupable de, etc. La 15..CJ15. leon du texte, , est mauvaise; elle ne peut pas signifier: trop pur devant Dieu, comme traduisent de Sacy (Chrest. I, 383) et de Slane, parce que 62 1-LS_r. seul, sans cr ou quelque chose de sem blable, n'a pas le sens de pur, mais seulement celui de libre. honneur, V oc. w ... ' _)J+A (form de l'esp. barro, _r.) qui a la figure couterte d'chauboulures, de boutons, Ale. (barroso). pieux, en parlant d'un homme, Carts 2, 4 a f., Gl. Amari Dipl. f .. LS--:.--: I livrer, remettre, abandonner, cder une chose (y) ou j) quelqu'un, Mohammed ibn-Hrith 219: le cadi reproche Yousof al-Fihr de s'tre appropri deux jeunes filles qui appartenaient Abdrame, ... ... CJ L..-e--: lS _.r., (les voyelles sont dans le man.); i .. CJ... ' 28o: p.A ll Jw cJti (mme observation); 338: ' 2 ' . .Jt .. cr J rJ!{ Lo (1. ; Khatb 103 ro: 01{ Jt cr ) ... o ... ). On dit dans le mme 15. ... sens cr LSf., Ber b. I, 538, 13, 601, , 14, 658, 2 a f. IV cautionner, rponrbe pour, Ale. (sanear la cosa). w _$; ojl_; cr ou 0J.L; tenir quelqu'un quitte de, Be. V c. cr r. renoncer , p. e. au califat, Gl. Be.,.. .., o' ldz., Nowair Espagne 486: cr (J, eu nza fav-eur); dans le mme sens :E;;; seul abdiquer en faveur de quelqu'lui, ibid.: ' w ".!;;; _fl On dit aussi: .fl ;)4 il renona au commandement en faveur de son fils, Haiyn 16 vo. -c. cr r. s'excuser d'accepter une chose, Ber b. II, 15.;; 113, 1. cr il dclara qu'il ne le protgerait pas, Ber b. I, 639, 3. -c. cr p. rompre tout commerce avec quelqu'un, Berb. I, 445, 4: c5i cr Hs:t_r.J4 c.rL;Jt C. p. et 0" r., dans le sens indiqu par
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Lane, qui cependant n'a pas la construction c. JJ p.: dclarer quelqu'un prendre Dieu tmoin) .. qu'on est innocent de, Ber b. II, 406, 2 a f.: JJ aII, 319, 7: a-w MAj. C. JJ p. et ar., en parlant d'un dpt, .dgager sa responsabilit en rendant ce dpt la personne laquelle il appartient, Badroun 182, 5 a f., Berb. I, 643, 2 a f. C. p. et CJ', comme ..,_ s;..,. la Ire forme: CJ' wV-!w .. i (1. •. -:tt). -Dans les •• "-=' J.... ' .. . ventes, voyez sous X. On dit en parlant d'une femme quand le temps de l'attente ou retraite lgale est pass pour elle, Gl. Bayn. Quand un homme qui vient de mourir a eu une ngresse pour concubine, celle-ci doit porter le deuil pendant deux mois et six jours, " " et c'est ce qu'on appelle Hst 106. -Le sens de ce verbe ne m'est pas clair dans ce passage de Mace. II, 521, 6: lS;. 01t_, . oJL1J4 (5)-uJL:> _y;, frai, altration par le frottement, Be. ..... cure (traitement pour gurir), Be. -Justi-' ... fication, Be. H:s:ir.Ji serment de renonciation ... .. ' CJ ... ou d' exco1nntunication , il consiste dans ces mots : ..J .,J• 01t, de Sacy Chrest. I, o, 2 a f. et sui v.; on dit faire le serment de renonciation, ibid. 37, n. 15. 0JL; Lr' H>:t r.J4 j. il fit proclamer qu'il avait mis un tel hors la loi, Ber b. I, 445, 4, II, 44, 6 a f. -Stipulation ajoute un contrat, en vertu de laquelle l'acheteur prend sur soi le risque des dfauts que la chose vendue pour'!.;; ...... rait avoir; faire une telle stipulation est ip;, Y. d. Berg 78. Vulg. Htr. ou t;., pl. ot_,t;. et 63 (le V oc. donne pl. oi, et i ., pl. ot;;., Ale. prononce bar), quittance, Gl. Esp. 63, Edrs Olim. ;; s ' II, Sect. 5: a-V->i )_,.?.: ) Mft. L:'-.o H>:if.Ji j.>. C'est, comme l'indique l'tymologie, la signification primitive de ce terme, mais on l'emploie aussi pour dsigner plu sieurs sortes d'crits. Il signifie donc encore: diplme, Be; -brevet (expdition d'une grce royale), Be; -mandement, billet portant ordre un co1nptable de payer, Ale. ( carta de pago), Bat. III, 407; assi gnation, tnandat dlivr un militaire, et dont il devait percevoir le montant sur le revenu de tel ou tel chteau, de tel ou tel village (on payait en nature), Ibn-Rochd cit par Amari Dipl. 416, n.}, nots sur Bat. III, 459; -billet de logement (crit portant injonction un habitant de loger un ou plusieurs militaires), l'anonyme de Copenhague. 51, 52 (arrive du calife almohade al-Manour avec son arme en Espagne): Lrl..\.H (l. r::o' ) -w ) a-::: .,. j. d-.j..? 1At -passe-port, Bat. I, 112; -contrat, Ale. " ' (contrato); -bulle du pape, Be; Hif., Ale. (bula); -bref (lettre du pape), Be; -lettre, Gl. Esp. 63 . w ... Yr. lettre , Be. brevetai re, Be. clibataire, Gl. Esp. 69. """ dfense, Be. Innocence, Be. -Quittance, Be. Espce d' excom1nunication, par la quelle les tolbas punissent l'immoralit, Tristram 204 (tebria). ' H ordonnance SUJ' un tJlsoJin, l'e.')CJ'i'ption su1 un receoeur, Ale. (libramiento de dineros; il crit: mubra, pl. mubart). (es p. borrasca) ouragan , B c (Bar b.) , Lerch un di. .,. o, , c,, l!f. et c...s?;-? (copte p';rpe, le temple), pl. et o\!4;1, ancien temple des Egyptiens (et non pas pyramide ou oblisque), Gl. Edrs, Quatremre Recherches sur l'Egypte 278, Djob. 57, 19, Browne I, 30. Be a: pagode (temple d'idole) pl.
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w 1 ,u, •• ;;, 1 CJ ... .'-.: •I.J ..J .. _, '..)' hiroglyphique; L5,4.r. hiroglyphe, Be. (l'criture des belba) raractJes hiroglyphi-q_ues, Quatremre Rech. sur l'Eg. 278. CJ ... L = pine-vi nette, Chee. 199 vo. (N; La cr)..-o_r. (sic)) Virga pastoris, sous ' (J (J.. ' Cl tl .. ou (esp. verbasco) Verbascu1n undulatum, bouillon-blanc, Bait. I, 184 c rN ' ;; lv:..ab,; leon de A; B Ale. (gordo lobo yerva o nenufar) 0 Cl 'J' , CJ (J, crit .. nom d'unit nom d'une plante, 1\lost. sous 0L.;.-;:.I: r;4 cr-I ,CJ ' .. 1 j. mais l'auteur du M t 0 t \\ (j) 1 0 "t t _. t \. 11'1 os. aJou e: _,-CJ .. ( esp.) vr'rtPine; c'est ainsi qu'crit al-Ghfik chez Bait. I, 129 d (AB); Ale. (verbena) verbna; Bait. Be U.AJ .. J.f., ... r. s .. CJ .. J. . . l\ i.J 0 i L!/ . de pain, Be. yeux, vides, trous da us la 1nie '-SJ..S' camlon, Be, Hbrt 69. I ntgir (lion), Berb. I, 107, 1. -Bougonner (gronder, murmurer entre ses dents), y rogner, gromJneler, mal'lllOJl ner, marmotter, Be. -Barbariser (p cher contre la langue), Be. -Se courrir, Daumas V. A. 115. LJ..J mille-feuille, Be. _p?..f. (gr.) papyrus, Amari 9, 1. ' .. entraves pour les chevaux, Ale. (guadafiones). (J,, 7 barbare, sa u rage, grossier, Be . . •. I . 'D V .A ,.... ... aumas . . 4 '. (1, •. ains qu'il faut lire, d'aprs une ":!' litJ correction fort heureuse de M. Simonet (268) , dans Auw. II, 51, 9, au lieu de C'est l'esp. bar-64 bec ho, qui signifie ret, fet'J'e la bou r/e pour tre enscmeJice. Selon Auw. on donne ce nom aux terres dans les n1ontagnes sur lesquelles on a brl les broussailles et o l'on sme dans la mme anne. .b.;_;; barboter, agiter l'eau avec les mains, Be. s ... forme au pl. _b.:t_r., Gl. Cl CJ> turbo, V oc., mais en quel sens? (cf. Simonet 284). f non1 d'un instrument de musique, Ca:;;iri I, 528 a. (pers.) rollier de cheval, dans le Commentaire sur le Dwn d'al-Ferazdak (Wright). f'Ouscolfs grossier dont se nourrissent les ngres en Algrie, Cher b . "' l> syr. hbr. w,.,.p' cyprs; voyez le Thesaurus de Gesenius I, 246 b, 247 a; Saadiah, ps. 104' a aussi ou == w;.,t. (J' Jl:i _r., pl. ol et est dans le V oc. collis, qu'il faut prendre dans le sens de col, passage troit entre deux ntoHtagnes. C'est le dimin. (portellus) du b. lat. portus, esp. puerto, a. fr. port, qui a le mme sens. 'CJ> (altration du nom propre Portugal) coll., n . d'un. H' ()}'(( ll[Jf'' Be' M; OJ'(( nger; olSiJ_r.JI OI'Uli!JCi'ie i 01Jwj.-Jt orangeade; olswj. orangeat, Be. ro de yglesia). s '\.1' '()'j En parlant d'un lion qui guette sa proie, on s dit: Mace. I, 246, 14; de l au fig., en parlant d'un homme: Ber b. II, 260, 3. II ceindre, fortifier avec des tours, V oc., Ale. ;;, ;;, s (J (torrear), Djob. 207, 16: V tre ceint, fortifi avec des tours, V oc. 0) G_r. phare, Dom b. 97, Ht. -Habitation en pierre
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l>..J .) • .J• dans un jardin, Pellissier 102; maison la campagne, Dela p. 144 , Ht; Bairout, grande maison , M. [ft tlgraphe, Be. 0_r. volire (petit colombier), Be. 0..r. clocher, Be. 0 _r. 0,__rJ tour de Babel, Be. , Cl' ,, "i:::-_r. pl. 0r. trou , mais ouvert seulement d'un ct, (1) V oc. (faute pour Mais le mot se trouve dans les deux parties). w (1) w (1) ... , , , itool..>, pi. ou rl..-> colombe nu'on nourrit dans un colombier .J ..• .) • ' ":1. Cl) (rl-"' [,.f.), ayant l'habitude d'en sortir et d'y revenir, :; Ale. (orita paloma, paloma palomariega). t-:'t quartier de fruit, Roland. , (1,' iL:-'Y. gurite , Ht. ' 0. gardien d'un colombier au lieu de 2 a f.) comme le nom d'une cer taine tendue de terrain. C'est le b. lat. parcella, que les langues romanes ont aussi avec des altra tions trs-lgres. Certains districts dans la province d'Elvira, qui furent rpartis entre les tribus aprs la conqute arabe, reurent le nom de barchla de Cais, etc. Pris collectivement, on leur donnait le nom de 1 65 qu'on rencontre souvent chez les historiens. Aprs que les Espagnols eurent reconquis l' Anda lousie, le terme barc hela se conserva encore quelque temps. Voyez les excellents articles de M. Sim onet, 269' 270. s ' (1) est proprement le nom d'une toffe; voyez Ibnas-Sikkt 527. Au reste comparez Vtem. 58. I ou J.c foltrer, s'amuser, 1001 N. III, 197, 10: (Lane traduit: to frolick), o Bresl. IX, 317, 6 porte: 'Gl' J.c voyez ce qu1 prcde. Cl L'exercice du birdjs tait presque la Cl .. mme chose que ce qu'on appelle prsent y • t ; ceux qui y prenaient part taient monts sur des chevaux et se combattaient ou se poursui vaient en se jetant des btons, Lane M. E. II, 136 d'aprs le Roman d' Abou-Zaid. s:..wl::=-_r. demi-vertu (femme quivoque), Be (Eg.). .,_ .... Cl.-"' (1, (et pl. J..:;\_f. grenier, galetas, mansarde, Ale. (desvan de casa). ' pl. ot engelure, Ale. (friera de pies) (aussi " oY:ft) , (1, l ;; ,. (J, voyez s: .. H.=?_ft (1; Cl' , sac, Voc. Chez Ale. on trouve (.>,-wf., grand panier de sparterie (seron de esparto), et aussi paillasse (xergon); chez Espina, R. d. O. A. XIII, Cl ... • 145 , H-w _r., espce de grand sac fait de sparterze. M. Simonet (284) considre avec raison le 0_,-w_r. d'Ale. comme un augmentatif du b. lat. bursa (sac), et il compare 1' es p. boisa , dans le sens de saccus sparte us reticulatus. _r. est un dimin. du mme mot. Quant au du V oc., M. Simonet (270) y croit reconnatre le b. lat. barge lia ou bargilla, cat. et val. barjo la, cast. et port. barjuleta. Il a peut-tre raison; cependant on pourrait se demander si cc terme n'aurait pas la mme origine que les deux autres. (1) sorte de grenade, V oc. Rous n1algranatun1; 1 9
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de mme, d\1prs une correction de M. Sin1onet (285), Auw. I, :273, 16 (O notre man. n'a pas de points), au lieu de on trouve expliqu par gre JI ade sa u ca !l'' I , 4 2 9 , 5. 'C I. cr C _r. dba;-re1 (changer de place), Be. S'f!coule;, pusseJ (temps), p. e. 0L.o) 0__r. ((il s'est dj pass bien du temps,>> Be. -Faire progrs, Hbrt 116. II crier, proclarner, a JI noncer une chose au nom rie l'autorit, Ab bad. I, 203, n. 40, Gl. Bayn, Gl. w ' Djob., L (insinuat 0r, precono ), V oc., Be, Ht, Bat. IV, 145, 146 j); c. y r., comme je l'ai dit ailleurs; aussi Tohfat al-'arous (man. 330, (1... w w s ' -158 ro): L.o L;...o c. . ... p., V oc., L. Z. 37, 1: _r.:A 'ji w ... , Chez Ale. de:-; jours qui ont t annoncs par un c1ieu; public et pendant lesquels il y aura des lections (dias pregonados para elecion). Formul. d. contrats 8: cJ dWi j OJL; &. OJ,L; 0_r. , L"Y:r.-J. d) cr Y. l>.-i..A JSi l,o (pour r"'Jn,' plus correctement -Je ne crois plus que cette signification est d'origine berbre; je pense plutt que est proprement rendre mcuufe:de, P" bl ic, le causatif de tre mau ifeste. ' (L, V oc., Ale. borh et burh), proclarnation, rn pllhlir, L (preconium), V oc., Ale. (pregon del pregonero), Ht, )lare. III, 48, 14; publication d'une loi, ' Ale. (publicacion de ley). publig_uetnent, Ale. (placeramente, bal burh). crieur public, Ab bad. I, 203, n. 40, Gl. Bayn, L (preeo ), V oc., Be, Ht, Roland, Carette Kabylie I, 230, Berbrugger 312. 'o ... tF(pl.) doit dsigner des objets faits de verre; le man. de l'Escurial 497, le verrier nomme: -,J\ , (Simonet). 0..., <:: _.) . .; .; .._. 66 .is:..il:i..l pacotille (petite quantit de marchandises); <> Be. f. I gagner du froid, Be. Rafra1chiJ, deveniJ frais, Be. Se rafrachir, Be. S'engourdir (au fig.), ' w Cl Be. il se dcouragea, et aussi: son ' zle s'est ralenti, Be. -0_r. la douleur que les coups lui avaient cause, conunena se cal,,. 1001 N. II, 226, 6 a f. -0_r. c. est dans le V oc. superfluete. II. eU!JOll}'(lir l'esprit, le courage, et aussi: refroidir le zle, Be. apaiser la colre, Be. -Se re(roidi1, Ale. (resfriarse). -Grler, Be. ... Cl' w C. ace. dire des fadeurs, V oc. 0J..Jt 0 _r. afferutir son entpire; ngliger, M. III c. j p. accueillir mal, froidement,. faire Jnau vaise ntine, mauvais visage quelqu'un, Be. IV rafrachir, V oc. C. J,i p. et y r. envoyer une dpche par la poste quelqu'un, J,t << il envoya la lettre Ibn-Hichm par la poste, Maml. II, 2, 87. C. J,t p. et ace. r. w o'/:. imposer un fardeau quelqu'un, :eU L.o 0 _r.i ((on m'imposa un fardeau qui me terrassa,>> on me fit payer des som1nes si considrables, qu'on me ruina corn pitement, .Ab bad. II, 160, 10, cf. III, 220. == js dire une platitude, Mace. I, 609, 6 avec la note de :Fleischer Berichte 204. V dans le V oc. sous frigescere et infrigidare. C. J.c dire des fadeurs, V oc. VI faire la bte, dire ou fa ire des btises, goguenarder; c. p. dire des fadeurs ou des fadaises quelqu'un, lanterner; l.Y"U .. H dire ou faire de nwucaises plaisanteries, Be. VII tre lim, V oc. X chercher la (raie heur, Ber b. I, 153, 9. Juge J' qu'une chose ou une personne est sotte, Gl. Esp. 66. refroidissement, Ale. (resfriamiento ). _ Rhumatisme, Daumas V. A. 425. -Fluxions de poitrine, Cherb. Dial. 25. --Mal rnlrien, Hst 248. ' -_ (le froid de la Vieille), sept jours qui com-mencent le 7 fvrier, ((pendant lesquels on sent le matin un froid un peu rude; l'air est couvert ordinairement de nuages; les pluies y sont frquentes, et les vents imptueux y rgnent fort pendant ce
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temps-l, Vansleb 35. !) ;. plantain, Most. sous 0LwJ, Bait. I, 131 b. . H!) _r. rafrachissement, Mace. II, 303, 5 (les voyelles dans le man. de Homaid 43 v0). -Bordat , ou mieux berd, petite toffe d'Egypte en laine , Be. CJ, (Pers. portire (espce de rideau devant une porte), CJ) Be; cf. la fin. , Cl) .ft voyez Vtem. 59 et sui v. La borda que le Prophte avait porte et qu'il avait donne au pote Ca'b ibn-Zohair; devint plus tard la proprit de Mo'wia, qui l'acheta de la famille du pote pour la somme de 600 dnrs (Tha'lib Thimr al-coloub, man. 903, 9 vo; 40,000 dirhems, Aboulfed I, 170). Elle devint un des insignes du califat et on l'ap pelait souvent la borda par excellence, p. e. Athr IX, 442, 1 et 5 a f., X, 20, 13, 428, 7 a f., Aboulfed II, 96, 6, III, 160, 6 a f., 170, 4. Comme elle tait trs-vieille et trs-use, on disait , ... proverbialement: ti.)_r.Ji et if Tha'lib l. 1., Freytag Prov. III, 139. Lors de la prise de Bagdad, elle tomba entre les mains des Mon gols (Aboulf. 1, 170); cependant les Turcs prtendent que leur sultan Selm la trouva en Egypte; ils la nomment khirca cherf (Burton I, 142), et aujourd'hui encore cette relique plus ou moins apocryphe est ex pose dans le srail de Constantinople (J. A. 1832, II, 219). -Proverbialement: iJ..w-' l> := changer de murs, se corriger, Bassm III, 179 r0 • (J, -A Damas, rideau, Ztschr. XI, 507, n. 31 ; cf. ti..) .ft (J, .ft On faisait des habillements de papyrus; Becr 84, 10: De Slane cite dans sa note sur ce passage les paroles de Juvnal, Sat. IV, vs. 24: Hoc tu Succinctus patrio quondam, Crispine, papyro. Cette coutume existe encore aujourd'hui; voyez Barth III, 265. -En Espagne, sagette, glaeul, flche d'eau, flchire aquatique, Ale. ( enea yerva ensordadera, es padan a yerva); cf. Gl. Esp. 66. ..f. terme du jeu d'checs, V oc. v0 scacus. C'est quand le roi seul reste l'un des joueurs, comme le Cl' montre le persan w " , yJ_r. est donn par Lane (v0 qui cite la , f,;, phrase emprunte l' Ass: _.r. 4J, comme un 67 5 nom relatif de _;; mais c'est une erreur. f. est CJ, le nom d'unit de man. de l' Ass f,;, ;,'E 4JLS Jl..w 4J, et c'est ainsi qu'il faut lire; de mme dans le Most. (vo I.S.)_r.): JL.v HfoJ\ -Fivre, frisson de fivre, Be, Hbrt 36. (Au lieu de , _.;.._ji Badroun 269 10 lisez .J • ' ' pl. de 0_,0y..) espce de tambour, Ouaday 367, 396. f, u, .ft fou, sot, un homme qui dit des sottises, et de l .un bouffon, Gl. Es p. 66. , (J, lY,i!)_.r. rideau; portire (espce de rideau devant CJ' une porte), Be. A Damas on prononce Ztschr. XI, 507, n. 31. Espce de gaze qui couvre la gorge, Bg 806. ... , limaille (parties de mtal que la lime dtache), Ale. (limaduras de hierro ). ,, signifie bien proprement collyre rafrachissant, mais on l'a appliqu toutes sortes de collyres, Gl. Man. '' flegme, au fig., froideur; -froid, au fig., air srieux et compos, air de froideur, indiffrence; refroidissenl-ent, dhninution de chaleur, au fig., dimi nution de passion, d'anti; relche1nent, tideur, au fig., ralentissement d'ardeur, manque d'ardeur, Be. soupe la semoule, Daumas V. A. 252. -Feuilles lgres de pte au be1trre, ibid. 253. -En parlant d'un chemin trs-troit, on dit: .r &-P v\:-' :,.T'?, Mace. I, 392, 10, c.--d. : un chemin qui est justement assez large pour qu'un mulet de la poste puisse y passer. -La poste, des 1nulets ou des che vaux tablis de certaines distances pour le transport des courriers et des dpches (pl. Gl. Fragm.), Maml. II, 2, 87 et sui v.; c'est une dissertation importante sur la poste en Orient; aussi poste dans le sens de: tablissement de chevaux, plac de distance en distance, pour le service des personnes qui veule 11 t -voyager vite, Be; I.:J:r.Ji j, ou aller en poste, Be. -La direction de la poste, de Sacy Chrest. 1, ol, 4 a f. froideur (accueil froid), Be. Sotti:w, b tise, Be, Hbrt 238; mauvaise plaisantene, gogueJut, derie , lanternerie, fadaise, fadeur (nt a 11 'Jii e de g n ('t's et louange fade), fagot (sornette); 1UOJwtonit, Be. J?taction de tribu, Pel lissier 128, 133 (horada ).
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68 " frais, fracheur, froid agrable; l'air est frais; Be. Hu?11 idit, Dom b. 55. Ficre, Hbrt 36 (Alg. ). In sipidit, sottise, V oc., Ale. (des gracia en hablar). I11cirilit, J'usticit, M. ;, '' froideur, p. e. il y a de la froideur entre nous, )) Be. w .. courrie1 de la poste, II, 2, 90, Be, Badroun 265 , 3 (et non pas legat us, comme chez Freytag). frileu:c, Be. Thire, Dom b. 92. (chez Ale. pl. ja1re deux anses, Ale. (jarro con dos asas). Pot de terre avec goulot, Hbrt 199 ; pot de terre, de for me ronde, avec goulot, troit et allong, Be; cf. Gl. Es p. 68. -En esp. et en port. , albarrada signifie, entre autres choses: muraille de pierres sches. C'est en ce sens qu'on trouve le pl. t_r. chez Mace. II, 148, 16: s= • w j, Il.w_,J 0_,llL L, origine de cet albarrada (cf. Gl. Es p. 68) est donc trouve. t;. (comme iS0 vase en terre poreuse , qui sert l'eau, Burton I, 382. Vase qui sert principalement conserver l'eau de vie, le vinaigre et autres liquides, de l'Eg. XVIII, part. 2, 415. 4 flegmatique, au fig. , froid, Be. -Froid, sec, incivil, svre, Be. -Tide, sans a rd eu;, Be. -Faible 7 • tabac faible, qui a peu de got, feu, Be. J....;: employer le vert et le sec, employer tous les 1noyens de succs, Be. Scrofule, Daumas V. A. 425 (et -Le plur. est le synonyme de (voyez) et signifie: herbes et drogues rafrachissantes, Prol. I, 25, 6: On l'applique aussi diffrents plats apprts avec du vinaigre, avec des sauces piquantes, Bait. I, 497 a: cr _,i Auw. II, 185, 6, 209, 1; 1001 N. II, 449, Bresl. VIII, 211, o Macn. II, 396 a Selon Richardson et Meninski, qui disent tort que' ce mot est persan, c'est spcialement: une composition de vinaigre, de mot et de pain, qu'on fait cuire en semble. pl. froid (subst.), V oc. Sottise, in civilit, rusticit, Ale. ( desdon). .. CJ .. Khassa mebred, mousseline grossire, Ghadams 40; mabret, mousseline, Espina R. d. O. A. XIII, 153. w .... Grenade, bouilli (viande bouillie), Chee. 196 ro: 'lLo_, : lrJ _r-5 _,J_, L'anecdote raconte par Tha'lib Latf 33, 4 a f. et sui v., montre que dj au 3e sicle de l'Hgire ce mot avait ce sens en Orient, et qu'il est '.:;, (J , l'quivalent de r--sd. w'' w .:>_r-A. Le pl. herbes et drogues rafrachissantes, Be. Aussi dans une autre acception, voyez ' CJ .. celui qui a un temprament froid (l'oppos ' c. .. de celui qui a un temprament chaud), Bait. I, 17, Auw. I, 257, 4 (o il faut lire avec le man. de Leyde au lieu de jS CJ ... Be. Languissant; style languissant; maucaise excu8e, Be. -Lent, nonchalant, paJ'esseu.r, L. (segnis Fade, plat (sans sel, sans saveur, sans agrment), iJlsipide (per sonne, discours), V oc., Be. JloJiotone, Be. Sot, fou, Gl. Es p. 66, Gl. Fragm., saugrenu, goguenard, bte (personne stupide); ..:>)-? signifie aussi un sot, Burton I, 270, 1001 N. Bresl. IV, 266, de mme que is:_.. ::SJ.H ..:>)4, 1001 N. III, 636. Ale. a plusieurs de ces significations, car chez lui ) pl. == Fleischer Gl. 49. ;,, pl. est: desdonado, desgraciado en hablar. Le premier mot est chez Victor: sot, in ci vil, lour daud, mal plaisant, messant, insipide, fat, rustique, malgracieux; le second: malgracieux, malsant, sot, fat, maussade. froid, sans mettre au CJ... .. CJ ... 1..3b J? pl. (Bg. vo cruche) ou (Bg vo pot) (turc) petite cruche en terre poreuse, qui sert ra fraichir l'eau (les Provenaux l'appellent aussi barda que); petit pot de terre en forme d'un gobelet pour toute espce de besoins, Haedo 22 b , Thvenot I, 517, Etat des Royaumes 37, Vansleb 402, Niebuhr B. 6,
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R. I, 162, 330, Browne I, 236 n., Descr. de l'Eg. XII, 472, Fesquet 40, Bg. presser, mettre en presse, Be. -Polir, rendre luisant, Hbrt 8 7. Cl .. (pers. pl. proprement celui qui tient la portire de l'appartement, huissier de la porte, de Sacy Chrest. II, 179. Cl .. raisin muscat, Ale. (moscatel uva), qui crit perdichin. voyez 'Cl) L.. '(1) C) pour 0LiiJ_r., orange, M. ' ... o .. • •• ' .... 0 .... pour marjolaine, Be, 1001 N. I, 118, 10. CIO) (lat. portulaca) pourpier, Pagni MS. Cf. ' ... u ... verdier (oiseau), Pagni MS. (berdelm). 69 ({Nous passmes ainsi deux jours, ayant vent de bouline et marchant sur le flanc. C'est ce que les marins moghrbins de la Mditerrane appellent brdo oua la brdo, )) Ouaday 605; cf. l'esp. et l'ital. bordo. ,o.. ,o.. u .. o o .. o et (Domb. 62), et l:J-'.)..f: (Hbrt 6 7) , chardonneret, Be , Ht. {:)'(.) f. voyez ce qui prcde. 'Cl .. remplaant de l'vque ou chef des curs, M, qu1 dit que c'est grec. . f. I c. cr et if fuir, V oc. ' ' Cl ' jeune homme, V oc. 1 c. a. se d'un • de race comme d'un cheval de bdt (0_,0J?), Kamll 272, 3: ' .. Cl ' w .lt 4-wJL.w CJ e,, u.... • ., dans le Voc. 0,J_r., pl. chez Ale. bardun non-seulement cheval de bdt, mais aussi ' mulet de bdt, Gl. Esp. 67, Ztschr. XVIII, 525. _)f. I. En parlant des habitants d'une ville, 0)L; ou aLsi.U t_, ;r. sortir en grande pompe la rencontre d'un prince ou d'un autre personnage con).ft ' sidra ble, Bassm II , 111 r0 : LrWt ).ft (dont on attendait l'arrive Cordoue), Bat. I, 19, II, 67. )ft seul a le mme sens, Mace. III, 48, 14, Mller 25, 7 a f., 32, 5. A la rencontre de devrait tre d,t, mais dans le Carts, o les prpo sitions d,t et sont souvent confondues, on trouve 155, 19: ).;? Une telle marche s'apCl .. pelle )n, Carts 222, 1, mais plus ordinairement " )-'.7., Djob. 238, 13, Mller 40, 4 a f., Ber b. II, 263, 15, Bat. IV, 90, Carts 252, 7. Faire une pro cession, Voc., Mace. I, 376, 12: d,t j,r.Jf uwWY << faire une grande procession pour demander de la pluie;>> dans le mme sens d,t )ft {propre-'' ment comparatre devant Dieu), ibid. 1. 14; )'r-"Jt jour de procession, Mohammed ibn-Hrith 210: 0LJ o, -.... ,.,_, ' • cr. , a w , ' I.J \ .. ;.;: • • 9 .l \ H •• cr )-'.r:.. u--eJL -En parlant de troupes, dfiler devant le prince ' '.... '"'' ou le gnral, Holal 58 r0 : LrWt '-')f.-' Lr'' Carts 238, 3, ibid. 241, 4: ((les soldats dfilrent avec leurs prisonniers devant la ville; >> aussi en parlant de btiments de ') guerre, ibid. 243, 5 a f. De l )-'_r.Jt l'action de d-filer, Carts 238, 3, Mace. I, 230, 18; comparez sous '' )-'.ft -Sortir des rangs pour appeler un ennemi au Cl ... combat, Recherches II, 65; '-:-"" Lb appeler au combat, Be. l!S )p ramasser le gant, Be, 1001 N. III, 331, 5. Eclore (sortir de la coque), Be. -Jaillir (eau), Be. -Se montrer c. )r. il se montra devant Xeres et l'attaqua, >> Carts 241, 8 et 9, 252, 4. Dans un sens un peu diffrent, mais qui est au fond le mme, Mace. I, 273, 9 et 10: un employ s'tait rendu coupable de malversation, U'.n l"' );.r yl.wJL d.l ;.;., ,; )T. r), -est: contre a lui, son prjudice). -Saillir (s'avancer en dehors, dborder le nu du mur), sortir (tre de relief), bom ber (v. n.), Be, p. e. 1001 N. I, 57; ' . ... un enfant qui souffre de ' ., prolapsus ani,)) Bait. I, 172 a. -Parer, O....ift U:,rJt, M. II. En parlant d'un cheval, dcvance1 un autro
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70 cheval la course, non-seulement avec Badroun 121 , dern. l., mais aussi avec if, ibid. 3 a f., si la leon des man. est bonne; 1nais je serais tent de substituer if (dans le Gl. il faut lire j_r. II, au lieu de I). -La signification que Lane donne comme vulgaire, sur l'autorit du TA: se 1soudre se mettre en route, ou plutt: se rnettre en route (Fakhr 275, 9 et 10, Freytag Locm. 52, 8 a f., o il faut lire ainsi) peut s'appliquer aux deux passages cits dans ma Lettre Fleischer 152, 3 et 5. Il reste donc douteux si ce verbe signifie aussi faire partir, ibid. 151; cependant ce sens serait conforme l'analogie. Comme la Ire forme: sort il en g1ande pompe la J'eucoJdre d'un prince ou d'un autre per .. sonnage considrable, 1\Iller 17, 2 a f., 24, 3 a f., 25' 6' o a le mme sens que )'..f.' l'anonyme de Copenhague 6 (prisonniers de Bja transports Combre): y# L;_; (pour: 8 (aprs une victoire): ..:::;-J ... H, dJ 12: j, En parlant d'un sultan, marcher en grande pompe 'Cers une ville, 202, 14: y# Jf., 0.-'>j ) J_;; w .J;.a,' 18: p49. 212, 7 a f. == 216, 2 (de mme). III sortiJ des rangs pour appeleJ' un enncnu: au ' combat j celui qui le fait est un Recherches II, 65, 66; ce que j'y ai dit est pleinement confirm par Burton I, 290: ((The mubariz is the single combatant, the champion of the Ara bian classical and chivalrous time; )) on applique mme ce mot un ' chien, un (( dog-hero, )) ihid. j duel, combat singulie1, Ale. (lid en trance de armas), Hbrt 243, Be (aussi j IV moJdrer, V oc., J'endre public, N owair man. 273, ' u' o 138, en parlant de l'a1nour: ((les langues l'ont rendu public;)) cf . .Jiacc. I, 273 sous la Jre forme; ounir un hpital au public, Djob. 48, 5, oucrir ses cuisines au pulJlic, Gl. Beldz.; de l, en ,(J, parlant de bains, '--',..)...;.1! publics, oit tout le monde a lP droit d'aller, Gl. Edrs (mais c'est la IVe forme et non la Ile), .Jiacc. I, 355, 11; 1 " _/...J• il se fit coJutaltre eux, Gl. Bayn; dans cet endroit •..J l'Akhbr 13, 6 a f. a au lieu de en w Cl parlant d'une femme, elle lui donna, sa joue baiser, Ab bad. I, 45, 6; l..r'L;.lJ J!,....o )i j.;.lt il donna beaucoup d'argent au peuple, Carts 73, 11. C. a. p. donner lt quelqu'un une marque de pr Cl frence, d'estime, Akhbr 49, 6: -.. Cl ' CJ :c 0i ((nous vous donnerons une marque d'gard en vous faisant prir par l'pe)) (et non pas de la manire infamante dont les autres ont pri). V et VII appata1tJe, se mou tJ'eJ, V oc. .) • .J voyez sous .J . ..J I. , CJ .. chez les Bdouins, petite tente o les nouveaux marrs passent la premire nuit, Ztschr. XXII, 105 , n. 44. l..r'-'r.H est 1\I. et et lieux d'aisan ces, Payne Smith 1442. ,, j'..f., en parlant de soldats, l'actiou dr dfiler, voyez sous j.f. I; mais ce sens s'est modifi et l'on applique aussi le n1ot j'.f. : des rgimellts de caralen'e et d'in fanterie en yrande tenue ranys en deux files, Carts 156, 2-4. On dit en parlant du prince sur l'ordre duquel une telle parade a lieu: j-Jt=:-, ibid., ou ibid. 64, dern. 1. Cependant cette dernire expression s'emploie aussi en parlant des habitants d'une ville qui sortent en grande pompe la rencon .. tre d'un prince, ibid. 156, 18 et 19 (cf. I). Lice , li eH prr!pa r JWIU' les tou nwi..;;, Ale. (li a trance de armas == j'.f. pisse ment de sang, Be. cr j,_r.Ji ]Jstil (partie femelle de la fleur qui renferme la graine) , Be. exrTimPn feux, fe a le, Be. celui qui a la toutumc de sortir des rangs pour appeler un Pnnem i au combat, quJ en fait son mtier, l'esp. campeador, Recherches II, 66. Celui qui se 1nontre souce nt, V oc. en J'el ief, Be. .. v .. )_r-A, Cou en Egypte: grande plaine situe prs de la ville et entoure de palmiers, o les plerins et les marchands emballaient leurs bagages et leurs marchandises et les faisaient peser, Djob. 62, 10-13. w .... ' )r excellent, chez Freytag, est une faute; il faut ..... , )_r.A , Meursinge 90. ,
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)Cl, ,(1, = V oc., en vue, expos la vue, Koseg. Chrest. 75, 6 a f. endroit en plein air o l'on fait ses besoins , Gl. Beldz. 35. == == Payne Smith 1158. .... c. ... tJ.fl purgatoire, V oc., Ale. (purgatorio de animas) qui ... (1 ... prononce cf. Prol. III, 55 , 3. Chez les Soufis, le lieu qui est situ entre le monde matriel .et le monde spirituel, Mace. I, 569, 2 a f., cf. de Slane Prol. III, 194 , n. 5; tj_.r?, Prol. III, 144, 2. -Pninsule, M. w ,(J,. chez les Soufis, voyez Prol. III, 142, de rn. l. avec la note de M. de Slane. rendre la vue plus perante, M. ... '(1, ...... pl. des pains de fr ornent minces, sur lesquels on a tendu du dibs ou du beurre et rpandu du ssame, Ztschr. XI, 517, M, R. N. 61 v0 : k)w ' ' 41S't l.,o H;'r 0J'.r.' a' V l..JN_;.;:; donner contre un cueil, chouer (navire), Ale. (encallarse la nave). N'ayant jamais rencontr ce verbe et n'en connaissant pas l'origine, j'ignore si la dernire lettre est un l..JN, un ) ou un VO ' LJN..J? tarentule, Be (Barb.). pl. ancre, J. A. 1841 , I, 588. , en Ifrkiya, Aristolochia rotunda, Bait. I, 525 c; leon de ADL; ES comme dans le man. 13 (3); H (1 Comtne la maladie indique par ce terme est ordinairement accompagne de dlire (cf. Lane et Gl. Man.), le mot a reu le sens de dlire, (1 ' (1 Gl. Man.: a.. H Y..J,Jt • 1S Mace. III, 426, 16: L1'-' 0 .. JJJ;; :L<\ji.H, ...s_r.;;. ' _e-JI, 427, 9: ._1;1 y_,..-...LI cr 71 • 4,./j ' (1 " Mller 30, 10, Ale. (frenesia, ... barcm, l. ). Dans L est lthargie (litargia). (1 Le pl. luzernires, terres semes en luzerne , Maml. I , 1 , 16 , 8 a f. luzernire, Be . w (1 pleurtique, Be. ... (1 ... I accuser faussernent , calomnier, V oc. , Ale. ( caluniar). 1 II quasipassif de la Ire, V oc. M..w accusation, calomnie, Ale. ( acusacion, calunia). ..:.y.w _# accusation , calomnie , Ale. ( acusacion , ca lunia) . ... (1,' c;w accus, V oc. , Ale. ( acusado ) . c;w accusateur, calomniateur, V oc. , Ale. ( acu• sador, caluniador, malsin). ' (1) voyez p nom d'une plante, Bait. I, 130 d; en persan .... (1 ... est Virga pastoris et capillaire; U4.-.w_r. ou J-'i-.) == Payne Smith 1250. (1.., voyez .f voyez L,j1 f. I, aor. o, dteindre (se dteindre, perdre sa cou leur), Be. s , ... II et V dnominatifs de t.fo.r., V oc. (v0 lentiginosus). (1 ... t...fo r. gomme odorante qui vient de l'Inde; elle sert comme parfum, et comme remde pour ceux qui ont pris du bendj, Pagni 204; espce de conserve enivrante, Lane M. E. II, 42, 1001 N. II, 66, 4: j.. • .-4 w..J •••. • .. t,t....;u . lS J -.. , l.JN_r.' ().).. .. 0 . '' Pl. t.P,..r. sceau ou godet d'une roue hydraulique, auget, Be. Mme pl. petit pot de terre sans anse, ayant le goulot presque au ventre, sert,ant mettre le lait caill, Be . (1, LfN_.r. natte faite de feuilles de palmier, Lane trad. des 1001 N. I, 483, n. 18, Ouaday 356, 358, Vansleb 310, 1001 N. I, 293, 2 a f., 343, 7, 406, 7 a f.;
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73: ((On n1'avait dj indiqu une tente faite de nattes et appele pour cette raison birsch. >> "Cl " _r. pl. galiote (long bateau couvert), Be, Hbrt 127. a trouv en Egypte de trs-grandes barques qu'il nomme burchos ou burchios, I, 18 b, 22 b, III, 109 d, 112 a. Elles pouvaient contenir sept huit mille boisseaux de bl et plusieurs milliers de moutons. ,, (esp.) pl. bourse, petit sac pour mettre l'argent, et bourse, peau des testicules, Ale. (boisa, vayna de genitivos), Simonet 286. Cl ' n. d'un. H, hostie, pain d'hostie, Payne Smith 1429, Roger 432, Hbrt 155; -pain cache ter, M, Hbrt 108 , Be. Emnte (s:...ol;:) Bersciani, le turban de crmonie des Beys, qui ressemble un pot de fleurs renvers, Vansleb 348. dans Au w. II, 51, 9, est une faute; lisez Cl (voyez). ',CJ:f-l,):t_r.l truit (marqu de petites taches rouges), Be. voyez voyez Cl, ..f. (et non pas comme chez Freytag) Perse (constellation), Do rn 4 7; chez Cazwn I, 33: J...ol=> _y, Alf. Astr. I, 13 en latin: ((pers eus portans ca put algol , >> en arabe: uar-seus hamul raz algol. Cl w " Cl " Cl , ' (Be) ou (Bg) (pers. cuit). ufs la coque, Be, Bg, Hbrt 17. "o ... pl. faisceau, fagot, Ale. (hace de cosas menudas atadas, haz de lefia, mano jo o manada) . ... 0 o, (syr.) sorte d'ancien mdicament compos, M. I rh:er (rabattre la pointe d'un clou), Be. Enclouer un canon, Be. , 0 ... bitume, Ale. (betun).Colle, Ale. (engrudo " 0 CJ de harina). Dans le Voc. 0 en Egypte, trfle, M (== ... 0 b1osse, vergettes, Be. -Expliqu dans le 72 0) f. I cacheter une lettre, M; form de que j'ai donn sous t..fo .r. ' Polygonum, Most., qui a ce terme sous le 0 , mais qui ajoute: j. lr u_,.:>, ce qui est bon, car ce sont les deux o, mots persans et -'Ji0. .,. , , (J, f. (voyelles du GI. Man., qui cependant n'a pas le premier lif, et du Most., mais La a (pers.) capillaire, Most., Gl. Man., Du cange v0 barscoasan; chez Be et -Sang-de-dragon, Most. vo )i r0 BRAXQ, n. d'un. braxca, est chez Ale. colleja yerva. Si ce mot colleja dsignait rellement une espce de chou, comme le prtend M. Simonet (287), on pourrait reconnatre avec lui dans braxca le latin brassica, en changeant toutefois l'accent, comme il veut le faire. Mais ma connaissance, colleja n'a rien de commun avec un chou. Selon Dodonus (274 b) on donne Salamanque ce nom la Lychnis silvestris septima Cre ti ca, et chez Colmeiro on trouve: colleja comun, Silene in {lata Sm., et colleja de Va lencia, Statice Limonium L. j..1!1N f. (Simonet d'aprs des man. de l'Escur.) et f.--, , (esp.) persil, Ale. (perexil). lJ'> f. II rend1e lpreux, V oc. V tre l/preux, V oc. S (sic) Up1e, L (lepra). )0, uo,_r.A llpreux, L (leprosus), V oc. l:) nom d'une pierre prcieuse, 1001 N. Bresl. III , 12 0 , 4 a f. vase an nwyen duquel on brle son ennemi de prs, Reinaud F. G. 37 et Planche I, fig. 9. w 0) espce de fourrure qui vient de Borts, pays et ville au nord de la mer Caspienne, Ycout I, 567, ... 0' 4: Khallic. XI, 134,13: &1 .. mais lisez
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.. "L.b 0 • . , ....f. ou nom d'une plante, , , :M; c'est une espce d'oseille, voyez le dict. de Vul lers et Simonet 288. ... b .... l)'-' f. 1 etre courtier, M. Cl) seuil d'une porte, l\l. _. , o, r .fl I galoper, Hbrt 183, 1001 N. I, 8, 8 a f., Bresl. I, 168, 2. t,Lb_r. :tL,. (AB) remde pour ceux qui ont dans le gosier une arte ou un osselet, Bait. II , 483 c. J..b ,f J.b.ft ou J.b; (esp. portal), pl. ves tibule, portique, V oc. , Ale. (portal de fuera (et de dentro) de casa, patin entre colunas), Mace. I, 253, 7, Khatb 110 r0 : t_-A (l. uol> J.-Jt ou jlb;. (esp. pardal) Cl) , .. en Espagne, aujourd'hui au Maroc S..b _r., pl. moineau, V oc., Ale. (pardal o gorrion, gorrion, 1 o ... pl. Domb. 61, Be (Barb.), Most. vo j.J:): c'est j.J:), j.J:) aDans le Calendr. 59, 3, on trouve le pl. J-bij, avec ' ' ... ' le f. Proverbes : J..c jlb _r. JS , en castillan : -cada gorrion con su espigon ; jG f. a, la Torre. --., o ... 1 baragouiner (parler mal, confusment), Be. "",c, ... baragouin, Be. f. trontpe, 1nuseau, de l'lphant, Be ; M,.,.b ;-? faire la 1noue , Be. Cl .. o .. • • o .. o .. p (pers. sangle par-dessus la selle, Wright 'l' 2. ;J pl. sa1-'ate, vleux sou Uer, Be. Dans le vers cit par Soyout apud de Sacy Chrest. I, 146, 1, le dernier mot est dans notre man. 113 rl, et dans notre man. 376 C'est la leon vritable, et de Sacy s'est tromp, je pense, en disant qu'on emploie en Occident un mot pl. qui signifierait savate. Remarquez encore 1 73 , que le vers en question n'est nullement d'un pote maghribin, comme de Sacy semble l'avoir suppos. ft'P f. pl. _p.bt f. croupire, Be . f. 1 tre loquent, V oc. II et V dans le V oc. sous excellere et sous fa cundus. g6nie (inspiration, facult de crer), Be. -Elo zuence, V oc. == nJ,l, bonne et franche volont, ....... Saadiah ps. 54, ps. 68 dans le commentaire. Le pl. Ibn-Dihya 7 ro (Wright). 1 des actes purement facultatifs (de Slane), Prol. I, 71 , 10 , 403 , 14. '"' .. )Cl) , et Le pl. Kmil 450, 5, Abou'l-Wald 570, 30, 654, n. 23. w 0) (pour cuiJ de Russie, Bat. II, 445, , .. avec la note de Defrmery J. A. 1850, II, n. 2. 1 c. a. et II dans le V oc. sous pulex. 'Cl' ' u.. o ... vulg. _,.i;._r., et avec le o. _,.>.Jt chevrette, crevette, Pagni MS, Burton 1, 213. (Lm), (N), eupa . toire, Most. vo la 4e espce (je cite d'aprs N, car ce passage manque en paTtie dans Lm): .,_; .. .. .. . . u .. __, .. 'r. J ---. l5 (c'est l'esp. pulguera). Mais selon Bait. II, 151, les anciens mdecins se sont tromps en disant que c'est eupatoire; c'est en vrit conyse; Be a :i:;;.:. ::...::;. conyse. A Jrusalem et dans les environs, on donnait le nom de :i..;;. !:. ::...::;. . la semence du ou Athamanta cretensis, Bait. I, 463 a. '"' lterbe aux puces, Psyllium mai us erecturn, .. Be. -Noirtre, Ale. (loro que tira a negro). , CJ,' plein de puces, Ale. (pulgoso lleno de pulga.s). ' 0' (pers. pl. n. d'un. t$, frotnettt , , ... bouilli, sch et concass, p1par ave(' de la graisse ou du beurre, que l'on mang1' a ccc dn lait aigre o" a cee de la c'est le dner ordiuairo des pay sans arabes, XI, 483, n. 10, Ilacdo 13 o JO
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74 (burgu), 30 a (gorgu, lis. borgu), d'Arvieux III, 280, l\lorgan II, 268, Erath 158 (gurgus, lis. burgul), d'Escayrac 287, Daumas V. A. 252, Be, Ht, M; .. gruau de bl, apprt en pilau, Bg. 262. .. o .. pl. sandale de corde, faite avec du chanvre ou du sparte, Ale. qui crit prga (alpargate, espar tefia). Dans le V oc. avarca, ce qui confirme ce que j'ai dit (Gl. Esp. 373) sur l'origine basque de ce mot. Pl. cabane construite de paille, hutte, baraque, Ale. (casa pagiza pequeiia); cf. Gl. Esp. 236; je con . tinue croire (cf. Simonet 271) que ce 1not est d'ori gine berbre. (1) l (turc pl. ns, Be, Hbrt 85, l\1; --tire-bourre, Ht. J-'!-:! porphyre (sorte de marbre rouge ou vert et ta' chet), Re. I c. ou j. sautn .c..ur une personne qut est couche ou assise, V oc. II, en parlant des plantes, bourgeonner, pousse1, !Jnou,r, Voc. IV, au fig., faire appandtre suitem(')if comme la foudre, Gl. Mosl. c. .. CJ.. ;; V quasi-passif de la Ile dans ' ;, C.::r-1' Voc. o .. brillant (clat, lustre), He. -I)aillettl', petite plaque en or, Be, Lane l\1. :E. I, 67, li, 401, 409, Des cr. de l'Eg. X V Ill, part. 1 , 113. acenturiue (pierre prcieuse seme dt> paillettes d'or), Be. -== .. sous ce dernier 1not. (nabaten). '_;uA (AB), notnm dans l' Agri culture nabatenne, est un lgun1e qui a reu ce nom parce qu'il a t apport d' pt l' ( K..LSL.: $ JA.:J...o a•) , voyez Bait. I, 130 b. .. o.. () petite plaque, 1001 N. III, 429: cr 1 • ...-\..H \ : • 1 , . .J .. u-A _;9.A:!.J cr pl. soufflet (coup du Jllat de la main), Y oc. 0-:.J le pistachie1 mle, Au,v. I, 267, dern. l.; Je man. tle Leyde porte (f:.J:i. .. -.;orte de Burckhardt Syria 166. v r 't ... , l\I t d t == os . ce erin er 1no . '' :,;,j!-f 'ouf fuit Ol'lc,t, en parlant des yeux, voc. w .. ' pl. burette, vase petit goulot pour l'eau, le vin, la messe, Be (-= , 1. .. '"' u,_r. (esp. berruga) ou (val. borruca), pl. . .:);., verrue, V oc., Ale. {berruga), Gl. Man. yo ,_,,,. w w '3 w \ . •'•. .. t Jt .. 1-1 ". •• t t;.;,... ' 4 ...... 1 ",..J pl. substantivement nuage qui renferme des clairs, P. Weijers 34, 3; -clair, P. de Sacy Chrest. I, dern. l. 1001 N. Bres!. XII, 223, 9 . .. CJ .. a1ns1 au l\1aghrib (Ale., Gl. 1\ian.). Selon le Gl. 1\lan., la 4e espce (cf. Lane), le tnir, s'ap(1 ' pelle aussi natron et .r.--
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...• _, vw--....,. . . .. . . j' .. ..; : &J JL.su.. kL9>. (Le r. :r distinctement et non pas substituer w ? ••• J • I tacheter, taveler, 1noucheter, Be. man. a Faut-il _r. sorte de poisson, Ycout I, 886, 6 . que Freytag a trouv chez de Sacy Chrest. 75 I, 146, doit tre biff chez lui et dans le M, qui l'a suivi; voyez mon article ,. --JN,..:; _r. verrue, Dom b. 89; altration du pl. esp. , .,.. berrugas; comparez , ,(1, _r. clat du teint, M. /II se dteindre et se salir (toffe) , M. '3 'Cl , voyez Vtem. 64 et sui v.; blanc dans tout le Hidjz, Burton II, 15; en Syrie les femmes ne portent pas ordinairement ce voile gyptien, Burckhardt Syria 407, 659 n. Port quelquefois par des hommes, de peur du mauvais il, ou quand, cause de leur beaut, ils redoutaient pour eux-mmes les 1 enchantements des femmes, Defrmery Mmoires 329. _r. visire de mailles, 1001 N. III, 331, 11. -Petite pice d'toffe, avec deux trous pour les yeux, qu'on met la tte des chevaux (Lane); exemples: Auw. II, 533, 3 et 4, 8 et 9, 557, 3, Cout. , ),u,) Cl 25 ro: Jdi &J jL,Si; , . ' '3 w l.t_r._, &J j:.s Ut_, L'explication de Burckhardt, que j'ai cite Vtem. 64, n. 1, n'est pas exacte. -Le voile ou rideau de la porte de la Ca'ba est appel par les savants et par le peuple f!_r., parce qu'on dit que Ftima Chadjara ad-dorr, l'pouse du sultan a-lih, a t la premire personne qui ait envoy un tel rideau pour couvrir la porte de la Ca'ba. Il est en brocart noir et brod, avec des in scriptions tires du Coran en lettres d'or, Lane M. E. II, 272, Burton II, 235, Ali Bey II, 78. et f!_r., sortes d'oiseaux, Ycout I, 885, 7. ,(1,., f!f:A mode de musique, Descr. de l'Eg. XIV, 29. <}j' f 1. (j',.r. clignoter, Be. ,,c, ... :,: ijj f. clignement, clignotement (mouvement rapide, eontinuel, involontaire des paupires), Be. '(1, J-'"'.r. proprement abricot j du temps d'Ibn-al-Baitr, en Espagne et dans le Maghrib abticot, en Syrie prune j aujourd'hui partout prune. Il est singuliet que Lane (191 a) se soit tromp sur l'tymologie de ce mot, qui avait dj t indique par Golius. Cf. Gl. Es p. 6 7, 68. f I s'accroupir (se baisser le derrire prs des ta lons), Be, M. -S'abattre, en parlant d'un cheval: \l!lft._, il butte et il s'abat,>> Daumas A. 190. Abattre, renverser, Ht, Roland. \l!l_r. l'hi5CI .. ver com1nena, Akhbr 82, 8; cf. Lane sous (194 a). Chez Ale. \:!);. signifie solapar, c.--d., croiser, en parlant d'une partie d'habit qui se double sur une autre. C'est ce qui explique cette expression Mace. II, 169, 9 : 'i...5 cr , car le cab croise sur la poitrine (Vtem. 360, 361); co1nparez Cl sous ..r. .. III. y il le corn battit sans reldche, Carts 107, 7 a f. -Bnir aussi c. j. r., p. e. j. que Dieu bnisse vos soins ! >> Be. C. J p. complimenter quelqu'un pour une fte, souhaiter la fte quelqu'un, Be. V. recevoir un sacrement, Be. c... .. ' .,r. voyez f. a le pl. Ale. (lagu;a, lavajal). Le bois de la charrue, M. ;_; bagage, Maml. 1, 1, 253; dans le Fakhrt, (1, 350 , 6 et 8 , \:!l f. J' f. pl. ( cat. bruc, esp. brugo, b. lat. bru eus, de (3po'xo; ou {3poxo) puceron, V oc. , _, ., , , "i.5 .;-? voyez 'Ur. -Rosace, rond, de fleurs au • •• (J , milieu d'un chdle, Be (du pers. _r., feuille d'un arbre?). ici' ,ft cette partie d'un habit qui se double sur une autre et qui couvre la poitrine, Mace. II , 169, 9; comparez sous I. Je ne sais pas s'il faut mettre Cl cette signification en rapport avec 'i.5 r., poitrine, qui ne s'emploie qu'en parlant de la poitrine du (•hameau;
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76 cependant je port le croue. Connue sinus en latin, sein en vieux franais, bcn:e, Lane trad. des 1001 N. III, 107, n. 72. -Bassin d'un bain, Be. -' Le march au btail, R. X. 91 vo, 92 ro: t..:TJ (sic) j. i 01j w.; 0 ), kJ cr ... ' ,;. 0t 0 tt"J J,'jt k}J cr jJi: "' vulg. aussi r' bndiction' faveur du ciel' Be (cf. Lane), p. e. Ibn-Abdalmelik 116 vu: Quand al-)lan-our l' Ahnohade eut fait frapper les grands dnrs connus sous le nom de Ya'coubs, il en envoya 200 au savant et lui fit dire: cr k .... \...g> o,:C 0t L;.)_) i....\.g> j, ...:;A::::-? _r.H j.Y""-"A J;L De l: ce que quelqu'un a ::; ,cu de lJieu, cc qu'il possde, ses nwyens, 1001 N. I, 309, 12: Je ne puis vous donner autant que je . (J ' voudrais, car je ne suis plus riche; 0U J.c. mais prenez ceci; (je vous le donne) selon 1nes n1oyens. >> Provisions rh' bouche, ' Ztschr. I, 157 (is:...s' car en avoir est une faveur 1 du ciel. -Faveur du ciel qu'on reoit par l'entre lnisl' d'un homn1e, curlcuu, g'ratification, Gl. Esp. 73, ' .... 1! 388-9, \1alt 19 yo: G •.. ;.;J; __;Ai J'j, s:._,S' oG...o (l. H0-..o j, il""3JH G ..... Wi l:bid.: ;i; -.> 0.';> olt r. 28 yu, 31 ro, 32 r0 , 43 vo, 45 ro, 54 ro, 57 r0 , 70 r0 , 72 yn, etc. -Proprit bnie, qualit salutaire, rertu, p. e. de l'eau d'une source, Becr 64, 6 a f. Chez les chrtiens, puret, saintet; dmr; is:.s' W5 la prononce pa1 le jJrf'tre la fin du sPrtire, l\L Comme ce terme f;gnifie abondance, on l'emploie adverbialmnent en Barbarie dans le sens d'assez, Be, Roland; barca, assr,::, laisse-moi fi'O}('Jlfille, Carteron 39 i.\{ J J''r'n , ' v T ai us:-:r,z J. de n1n1c etc., Roland. Anzulette du Coran que l'on porte sur so comme pr R. d. O. _\. N. S. XVII, 170. -Prov. .. _f. :0 _)L l'ar.tiYit e !'; source de ...... biens, la lenteur une source de n1n ux, )) Be. -;.Jt nielle, herbe aux pices, Be; -la semence !:; la fleur du fenouil, Lane E. I, 383 n.; cf .. -:uus .. ,, _r. (canard) tait la prononciation espagnole (Ale. ,, ,, anade, pata; dans le Voe. pl. Selon Shaw I, 27 5, 277, ce n'est pas un nom spcifique, mais gnrique. Chez lit cana1d est pl. Sar celle, cercelle , Ale. (cerce ta ave). (1,. _r. arbre dans l'Inde, Jacquier, Bat. III, 126-7, IV, 228. (J' ,. ,;. ' t/ pl .... ) .. coq, Domb. 63, Be (Barb.). ' .. o15: plus blni, plus l1ezueu.r, 1001 N. I, 58, 6: )-t;Ji cr .. -= L.c; quand quelqu'un a dit: is:,_;..,_.AN
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77 '" ... bni; pain , au fig. fam. et par ironie, chose profitable, Be. J' ... ' bat (qui fait le dvot), Be. -l:!lJL:l' syphilis, Be; aussi l:!l.J4--o seul 1 Sang., Be, Ht. benote (plante)", Be. f. detni-vertu (femme quivoque), Be (Eg.). ... , "'""" .:)'.,:i-Nt#e' a le pl. en ot, I, 2, 79, o Qua-tremre traduit caparaons, Freytag Chrest. 101, 2 a f. Aussi _r., J. A. 1849, II, 319, n., l. 10. ,. , u .... j.S I branler, secouer, Be. .J II tre agit, rouler (tre agit par les vagues), Be. ' Cl' Chee 193 r0 : ua: voyez ;. .. ' dans Freytag. (fr.). brelan (jeu de cartes), Be. Brol faraoun, nom d'une plante, R. d. O. A. VII, 286. d,_r. mode de musique, Hst 258. en Egypte, herbe aux puces, l'espce dont la semence est rouge, M. vo l'adj. M yo l; .. ;J. .1 ..-1 "),). (ital.). lJNUt brillant (diamant facettes), Be. ... 'Cl) ,1 j w) jJ..::;:._, cigogne, L. ( ciconia); cf. [..J-4. ......... f. I croiser (tordre lgrement les fils), Be. -Rouler du fil sur un peloton, Be. -Entortiller, Be. crper, friser, Be. -Tourner, se rrwuvoir en rond, tournoyer, tournailler, pirouetter, 'Valser, Be, M. Parcourir, p. e. 415 il a parcouru toute la ville,)) Be. faire un tour de protnenade, Be. -Tourner, 1nouvoir en rond, Be; 0 , ,, c. r., 1001 N. III, 420, 3: j. c. (yA r., Be (s'ennuyer); cf. la Ve forme. II tordre, tortiller, Be; tordre en serrant, Hbrt 79. Tournoyer (tourner en faisant plusieurs tours), Be. -Faire tourner, faire 1nouvoir en rond, M. Synonyme de la IVe, V oc. (vo expeditus). IV solliciter instauce, Be, c. a. p. et r., Mohammed ibn-IIrith 272: cr.' ":)t ' 4-J JL.JL; Lr L.pL.(.t . .. < ' .. . Mk 1 l !. ••• : fi .. .--...,.,. j ; chez Be c. p. et r. V c. 0"r., Auto b. 208 ro: yt? ")t Lr Mller 40 (== Bat. IV, 369), Mace. I, 941, 3, III, 830, 11. -Quasi-passif de la Ile, quand celle-ci a le sens de la IVe, V oc. VII. frise'i, v. n., tre fris, Be . VIII = VII chez Lane, 2e signification, Gl. Fragm. ' X dans le sens de la Ire; une femme dit: (1 • ' L..U Koseg. Chrest. 147, 5, r.. ' , peut-tre: tordre, tresser des fils. acacia (arbre), comme traduisent Banqueri et Clment-Mullet, Auw. I, 28, 2, II, 295, 21. -La fleur jaune et odorante de l'arbre nonun (voyez), Bait. I, 132 i, II, 86 j. -Le thytn longues feuilles, Bait. I, 308 b: J ;)-Ji ' o A porte Espce de dattes, Niebuhr R. II, 215. .. (1) LA _r. espce de sucrerie (_bJ..:>), :M; il est en contradiction avec lui-mme, car il dit d'abord que ce Cl .. u ' mot est une altration du turc et ensuite il lui attribue une tymologie arabe • ..-:., pot de terre pour l'eau, Pallme 32, 157 (o il faut lire burma, _au lieu de burna), W erne 17; petit vase conserver l'eau, Descr. de l'Eg. XVIII, part. 2, 415. Gourde, Burckhardt Nubia 201. -Foret, vrille, Be, Hbrt 203. -Tire-balle (instrument pour tirer une balle d'un fusil), Be. -Vis, Be. Lunlire d'une arme feu, Be. -Pirouette, Be. Tour de promenade, Be. quatre-temps (trois JOUrS de jene dans chaque saison), Be, Hbrt 154. Descr. de l'Eg. XVII, 199: (
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78 (dans les autres passages cits Ztschr. 1. l. et XX III, ,, (1' 586, ou rf. (Ycout IY, 572) signifie pots). Quoi qu'il en soit, batnt signifie serpentine, ou plus exactement serpentine ollai1e. Edrisi Olim. III, Sect. 5, en parlant de Haur, bourg situ sur le rivage de l'Egypte du ct du Hidjz, l'est d'al-Colzom: J0....o, ?._v...c, Cl _;l62H Bait. I, 491: Djauz 146 • tf , • vo: r'.r. )v:; ibid.: ,, r'.r. Le ticinus de Freytag est bon, mais le capitulurn papilla de Golius est une erreur. ' ' Les lexicographes arabes expliquent par (voyez p. e. une glose marginale sur Djauhar v0 o! et Golius, au lieu de prendre ce dernier mot dans le sens de ricinus, l'a pris dans un autre qui ne convient pas. voyez Vtem. 71-3; ajoutez: Defrmery M moires 153, o bezim doit tre chang en berm, comme Defr. l'a observ p. 323, Bg 802 (mme faute), Palgrave II, 80. -Bague, Daumas V. A. 173. 1 pl. est la forme qu'on emploie au jourd'hui en Algrie au lieu de corde en poil de chameau ou de chvre, avec laquelle les Arabes se ceignent la tte par-dessus le hak, Di ct. ber b. v0 corde, Cher b., Prax R. d. O. A. V, 220, Carette Ka bylie I, 380, Carteron 61. chaud1onnier, Ale. (calderero). Co1dier, M. , 0 ' (espce d'toffe, voyez Lane) forme au pl. Tha'lib Latf 114, 4, 119, 7. ' Cl , , , pl. corde, Gl. Es p. 304. -Rouleau (bois cylindrique), Be. -Bistourn (cheval), Daumas V. A. 189. -Nom d'une gramine, Prax R. d. O. A. VIII, 282, uiNoA sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 14; chez Caz-A A Wlnl . .-Jl.o'.r. , , CJ.f II forer, pe;cr1 a eN', la trille, Ale. (barrenar, taladrar). 0 o.r. (esp.) de chi'Jne' Air. (borne arbol). , ... o .. LS""3_r. (espce de dattes), aujourd'hui bind, Burck hardt Arabia II, 213, Burton I, 384. -Espce de raisins, Burton I, (birni). 0 ' "" lSjr. pl. espce de fauctJn, Gl. Esp. 243, "' .. Guyon 221 (berni). au Maghrib .. car ces voyelles se trou-vent dans le Gl. (in voce) et l'esp. a albornia. L'esp. bernia chez Ale. (de Hibernia); Victor: <
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79 11, n., dern. l., 13, dern. 1., 250, 6. -lt/pc,toin' o, l'on note les noms de professeurs, df's dhails sur leur rie, et les traditions qu'ils ont comnuiJtifjtf/es, I, 809, 3, 818, 2, 843, 8, 874, 4, II, 659, 12, 769, 18, Autob. 198 ru. Chez Ale. {{nota de for1nulario, )) que N ebra traduit par formula. {(belle plante larges feuilles, )) Richardson (_/ Ventral 1, 180. (1 ,. (je ne si ces voyelles, donnes par Freytag, ,Cl v ' 1\f et Hang., sont bonnes; pers. (;j.J: et grai-Jus, pron'nant de l'!Jtde ct de la Chine, et qui sont furtemclit pur!Jufices j le Jl!frol)(}[uJt chbale, Sang. Cf. Bait. I, 129 c et plus haut (1 ... ,. •"'1 .. (pers.) armoi.,e, herbe dP la Most. v<> Bait. I, 283 h, Sang., Be, Bg 813. Au Maghrib, selon le Gl. 1\ian., on ne savait pas au juste ce que c'est. u .. , n1me sens, Bg 813. (turc) ga.;:e (toffe trs-claire), Be; cn11)(', Bg v ) (J,, • _r.; chez Be cn1pe est 'tj}); cf. Burton II, 15 (burunjuk). Ecrit turban noir des l\Iau resques, Cherb.; l'imn1 de Constantine: y l.;._J \.-..;;._:; ... ;; 4J_,b J--'i .J I c.a. nwlre )HtlltTI', mii'ira.ble, 'roc. U .J. II h re pu 11 l'l'f', m is/ro ble, V oc. 4.w\) ' c: , 'Cl , '(J, LJ""'_,.._j ;-: ct U"'J"j V ten1. 80, V oc., Carts 17H, 7 a f., p1. Gl. Edrs. Voyez Vtem. 73 et sui v. Dan:-; le sens de hon nd haut, qu'on tnettait sur la tte des criminels quand on pron1cnait publiq uen1ent, J. A. 184 7, ] I , -! 2 0 , A th r VI II , G 9 , 4 a f., 2 0 5 , 2 a f. (1 is ez : 0 .. . __; 1 X , 4 1 :2 , 3 , 413 , 7 a f. ; no rn n1 . ., v--! ' . .,. 't KI '1. l\.-J...:',.-..1' l:ll }('. :X 1, 73, 7. -Capuchon, Augustin _ ((Le roug:, du con1nutnden1ent, )) )j ' ':J ' Pl. JHIUl'ni, mis/-,. CJ '' Amari Dipl. 76, 8, est, selon l'diteur (411, n. 8), l'italien l)((ronccllo, fripon, cu!Juin. .. . /. et == (voyez), Bait. 1, 129 c. (}J 1 bou nlunJuT, .AJc. (zunbar). -F'orer, percer a tee la. vrille, Cher b. C; comparez 0 vrille, Cherb. C; comparez .. J. '" ,, bourdonunncnt, Ale. (zunbio). 1 ... J voyez 1 ... 3..J. ---"":'""-" ,,!, vulg. espce de gomme odorante, Pagni , ., 204, o il faut lire avec le (( volgarmente si die l' Barnabt o Benuthl. )) 3"=j)'? hippopota.ml', Be, Burckhardt Nubia Gl. Oriyanum mani, Rait. I, 132 h. , (J, (syr. ._,:;; ou ... ':::.;,r-o, filius ulcis, Pa y np S1nith 587, 605) fenouil, sous r .. .) .. Bait. 1, 131 c. , (1, , , (J, ().J.I I c. 0.c r., Be (v0 argutnenter), GJ. CJ , prorliye, mirade, Bat. III, Hl (}\H' une preucc de ]a puissaneP surnaturel!P d'un :-;aint).
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bordure de bois autour d'un tableau); chs.-;is (ouvrage de menuiserie sur lequel on adapte du ,i trage. de la toile, ou du papier huil); -tableau touvrage cadre, filets et accolades), Be. (1,. J (( Quand ils runissent ces laines en suint, les marchands les battent pour en faire tomber le fumier qui emporte alors des morceaux cotonneux; on lave ces n1orceaux et l'on en retire la laine brise dite berroual, Godard I, 210. (chambellau) s'crit aussi chez les Turcs de le principal miui::;tre, Maml. I , 2 , 57. (grec) bryone, couleun/(', Bait. I, 131 e. .. Cl .. ' (es p.) sorte de drap noir t1s-gros, Ale. (bruneta pafio). I. Au fig. faire du bien et du rnal, Ab bad. III, 171, n. 129; comparez aussi avec les deux phrases que j'y ai cites, II, 7 58, vs. .. .. ' 4 7: .•. J 1...37. ((il fit du mal aux rebelles, du bien ceux qui lui obissaient. Dans le vers Prol. III, 402, 15, do Slane traduit tour I/tenter. Couper, en parlant do pierres tranchantes, Becr 54, 13. -Planer (unir, polir), Be. [Iser (diminuer par le frotton1ent), Be. -L donne: cu nd II nwn ter su,. u Jtr' mou tay ue, Ale. ( an1ontar). 80 rer rues, L verruce Cl Cl , 1-Ibrt 112 (crit lisez de Inme, au lieu de chez Payne 1134. Plane (outil), Be. Cl col'ne d'un cerf, Diwan d'Anuo'lkas vs. 16. ..-Cl w..-.. w.. ..-o .. o' .. o .. 1 et (esp. Delap. (bir-reta), ou ital. Daun1as (berretta) ), pl. et chapeau des Europlens; en Algrie les .A.rabe dsignent par cc mot les kpis des soldats franais et mn1e en gnral, toute coiffure franaise, Be, Bg 165, 799, Hbrt 21, Daumas Kabylie 234, 349, Delap. 79 • chapelier, Be, Hbrt 83. (Dau1nas cousin (insecte), Daumas , .... A. 432. ' espce de chne. C'est ainsi que je crois devoir lire chez Bait. I, 132 f, 183 d, o mes man. portent _r. ou sans points, car Bait. dit que c'est un non1 grec, et l'on y reconnat facilement 7rp7voq, yeuse, chhte cerf. Seulement il semble le confondre avec une autre espce de chne, puisqu'il donne le latin suber, c.--d. lige, co1nme le nom de cet arbre dans la 'adjamya al-.A.nalos. a....l J cJottin des chcrcs et des moutons Cherb. _:r.-.,r. , ;.. III est le synonyn1e de non-seulen1ent dans ft I bourgeonner, boutoJuto, Be. le sens de !'talisn azt'C, imiter, 1nais aussi dans celui de rt1e -cis--ris de, .An1ari 338, 1, o il faut restituer la leon du man. (ef. l'Appendice). IV comn1e la Jl'e, tail!r'J' une plume, V oc., Ale. ...J). '-"..1 • ....J ••• .. (perr.) pila11 de ciande arec beaucoup de 1)( 1t ,n; fond tr Burton 280. 2 , CJ1r J-:_, pl. et t/tin, bout de lu mu,nl'lle, Be, Ztschr. XXII, 134; chez les quadrupdes, trayon, bout du pis, Be. Par extension, m(unclle, Be, Jti, Hbrt 3, Ht, Payne Smith 1284-, 1001 Brcsi. CJI, 342, synonyn1c do '"'-'t-.3, Be, 1001 N. Bresl. IX, CI.Z Cl.,. 278 o:lft, o a chez les quadrupdes, pis, titi ne, Be. _ Appliqu une pipe, embouchure, bouquiu, Be, Ztschr. XXII, 134 , ;_J bout •_.JI.. ..,.1 • (pour une pipe), Be. -Jet (bourgeons, scions), Be. i.)lll (maJncllc de ngresse) espce de dattes longues, noirtres entre le rouge et le blanc, Pagni 151 (sic). :,;,S.iiJ ;Jt Tunis ct aux .J .)• environs == .. .,. :> Bait I 10 d (AB) ....;•• .r LS ) • ) • dl'nt-dc-chien (plante), Be. )f_r.Jt lampsaue, herbe a tu' mamelles, Be.
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w f: mamelle, Be. , .F=f(ber b.) cigale, sauterelle, grillon; voyez :.:!:J.t et ;.s la forme ;.s:J Domb. 67 .J::J' .J';)• • pl. cannelle (robinet mobile), Be. -Le pl. eaux , jets d'eaux , cascades , Be. == macis, Be. o .. .)fi, chez Freytag (copi par M), n'existe pas. Freytag l'a pris dans Berg, qui s'est laiss tromper par une fausse leon;. voyez Gildemeister, Catal. des man. or. de Bonn, p. 120. .. .. s L donne: achates er.t _,;, s' , berillus o_,lli _,;, ' , iacyntus '-.5,C le mtier de fauconnier, et aussi celui d' agricul teur, M. Cl , pl. et = fauconnier, Maml. I, 1, 251. .Jft II dissiper son bien, Be. V oyez la Ve forme. V quasi-passif de la Ile, tre pic, V oc. Se prodiguer, Cherb. Dial. 5: tJ l-o c,JS, 'H_r.fri, trad. littr. : mais combien (serait agrable) moi (que) je me prodiguasse pour eux • d'une prodigalit bonne; trad. libre: mais j'aurais voulu les recevoir avec un peu plus de pompe. 0 -.Jft pepin, Hbrt 52, noyau, Ht. -;Y. seul== 0L.;_:.lH;.f. , 1 -grain de lin, Bait. I, 134: 0Wt &J t..:..wi .JLAd; _;y.Ji huile de lin, Most. w' sous 0l.:dJt ;r: _;_r.Jt, _;pli Gl. Man.: ;_r.Jt JUY., ob:lfi ;ft " o:!i Le pl . .J-'.f. et ;!fii Oolchicum autumnale ( Sang. -Le pl. du pl. drogues, pices, 1001 N. Bresl. X, 134, 5, o Macn. a H) h • H e!,JL Bezrebdt, graine qu'on envoyait d'Egypte J rusa lem pour en faire des chapelets qui taient achets par les plerins de la Chrtient, Descr. de l'Eg. XVII, 314. ;fi barbotine (semence, poudre . contre les vers), semencine, Be. Jr cdpre, :s. .Jr, ou, d'aprs le Gl. Man., cf. Cal 81 ,_,411' ) ,,g, , ' ,,o, lendr. 67' 5' t#;.f. ou w,.,.W;ft' herbe aux puces' Gl. Es p. 365. .J-' r.Ji .tl,o tisane, Be ; _r. s.l,o de l'eau satu-re de noyaux broys) Ztschr. XI, 514-5 , o l'on trouvera des dtails . . graine, pepin , Be. bazar, Be. comme drogues, pices, 1001 N. Bresl. X, 132, 12, o Macn. a H;LbJt e_J.,JL Cl ,"/5. ) '.r. i pl. .F) i pice, V oc., Ale. ( especia de espea , ciero). ;P yr vin pic, Ale. (vino con ,, C), ... , pl. ;J endroit o l'on vend des pices? V oc. v0 salsamentum. .. o .. (pers.) mode de musique, M. II orner, embellir, V oc. V tre orn, s'embellir, V oc. pl. t'fi beau , V oc. .. .. beaut, V oc. II c. a. dans le V oc. sous oriri. l'endroit o la lune se lve , Gl. Fragm. l)ft II saliver (rendre beaucoup de salive), Be. C. a. V oc. sous spuere. r:!t fecit ut semen emitteret penis, 1001 N. Bresl. XI, 110, 3 a f. V dans le V oc. sous spuere. ,, _,....si slnite, Bait. I, 499 d. dans le Voc. sous spuere. -Escargot, Hbrt 68. limace, Be, limaon, Bg. Doit dsigner un objet fait de verre; dans le man. de l'Escurial 497 l . .L \ 1-;. , e verrier nomme: o 'r:-, , J,l.A.Si.H_, (Simonet). ,(1 ,Cl (pour lancette, Dom b. 90. J fi I, se signif. chez Freytag et Lane, n. d'act. Jj.; et Ji fi, Gl. Mo si. -En chirurgie faire une incision dans l'hypocondre d'un hydropique, ou bien, dans la vessie de celui qui a une hernie, afin d'en faire sortir la srosit, Gl. Man. in voce. Il
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82 :J_, ft, pl. et ty., marnelle, M (Eg. ), Dom b. 86, Hbrt 60 (Tunis), Cher b.; selon Hst 224, seulement en parlant des mamelles d'une vieille. id_, y. tuyau, M. sG_,y. plante de la famille des joubarbes, qu'on appelle, en Normandie, pain de souris, et, dans d'autres provinces, raisin d'ours. A cause de la forme de ses feuilles , les Arabes la dsignent par le nom de mamelle de la chatte, Cher b. , CIW id_,y. (le pis de la brebis) Thrincia tube-rosa, Prax R. d. O. A. VIII, 279, Daumas V. A. 382. 1'--':P (pour et (Ht, Roland), pl. !".fil (Ale.) et boucle, Vtem. 151, n. 6. Dans le "I'. ,. CJ"I'. '' >u"I'. -"!:. V oc. d-:f: et c;.lf-t , pl. i y. t , 0_, y. , 0y. et 4 L cr.j. et (espce de mets) semble une abrviation de d-:fJ; voyez ce mot. Voyez Sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 5; chez Cazwn cr.:r. ' , , 0_, _r. pl. 0.-2 les parties honteuses de la femme , Ale. ( cofio ). baignoire, vaisseau dans lequel on se baigne, H_, y hernie, V oc., Ale. (potra de vinas rompidas, potra de venas torcidas, cf. sana potras) qui l'crit constamment avec le p. w I..S' y. celui qui a une hernie, V oc., Ale. (potroso, quebrado potroso). (pers. maquereau, qui fait mtier de pros• ti tuer des filles, M. I c. y r. tendre du beurre, du miel, sur du pain, ' 1001 N. Boul. II, 555, 4: 0 • J.. ... • J , o l'd. Macn. porte par erreur Baiser, V oc. VII recevoir un baiser, V oc. ,. ,. (pers. adverbe, assez, c'est assez, Be, 1001 N. Bresl. II, 112, 2 a f.; aussi avec les pronoms, suivi d'un verbe l'aoriste, p. e. vous vous tes dj assez moqu de moi, voyez Habicht Gl. II. -Seulement, Be; 0; a. u ":) <> id. X, 314: bl, graines d'anis et de fenugrec, du Nigella sativa et de l'anis.>) Le mot signifie aussi: la farine qui provient du fruit du N ebek, Burckhardt Syria 603; Bg 269: farine faite avec du fruit sec de Nbek ou Rhamnus Lotus, qui vient en abondance dans le Wdi-Feyrn; les bdouins de ces contres la conservent dans des sacs de cuir, et s'en servent surtout dans leurs voyages; ils la dlayent dans du lait doux, et la mangent comme un brouet trs-nourrissant et rafrachissant.)) bassin de chaise perce ou pot de chambre, Ale. (bac in o servidor, servidor bac in, potro para. orinar). Il crit bac et bec: Dans la premire
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partie du V oc. : la trina; cette explication rie me parait pas exacte ; dans la seconde partie : pot (olla). LJ"'I prononc bassts la manire espa gnole, me semble bacis, le pl ur. du cat. baci ( esp. bacin). Chez Ale. le pl. du mot arabe est bacict, bacict ( , becte in; dans le V oc. oL Sorte de poisson, Ycout I, 886, 7; mais les voyelles, et mme les consonnes, sont incertaines, car les man. de Cazwn portent LJNW ou LJNL\...w.j .. ' rglisse, Roland (altration de LJNJ-M' ). w .. ' cuit au beurre, Daumas V. A. 252. :Maghrib fenouil, mais chez les Arabes c'est une autre ... Cl .. plante, Gl. Man. vo fenouil au Maghrib et en Espagne, Bait. I, 140 a, Most. sous ? et sous (== L (maratro) , V oc. , Ale. (hinojo), Pagni MS, Be, Calendr. 33, 4, o l'ancienne traduction latine a feCl .. nuculum, Haiyn 10 r0 : u!,.:>t 0" 83 Carts 19, 2 a f. (la note de Tomberg 368 est et fenml des jardins, II, 260, 15; .r:J' Fniculum marinum, Pagni MS. -Macis, Ale. (macias una especie, mais lisez bizb, au lieu de bizba), Be, Bait. I, 137 a, Bat. IV, 243. -.Anis, Prax R. d. O. A. VIII, 280. sassafras, Pagni MS. Cl .. ' Cl .. ' L.!* : et :,v .. : Meum athamanticum, Gl. Man. : .. .. ' o .. o .. ' -Lr u,_r.tt _,; (1. _,_.o) '" • • •• \ \\ .. 'w .. w •• o,..S .. H_,. Le changement de en _Jo-A est justifi par Bait. I, 202 c, o l'on trouve que quelques botanisCl .. ' tes de Sville donnent au meum le nom de car c'est ainsi qu'il faut lire au lieu de w.: lw\" (AB), et o il est aussi question du 0_,..5. Prax R. d. O. A. VIII, 280, qui donne la prononciation actuelle bsbsa, dit seulement que c'est une ombellifre; l'ex plication de Daumas V. A. 381 est errone. Cl ' (pers.) pl. 0L.;.; vanne l'embouchure d'une rivire ou d'un ruisseau, .M. bistorte (plante), Be. I c. a. dans le V oc. sous viridarium; faire un jardin,M. II crotre dans les jardins, Ibn-Loyon 15 r0: oh ... :Y La Ile forme est aussi dans le V oc. sous viridarium. Cl .. Cl ' jardinier, Be. (termin. turque). .. (1 ' (pers.) jardinier, de Jong. Cl Cl ' pl. iY, bostangi (jardinier turc, ou garde , des jardins du srail), Be. Cl ' mode de musique, M. jardinier, 1001 N. III, 352. .. .. Cl .. (lat. pastinaca) Gingidium, fenouil sauvage, persil sauvage, Gl. Esp. 240; Auw. I, 50, 14 et 15, o il faut lire: oMit ;_;.l., .. 0 ' \\ 0L: : .,.. : Jt (le man. de Leyde porte )r' , au lieu du _)t, de Banqueri); Bait. I, 4 b: ol ! wt Cl .. , 0L;-; ... u_,r!t; voyez aussi sous , , 0, grand pot de terre vernisse, Be. J 0, (ital. bastoni) pique (une des deux couleurs noires des cartes) , Be. • •• -#Il , L ii J l ....... , . •t B p. e, c. . . . . s w ' (corail) est crit dans les deux man. du .Most. et dans le Gl. Man.; dans Bait. A I, 137 b , OJ chez 0, les dattes quand elles jaunissent, Prax. R. d. O. A. V, 212 (bisir); -dattes rabougries, Be; voyez sous ."?!cancamum ou cancame (espce de gomme), Be. voyez Bait. I, 293 b (il l'pelle). alevin, frai, fretin, goujon, poisson na ille, , , Be ; dans le vulgaire pour .f.'t" , est une mnide , ou mnole, Ouaday 579, 716; -sardine, Bg (vo poisson). C'est gr. mod. \f.J&,p,, et l'on crit Cl:! aussi voyez de Sacy Abdallatif 285-8.
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84 ou (Cf. Lane) fic (ficus , marisca), Ale. (higo dolencia abaxo, cabrahigo enfermedad Zahrw 114 vo, dans son chapitre sur les maladies de la verge de l'homme: ..... • ;;, ' (J .. ' 0,? LpJk, ;;, ' H'-"+Ji J,i ... ' hmorrol"dal, p. e. flux de sang hmorrodal, Be. b . I tendre, au fig., Haiyn 77 vo. -Etendre par-dessus, couvrir, Mace. (J, " .,. I, 641, 3: 0JyY Djob. 290, 2 a f.: Jl{ Mace. I, ... (J' .. (J' 124, 5: Wfi t_,J,. -Au lieu de Jo w-.?, on emploie ..h.w..: seul, (1, On dit Gl. Abulf. -Au lieu de (Coran LX, 2, voyez Lane), on dit aussi: 0JL; Haiyn 62 vo: jJ_,.-.o')H ou simplement 0JL; , Haiyn 7 vo: owY; id. 20 r0 : ijf.;.!t ou 0JL; J,t w w ' _... Haiyn 37 vo: J,t 4;:> -Pour exprimer que quelqu'un est Cl ..... libral, qu'il aime donner, on dit: ....b w !"=:-! Cl , 01! ' CJ .. _;1:..QJJ, 1\Iacc. II, 404, 19.-L'expression signifie joindre les rnains, mais en ce sens que les paumes et les pouces des mains droites se touchent sans serrement; on le fait quand on contracte un engagement qui doit tre sacr; voyez Jackson Timb. 289 et comparez Abd-al-whid 134, 3 a f., qui dit en parlant du Mahdi: -De mme qu'on dit: J"L.wJ (Coran LX, 2, voyez Lane), on dit: 0JL; j. Gl. Fragm., Amari 673, 10; ou ibid. l. 3 et 4 (cf. annot. crit.); ou j., Haiyn 15 v<>: j. Dou11n en abondance (ct: .. Cl.,. ' J)ti . .LH. chez Lane, )lace. I, 943, 1), NoCl ' wair Afrique 28 r0 : j. :EL :1 • 11 MoCl ... ' w hammed ibn-Hrith 208: t!IS (il tait du nombre de ceux qui possdent de gran des richesses); do Juter, Akhbr 27, 4 a f.; -accorder, p. e. l'amn, Haiyn-Bassm III, 63 vo: Akhbr 48, 2 et 3. De mme qu'on dit (Lane, Abd-al-whid 66, 6), on dit: t!IS Akhbr 121, 6, et il le Jnit la torture, Gl. Fragm., Berb. I, 385, 15 et 16, 539, 6. -Dtacher, Formul. d. contr 5: L=>r. 0JL; j. LA....k_, ... Cl ... ..h-w..? df'roncer le sourcil, Be. -Rarfier (di-later), Be. C. a. p. traiter quelqu'un avec bienveillance, lui parler poliment, gracieusement, Haiyn ... .. . ' 27 ro: J,_f\0_, ; Jl$ Abd-al-whid 171, 15, 175, 3, Mace. I, 236, 8. Aussi c. J,t p., Gl. Fragm. De mme 0JL; :;. Bassm Il, 113 vo: cr.t ....b ... et ... ... ' 15. 0JtiJ Haiyn 68 vo: &JW L,oY.t tJ. -Harnacher, Ht. -Le sens du nom d'action ne m'est pas clair dans ce passage de Mace. I, 859, 4: ob', ' , ., w II. j. ?iJ\ j.Jt=?-, ;)t j J_yo ;)\ il lui donna plein pouvoir sur l'argent, Kha tb 68 vo. ... dveloppement, Be. IV gayer, rjouir, divertir, drider, Hbrt 226, Be; JL..:a...t produire un grand effet sur les spectateurs, leur plaire , Be. '' w 1/ V. Mace. I, 598, 21: 01) leon de tous les man. et de l'dit. de Boulac; l'diteur veut lire s;i}i j, ce qui, coup serait plus logique. C. J p. traiter quelqu'un avec bien veillance, lui parler poliment, gracieusement, Mace. 1, 132, 17. -Se rjouir, Delap. 142. -Exercer un pouvoir absolu, illimit, Fakhr 227, dern. 1.:
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c,.... s;.., 'Cl , ... j, Cl' Cl .. ,_r..,, F, VI, en parlant de deux personnes, s'r:ntrden hbrement, sans contrainte, Freytag Ohrest. 114, 1. VII. Modifications de la signification printive tre te11dtt ou s'/tf'Jidre: Si nous voulions raconter tout cela, \._,\.gl ((cet ouvrage deviendrait trop tendu, trop long,>> N o'vair, man. 273, p. 157; ' w cr C:w r--k j, j. (doignez cela qu'elle avait acquis des connaissances considrables en mdecine, de sorte qu'elle pouvait s'tendre (parler au long) sur les lments e cette science,>> Haiyn-Bassm dans mes Notices note, l. 3 (afin qu'on ne change pas en 4j, j'observerai que le man. B a les mmes leons); cr cr tJ .:-..z' .. )_, (== personne ne se dclara . pour lui), Ictif 165 v0 ; 01] (il se glissa vers), Oatal. des man. or. de Leyde I, 155, ,. ' 11; .. cr (== faire creuser des canaux d'irrigation), Mace. I, 37 4, 3 a f.; szuface plane (d'un miroir), Prol. III, 65, 12; LS'; (== il ne se mit pas nager), I, 4 72, 17. -Etre bien aise, s'aJntU-JeJ, se njuu, se divertir, V oc., Be; gai meut, Be. O. r. cherclu:r s'empare/' de, d,i Haiyn 62 v0 • O. d,l p. traiter quelqu'un avec bienveillance, lui parler polilnellt, gracieu,..;eJJU!Jlf, Gl. Beldz. , Gl. Fragm. , Becr 120, 6 a f. (de mn1e c. t: p., voyez plus bas). O. y r. dclarer ouver tenwnt, Gl. Badroun. O. y r. et J-e p., ;,;_z1.__S_J\ J.,l .. .iJy <> Haiyn 69 r0 • O. p. tre fier enve;s quelqu'un, Haiyn 22 ro; domiJit'i' 81li' quelqu'un, 1$....1-A cr' y cr, Haiyn 24 r0 ; s'oppo.,er quelqu'un, w !' \ (l. u--J.c Haiyn-Bassm I, 30 r0 • O. p. (de mme que c. p.) traitn quelqu'un avec lJienccillance, lui parler 85 poliment, !/'acit'lf.'H'JJlnd, Gl. Fragn1., )faLT. 1, 132, 16, 828, dern. l., 1001 X. 1, alt 76 vo: d,t 9 :-.. •._ , . ...,. ,.. -.__ " ro'/ 1 '-..:' ....... ML...b J .; C. cr Nrf' ('()Jtlf'Jit tl(', se pla;,.,, , pr"nd1e pluisir , Be. Cl extensiuilit/, Be. f)laisaJIIt'J'e, /bat (passe--(J , temps), Be; J:J .. bouffons, Gl. sous Bn'lft1age ou pi/l{les j(urt'S arec les feuilles du cluutvre, Be, Burckhardt .Arah. 1, 48 n, Lane 1\I. E. II, 40. ... Ytull/n!ll'tU' (t. d'arithn1.), Be. cuuteJitemeut, Cherb. Dial. 7. l)i,;te d' toffe, Ht, Roland, Dela p. 103, Be (Bar b.). -A Malte, pli qu'on fait dans les vtements de ceux qui sont en ge de croissance, afin qu'on puisse plus tard les largir ou les allonger, \;" assalli Lex. i setnble signifier apul hi ta ires, l\Iacc. I, 934, 20: .. j, J-e j, o .. k ....... P:destu!, socle, pl. Be. --Pa lier (endroit d'un escalier o les marches sont in terrompues par une plate-forme), Be. tN Cl,. (J .... vendeu1 de (dans le sens de: breu-v age ou pilules faites avec les feuilles du chanvre), Burckhardt Ara b. I, 48 n. colporteur, Be. ... de drap, Be. ./ .. teJldue, longueur, Ht; < ....... cr tJ ':; Cl .. N Oisez notl'e man. 1351 et celui de ll, 1 GG, 4, on padant
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86 379, 7, 392, 2 a f., 437, 7; Carts 156, dern. l.: cr cr) Mace. II, 456, 2; Amari Di pl. 125, 2, 139, 5, 176, 4: j-&.Jt, w w ,. .. \( q • .. 1..bl.w..Ji \ . i .y \..:' . ....,..--.. o .. wJ; en d'autres termes 130, 4: 0i •. H ,o, u,w, j, &\m -Parterre, carreau ou cotnpartirnent de fleurs, Mace. I, 639, 8: lSfN..A o Ibn-al-Khatb (man. de Paris) a mot qui a quelquefois le mme ' sens. nom d'une plante qui s'appelle aussi bJ_.,.b (AB), Bait. II, 159 b. _b_6.. criture allonge. Le V oc., qui donne cette expression v0 li ter a , 1' explique par tirada; Du cange explique tirare >> par producere, allonger, >> en citant ce passage tir d'un inventaire: U num librum in pargameno scriptum de litera tira ta et in lin gua Franche. _ Simple, non compos, note Mong. CLIV. -Simple, naturel, franc, sans affectation, rond, sincre, sans dyuisernent, sans malice, ingnu, naf, bonasse (simple, sans malice et de peu d'esprit), Be, qui a de la bonne foi, probe, Hbrt 231; h simple, herbe tndicinale, Bait. I, 36 c: Dioscorides et Galien ne nomment pas cette plante 1 ... ..b.w4 rarfacti{, rarfiant, Be. ' ... v'f: plus large, plus grand, Djob. 178, 16. ' (1 ... De mme qu'on dit on dit libral, qui aime donner, 1001 N. 1, 199, 5. Aussi seul, avec y de la chose qu'on donne, Mace. III, 675, 18: -Etendu, grand, large, de grande dimension, en parlant de pierres, Djob. 84, 9, 164, 10, de crneaux, Djob. 98, 7, de plats, Djob. 152, 20, de morceaux de bois, Djob. 154, dern. 1., de richesses, Gl. Edrs, d'une O.J-?l:i, Djob. 102, 16. Ces dernires paroles se trouvent aussi chez Bat. I 7 320, et les traducteurs les ont rendues par celles-ci: << une caisse plate et de grande dimen sion;)) mais je doute que signifie ((plat.)) n est vrai que l'auteur du 1\Iost. (vo seulement dans N) dit en parlant du scinque: i1:..:>41.w..H et que l'pithte plat)) peut s'appliquer la queue de l'anguille; mais il ne convient pas celle du scinque, qui, d'aprs Edrs (l", 5), est prcisment le contraire, savoir ronde, (cf. dans Shaw II la planche n 8). -Gai, allgre, M, Dom b. 107, Hbrt 226, Be. Content ( c. cr de) , Be , Ht, Prax 10 : << On compte dans cette ville une quarantaine de marchands qui ont fait ainsi leur fortune, qui sont satisfaits, mabsoutin, suivant 1' expression arabe, >> 1001 N. III, 19 , 13 , Ztschr. XXII, 79, 17. -Ais, assez riche, cossu (riche), Be, riche, M, Roland. -Bien portant, sain, en bonne sant, gaillard, dispos, Be, M . Cl ' simplement (d'une manire simple, sans ornement); uniment (simplement, sans faon); historiquement (d'un style, d'une manire historique), Be. -N a{, qui imite bien la nature, la vrit, Be. j, largement, au large, d'une manire large, Be. -Horizontal j cadran horizontal,>> Be. C. y parlant au long sur, Mi'yr 11 , 4. .) bottines des paysans, Bg 801. (1 ... Surface, Prol. I, 156, 9. Terre ferme, continent, Prol. I, 93, 14. Pa1terre, car reau ou compartiment de fleurs, Mace. I, 639, n. a (aussi dans l'dit. de Boulac). l'tat d'une substance simple, nou cotnpose de parties, sirnplicit, l\Iong. CLIV, V oc., Be, Prol. II, 306 , 1-!, 353, 1. _ ]{al'vet, ingnuit, simplicit/ j na{'cement, naturellement, rrmdement, unimPnt, franchement, sans artifice, Be; bonne foi, probit, Hbrt 231. -Gat (enjouement de style), Be. affabilit, Be. (1 ... Jlh4 (esp.) pastel, Ale. (pastel para tenir). -PI. of pt, mets mis en pte, Ale. (pastel de carne). (1 ' Cl (turc viande dsosse, battue, sale, pressure et sche l'air, M. ' ... (1 ... 1., .... outil de charpentier c!U M. ' . ..) . (., .. , fougre (plante), Bait. I, 140 b, qu1 explique ce mot par polypode se trouve aussi chez Be.
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.., , Cl le fruit du l.io, M. polypode, Bait. I, 135 b, Be, Bg. Cl -fo,. Dunant 202 , en parlant des femmes de Tunis : .., << beskir, grand et long mouchoir brod qui enveloppe le menton et le bas du visage, et dont les bouts, nous derrire la tte, tombent jusqu'aux genoux;)> :Michel 103: le baskir relev jusqu'aux yeux. I jurer, en parlant de deux choses dont l'union est choquante, Be. II babiller, Ht, Roland. w • Lane a not espce de pois, pisum .arvense L., en ajoutant qu'aujourd'hui on crit plus ordinairement Cette dernire forme se trouve chez Bait. I, 252 b: a-' w $ L.>y.bo J-..5 chez Au w. II, 129, 2 a f., o il faut restituer ce mot qui est dans le man. (voyez n. 2), 130, 12, 17, 18, o il faut substituer trois fois id...w.Ji, 713, 14, o il faut restituer le du man. (voyez n. 1), et chez Be. La forme se trouve chez Bat. IV, 335 dans l'dit.). On crit aussi Bait. II, , 102 b: _,;_, et Tounesi dans Cabbb 75 r-tw 2U:. Most.: ij L ..... U i...::> 1-i .• .. Ji U..JU . .-.A.:i ::> ...J •• :_r .. o u J .. v--:..; J-_l_, jl5_, Jdi; Bait. I, 140 c (AB; biffez le de Son th.), II, 102 b: (AB); Au w. II, 99, 3; chez Ht Cf. Descr. de l'Eg. XVII, 89 (besilleh). L'tymologie pro pose par Abou-Hanifa est sans doute errone. Le mot n'est ni d'origine arabe, ni d'origine persane (cf. .. Cl " la note sur Bat. 1. l.) , car le des di ct. persans n'est qu'une mauvaise prononciation de L .. Il .., , drive du latin piselli, diminutif de pisum, qui s'est conserv dans l'italien piselli >> et dans le fran . ais bis ailles. .., " et 87 :iJL:..; monotonie; maussaderie, Be. pl. ij homme brave, courageux, Mace. II, 378' 4. insipide, Dom b. 105, Hbrt 14 , Ht. -Bavard, Ht. -Monotone, Be. -Maussade, Be. II c. a. faire sourire, V oc. Tunis espce de pois , pisum arvense L. ; voyez sous 0 , ' 0 , ' M. bouquin, embouchure de pipe, Be (Bar b.). 0 " , et H, chat; c'est peut-tre une altration 0 , ' w de dimin. de M. et l:!l_,.lli sorte de breuvage empoi sonn, Cout. 31 vo. = GI. Esp. 240. == Payne Smith 1172. ' Cl " ( esp.) bissextil , Ale. (bisiesto ). o_. 0 , 0 ) vulg. pour s. LiN '-.54, comment; ou ,o, uJ..:S comment vous nommez-vous P V oc. I, aor. a, n. d'act. c. J,t p., aller joyeu sement la rencontre de quelqu'un, parce qu'on est bien-aise de le voir, Voc. se popu lariser (se familiariser), Be. 041..H moucher, dbarrasser des mouches, les chasser, Be. II caresser, flatter, faire un bon accueil, Ale. (halagar, regalar halagando ). VII commencer s'gayer aprs avoir t afflig, Cl ..,. w Be. semble signifier sourire quelqu'un, de mme qu'on dit en ce sens j, 1001 N. I, 651, 7: j, cf. Lane sous la Ire forme et ci-des-, ... sous ' , affable, Hbrt 233, Be, courtois, Be. -De bonne composition (d'humeur facile), agrable, Be. -Enjou, riant, Hbrt 226, Be ; chez Be riant (gracieux, qui marque de la gat = ai,.
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v--.----; doux, agrable, gai, snein, Be. -Le V oc. a ce ... o ... mot sous as ur gere et sous pree eps. >> -== J.-..o _;>, Most. sous ce dernier mot (dans N; La Lft.-_,...:.-: affabilit, Be, Ht, courtoisie, Be. -Eniouement, bonne hume1u, Be. douceur du visage, Be. l'influence excitante de la foi, Prol. III, 34, 6 (o il faut lire de Slane), Berb. II, 13, 10; aussi avec le sens d'influence excitante dans l'expression Ber b. I, 303, 10. ' Cl ' 88 Cl .,. = GI. Esp. 240. (pers. pl. nwusUquaire, yarniture de lit ou de chambre potu yaranfi1 des co1tsins (appels en persan 25. -le lit, ou la chambJ'P, qui a 1u1 moustiq_uaiJe, Fleischer Gl. 56 et dans son d. des 1001 N. XII, Vorwort 92; ajoutez aux passages qu'il cite 1001 N. Bresl. XII, 76, 8. Chez Be moustiquaire est et sous dais (pole en ciel de lit) il a je suppose que c'est une faute d'impression pour les feuilles de la coloquinte, Bait. I, 142 b; I racler, ratisser des peaux ; -gratter une cri selon A c'est un mot esp.: mais ces ture pour l'enlever de dessus le papier, effacer des paroles ne sont pas dans B; c'est un mot persan, M. Cl Cl ' ' ' ou , pl. toffe de laine brune, c'est--dire avec la couleur naturelle de la laine, qui sert l'habillement des paysans et des femmes, Descr. de l'Eg. XII, 280, 449 (bicht). Casaque des Arabes du dsert, qui descend jusqu'au bas de la jambe, et qui s'appelle << zeboun >> quand elle est plus longue et de quelque prix, Bg 802 (bischt); manteau de laine blanc, Ztschr. XXII, 130; 1001 N. I, 877, 3 a f.: 2,t C'est une espce d'abii; 1001 N. Bresl. IX, 216: o l'dit. Macn. porte M l'explique par Chez Seetzen bscht, chez Rousseau bichte, >> comme l'a observ M. Defrmery Mmoires 159, qui a aussi dit avec raison que c'est le boush de ce passage de Burckhardt cit Vtem. 92: Les abbas de Bagdad sont les plus estims; ceux qu'on fabrique Hamah, manches courtes et larges, sont nomms boush, )) et le wischt du passage de Wild cit Vtem. 433. En effet, ce voyageur crit souvent w, au lieu de b, p. e. Wascha pour Bascha, Wullach >) pour Boulac (p. e. p. 154). Un autre ancien voyageur allemand, Schiltberger, crit de mm.e Wyasit pour Bajazet. Cuirasse, cotte de mailles, Payne Smith 1526, Bar Ali d. Hoffmann n 4355. {J ' bardache, Be , M (cf. le pers. .,. Cl ... Cl • • ,(J ,o, (turc canthu (coffret de voyage compartiments), ncessaire (bote, tui renfermant ce qui est utile l'usage d'une personne); toilette (table charge des petites choses qui servent l'ornement, l'ajustement des femmes); (turc -. pendule, Be. mots avec un grattoir; aussi: raturer, effacer ce qui est crit, en passant quelques traits de plume pardessus, Lettre M. Fleischer 78-81, L (derado, eradit), V oc.: radere pergamenum vel simile. >> II donner un prsent celui qui apporte une bonne nouvelle, Ale. (albriciar). _h voir en noir, prvoir des rnalheurs, Be. -Escrimer, faire deg armes, Ale. (blandear esgremir, esgremir blandeando). III toucher, Lettre M. Fleischer 210; de mme qu'on dit: HJL%blJ Berb. II, 425, 9 a f., on dit: 25...wtf. Becr 24. -Tenir la , soigner, faire excu ter, Be; soigner une affaire, s'en occuper, Be ; _.;A r4 procder quelque chose, Be; excuter soi-mme une chose, Be; recevoir l'argent en personne,)) Berb. I, 440, 9. -Entreprendre (s'engager faire quelque chose certaines conditions), Be. remplir les fonctions d'ostdr, Maml. I, 1, 27. C. a p. avoir des rapports personnels avec quelqu'un, Prol. I, 248, 11, 317, 4, Berb. I, 483, 7 a f., 484, 3, II, 512, 2 a f. C. a. p. tcher de tuer soi-mme quelqu'un, Ber b. II, 430, 11 : 25. L.c. -& u-L;Jt V se rjouir, Diw. Hodz. 222, 3 a f. VII quasi-passif de la Ire, V oc. yo radere . X non-seulement c. y r. (Lane, V oc.), mais aussi c. y p., Haiyn-Bassm I, 30 vo: L...,..L.; ) ::-.: ... Bidp. 15, 2. Cl A une valle qui produit des herbes qu'on mange crue.s, c.--d., qui ne produit que des herbes de nulle
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'Valeur, si cette expliation, donne par de Sacy, Chrest. II, 434 , est bonne. s ...... On dit l4#i (punition sur la peau nue) et fouetter, Gl. Beldz. r' == oyr.i , anthropomorphites, Gl. Abulf. corce, Gl Edrs. ... Cl ' prcurseur, en parlant des vnements, Be. corporel, Be. humainement (sui vant le pouvoir, la capacit de l'homme), Be. ... avant-coureur, prcurseur (qui prcde quel-qu'un, qui annonce l'arrive), Be. o_,.jl.. y.. les cailles d'un poisson, Dom b. 69. prcurseur, en parlant des vnements, Be. ... .Ambassade, Ht. primeurs, fruits ;; ' 89 Mace. III, 109, dern. l., Amari Di pl. 189. Com missaire nomm par le gouvernement pour terminer une affaire spciale, Be. Les Mebascerns, ou crivains coptes, V ansleb 93. -.Ambassadeur, cour .. rier, Ht. r,_;-t:-i;. '-:JU:S diteur, Be. commissaire-ordonnateur, intendant mili taire, celui qui ordonne les payements, Be. entrepreneur, qui entreprend forfait un di fice, une besogne, Be. ... ... ' ij manutention (soin de rgler, de surveiller certaines affaires) ; -intenda.nce; entreprise, Be . J prlude, Salvador 23 (becheraf); cf. Hst 258 (bascheref). ' ... "" nomm par Cazwn II, 119, 11 parmi les oiseaux, est le flamant, phnicoptre chez Pagni MS (bacerux); de l le nom franais bcharu. prcoces, Be. Dans l'expression ou sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 14. ' (cf. de Sacy Chrest. I, 91, Maml. II, 1, 148), n'est pas, je pense, le pl. de comme l'a cru Freytag, mais de II, s'accroupir, semble pour M. Cl ' Cl Cl ' (pers. bardache, M. ... ' ' poisson sec et sal, Ale. (pescada). chez les chrtiens , la fte de l' .Annonciation, Be, Lane M. E. II, 363. dans le V oc. sous radere. Hbrt 70, Be, sans techdd chez Bg. ' pl. bastion, ou plutt, parce que les Orientaux ne paraissent pas avoir connu les bas tions proprement dits, ouvrage avanc, d'une forme plus ou moins irrgulire, et spar du corps de la place; aussi: retranchement isol, surmont d'une plate forme, et que l'on levait en rase campagne pour arrter la marche d'un ennemi et le combattre avec avantage, Mong. 252-5. -Gurite, Ht. o ... fl ::. attaque, assaut d'escrime, ou leve, l'action de lever la lance dans la course de bag'tte, Ale. ( esgri midura, levada en algun juego ). w ... ' avant-coureur, prcurseur, qui prcde quel" ;; w ... ' ' . l' . , B . tt ••• qu un, qui annonce arrivee c a • ..a;, ... A ' . ; ... . w , ' salade, Ztschr. XI, 521. o' les pronostics, la vision que voit l'homrne saint, Prol. I, 187, 15-17. ... } intendant , Hbrt 207, Be , Maml. 1 , 1 , 27, I hoyau; pelle de bois remuer les grains, ... Ale. ( aadon de muchos di entes, pal a de grandes dien tes), la Torre. , , u, ' scabieuse (plante), Ale. (escaviosa yerva). (roman) une paire de pistolets, Be. II enlaidir, Be. C. a. et J.c exagrer, V oc. C. a. et dans le V oc. v0 aborere ( abhorrere ). V c. J.c dans le V oc. v0 aborere ( abhorrere ). X c. a. p. trouver quelqu'un laid, difforme, Car ts 43, 11, V oc. aborere (abhorrere). maussade, Be. honteux, qui cause de la honte, Mohammed ... (1, Cl ibn-Hrith 317: o:!:s:l.b.:> l.b.:>l;. -Fade, Ht. ... ... laideur, Be, difformit, forme hideuse hideusement, Be), Prol. 1, 58 , 2 a f. , Khattb 14 vo: Caractre hideux d'une ma ladie, Chee. 187 ro, en parlant d'un malade trsli
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_6 .. . 90 amaigri: ' , 'E (aire piti, trs-mal, Be. ., Cl tJIII' , , Cl " et c. crier, appeler, Voc. d(?) cha1nleon al bus. Sous le mot mme, Bait. I, 142 c (AB) dit qu'il est espagnol de mme I, 346 a, o A porte et B aussi, ce qu'il parat, mais sans points; I, 51 b C a A (sic), B E D. L S o--o .. semble l'esp. escalona, fr. chalote, Ibn-Loyon 39 vo (texte): ..... ,,, ;.1) -Cl cr :cr. w Je ne crois pas avec M. Simonet (27 4) que ce soit un mot hybride contract, 0 et (lat.) ascalonia j mon avis les Arabes, en adoptant escalona, y ont ajout un b, comme ils l'ont fait pour d'autres termes ;;.,, ,c,,, CJ,, es p., p. e. upupa, HA ou alabrum ou alibrum. Cl nappe, Bg, Espina R. d. O. A. XIII, 157, M. II c. a. V oc. vo curiosus. V c. V oc. v0 curiosus. Flatter, Voc. curiosit, dsir indiscret de savoir les affaires, V oc. ji curieux, indiscret, V oc. ... r (esp.) bachelier, Ale. (bachiller); il a anssi bachilleradgo (baccalaurat), qu'il transcrit avec les mmes lettres. l 0 •. :.,J . Cl cosa del corner). recourber la pointe d'un clou aprs l'a voir enfonc, M. V V oc. sous crapulari, probablement dans le n1me sens que la VIle. VII se gorger, se emplir jusqu' la gorge, Be. .... (J, , , pl. \.:.:Ji et indigestion, V oc., Hbrt 34., Be, L crapula et nausia (pour nausea). Dans le Hidjz: des grains noirs qui viennent du Ymen et dont on se sert pour gurir les maladies des yeux, Bait. I, 141 b, 208 g, 249 e, 282 a. pl. profil' Ale. (perfil). voyez sur cet arbre Burckhardt Ara b. II , 124. Chez les Bdouins baume, Burton, II, 143. ' u .. gorg de nourriture jusqu'au dgot, Ale. (harto con hastio), M; le V oc. a aussi ce participe v0 crapulari. voyez l 0 ... . , , Cl , .b t I et II V oc. v0 biscoctus. Cl .. pl. biscuit, le peuple du Maghrib (y a altr de cette manire le mot (AB), Bait. I, 354 b. Most.: LJ .. CJ .. y leon et voyelles de N; La C'est Fleischer Gl. 71. La forme plus correcte, (voyez), est en usage en Egypte, et Be dit que est employ en Barbarie; cependant on trouve aussi ce mot chez Macrz (Maml. I, 2, 71). Cabbb 78 vo: j, w (J' Voc.; Hbrt 129 gentiane (plante), Most. vo (N. biscuit de 1ner, Alg.); Domb. 60 Bait. AB I, 142 d, 261 a, qui dit que c'est un mot -o ... o ... espagnol; II, 408 e A B C'est une ou (turc) pantoufle, porte seulement altration de basil ica, un des noms de la gentiane; voyez Simonet 275, Dodonreus 599 a. Cl ... (turc cape (capot), Bg. w ' II c. a. V oc. sous crapulari; ! dgotant, causant du dgot, en parlant de mets, Ale. (hastioso par les femmes et les faquhs; ces pantoufles sont de toutes les couleurs, mais les hommes ne portent que les jaunes dites LS notes man. de l'imm de Constantine Prax R. d. O. A. VI, 339: Dans le harem, les femmes de Tunis chaussent des pantoufles en maroquin rouge ou vert appeles bechmak; Carette Gogr. 96; Dunant 201; Daumas V. A. 488.
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Cl, Cl l'officier qui portait les pantoufles du sul-tan, Maml. 1, 1, 100. :BABCHMAOUT, drap fin d' .Angleterre, Descr. de l'Eg. XVIII, part. 1 , 288. t)4 II (de l'esp. pestaiia) clignoter, cligner des yeux, remuer les paupires, Ale. (pestafiear, pestaiieador .. , ' , Cl le gros millet blanc j voyez Bait. I, 141 a, 91 quelqu'un, lui lancer un coup d'il pour lui faire signe, Be. ' Cl ' n. d'un. H, hochequeue, Ale. (pezpita o chirivia ave), Cazw. II, 119, 1. .... Cl .. lorgnerie, Be. (1.., Cl )0) f. . (semble form de (voyez) et de la termin. esp. ero) oiseleur, Ale. (caador de aves, pa xarero caador de av es). ver luisant, Payne Smith 910. ' Cl charbon ardent, Ztschr. XXII, 123. Jackson Timb. 24, Ten Years 23, Daumas Sahara 295, Richardson Sahara 1, 334 n., Davidson 23, 25, Blaquiere I, 40 n., Rohlfs 87, Ghadams 333, Bargs 137. I. La construction incorrecte c. a. dans le V oc. sorte de poisson, Ycout I, 886, 7.et pers. mot dont se sert le peuple , , dans le sens de 01.:Jt, M. ,(1 w ,, !. ::-. :!. ( esp. pestaiia) pl. cils, poils des paupires, Ale. (pestaiia del ojo). -Cl = Gl. Esp. 240. II se passer un mouchoir sous le menton, Be. a probablement le mme sens que (ci-dessous), 1001 N. Bresl. II, 45: js', o Macn. (I, 165, 3 a f.) a rW et l'd. de Boulac (I, 60) oL..tl...o # ,. mouchoir pass sous le menton, Be. w I c. j lorgner, regarder de ct, comme la d robe, Be. C. mettre le nez dans, commencer tudier, Be. II regarder fixement, fixer, Ale. (mirar en hito ). luisant, brillant dans l'obscurit, Ztschr. XXII, 123. lueur, clart faible, au fig. , lgre apparence, Be. Couleur changeante, mlange, Ale. (trocatinte). lorgneur, Be. Pteur, pteux, Be. (Barb.). I, dans le sens de remuer la queue, en parlant d'un chien, se construit c. p., Bat. II, 60, R. N. 61 vo: ce chien n'aboyait pas quand il voyait arri ver des trangers, C. p. lorgner, regarder rl e ct, comme la drobe, jouer de la prunelle, lancer des regards, .jeter des illades IV c. a. tudier, Haiyn 27 ro: t .. :< , t= :r... 0-'J p, r--LJi V ne se construit pas seulement c. r. , mais . aussi c. y r., Fakhr 373, 6 a f.: ;i 374, 2 et 3. VII tre vu , V oc. Cl ' (espce d'hutre, cf. Freytag) voyez Bruce 1, 209, 330, qui .crit bisser. ... Cl ' le poisson coquille quand il est sch, Burckhardt Syria 532 (bussra). J nom qu'on donne en Syrie une sorte d'oiseau de proie, que l'on nomme aussi -H' et Man. Escur. 893. .. 5 .. plan, projet (= c. de faire quelque chose, Haiyn 61 r0 : 62 v0 : c.}.c Mace. I, 657, 15, Amari 185, 12, o il faut lire au lieu de _raj, (le man. porte 1 _ra.J,, sans point). ils revinrent des sentiments plus sages, Ber b. I, 27. en connaissance de ,, cause, Be, Coran XII, 108. _,,J des hommes qui pousent les intrts du parti chiite, Fakhr 286, 12. jJt semble avoir reu le sens d'hommes braves, courageux, Haiyn 56 ro: ?$_,..:?'' ylli jW.H ._e;:.:> 61 ro: Cl olh.Lw..H cr y_,.:> 102 vo: 'r.Wt; \ _ .JiJ . l ..... .r . ....,., ()1 u. • .. rs-y '
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R. x. 16 vo: _rat L..J...; \ < .. r . !J-' . 'J G C . r-• • :Y Amari 452, 8, ... \.thr VII, 196, 3 a f. ' voyez 1 Be. , • : ::. 9 o--...:1.; 4 o d'autres C ' historiens ont ;,:st:. Gl. Fragm. lopard, Be. ;; I == Abou'l-Wald 104, 18 et 19; c'est trange, mais il l'atteste formellement. •• , (J , l_.Oia.) I n. d'act. Si '" Koseg. Chrest. 64, 11. 8Pnu!n eiicere, Mace. II, 255, 6; cf. Add. et Corr. et Lettre M. Fleischer 189. II saliz1er, rendrP beaucoup de sali re, Be; sous salivoso >> (qui rend beaucoup de salive) Ale. a w , ' w ..o, mais il faut y substituer v Con-spuer, cracher sur, Ale. ( escopir a otro ). crachat, Ale. (escopetina que se escupe). 0: cracheur, qui crache souvent, Be. chalote, Ale. ( escalonia cebolla); chez Be. _r!: ;, chez Bait. I, 143 Wt _Ft ciboule; aussi Be. )Wt la scille maritime, a t nomme ainsi parce qu'elle tue les rats, Most., Auw. II, 385, 17, 18. On l'appelle aussi _r.yAl j-u-:, Most. (v0 .f.;Jl _,J_, JWI u":) JLL.H; Gl. Man.: ;yli y j..Aa..?; Auw. I, 489, 7 et 8; Ale. (albarrana cebolla; cf. simien te de puerros); Auw. I, 50, 2 a f.; ou Wt, Auw. II, 386, 5;-ou Wl, Auw. II, 386, 4; ou Renou 264. l'iris Macedonica de Pline, Au w. II, 277, 5 a f.; cf. Clment-Mullet II, 267, n. 2. -Radis, Hst 138. :,; ;_1 mets compos de viande et d'oignons ; M. ... Cl -' :,; l .•. chalote, Pagni MS. il: gros oignon, Cher b. ... ,Cl;; scille, M. 92 FI impriuwr, /(tile une empreinte sur des toffes, Be, Hbrt 88, gaufrer (empreindre), Be, form (} .... v, du turc 0 • imprner. e1npreintes sur la toile, Be. ... Cl ... mme sens, et toUe imprime, Be, M. ... Cl ... sorte de sucrerie, M. et imprimmu su1 toile, Hbrt 88. V trafique,, Anuui Di pl. 70, 3 a f., 71, 2. w Cl ' est proprement hyml'n, le repli membraneux qui se trouve ordinairement, chez les vierges, l'entre du vagin, Gl. u 5 ... pl. poumon, V oc. (pulmo); L a Cl sous pulmu. J.-.::>)1 gras de jambe, mollet, Domb. 86, qui crit. chez Hbrt 5 JW' L'tymologie, qui condamne ces deux manires d'-crire, montre que c'est comparez Cl ' mie, partie nwlle du pain, Domb. 60, Be (Bar b.), qui crivent incorrectement pl. avec cr, morceau de viande, V oc. -Pl. viande sans os, Ale. (carne sin huessos, desossado, pulpa carne sin guesso ). Viande maigre, Ale. (flaca cosa magra, magra cosa). Pou mon, Voc. JlwJi gras de jambe, mollet, ' , , , 0 ,. L (sura '-'Lw-Ji -Membre viril, 1001 N. II, 391, 6 a f.; cette signification est cer taine par l'anecdote 392, 1 et sut v . On dit: cr r::o <
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93 V s'aplatir, Be. 5 t;; oison, au fig. , idiot, Be. macreuse (oiseau aquatique), Be. parmi les oiseaux, Ycout I, 885, 15. pt, goutte d'encre sur le papier, Be. pl. o i tnule, chaussure sans quartier, Payne Smith 1521 (5 fois), Bar Ali d. Hoffmann, n 4349. , d' .. 'wU.? , n. un. , plante dont le fruit s'appelle J; ' M. w w' ww' == 4 tonne, Mc. -Hune, sorte d' chafaud au haut du mt, 1001 N. I, 103, 6 a f. (== Bresl. I , 261 , de rn. 1. ). _bi h) qui ne fait rien, V oc. v0 osc1osus , o on w, w, """ lit ..blb) mais je souponne que l'di-teur a eu tort d'ajouter le point et que l'expression est: _blb . dans le sens de : battre le . :; •' pav, fianer. w .. ' .la h ..o plat, cras (trop aplati) ; .la h! ..o ca-mus, qui a le nez court et plat, Be. IV. .. tJi quand il a t tremp long-temps,>> Tha'lib Latf 94, 9. X. i) = attendez un peu, je reviens l'instant, Lettre M. Fleischer 80, 6. L donne in preceps ) mais .. je ne comprends pas comment ce mot aurait reu un tel sens. , (J , I plonger dans l'eau, s'enfoncer entirement dans l'eau, en sorte que l'eau passe par-dessus la tte , en parlant d'une personne qui nage, 1001 N. I, 63, 3. 5 Proprement en parlant d'un canard qui plonge; ,. , (J,. w chez Lane (sous .b..?). L'explication donne par Habicht (Gloss. I) est errone. ' (J' n. d'un H, limaon, Ale. (caraco!) (ce que donne Simonet, 291, n'explique nullement l'origine de ce mot). (J , (J , .. polygonum, est une abrviation de :;, (voyez), qui est le mot syriaque 1 ne signifie pas seulement, comme les dict. pour raient le faire croire: jeter quelqu'un la face contre .. ' terre," car on dit aussi: Bat. III, 301, et: .....,_,; F' J.: R. N. 64 r0 • Comme verbe neutre, s'tendre, se coucher sur le ventre, coucher la face contre terre , Be. Frapper , 1001 N. Bresl. IX , 385, 2 a f.: o l'd. Macn. III, 229, 6 a f. porte: tJ::Afi..VO (J tf.:o?'_r:aA ; I, 888, 5 a f. Macn. : CJ ... -$,.0Ji l,... ;,.if . .:>. l ' • -1 • ) • rs-T V c. j r. entreprendre, l\L pl. r:Lh: plaine 1 plate campagne, V oc., Ale. ( canpo raso co mo vega, vega canpo llano). -Place, lieu public entour de btiments, J. A. 1852, II, 222, 9. (J.... ' voyez sous w Cl, Cl, Aprs <
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tl sous cr' ; citrouille, V oc. nom d'une plante qui crot dans les environs de Sville, voyez Bait. I, 149 b (AB). I foltrer, badiner, jouer, faire le fringant, Be. V chez Gildemeister, Catal. des man. or. de Bonn, p. 50: \0\ ._> VI == I chez Lane, Ab bad. I, 257, 8. btel, Be. .. gai, allgre, gaillard, foltre, fringant, grillard, vif, guilleret, horn me sans souci, ptulant, Be. Formul. d. contr. 8: ;J dwt H_A piment, mille-graine, Be. V oc. v0 desevire. iY) r;;, t. de mer, pont, tage de navire, M. mme sens, Hbrt 126. pl. sorte de natte, M. I ferrer un cheval, Hbrt 85, Be. II V oc. sous minutor, menescal. w , a.... w LS LS ""=""'bJt cole vtrinaire, Be. w .... """ (J, picurien, adonn aux plaisirs, Be. o, ........ forme au pl. H ou Be. , CJ .. ... .. CJ ... , , pl. i) , i tai. bottarga , pro v. bou targue, ufs de poisson sals, Be, M, Mace. I, 694, 15, avec la note de Fleischer dans les Add. et Corr. p. cxx1x, 1001 N. IV, 468, 7 a f., avec la note de Lane III, 616, n. 7; aussi: le muge ou mu• let, dont les ufs sont ainsi sals, Quatremre J. d. S. 1848, 44-5. Selon ce dernier: de ou TapfXl71, prcd de l'article copte; d'aprs Pihan, Append. p. 11, de Txpfx., ufs sals; dans les glossaires cits par Fleischer Gl. 70: {3oTaptX071 et ovTxp1xov. pl. mme sens, Payne Smith 1517. pl. mme sens, M. uv, (poisson) qu l a des ufs, Be. 1 , 1 (7rTcpt) fougre (plante), Be. 94 , .. CJ cleri sauvage, Be, Most. in voce; dans M cf. sous le w. .. CJ, .. CJ ... et 7t'ETpo-.. ... '(j>.tvov, Payne Smith 1226. ,, (J .... patriciat, dignit de patrice, qui existait aussi parmi les musulmans et dont une couronne 0LJ) tait la marque, Gl. Fragm. CJ 9U:i:l.Nt les deux courroies avec lesquelles on attache la sandale, M. w ,(J, dignit de patriarche, M. Ce mot et ""' ().,(), P, la rsidence du patriarche, M. .. () J'-.} (du nom de lieu Pedroche) , n. d'un ;; , chdtaigne sche, Ale. (cas tafia pilada, pilada cas tafia). 0... CJ , \:6 patriarche (premier vque chez les Grecs et les Coptes), Be, M. Chez les juifs, savant, M. w (J, (J, lSj patriarcal, Be. , , ... (J ' (espce de navire) voyez Gl. Esp. 70, Amari Di pl. p. XXIII, n. 5. -Mesure pour l'eau-de-vie, quivalente peu prs une pinte, Descr. de l'Eg. XII, 441, XVII, 236; chopine, mesure de liquides, demi-pinte, Be. I, saisir, a aussi ce sens dans ce proverbe chez Be: c'est par le moyen des bras que les mains peuvent agir>> (litt. saisir, cf. Prol. I, 17 5, 11), c. --d. : protgez les talents, ils fleuris sent. Ce verbe semble aussi se construire avec l'accus., voyez Lane; je crois donc que chez Djob. 312, 15, o il est question d'un apostat et o l'on ... ' .. ' VJi.c 4-?, il faut dans le sens de: il avait t saisi par Satan; cf. 1. 13: d-0 w L C. j, p. et y r. assener (porter) un coup violent, Be. -Faire une chose avec prcipitation, Ale. (apressurar), c. y r., ;'.}Jl:-prendre prcipior
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-tamment la fuite,>> Sadi Gulistan 30, 6 d. Semelet, cOU C. r., V OC. II donner un coup de poignard, Ale. (dar pufialada). VII c. J.c p. tornber avec force sur quelqu'un, 1001 N. I, 110, 6. CJ, CJ .. rapidement , V oc. .... (;, un seul coup, 1001 N. I, 365, 4 a f. (je rtracte le changement propos Vtem. 267, n. 3). Btach. Parmi les ouvrages de sparterie, Espina, R. d. O. A. XIII, 145, nomme: des btach, pour chameau. w (1, triomphant (superbe, pompeux), Be. grand navire deux mcits, Dom b. 100. , .... rapide, V oc. Lf.vl h} rapide, V oc. -Pl. u*'-bl h} poignard, Ale. (pufial arma; Y..t" dar pufialada). II V oc. v0 cedula. en gnral billet, lettre, Ab bad. I, 209, n. 55. -Epitaphe, Ale. (petafio ). I cesser, v. n., p. e. (cesser de parler, CJ , dparler), Be, cr de Sacy Chrest. I, to., 6, et v. a., faire cesser, Be (v0 rompre, faire cesser, rendre nul). il n'y eut pas d'office le ven dredi, Athr X, 339, 9. -Echouer, ne pas russir, ;Be. , Rater,Ht. IJ.J_Y"' perdit la voix, en parlant d'un homme atteint de paralysie, Aghn 29, 8 a f. , sq.; == il ne 'fut plus en tat de marcher, Bait. I, 202 e. Se dissoudre, se sparer, .. u , se rompre, Be. rvocable, sujet la rvocation , Be. -Etre priv de sentiment, de mouvement, en parlant d'un paralytique, Aghnt 29, 11, ou d'un membre atteint de paralysie, Aboulfeda III, 27 4, dern. 9 .. 1.: Amari 442, 2 a f., Ztschr. XX, 489, 10. -Raconter des anecdotes, Ztschr. XX, 498. II dissoudre, dtruire, Be. -Dconcerter, rompre les mesures, les desseins, Be. Oter, faire cesser, faire passer un mal, etc. , Be. lt.o_, j•Ji d .. prier, dsinviter, rvoquer une invitation, contremander, Be. se dsaccoutumer, se dshabi-95 tuer, Be. -Falsifier, Ale. (falsar). Cesser, v. a., faire cesser, V oc., Be, Mace. II, 358, 7, 1001 N. 1, 251, 15: il cessa de coudre, 337, 2: elle cessa de pleurer, 843, 7: il cessa de le battre, IV, 161, 2 a f., 1' 661' 2 a f.: ((cessez ce discours,)) 888, 10: j.-.ly cesse le travail. Cesser, v. n., J,' 0,) > Be. -Djouer, empcher de russir (un projet), Be. Etouffer, faire cesser, Be. Neutraliser, rendre nul, Be, Cazwn I, 239, 4 a f. dsaccoutumer, dfhabituer; J,_..ri.Jt , dsinfatuer, dsabuser un homme infatu; disproportionner; .!J_,3 rfuter; parer, viter un coup, Be. -Emousser, ter le tranchant, la pointe, Ale. (despuntar la punta, enbotar a otra cosa, rebotar lo agu do). -Estropier, Ale. (lisiar o dafiar, mane ar de man os). , w V. y.r:aJ' on cessa de le frapper, 1001 N. I, 189. -Vagabonder, Ale. (andar vagando). -Etre estropi, V oc. CJ .. hron, Mc, Daumas V. A. 431. athlte, hom1ne robuste, Be. -N'ayant rien faire, Tha'lib Latf 123, 10. -Licencieux (pote), Gl. Fragm. hroque, Be . CJ , 0)lb..: l'action d'mousser, d'ter le tranchant, la pointe, Ale. (rebotadura en lo agudo ). -Blessure, fracture qui rsulte d'un coup, Ale. (lesion como quiera). Paralysie, Ale. (perlesia dolencia). -Etre estropi, V oc. nullit, dfaut qui rend un acte nul, Be. -Vacations, cessation des sances des gens de justice; t cong dans un collge, de classe, Be ; vacances , Hbrt 116 ; dans le V sous cessare et sous osciari. -S'occuper de choses frivo les, ou se livrer des plaisirs dfendus par la tno rale, la dbauche, Gl. Badroun, Abbad. 1, 276,
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n. 97. !PB plaisants, tr'ux qui cher chent faire rire, Dj<>b. 267, 2 a f. J fm. H vain, inutile, chose oiseuse, qui n'est bonne rien, Be, nul, Roland, 1001 N. I, 330, 13, ;;. ' 1001 N. III, 204 ; trs-commun, de peu de z:aleur, Be.Dsucr, Be, qui est sans havail, 1001 N. III, 425, IV, 467. Qui est en cong, Hbrt 116, qui est en vacances, Be; en parlant d'une terre, qui est inculte, qui est en friche, l'oppos de terra non laborabilis, ancienne trad. latine d'une charte sicilienne chez Lello 14; en parlant de papier, qui est vide, qui ne porte pas d'criture, 1001 N. I, 314, 13. Lorsqu'il n'y a pas de nom gographique sous telle ou telle combinaison de lettres, Ycout crit JI 6: rien, comme il crit ailleurs JL:> . ' ) ; voyez V, 53. Homrne stupide, nigaud, Light 15. -A Mdine le peuple donne le nom de la dernire classe des eunuques, qui sont les bedeaux de la mosque et auxquels est confi le soin de la nettoyer, Burton I, 357. t j-..64. En parlant d'un homme: ==(chez ::: Cl ' ' ... Lane sous J.h.: I) Jlb..: Diwan d' Amro'lkas , 11. -Frivole j futilit, baga telle, Be. _ Superstitieux (o il y a de la superstition), Be. -Gratuit, donn pour rien, gratis, Gl. Esp. 235, V oc. faussement, Ale. (falsamente); ._Q.b jurer faux, Ale. (jurar falso ). j-..6W4, J..b4-Ji , en vain, en pure perte, Ale. (envano o en vazio), Be. ou s'en aller en fume, Be. faux, trotnpeur, Ale. (falsa cosa que en gaiia, tranposo ). (chez Be, v0 vanit, comme pl. de J..b4) lanternes, fadaises, contes, Be. ...... ' faussaire, Ale. (falsario). , Cl ... mouss, sans pointe, Ale. (boto no agu do , rebotada cosa). -Estropi, Gl. Esp. 235-6, V oc. Faible, languissant, Ale. (fiaco que no se puede tener). (TEi.i.lv71 avec l'article copte) clou de mer (co, ' J ... qnillage), morpions de mer, Be; dans le M ... ' et -! .l n. d'un. H. ' 96 Iiente1 qrefrer Be. ' J ' . Il 1 ' sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 17. = w b.. t B r +". 0 ouater, c. 1ourrer, garnir de four nt res, Be; seul a le mme sens, ;;. ' Ale. ( enforrar vestidura, vestidura en-forrada, enforrada vestidura). Couvrir de peau, doubler de peau, Ale. ( enpellejar cobrir de pelleja). Vtir, coumir d'une saie, Ale. (ensayalar). C. J.c cacher, V oc. Plafonner, Cherb. Dial. 71, plafonnage, ibid. 70. -En parlant d'un di fice , couvrir de certaines pierres , Edrs rn , 7 a f. : _ Enlever la corne du pied du cheval qu'on ferre, Auw. II, 562, 14, 15, 17. Fouler, donner un apprt aux toffes, Ale. (batanar). En ce sens ce verbe n'est pas d'origine arabe; c'est, comme M. Simonet, 274, l'observe avec raison, l'esp. batanar (form du subst. ba tan), b. lat. ba tare et batere, lat. batuere. III c. a. p. se concerter secrtement avec quelqu'un, comploter avec quelqu'un, Gl. Bayn, Berb. I, 337, 5' Haiyn 95 ro: Rt w • 1 if4, IV. JT tandis qu'il travaillait en secret servir les intrts de,)) Aghlab. 60, 6. Ce verbe ne m'est pas clair dans ce passage de Mo-hammed ibn-Hrith 317: LS.w_,...o, lS..>J LS'_f,...J_, _}zJ bJi J...ol:> cr-I w ' Cl l..A ()"' ) 1 \ ::. I:!)JJ (1"' ohil, H}.o ":il l"j'' Il-! J? ... Cl' w 9 . J . '-.:' . V c. J.c p. tromper, M. X. Comparez avec Lane: Ber b. II, 331, dern. 1.: (((qu'il portait cach entre ses autres habits);>' Most. v0 ....6_,..4Jt ... ... u"!! ... Cl ' .b_,4JI u.fllL JJY == ' :; s , ., (voyez Lane sous jJy), Gl. Beldz. u ... _,J ftus, embryon, Prol. 1, 200, 15: IJ ((l'enfant qui est
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dans le sein de (ma femme) Bint Khridja est une fille; je vo1s cela d'ici. -Porte, ventre, tous les petits qu'une femelle fait la fois, p. e. .)_} 0"' ils sont de la mme porte,>> Be, Bidp. 217, 7 ; J;' 0" ,_ c femme qui accouche de son premier enfant, Ale. (primeriza muger en parto ). Quand on parle de plantes, d'arbres fruitiers, etc., chaque cueillette ou rcolte s'appelle Au w. I, 172 , 2 et dern. 1., II, 128, 19 et 20. == ' chez Freytag, 1001 N. I, 170, 12 et 13. aller par bas; BJ' ..o t_,l) <> 1001 N. I, 233, 7 a f. L'intrieur, p. e. U:O) vouloir se cacher dans les profondeurs de la terre, Ber b. II, 522 , 5 a f.; Haiyn-Bassm I, 23 v0 : ils se cachrent J:-:> -Cavit, creux, vide, 1001 N. III, 48, 5 a f., o il est question d'une caverne: ZWL> 4:4-f}, Lane: with vacant cavities. s'applique presque tous les canaux qui parcourent l'intrieur des terres dans. la direction du sud au nord. On appelle la partie des terres situe entre le Nil et la chane libyque, Descr. de l'Eg. XVI, 13. -Andouille, boyau de porc farci, chez Ale. Gl. Esp. 236, mais seul, ou. _r..j-i> a le mme sens, Bait. ' . l 0 w w II, 51 c: f.'#'-' o' MA l.5P' lS.;S! :::= w ' &' _r..j> c'est la traduction d'un passage de Dioscorides, et le texte grec porte: , , ' tJ ' , t' 1 1 , , • '. B ll EOt11 EI UEIOG11 XOIS0t.11 XOC.T1Xppa,'l"1f1. -a On 7 vase distillatoire, Au w. II, 393, 5 et sui v., 397, 3. .. H les ventricules du cerveau, Prol. II, 364, 13, Gl. Man. v0 les ventri cules du cur, Gl. Man. v0 $ , 0 w w ' W.l.w.il L.>_,) IJ..":-t .. Gl.$! 0Y-,'4' l.:>_,) 0LwJi jarret, partie postrieure du genou, Be. pot. == les livres, Carts 120, 2 a f. boulimie, maladie, grande faim avec dfaillance, Be. gourmand, 1 97 ::;0, Be.0t J.c renverser sens dessus dessous, N owair 170 vo. (Ale. patin) (b. lat. patinus) pl. of chaussure de bois, sabot, galoche, patin, V oc., Ale. (abarca de palo, ueco calado, galocha). Mme pl. (lat. pa tina) plat, cuelle, Ale. (vaso para manjares). , 0 ... ceux qui ont une grosse panse, qui peuvent manger beaucoup, Mace. II, 205 , 1. t. de mdec., le fumier dans lequel on enfouit les bouteilles remplies de mdicaments, M. w o, pansu, qui a une grosse panse, V oc. , Ale. (panudo ). s:i w 4 -'Ni ascite, hydropisie du bas ventre, Be. w (J .,. ... • h ! ceinture (ce dont on ceint le milieu du corps) , V oc. ., ., Cl, gourmandise, Hbrt 245. w 0, Ht, glouton, Be.-Epicurien, Be. w 0' gourmand, Hbrt 245. .. , bedaine , gros ventre , Be. plafond, Cherb. Dial. 71. , iUt h J (es p.) patne, vase plat qui couvre le calice, Ale. (patena de calice). -Petit plat, cuelle, Ale. (platel); comparez Carts 37, 5. -Ustensiles, Ale. (xarcia de casa; sous sarcia seulement le pl. Minuties, bagatelles, Ale. (menudencias). basane, peau de tnouton prpare, Gl. Esp. , 231-2. semble avoir t le nom d'une toffe, Gl. Esp. 61-2, Tha'lib Latf 72, 12 et sui v., Bibl. geogr. Arab. I, 168, 1, o la trad. pers. -Clporte c.--d., une toffe mince dont on se sert pour doubler les habits, et cette signification, qui est en harmonie avec l'tymologie, semble la vritable. Les renseignements que donne Tha'lib font penser que les dl.h.J taient des mousselines d'une finesse extraordinaire, dans le genre de celles que l'on fait encore dans l'Inde et que l'on transporte dans des bambous; voyez Das Ausland 1872, n 4, p. 95 a. -Gour,mandise, Hbrt 245. -Pice de bois en dedans de l'trave et de l'tambot, auxquels elle adhre, et place l pour lier fortement l'tambot et 18
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l'trave la quille; l'esp. ,\ albitana )) a ce sens, Gl. Esp. 71. -Grand filet pour pcher; le port. ((al vi-tana>> a cette acception, Gl. Esp. 188. J-e J,; ;. tou;ner le dedani) en deho;s, Ale. (bol ver lo de dentro afuera). peau ga nlie de sa toison, Espina R. d. O. A. XIII, 155, qui crit d'abord btana, ensuite <> coutertu re bariole eu laine, Gl. Esp. 62, De Gubern. 117. -Douillette (sorte de vtement), Be. pansu, q ut a une grosse panse, V oc. -' Go1unwnd, Hbrt 245 Be. 0y. j. Haiyn 15 vo: if a-7 }t , j. 4;\J J l.lUI_,; 16 v0 • Jfental; Llb4 mentalem.!Jlt, Be. 0b4 cr fri, cr _r:>l..i.:.wt .30ltSaff'enner, donner, prendre sous-ferme, Be. Ce mot ne m'est pas clair dans ces deux passages des 1001 N.: IV, 259, 12: J5...: 1!...A.b4 J_,-3 01{_, tJ...> Lo r,_rr (de mme dans l'd. de Bresl.); Bresl. IV, 77, 1, o il est ques-, tion d'un navire: cr intr>stin, Be. hostile, Ht. ;;. ,. ' un habit fourr/, Gl. Badroun, Bibl. geogr. Arab. I, 138, 10, Ycout II, 792, 14. btoine, Be. ' .. .aJ. . plat de bois, jatte, Ztschr. XXII, 150. .. u,. femme, V oc. .. I roucouler, V oc., Ale. (a:trullar, cantar la paloma). -Aboyer, Voc. II V oc. vo latrare. I, en parlant d'un chameau, rPnrlre un son qui ,.f's.-;nnble au ylouylou la bouteille, 1001 N. I, 720, > a f. , o Lane traduit: to utter a gurgling noise. J,. criard qui crie souvent, Be. F . . ' '98 brut, qui u 'est pas poli, Be. ,(1, avec d-t, un 1nagot d'homme (terme inju-rieux), Cherb. , \.O ...... • 1 reseda alba L., Prax R. d. O. A. v-_.7 w,J u-_.. . . VIII, 342. Chez Pagni 1\IS, qui dit que ces 1nots ' CJ,. signifient agni cauda, orobanche. Comparez I c. p. encoyer chercher quelqu'un, Lettre 1\I. Fleischer 38, Ber b. I, 70, 3; dans le mme sens c. j p. ou r., Mller L. Z. 43, 1 , 53, 6. seul encoye1 une anne, Mace. I, 126, 2. -C.a. p. '3 (J,. e;nployer quelqu'un cmnnu soldat dans le dans l'ann/e, Akhbr 3, 2 a f. J.c zs. : • et iJL:::-)f J-e il lui donna le commandement de la ca valerie, de l'infanterie, Akhbr 87, 7, 8, 9, 11. il tendit sa dmnination, Berb. I, 61. -Rpandre une odeur, Lettre M. Fleischer 223. -Fcher, mett1e en colre, texte chez de Slane Prol. 1, LXXVI a. VII se mouvoir, Mace. I, 4 72, 19; Ab bad. I, 305, '3 w 6 a f.: 0" 'i..::>;l:.::-t5'-A Lo > Haiyn 4 7 r0 • _ Exciter, faire naltre, Ab bad. I, 244, 3, 265, n. '3 CJ... ,. ' ' On dit souvent: envoyer des corps d'arme rers la frontire, Prol. I, 338, 2 a f., II, 17 , 9, 148, 8; mais a aussi reu le sens de service militaire obligatoire, p. e. Ber b. I, 49: ' 0 ... ' ibid. I, 54:
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99 .. Cl .. un corps d'archers, Gl. Bayn.un tribut, Akhbr 151, dern. 1.: Cl .. ' impulsif (qui agit par impulsion); force impulsive, Be. .. Cl.. .. Cl' 0,)l Gl. Man. sous le premier mot. I se construit aussi c. if r., Haiyn-Bassm III, .. Cl' 4 ro: _}l:>J 140 v0 : ' ' ,,o, w cr-iF' vJ, ,, (J., 141 r0 il faut lire au lieu leon de A (dans B ces paroles manquent). Visiter, Freytag Chrest. 121, 7 a f.: J,t ?. -Penetro (inrumpo), L. -' c:. ,t /. Precipito L. -Involvo ' Cl3 L. I chaponner, chdtrer un coq, Be (Bar b.). Cl .. crevasse (fente de ce qui crve), Be. Hernie, 0. Daumas V. A. 425. (proprement creveur) espce de magteten au Maghrib, qui emploie la magie pour crever le ventre des bestiaux et des esclaves; voyez Prol. III, 131 , 15 et suiv. ' Cl .. chapon, coq chtr, Dom b. 62, Hst 296, Hbrt 65, Be (Barb.). I c. if, chez les gographes et les voyageurs , n'est souvent que la ngation de tre situ sur le bord de la mer ou d'une rivire, et signifie: tre s Cl, situ une petite distance de. De mme petite distance, et situ une petite distance, Gl. Edrs. Vivre loin du prince, de la cour, ap partenir une classe infrieure de la socit, l'oppos de y}, souvent, p. e. Bidp. 277, 6. -Etre invraisemblable (cf. Lane), tre impossible, Bassm II, 113 vo, Bait. II, 385 c, Prol. II, 181, 7, 227, 14, se construit c. p., 1001 N. I, 89, 2 a f.: Lo ' ... il ne m'est pas impossible de vous tuer (je puis vous tuer),)) Au w. I, 420, 3 , o il faut lire avec le man. de l'Esc. et celui de Leyde: 0t cr ce qui pour vous est invraisem blable, ibid. l. 5. -Etre profond, Amari 440, 6 : 0 u_r J,i u .. (la leon ...._, , propose par l'diteur , au lieu du ...._, .. Cl, du man., est bonne; le de Fleischer ( ann. crit. ::J 62, dern. 1.) ne donnerait pas de sens); comparez ci-' .. Cl'1:. dessous et II aliner, Ale. (ajenar, enagenar). 1:. Cl) IV. 0t \:!l!J ... ce qui prouve qu'il n'en est . . ' pas a1ns1, c est que, Mace. I, 941, 18. VI. On dit : Lo ils se sont brouills avec leurs familles,>> Gl. Beldz. VIII se relguer, se retirer, se squestrer, s'exiler (au fig.); if s'carter, ne plus joindre, Be. ' Cl .. Dans le passage J. A. 1849, II, 271, n. 1: .. CJ w L.:.•H .. q r--r-:. r-:-lS r-:-c::' Quatremre (J. A. 1850, 1, 265) veut changer ce qui se trouve en effet dans nos deux man. Je .. Cl .. crots qu'il se trompe. A mon avis a ici sa signification ordinaire, aprs, et le sens est: il faut prendre de prfrence peaux de moutons, mais, etc. un jour plus tard, Be. == Berb. I, 70, 4: vJLi> ) ' CJ , t -Exemples de encore , dans des phrases affirmatives: Gl. Beldz., Gl. Fragm., 1:!10-...L.:' vous dormez encore, il est encore u .. de bonne heure (Kasraouan), Be. s'emploie dans le sens de: qu'il vous soit donn de me survivre! M. L'amant s'en sert en parlant son amante, 1001 N. Bresl. III, 193, 4af., 194, 1, 254, 4. CJ) voyez sous I. Le pl. Abou'l-W ald 364, 10. -En musique intervalles, Descr. ww' de l'Eg. XIV, 17 ; octave, Be. .. Cl ' au loin, dans un pays loign, Be. (1 , aprs coup, trop tard, Be. loignement' absence; ""'-c'jiJ' cr licencf, cart des rgles, de l'usage, Be. .. voyez sous I. if clair-
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100 Be. il s'en faut beaucoup, Be; O) ,; de mme 0t il s'en faut beaucoup que vous soyez heureux, 221, 4. Dieu JlOU8 en prseJTe! ou loin de cous un pareil malheur! G Dieu nous garde d'un pareil malheur! Be.-Dans les 1001 N., Cheherazade, quand elle rapporte une imprcation, emploie souvent au lieu du pronom de la 2e personne, afin de ne pas avoir l'air de maudire son poux, le sultan, auquel elle raconte ses histoires, p. e. III, 426 , 3 a f.: cJ au lieu IV, 679, 2af.: o' cJ .. 41St au lieu de Bresl. IX, 255, 10: c , au lieu de ...f-.w_, , comme l'd. Macn. porte en cet endroit. -Profond (l'oppos .;; de Djob. 64, 8, 67, 4, Holal 59 v0 : LS.)_? ()t ....s-*i (r Haut, en parlant d'un arbre, Bat. IV, 367. les petits, le peuple, et les grands, trs-sou vent, p. e. Bidp. 206, 6. cr collatral, parent hors de la ligne directe, Be. ' , ,;[;. plus hn'J'aisemblable, Auw. I, 420, 7. -Plus ' profond, Abdar 81 r0 : l,o ;Yi j. fie ' Cl ... V oc. vo elongare. voyez sous I. '"' tS..JU est chez Ale. coraJe, >> ..J soit courage, soit colre. et ce mot esp. signile nom du plonyroll en Esp., Bait I, 16 b, mais la leon est incertaine; dans B, S A .. i . ..\.H. J .,. , o ... ....J I, prodiguer, dissiper, Hbrt 219, chez Be \5i' jL.-J1 "jjfi profusiou, excs de libralit, de dpense, Be. ' (1,. q tlez; Hugonnet 218 cite le dicton: Meslem bla burnouss, Ki kelb bla bassous, Un musulman sans burnous, (est) comme un chien ' ... ' (1,. sans queue.)) w,..J..sut salsola muricata, Prax R. d. O. A. IV, 196. Comparez II exposer en dtail, dhaille1, Aghn 75, 2 a f. V c. cr r. et j p. ,sPJ'Vl'J' la partie d'une chose pou,. quelqu'un, Gl. Fragm. isolement, Berb. I, 153, 2: ..;.,Jt/JA r;L\a j, .)_,I..1t..o jJb cr ou l'un portant l'aufle, le fort portant le faible, c.--d., l'un tant compens par l'autre, Be. LS) cela revient au mme, Be. 7,-petit iusecte qui se fonne de la graine du caprifiguier, Au w. I, 573, 14. (1,. assortiment, Ht . uwJpion (sorte de vermine), Be. CJ Cf. avec Freytag Abou'l-Wald 100, 30: J,t yoi Js' >g; III pouser une femme, Gl. Badroun. CJ,. dans le sens de terra in q_ u i n'est pas arros artificielietnent, l'oppos de (comme siccanea et << rigua chez les Romains; chez Ale. sequero o sequedad; voyez Lane et le Gl. Beldz.), vient de Cl ,. J-Jt-.:1, le nom de l'ancien Dieu syrien, Ztschr. XI, 489. En Syrie on dit encore U:O)i, et tout ce CJ ... qui crot sur de tels terrains s'appelle ainsi on parle de figues, de raisins, de grenades de Baal, ibid. Burckhardt Syria 297 donne: << Boal, des champs arross par la pluie.>> L'auteur du Gl. Beldz. (14) a ajout tort une troisime signification celles qu'a donnes Lane. Dans le passage de M werd qu'il cite, le mot a le sens que Lane a donn en second lieu; l,o y est pour car il faut faire attention la l. 6: .. i-Y. w CJ,. (1,. adjectif relatif de dans le sens qui pr cde, p. e. <> J...-.: t.:.J::'i, etc., de Sacy Chrest. I, 226-7. w w,, CJ,. (de Balbek) toffe de coton blanche; toffe de soie, Vtem. 82-3, n. 1. 1, aor. a et i, bler, Be. blement, en des moutons, Be.
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101 . I, au passif: il fut surpris par la mort, il mourut subitement , Mace. II , 24 , 9. ' , o ... II faire le gros dos, faire l'homme important , faire de l'embarras, se pavaner; se carrer, o .. marcher d'un air arrogant, Be. Form dun. pr. , .. (1, faon , affterie, Be. espce de poisson qu'on appelle pagre sur les ctes du midi de la France, Dom b. 68 (cf. Ducange yo pagrus). .. des gteaux qu'on trempe dans du miel et du . beurre fondu; on les mange chauds, Kennedy I, 80, 145, de J ong van Rodenburg 263. yCY espce de poisson, man. de l'Escurial 888, n 5 (Simonet). Voyez )ti;. carcan, Ht. L)Qa .. J. . . et non pas comme dans la langue classique, est la prononciation du peuple, V oc., Ale. (enojo ira que dura, ira envejecida, hastio enojo, malquerencia), Be (vo animosit). hassant, V oc. (cf. Lane ). raucit, enrouement, L (raucedo (1. qui hait beaucoup , V oc. ' .. o:5 .... CI:SS: c. J,t p., Koseg. Chrest. 79, 6: :.;. l.JNWt (celui qu'il hassait le plus). ' Cl .. haineux, Daumas V. A. 165. (1) une coiffure en or, brode de perles ou orne de pierreries, dont se servaient les princesses mon goles, et dont l'extrmit ou appendice tranait jusqu' terre; voyez J. A. 1847, II, 169-171, 1850, II, 157-8. , (1, Quand il y a quelque chose de trop, on dit 9 , proverbialement: Tha'liht, Yawkt al-mawkt, cha p. 53, parce que, parmi les pices du jeu d'checs, il n'y a pas de mule. Btiment de plus de cinquante tonneaux , Burton I, 173. ....b1Jl. peron de muraille, Be. !; .,., CJ, w dirhems persans, qu'on appelle Cl..,, aussi Gl. Beldz. (Berb., dans le Dict. berb.) ciment, mortier, V oc., Ale. (lama de lodo, lodo Clu .. tierra sovada, lamedal), Dom b. 94, Hbrt Cl' 191, Ht, Cher b. Dial. 67 Be Bar b.). (/, Baglitiine, bourrache (plante), Ale. (borraja) uw-l_,_:i ?) . chevalet de passementier; table plus longue que large, sur laquelle se placent, pendant le jour, les effets de litterie, Cher b. ou (pers.), pl. ou une tunique sans manches , ou 1nanches trs-courtes, qu'on portait sous la Elle tait faite de coton de Balbek blanc, ou de petit-gris, ou de satin; quelquefois elle tait orne de perles, et mme forme tout entire de pierreries, Vtem. 81-4. (/ ' ... Cl' (turc pl. collier, Payne Smith 1384, M. II se dit du vendeur qui fait beaucoup de faons, qui refuse longtemps d'accepter le prix qu'on lui offre, M. 4 iJ lourd ise, dfaut du niais, du timide, Be. novice , apprenti, peu exerc, peu habile, Be. . I c. a. p. calomnier, Akhbr 142 , 5. Demander avec arrogance, insulter, Ht; c. J.c p. in:-;ulter, Be. o.. ou sont les novateurs, les hrtiques, qui sont en hostilit ouverte contre les orthodoxes, Ztschr. XIII, 708, d'aprs Mwerd 96 et SUIV. ,(J, ambition , ds ir, .... Be. Bait. II, 143 c: L.,v, w _r.i. a-b-J • .;. ...) .. a.
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102 o ce terme sem ble signifier: celui qu-i dbauche les animaux , le sducteur des animaux. (1, . . e. voyez w) (es p. bofe) pl. , poumon, V oc. milan, Pagni MS. et (pers. bafetas, toile de coton blanc des Indes, Be, M, Vtem. 31; chez Burckhardt Nubia (J, 286: cam bric from Madras and Surat; basin, sorte de toile de coton trs-forte, Be. " (1) renferm dans une Maml. I, 1, 13, part. 2, 204. , ,, , " (J ' , (J ' " ' , ' (turc) pl. ne • ' . ' 0 • ' \ .. r--.' dsigne nullement un miroir (Freytag), mais: un morceau carr de toile double et de couleur, servant envelopper des habits, Be, des toffes, ou des pa piers, p. e. ceux de la chancellerie, Maml. I, 1, 12-3, 218 et sui v., 252, part. 2, 204, Bat. IV, 232, 1001 N. I, 422; ballot, gros paquet, Hbrt 101; paquet de hardes, de linge, Be. Chle carr, avec un rond (U _r.) au milieu; Lo_;-J :i.fJi.: chle de cachemire; chle de Perse grandes raies, Be. carotte de tabac, Be. -== :i.KSL:, M (en quel sens?). (1 ' I revomir; rendre par la bouche ce qu'on (esp. pegujar, pl. pcule d'un a aval, Be. -En parlant de papier, boire, Hbrt esclave, d'un fils, Ale. (pegujal de siervo, de hijo). -112, Be. Moisson, Ale. (miese). est proprement cousin, [Be cousin] , et dans les ouvrages de mdecine ce terme est ordinai rement employ en ce sens, mais quelquefois aussi dans celui de punaise, qu'il a au Maghrib, Gl. Man. ; punaise, V oc., Ale. (chinche o chisme), Domb. 67, Martin 7, Ht, Be. :;,_rf. L'orme porte ce nom en Irc, Most v0 )'..))..), et aussi en Syrie, Bait. I, 190 c. pl. o' extrmit, V oc. w> (ital. bocca) bouche , Be. (var. nom que les indignes donnent au poisson qu'ils pchent dans le lac Tsd, Gl. Edrisi. -: ?, espce d'arum, Daumas V. A. 380. l pl. terrain o il y a beaucoup de cousins, marais, Gl. Beldz. .} et (es p. bacallao) merluche , 1norue sche, Be , M (Maghrib ). I bavarder, Be. ,,o., bouillon, ronde'ur, bulle d'une liqueur agite par le feu, Be. -Bavardage, Be. bavard, 1001 N. I, 239, dern. 1. cloche, ampoule sur la peau , Be. bosse, levure par suite de contusion; cloche, ampoule sur la peau; vessie, petite ampoule sous l' piderme, Be. •• w ... ' II runir en paquets, M; & runi en 1tn paquet, I (fendre, ouvrir) (1 je leur dis qui j'tais, Mace. I, 481, 14. pet sonne stupide, oison, idiot, bte, brute, automate, Be. .H' l'antilope, Denham III, 230. animal sauvage qui a des cornes prodigieusement longues et qui tient le milieu entre le buf et l'antilope , Denham II, 46. _}.} a un sens trs-vague (voyez Lane); espce de cerf des dserts de l'Arabie, Be; biche, femelle du cerf, Be; cerf, Hbrt 62 (Barb.); bubale, antilope bubalis, R. d. O. A. N. S. VII, 177; le mouflon, Pellissier 450. Voyez aussi J. A. 1843, I, 192, n. 1, Marmol I, 24 d-25 a, Shaw I, 255, Lyon 76, Daumas Sa hara 259, Richardson Sahara I, 367, Ghadams 129. aussi et . parmi les insectes, Man. Esc ur. 893. la chair du buf, Be. -Fait de cuir de buf, Gl. Esp. 231. JLSi..?, avec l'article, bouvier, constellation prs de la grande Ourse, Be. _}y bronze , Hbrt 171. , . ' pl. troupeau, aussi en parlant d'nes, .ft:" Payne Smith 1310. (var. nom d'un petit animal Gl. Edrisi. V oyez
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w Cl '' (es p.) enclume, bigorne, Ale. (vigornia de albeitar), Dom b. 95, Hbrt 85. '""' (en copte, avec l'article, 'lrEXpoup) grenouille, Ztschr. fr agypt. Sprache u. Ait., juillet 1868, p. 84, n. 18. ... o limonadier, Ztschr. XI, 514. . ..J sorte de poisson, Ycout I, 886, 3; var. s:l...S4; chez Cazwn biscuit, Be, Bg Mace. II, 713, 2. Comparez -Du pain bis, Bg. -Pain pais en forme de quarr long, Be. ... Cl ' • , Cl ' voyez (pers. pl. pourboire, petite libralit, Be, 1001 N. I, 64 7. ""' •• (>, == buis; c'est ainsi qu'il faut lire Au w. 1, 429 , 1 , o le man. de Leyde porte: l ;, , 431, 9 (L sans points), 575, 2 a f. (mme remarqu") II (ce verbe maghribin, qu'Ale. crit avec un p, semble form de l'esp. pegado, partie. pass du verbe pegar) coller, unir avec de la colle, V oc., Ale. (ape;,., gar, encolar, engrudar, juntar, apegado engrudada cos a id. , encoladura i41, engrudamiento id. , pegamiento id., plegadura id.), Roland, Ht. Sou der, ioindre par le moyen de la soudure, Ale. (pegar (> .. soldando , sol dar, soldadura con plomo Si Allumer, Cherb. Dial. 26. V quasi-passif de la 118 dans le sens de coller, etc V oc. JJ , ..:L:J _.o maladie contagieuse, Ale . • , ' ..... v-.) (contagion dolencia que se pega). (>, tribut, consistant en esclaves, que les Nubiens devaient payer tous les ans, ou tous les trois ans, Gl. Beldz. .. ' ' (es p.) pilori, carcan, Ale. (picota para enpicotar, palo para assaetear o picota, cf. enpicotar). , ,,.,. ' , , pl. ..b_,.J l'action de coller, Ale. (pegamiento de dos cosas). 1 tacher, salir, Ht. 103 II tacher, souiller, salir, faire une tache, Hbrt 199, Be, Roland. ..... Cl' .... ... pl. et province, pays, contre, V oc., tat, Ale. ( estado ). Mmes pluriels, tache, souil lure, marque qui salit, macule, Hbrt 199, Ht, Delap . s ...... 78, Be, Auw. II, 317, 18, deux exemples -' maille, tache sur l'il, Be. huttes , Carette Gogr. 151, 152 . i4. Biffez chez Freytag la signification terra alta et la te patens, Fleischer sur Mace. I, 624, 9 Berichte 207. -Espce de champignon, Daumas V. A. 381; mais je souponne que c'est une faute et qu'il faut lire un homme dont les regards exercent une influence funeste sur les personnes ou les objets qu'il contemple avec plaisir, un homme qui a le mauvais 5 il, Haiyn-Bassm I, 23 ro: (1. j; 01j, ,,.,..,_, (J ; (1. A.;)5\) ' .. o .. BL Beg >> vache de couleur pie, R. d. O. A. XV, 118. I (voyez Lane); on Mace. II, 310,12. \ II c. a., V oc. v0 olus. o.. ,, pl. salade, mlange d.' herbes assaisonnes, Ale. (ensalada de yervas). Auw. 1, 50, 7 a f. , o Banqueri traduit hieracium; cf. sous 0, (B; A Sous le nom de on entend tous les lgun1es qui viennent sans culture; mais dsigne spcialement le wLA=i [ c.--d. le sonchus tenerrimus L.], Bait. I, 155 k. arroche des jardins (atriplex hortensis), Most. vo cjA.;-w, Gl. :Man. vo Bait. I, 155 b (o nos man. ont la fin de l'article: _,g_,), Auw. II, 158, 16. ... o ... fverole (petite fve de marais), Be. Synonyme de u Si f; voyez ci-dessous. -Avec 'article, en Syrie Daphne alpi na, Bait. 1, 468 b. -
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104 (1, pou1-pie1 de tner, Be. plantain, R. N. 50 vo: 0LwJ $, ressemble , Bait. I, 155 h (Son th. Cl ... a confondu deux articles en un seul). _..:> ;;, ... telephium ou orpin; aussi: feru la ass ftid, ... ... ' Bait. I, 155 m. nunex obtusifolius, vo u:ot..:'..:>. arroche des jardins o;;, (atriplex hortensis), Auw. II, 158, 16. J-..a}i .> voyez Bait. I, 154 c. ellbore; on l'ap-pelle herbe des archers, parce que le suc de cette plante, prpar d'une certaine manire, servait empoisonner les flches; voyez Bait. I, 155 n, Gl. Man. v0 trWS, Mendoza Guerra de Granada 27 d. Baudry. seul avait le mme sens, comme yerba en es p. (Mendoza: herido de dos saetadas con y er ba); Ale. le donne sous yerva de vallestero. De l vient que est venenum dans le V oc. = Bait. I, 155 f. ' blette , Bait. I, 154 b. Alexandrie, brassica eruca, Bait. I, 244 b rfJt grassette, orpin (joubarbe des vignes), CJS:. reprise (tlphium ou orpin), Be. caca lia, Bait. I , 156 b. iY.0.*-! dsigne, selon Bait. I, 155 e, plutt l'e1yngiurn, Jt que le sonchus. , (J, , (J, ou (M) (turc) <> et Lane suppose que ce mot vient de ' mais c'est une erreur. Le mot roman ne vient pas du mot arabe, ni le mot arabe du mot roman; ils drivent tous les deux du grec {3auK.ot.l ou {3oeuK.tXl071; voyez Ducange et Diez. ,, forme au pl. J.-'4--o, Gl. Edrs. II c. a. et V, V oc. sous bresill us ; probablement ;, , ' (cf. chez Freytag) teindre, et tre teint, avec du brsil. ' ' (brsil) est dans le V oc. pl. aussi &."" , Be. bois de fer; ri chandelle, bois jaune des Antilles; bois de rose, de Rhodes, de Chypre; bois de co rail; Jyo campche , Be. ' Datura Me tel; c'est ainsi que Bait. I, 153 d prononce ce mot. voyez bourdon, Ale. (zangano), qui crit poqcn. Peut tre est-ce l'augmentatif es p. (on) de fucus.
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105 sorte de poisson, Becr 41; ce nom n'est plus connu Tunis, de Slane. I c. p. tre eu reste df', rPster dhiteur de j on dit: liN _ri;. il vous est rede vable de cent piastres, >> Be; Ale. ( alcanar en la cuenta) a sans doute en vue la construction C J p., quand il traduit: tre crancier d'un reliquat de compte. --Se rserver, p. e. je me rserve faire cela en temps et lieu, Be. -Pour exprimer l'ide de continuit on dit: il marche continuellement, >> Koseg. Chrest. 91 , 11 , Lo ce qui est d'une utilit per manente,>> 1001 N. I, 50, 7. -Dans les phrases ngatives et interrogatives, il faut quelquefois traduire plus j voyez Be sous ce mot, Koseg. Chrest. 90, 2: j.s\ ":) je ne puis plus lui retirer ma protection, 1001 N. I, 16, 11: Lo ne me connaissez-vous plus? Vulg. (d, d, j'avais presque fait cela, V oc. Vulg. et lSS4.:, doue, Be. II ajourner, Roland (qui crit par erreur IV confirmer dans une dignit, Be. -Epargner une chose, l'employer avec rserve, la mnager j cultiver l'amiti de quelqu'un, l'entretenir, Be. garder pour soi, Be. _r.:i;. garder, rserver pour un autre temps, susque le diatonique, Descr. de l'Eg. XIV, 123. lJ""Li..H, etc., non-seulement en par, , lant de plusieurs personnes, mais aussi en parlant d'un seul homme (Lane ), exemples: Gl. Fragm., Ab bad. II, 157, 4, III, 168, dern. 1. Un chaikh est nomm Mller 42, 2 t. a.; en parlant de plu sieurs personnes: Akhbr 13, 3. De mme qu'on dit au pl. (voyez Lane), on dit au sing. ,0, Akhbr 82, 2. '-'Y arrlragf'S, Ht. A ;.'Y = cadeau, gratification, Gl. Esp. 289. -Vesceron (vesce sauvage), Be; c'est vulg. pour M, ou -Pl. non-valeurs, ce qu'on n'a pas recouvr ou lev d'impts , Be. (1, J (pers.) sorte de turban, Maml. II, 2, 7 6 ; le pas sage d'Ibn-Khallicn que cite Quatremre se trouve dans l'd. VIII, 65, 3-6; ajoutez-y un autre, XI, 136, 9. C'tait le gros turban des vizirs, des ctibs, Maml. l. 1. 71 , et des cadis , V tem. 85 , 1 et 2. w I vomir, Be. (ou ?) ( esp. pi car) piquer, Ale. (pi car: nipq, pequqt, piq). as (point seul marqu sur une carte), Be. (ou ?) (esp.) piqre, Ale. (picada). tJ-'NW bcassine, Be. pendre, remettre, proroger, Be. JI II c. p. insister, supplier, M. ... 0 ... les coups qu'elle porte sont mortels, Bat. IV, 32. Laisser, p. e.: ce monarque btit des villes et de beaux difices, s:..t,.,kH Gl. Abulf. V. JUt proprement la somme qui reste, c.--d.: la somme dont il reste dbiteur; voyez Lettre M. Fleischer 211. ... , restes qu'on dessert d'une table, Ale. (relieves de la mesa). reliques des saints, Ale. (reliquias de santo). T. de chimie, rsidu, sdiment, ce qui reste d'une substance soumise une opration, Be. -Le reate d'une dette, en esp. al' ::: baquia, >> Tantw Ztschr. Kun de VII, 54: L,.jt.),
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106 estrapade (supplice), Be . .. ' , ' pl. voyage qu'on fait au matin, Abbad. 1, 163, n. 534. matin, de bon matin, Be. aprs-demain, Be. ... de bonne heure, de bon matin, Be (Barb.). w premier-n, Be. -Trirginal, Be. ... vierge, l\I. certaine fleur, 1001 N. Bresl. I, 298, 6. .. , orifice d'un rservoir ou bassin, Au,v. I, 147, 3 a f., 148, 1, 6 a f., 2 a f., 149, 2, 13, 150, 1, 2 a f., 151, 11, 13, 17, 18, 4 a f., 2 a f. Banqueri compare avec raison l'esp. piquera;>> mais au lieu de driver ce dernier de il aurait d dire que est la transcription de piquera. LS) (pl.) prmices , Be. ' ptmices, Hrbt 160. Figues de printetnps, Hst 254, incorrectement 304. A, pl. V oc., Ale., pl. Be, prcoce, htif, V oc., Ale. (temprano, higo temprano pl. l:};., temprana fruta pl. Jl$...:), Hbrt 51 , B c , M, Au w. II , 146 , 4 , 14 7, 4 a f. , 3 a f. , II, 151, 12. -Estival, qui appartient l't, Ale. (estival cosa de estio). Vierge, Voc. (seulement dans la 1re partie). ', sorte de poisson, es p. albacora, Lerchundi. C'est le nom d'un poisson de mer semblable la bonite (Nufiez) ou au thon (1\Ioraes, Vieyra). .. ' ' virginit, V oc. w ' ' virginit, Voc., Be; iY)_,.4Jt hymen (membrane, pellicule au col de la vulve des vierges), Be. ,matin, de bon 1natin , Be. Prcoce, M. -Le fm. quadrupde n au comtnencetnent de l'an ne, M. pl. poulie, Gl. Esp. 60. -Instrument arec lequel on bandait l'arbalte, Ale. (armatoste). _..fy. ....fy 1natines, Be. ' J_,.s-y substantivement palmier prcoce, Au w. I, 20, 19. Hbrt 160; prmices, primeurs, Be. -Figue prcoce, Gl. Esp. 61. Au fig., Mo-hammed ibn-Hrith 349: H_;_,.s-y_, :r.w-.H J; Berb. I, 143: H_;_,.s-y 2__,. -Bton crochu, M. n. d'un. prunier et prune, Ale. (ciruelo ar bol, ciruela fruta). Corrigez ce que j'ai dit dans le .... 'I5: Gl. Edrs 353, car la Torre donne H_;4i pour ciruela (fruta). ... c.. .. matin, de bon 'inatin, Be. " " pl. cafetire (vase pour le caf), Hbrt 202, M, Be, Lane M. E. I, 205 n., II, 39, Ztschr. VIII, .. CJ, 348, n., l. 12, 1001 N. IV, 582, 9 a f. Aussi (J, Dom b. 92, Hbrt 202, et Cher b., Ht, M (Alg.). 1nuet, Hbrt 8 (Alg.), Be (Barb.), 1\I (Maghrib). ... .. trs-grande sotnme d'argent, M. II boutonner, passer le bouton dans la bouton ni re, M. ... ' vase commun, Descr. de l'Eg. XVIII, part. .. J (J' 2, 417. -Pl. boutonnire, M. et _;...st coup de soleil, de lune, Daumas Murs 353 et V. A. 426. -Le sens de est incertain dans / ce passage cit Vtem. 318, o il est question du manteau de Saint-Louis: _.r7t $, ... , ' (fr. boucle) boucle). agrafe, Be. II rendre muet, V oc., Ale. ( enmudecer (et mude cer) a otro, enfiudecer (sous les noms) . V devenir 1nuet, V oc., Ale. ( enmudecerse). VII tre rduit au silence, Merx Archiv I, 154, n. 6, aussi chez Abou'lW ald. VIII devenir muet, Ale. (mudecer). .. ' ' mutisme, V oc., Ale. ( eniiudecer sous les noms). ' ... c stupide, 1001 N. I, 46, 7 a f., p. e. en par lant du hibou, vers d'un pote qui n'avait rien rell d'un grand seigneur ( apud Haiyn 9 vo, 98 v0):
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1,w Sourd, qui n'est pas sonore, Be. 107 I. plaintivement, d'un ton plaintif, Be. V pleurer, V oc., alt 22 ro: deuil, Ht. jlrrniade (plainte), Be. les plezoezos, classe d'hommes pieux qui pleuraient leurs pchs aprs avoir lu le Coran; R. N. 75 v0 , en parlant d'un homme qui pleurait ' toujours aprs avoir lu des versets du Coran: y-S 0_, cr Khallic. I, 134, 6 SI.: 0b"_, d,W l!J.H '-'LA:.() ..... tWt . . • • ) • \..!' Faisant verser des lartnes, Gl. Fragm., Aghn 41, 2. pleurezu, qui pleure souvent, beaucoup; pleur.e-misre, pleure-pain (avare qui se plaint toujours de sa misre), Be. -:;Cl., , pl. \:!l4--o tentps o, l'on pleure, jou1 de deuil, Gl. Mosl. 1. (j:')l .H tanchet la soif, Be. c:r "-'..,.W J-i satisfaire son dsit de voir quelqu'un, jouir de la vue de quelqu'un, le voir, s'entretenir avec lui, Be, 1001 N. II, 63, 2 a f., Bresl. III, 242; dans un sens un peu diffrent, Macn. I, 872, en parlant de nouveaux maris: V se tnouiller, Be. VII se 1nouiller, V oc., Ale. (mojarse), Be. S'nbibet (devenir imbib), Be. c:; (ces voyelles dans les deux man. du Most.; , w ' w ' chez Bait. I, 71 b B A I, 168 b A Les mdecins et les botanistes arabes ont dsign par ce mot trois choses qui n'ont rien de commun en semble, mais qu'ils confondent souvent. Il signifie 1 o sureau, Ibn-Djoldjol, cit dans le Most. v0 H: ' ' On l'appelle en espagnol [les voyelles dans N; c'est sabuco, aujourd'hui par lision sauco, >> su reau], et l'on dit que c'est sureau];>> 20 le indien, Bait. I, 168 b (confondu avec ce qui prcde Bait. 1, 71 b, l\fost vo vo 3 le fruit de l'aspalathe, Most. vo 0L... :-. \.tr JJ .. JJJ \.) .. ' ... , (esp.) pl. bton, Ale. (palo, palo que se arma la red). Piloti, carcan, Ale. (palo para asaetear o picota). Coup de tison, Ale. (tizonazo). H poulailler, lieu o les poules se retirent la nuit, Ale. (gallinero donde duermen las gallinas); c'est proprement la perche sur laquelle dorment les poules. -Il y a conformit parfaite entre le valen cien pail,>> que Ros explique par perche, et le mot arabe. tN H Pour indiquer qu'une cte est expose aux incursions ennemies, Ibn-al-Khatb (Mi'yr 5, 1) dit w (J w qu'elle est: cf. 27, 5: H :l' w ' ' H d-:;A (leon et voyelles de B ; A ' o-J.,;-A) est le nom que le peuple du donne un animal marin, qui, en juger par la description, est le veau voyez Bait. II, 117 d. Je pense qu'en Espagne on a nomm autrefois cet ani mal pollo marino >> (pollo dans le sens du latin pull us). , ,, " , ' faible reste (v. Lane); _;-t:-i> Mace. 1, 340, 17, (l. II, 717, 8, 17, Ber b. I, 637, 8 a f. , '' :i.J_,..4 tnoiteur, mouillure, Be. synonyme de 1001 N. III, 437, 6 a f., 438, 1. Ces jeunes filles vendent aussi des pois chiches et des lupins bouillis; on aime les uns et les autres pour le djeuner et on les appelle '' Burckhardt N ubia 259. -Simple bouillie de dokhn, d'Escayrac 287, 417, Pail me 82; bouilli simplentent, Be. sorte de poisson, Ycout I, 886, 3. (7f'eJ..aprrl), cigogne, a les voyelles (;; dans B de Bait. II, 244 k (o le titre de l'article doit tre L""' ... (AB), c.--d. 7rErx.p')"oq), dans le 0 • " Cl ,;;;. , Dict. herb., G chez Dom b. 62, Calondr. 59, 2, belerdj Tris tram 400, bolardjo Shaw II, 172,
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108 b'elharge Jackson G7. Corrompu en Hst 295. ... \. • \1 (esp. balandra) brik (sorte de navire), Be (Barb.). .. S pierre aiy u isscr les outils (pierre du Levant), Cher b. . . 0) (es p.) poulpe (animal marin de la classe des mollusques), Ale. (pulpo pescado). ,o, huile infrieure qui pJovient du 'marc, Pellis-sier 351; bel ba-fi-toura, huile encore plus grossire, celle que l'on extrait par une seconde pression du marc, ibid. ,0) ,, (es p. vul va) pl. -vulve, tnatrice, V oc. dJL: pois chiches lorsqu'ils sont grills, Cher b. , o,, (b. lat. alabrum ou alibrum, Simonet 87) dvidoir, Voc., Ale. (devanaderas), qu1 a ij_r-4. 1 tre encore en bouton (rose, illet), Cher b. , )0, bouton de fleuJ, Cherb. o .. est une ombellifre, Prax R. d. O. A. VIII, 281. I chanter (rossignol), 1001 N. Bresl. III, 120, 5, IX, 4, l. 4. -(Rduplication de mouiller, Be. sorte de bierre rouge, dans laquelle entre du millet; c'est une boisson enivrante, PaUme 48, Werne 23, Barth III, 525; chez Burckhardt Nubia 201 et .J wS:. chez d'Escayrac 417 o, ephedra, Prax R. d. O. A. IV, 196; salicornia fruticosa, Ghadams 330; Bel-Balla ibid. 128 et Belbala ibid. 291 sans explication. Cf. Gl. Esp. 243. cannelle, robinet mobile, Be. ,.,0,) :-J: l: ..o, en Egypte, pastilles d'ambre, Antk vo 1,.: w • • ..J • ..J u-'"1,. , o .. pourpier, Pagni MS (blebx) ornithogale, plante aussi appele churle; terre-noix (plante bulbeuse), Be; pl. lis sau vage, Payne Smith 1033. ', .. C'est ainsi que ce mot est crit dans le Gl. Man. (in voce), o on lit qu'il dsigne toutes sortes de plantes bulbeuses, celles qui sont bonnes 1nanger auss1 bien que celles qui ne le sont pas. Dans Bait. I, 162 b, A a aussi le tJN, mais dans B c'est un (._JN• zt4 II fermer une porte avec un , V oc. Transplan tel, Ale. (trasponer plantas). 0 V tre fertn avec un V oc. o o:l: pl. i cette serrure de bois que les Arabes ;;; .. nomment aussi V oc., Ale. (alda ba o pestillo, pestillo, cerradura de pestillo, serradura de madera), Carts 39, 3 a f. (o Tornberg s'est gravement tromp sur le sens de ce mot ; voyez sa note p. 3 72). cabiHe d'un navire. Ce mot, qui se rencontre dans les Merveilles de l'Inde, ouvrage arabe qui a t rdig vers le milieu du xe sicle et dont M. Schefer possde un man., est le malais cabi-net, pice d'un logis, pavillon, Devie 84. ;:., n. d'un. H, pl. (semble une autre forme de 0 7rEJ..apro), cigogne, V oc., Ale. ( ciguefia), ' Gl. Man. vo oJW: ,_.g;, UiW F (jJLsit_, ;:., w LS+-w-!t _}LhJt, Calendr. 33, 7, 41 , 9, 50, 3. ... ' ' ' ' Chez Hbrt 67, Ht et Be. coll. Dans ... }0) L Aussi (voyez). 'vi w ' (seul) en pain , Be. 0_,4i pain de sucre, 1001 N. I, 68, 8, Bresl. I, 150, 4, X, 230, 8; aussi seul, Be . == Jl=:-_r. (voyez) campa;), Payne Smith 868. c .. les dattes vertes, Prax R. d. O. A. V, 112; -une sorte de datte qui ne uzit jamais, Be; -datte mre et frachement cueillie, Be; -datte qu'on laisse scher sur l'arbre et qu'on mange au dessert, Burton I, 385, datte sche, d'Escayrac 9; -<< bla halef))(?) dattes avortes, ibid. 10. oL; toutes sortes de parfums dans lesquels entrent les dattes dites e4, Bait. I, 167 a (v0 e4): .. 0) w M u 4l.S' y.tb.H lJ' y_,_r:a o\ 4J jlsy,. Ce renseignement peut servir . expliquer le passage de Tha'lib Latf 94, 6. , o,' voyez l'article qui suit.
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109 -(1,) gaude, herbe--jau Jl ir, Reseda Luteola L.; Bait. I, 167 d, qui pelle le mot, dit qu'on nomme ainsi Alexandrie la plante qui porte au Maghrib ' Cl , le nom de mot qui signifie en effet gaude. Dans la Descr. de l'Eg. XV, 207: << blyhah, gaude, Reseda Luteola Lin. (inexactement beleghah , ibid. u,' XVIII , part. 2, 384). Sang. donne: plante tonique et carminative; elle sert aussi teindre en noir ou en vert les toffes qui sont jaunes. Elle ressemble, dit-on, la Roquette. w C::t ... C'est ainsi qu'il faut prononcer ce mot qui chez Freytag est car c'est l'arbre de "' Cl , Balkh, le saule df' Balkhj voyez Bait. I, 167 c, 183 b. ., Cl " (esp. pleita) clayon, clisse, tnoule d'osier goutter les fromages, Ale. ( cincho para esprimir); au mot en cella, qut a le mme sens, il prononce " Cl . C'est ainsi qu'il faut prononcer le nom de cette ... Cl plante, qui chez Freytag est voyez Bait. I, 167 b, qui pelle le mot. Cl ...... aussi "-'[.N rubis balais (cf. Gl. Es p. 233-4), vient du mot balakhchn, qui est employ souvent pour dsigner la province de Badakhchn, Maml. II, 1, 71; Bat. III, 59: '{5}-. •'• . ..c l . tt • & t .• I. Le V oc. donne non-seulement mais aussi '' ,, comme n. d'act. de II c. a. rendre indolent, apathique, V oc., Bait. I, (J) w 209, en parlant de la pomme: (le tech, ' ,, ' w,, dd dans A). Obduro L. IV. \'!lv-4t Lo que tu es indolent! 1001 N. Bresl. I' 179' 2. V, en parlant d'un cheval, manquer d'nergie, Auw. II, 550, 18; aussi devenir docile, ibid. II, 543, 3. -En parlant d'une pe, tire mouss, P. Abbad. II, 78, 2. VI caliner ou se ca liner, prendre ses at se:::;, tre indolent, Be. X c. au crime, au v1ce, Be. champ, pice de terre, Burckhardt Arabia I, "' 122, II, 209 n. (pl. -Le pl. canton, (J ' Be. -Le pl. a quelquefois le sens de les habitants des villes, p. e. 1001 N. I, 704: yfr";)L En Espagne .. H est aussi le synonyme de mais dans le sens de: les Arabes de la jJJ'eJnire h1vasion, par opposition ceux de la seconde invasion, les Arabes de Syrie, p. e. .!. Akhbr 45, 7: .. H, -L'expression ... ... ' Akhbr 94, 5, semble signifier: Dieu donne le pouvoir selon son bon plaisir. >> o-:t, pl. 0--;)_,f, citoyen, bourgeois, Be. d-f compa triote j <) -en parlant de monnaies, celles fJl ont t frappes dans le pays 1nJJte et non pas l'tranger, Gl. Esp. 233; -en parlant de plantes, indigne, l'oppos d'exotique; un grand nombre de noms de plantes sont composs avec cet adjectif, p. e. le gingembre balad, qui est l'au ne, Gl. Es p. 233; Be: indiynP (qui crot naturellement dans un pays); du pays, qui est production du pays; Cl .. bledin, coton du Levant, Be; en Syrie j-"-+Jf et sont les meilleures cspens de ehvres et de bufs, Ztschr. XI, 4 77. -(De dans lo sens de ((ville) citoyen, bourgeois, Voc., Be.
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110 nationalit, Bat. IV, 329. Possessions territoriales, Mace. II, 142, 15 . .. -' (J' au pl. Voc., Be, et Voc. fi. ;; ' nom d'unit Golius avait considr _;_,1.; comme une transposition de il lui avait attribu la signification de bryl ou a igue-marine, et en citant Pline H. N. xxxvn, 5, il avait expliqu comment ce mot avait reu le sens de cristal. Lane n'admet pas le sens de bryl, et il semble re-garder la ressemblance de ;;4 avec comme fortuite; mais ce qui prouve que Golius avait raison, ;,) c'est qu'Ale. traduit beril piedra par Cristal, V oc., Ale. (cristal piedra preciosa), Ab bad. I, 40 , 6 a f. et 8 7 , n. 7 9 , 1001 N. I , 119 , 8 a f. Aujourd'hui on prononce en Algrie, Hbrt 173, Ht, Daumas V. A. 170. coupe en verre, Prax R. d. O. A. VI, 290. w ., cristallin, V oc. (J ;, cristal, V oc. ;_,1; ornement de femme, voyez Lane M. E. II, 404. w ow w '-.5_;,.4 cristallin, V oc. Be. l5_;,.4 copal, gomme d'une odeur agrable qui entre dans le vernis, Be. if, voyez (;J':i.: , ... o:E ... c. a. , V et V oc. v0 dia bol us. IV c. a. loigner, Voc. VII s'loigner, Voc. long poignard, Burton II, 8. -(Voyelles incertaines) sorte de poisson, Ycout I, 886, 2. pl. figue , V oc. 2e partie; dans la 1re figuier. aujourd'hui tapis de Nedjd grossirement tissu, Palgrave II, 19. Cf. J. A. 1849, II, 321, n., 1. 6 a f., 323, n., l. 4; dans ce passage, Quatremre, J. A. 1850, I, 270, veut tort changer la leon. vulg. pour Gl. Esp. 238-9. expliqu par of_i, Ibn-al-Djezzr. .... ; ... , tounnent du dmon, Ale. ( demoniado) . .. (J .. ' mme sens, Ale. ( diabolico , endemoniado o endiablado ). hible, Be.Selon Bait. I, 140 e, les droguistes entendent sous ce terme le fruit du bachm; mais probablement il s'agit de la liqueur qui dcoule du bachm; voyez Lane sous ce dernier mot. sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 8; chez Caz wn (cp}..ourxlJI) bouteille, Fleischer Gl. 72. ., " .,, giberne (bote aux cartouches) , Be (Bar b.), car-touch re des Kabyles, en cuir de diffrentes couleurs, Cher b. ; porte-pistolets, Carette Kab. I, 289. == (grateron, Be), Bait. II, 440 a, o il renvoie la lettre B, c.--d. I, 169 c. , _, (J, , , U; et , I et II, V oc. vo mu tus. , (J, .,. , pl. baume, Be. Balsamine, Hbrt 50; chez baume '-de Jude; opobalsamum; de Copahu; stact (myrrhe stacte); baume du Prou, Be. w ,(J, balsamique, Be. (J 0 (crit mutisme, V oc. .. o .. ' ... u ... ' et r-""' _r...o muet, V oc. .-, (J, balsamine, Be. I, aor. i, c. y enticher (faire adopter une opinion); y infatuer (prvenir excessivement en faveur de ce qui ne le mrite pas), Be. jeter, mettre dans l'embarras; aussi lY,..)_; laisser un os ronger, susciter . ' un embarras; Jo se trouver dans l'embarras, Be. VII c. y se coiffer de, s'engouer de, s'entter de, s'infatuer, se passionner pour; s'amouracher de, Be. Se trouver dans l'embarras; is: ::. 4 J • t; c il est tomb dans une affaire fcheuse, dans un grand embarras,>> Be. ; .... espce. de roseau; voyez sous (Most.) •
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.... 7jft' . 111 ('mba nas, affain: flclteusf, Be; cf. I et VII. lfoJ-4, vulg. J-4, gnttis, pour rten) aussi Be. et == l\Iost. sous ce dernier mot. LIN 4 pl. grand panier o l'on garde le .. .. pain, la farine, etc., Ale. (nassa para trigo, sera de esparto). (esp. ballestera) embrasun:, crr!nrau, meurt1ire, ouverture pour le ca1wn et autres armes, V oc. ' (J, ' (J ... et h rfron, sont forms d'un mot copte, qu'on trouve crit, avec l'article, 'Aw& et Ztschr. fr agypt. Sprache u. Ait., ' 1868, p. 56, 84. L donne honocrotalus et l'on pense que 0710xpo-ro-..o est le cmmoJ'(UI. I, aor. o, fain' zutc acauie quelqu'un, ;unon ner (exiger plus qu'il ne faut), Be, opprimer, vexer, Ht, Hbrt 210, M, Amari Di pl. 207, 5. (J, ua--4 acanie, vexation, Hbrt 210, Be, M, taxe, contribution, Ht. Outil d'orfvre; c'est ?:SJF AJT (J ' b.,. ' ..... (J, pl. ua--4, et mme sens que """ le premier Hbrt 210, Be (aussi concus:on, r?xaction, extorsion, maltte), Bg, de Sacy Chrest. III, 2, Ztschr. XI, 438, n. 2. vo"J4 exacteur, malttier, Be. -Pl. cruche, Be, sorte de jarre qui se fabrique dans le a'id, o l'on met l'huile et d'autres liquides, Descr. de l'Eg. XVIII, part 2, 416, XII, 433, 471; aussi: une mesure d'huile, ibid. XVII, 230, 232. 1 1'11111(/mncr, Payne Smith 1320. ., , (J, 1 bn,rlouiller, parler d'une manihe peu distincte, sans articuler, Be. !Jeau diseur, ')('((/( distoureur, f)_lll affecte de ln" en parler, Be. hredouillement, Be. (J,) ..o hrnlou illr'll r, Be. (oull'l", vattn', aplatir, Prol. II, 320, 10, 5. LouruyPr, allPr tantt d'un ct et tantr)t de l'au ln, pnur juojitcr du Te nt, Be, Ht, Hbrt 130. Dans le Voc. sous via et sous invc)rel'undus. " V (dnominatif de ..b.,4) s' enj"u i1, Gl. Beldz. Dans le V oc. sous via et sous inverecundus. VI faire le diahle (enfant), polissoJuuT, Be. (J.. (J) ..h.LJ et ...b.l:. Dans la phrase: y ij Ber b. I, 43, de rn. l. (cf. 333, 10, 336, 4), il faut traduire hache (voyez Lane), et non pas <\..-.L-A._. eff'ront/_: lutin (enfant
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112 bruyant), dmon (enfant vif, ptulant); ..h !. .... w ... ' grande route pave, Voc., Mace. 1, 124, 2af. enfant diable, enfant turbulent, Be. ) Lhi;; ( esp.) pl. ol palais (partie suprieure du dedans effronterie, V oc. Herbe au.r 1nites, Be. de la bouche), Ale. (paladar de la boca) . .. .. Dans un autre sens, voyez sous ' ' (esp.) pl. plat (sorte de vaisselle), Ale. (plato ). (b. lat. poletum, poleticum, gr. 7rOJ..tnrTuXOll), en Sicile, rle de serfs ou vassaux appartenant une mme seigneurie ou un mme monastre, J. A. 1845, II, 319, 9, 336. .:., manteau de femme, Roland (cf. ... (gland). Le pl. Abd-al-mash al-Kind 36. .:., Le V oc., qui prononce ...b_,..4, donne le n. d'un. H et le pl. qui se trouve dans le GI. Man. vo et chez Roland (.l:JJ-4). ...bJJ-4 boutons de -' fleurs, Roland. :G_,.li pupille, la prunelle de l'il, Domb. 86. .:., pl. casaque d'homme, Ale. (sayo de varon). ,. ' , , pl. jupe de femme, Ale. (saya de muger). II parat que c'est l'esp. pellote (cf. Gl. Es p. 304, 3-5). Cf. ... Ba llo ta lu:g ra, Bait. I, 166 c, II, 64 e. pavage, Roland. Fosss creuss dans les champs pour l'coule1nent des eaux, Ibn-Loyon 3 vo dans le texte avec cette note mar-ginale: ft 2__, 1.L!i o .. carrelage, pavage, pavement, Be. -Au-tel, Ht. .. o .. :,:..6 • L.:i soubassement, espce de pidestal continu servant de base un difice, Be. synonyme de et pour expli quer le syriaque Payne Smith 1425. w .. , ...b.4..o carreleur, paveur, Be . .. .... , ",.,. Ah l! ,a chnaie, lieu plant de chnes, V oc. vulgaire pour M (sous ce dernier mot). ' ' ' ' -, Ibn-al-Djezzr: y, y Gb. M. Sim onet, qui m'a fourni ce passage, croit que c'est pulido (politus) . I absorber, Hbrt 17 4, Be. Submerger, Ht. -En tenir, tre dupe, Be. Chez Ale. paladear el ni:iio; N ebrija donne: paladear el ni:iio quando marna, lallo, >) et il prend lallo dans un autre sens que nos dict. latins, car il le traduit par mamar, o apoyar las tetas. Se rendre coupable de concussion, Ale. ( cohechar ). respirer, prendre haleine, avoir quelq'ue relche, Be , Mace. 1, 825, 3 a f. , avec la .. , note de Fleischer Berichte 258. &. avaler la pilule , faire ce qui rpugne , Be. &. dvorer des yeux, regarder avec attention, Be. VII tre aval, V oc. &. trait (ce qu'on avale d'une gorge), Be. Gloutonnerie, Ale. (gargante, tragonia). Concus sion, exaction injuste , Ale. ( cohecho , cohecho de juez). A; grand repas, Ale. ( comida grande). ,..., pilule; bol ou bolus (petite boule compose de drogues mdicinales), Be. Hameon, Hbrt 77. englouti, GI. Badroun. concussionnaire, Ale. ( cohechador). lY') terres absorbantes, Be. pl. tourbillon d'eau, Ale. (remolino de agua). .. ' lunettes (ouverture ronde des latrines), Be. w ... ' & tourbillon d'eau, Ale. (remolinado de agua). ;,:o glouton, Hbrt 245. '"' iA Le pl. Diw. Hodz. 191, vs. 50.
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113 I (ellipse de M,!l.i;) faire tous ses efforts pour, ,3, Bidp. 239, 9: B'' (cf. 211, 2: cr oi ..# a-(Aussi par ellipse) parvenir de grands honneurs, Akhbr 25, 3 a f.: B' wr -(Aussi par ellipse), en parlant de choses, tre en assez grande quantit pour tre sujettes l'impt, Gl. Ma w. C. y p. lever quelqu'un aux honneurs, Akhbr 82, 5. II (par ellipse) faire parvenir sa destination, Gl. Bayn, Akhbr 76, 11. -(Par ellipse) trans mettre des traditions, P. Mace. II, 663 , 16 et 18. -w ... ' Rpter les paroles de l'imm (cf. Maml. II, w ... ' 2, 72, l. 2; Lobb al-lobb 252, o le mot ... ... ' "' est expliqu par maisil faut pro-w ... ' noncer de mme Koseg. Chrest. 119, 10: ' Cl ' ' ...... ' t:J 0ts',; prononcez &. ... Dicter une lettre, Hbrt 107. rfrer, faire un rapport, Be. ::. dnoncer, faire connatre l'autorit, Be. III exagrer, Be; charger, re prsenter avec exagration, Be ; dans le mme sens Nowair Espagne 448: H_# &. y:rJL payer un prix excessif, HaiynBassm dans mes Notices 181 n., l. 5 a f.: J;i 0.:; afin qu'on ne soit pas tent de lire j'observerai que le man. B n'a pas et que le Voc. (v0 exce dere) donne aussi la constr. avec l'accus. &, mal vnrien, Palgrave II, 31. . 1 t V .J: B \i' D b ' p . oc. ' ou c-: c' ou om . ' au Maghrib sandale faite de sparte, V oc. (avarca d'espart); Ibn-Abd-al-melic 166 r0 , dans son article sur Ibn-' Ascar, l'historien de Malaga (n vers 584, mort en 636) , cite des vers de ce savant '"'" ...... ... cr $' (sic) a-a-' ... ... ()1 cr. "'SW' orLt' Dans le pome on trouve le vers: I Aujourd'hui ce mot est encore en usage au Maghrib (J ' et en Egypte. On le prononce A-.i..L:, Ouaday 598, (1_. Be, mais plus ordinairement et il dsigne une espce de chaussure qui ressemble, soit nos souliers (l'imm de Constantine: a-y__,.JL:i :.4Ji , Di ct. ber b., Ouaday 598, Prax 4, 7, bottine, Be), soit des pantoufles ou babouches (San doval 308, Pflgl LXVII, 6, Descr. de l'Eg. XVIII, part. 2, 388). rnaturit, Be , de Sacy Chrest. II, , 11. -Pubert j ge m11r, nubilit, Be. des nouvelle8 , Cout. 44 ro : LJNL.\ .. H _r.ts'i_, ferme, nergique (style); pathtique, Be. c Grave, profond (blessure), 1001 N. I, 82, 4; grivement, mortellement, Be. cigogne, Abou'l-Wald 786, 11; c'est une autre forme de (voyez). esclave de quinze ans, et 'au del, Burckhardt Nubia 290; cf. d'Escayrac 506. r:r. blessure profonde , Be. intense, Be. chose finale, Ale. (final cosa); pour con clure, Ale. (en conclusion). (turc) truite, Be. • 1 \t Bi plus expressif, Be. :i.:!l.. (=-:, le dernier degr, Be. Cl ... . l .. &Ao.J .. . ... Clnotification, visa d'un fonction-naire, Bat. III, 407. -Figure de rhtorique par laquelle on indique qu'un pote a employ un mot oiseux cause de la rime, Gl. Badroun. ... Cl .. & action (somme, effet de commerce) , Be. .... ' & celui qui a t averti, qui a rez1 un ordre, Bat. III, 427, o je crois que la traduction: par crainte que l'individu averti ne nie d'avoir reu l'or dre, est bonne; mais dans ce cas il faut prononcer &-JI h, au lieu de fo.. 16
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114 r{rendai1e, Be. DnonciateUJ'; rf!lL & indicateiu (qui fait connatre un coupable), Be. Celui qui (le fonctionnaire qui) crit son visa, Bat. III, 407. r_:Jl fonctioJlnaire attach une mosque, et qui rpte, d'une voix sonore, une partie des pa roles destines annoncer la prire, et qu'a prononces l' ou le khatlb, II, 2, 79; cf. Descr. de l'Eg. XII, 228, Burton I, 298 . . " ' exagr (qui exagre); autplificateur , d-clamateur qui exagre; recherch (oppos natu rel), Be. w Cl' cuit de Bulgatie, cuir de Russie, Vtem. 156, n. 1, J. A. 1850, II, 195, n. 2; dans; B de Bait., sur la marge de l'article lS--\J . \.7 :..; LT cr (itaL pellegrino) plerin, Gl. Djob. , ,. (J .I cracher, pousser dehors la pituite, V oc., Ale. ( escopir gargajos, gargajear). II V oc. vo fleumaticus. ') ,CJ, ,., forme au pl. Ale. (gargajo). younne (maladie, mauvaises humeurs), Be. <
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115 ' .. c.:E osier ' Domb. 69. bPtP, stupide, 1001 N. Bresl. XI, 105, 3 a f., 141' 10. .. c.:E w Voyez sur l'expression les auteurs cits Ab bad. III, 99, 1-3; elle se trouve Ab bad. I, 248, 12 (corrig III, 98, 3 a f.), Ber b. I, 362 , et il faut lire de mme, avec notre man. 1350, II, 42, 4 at w ... Cl'' vin, Voc. sorte de poisson, Cazwini II, 119, 18. ' ' oJ.4 (ou hulin) aubin, blanc d'uf, Ale. I. 041-? comme nom d'action, 1001 N. I, 276, dern. 1. -Au lieu de le V oc. (sous ebetare) a ... '.. , '' avec le nom d'action . II abtir, rendre bte, V oc., Be. V derenir irnbcile, stupide, Voc., Ale. (bovear, enbovecerse), s'abit ir, deveni1 bte, Be. ,(J,., w Cl , (1, , VI. L •. J ((elles feignirent de ne pas me connatre, P. Aghn 84, 1 O. btise, folie, dmence , Ale. (boveria, modorria o boveria, locura), Athr X, 404, 7 a f. ) imbcile, idiot, stupide, fou, Ale. (bovo, bavoso, bausan, loco co mo bovo , modorro o bovo) , Be. et II c. a. dans le V oc. sous tribulari, par i'J-4 l'art de laver les femmes dans le bain et de la consquent == IV dans les dict. (clara de huevo ). tresser leurs cheveux, 1001 N. IV, 482, 8 (cf. trad. de Lane ). (bain chaud, ne vient nullement de la racine w J..? (Freytag, Lane), mais de {3a,J..a,vEiov), garon de bain, se trouve 1001 N. I, 244, 409, 693, Bresl. IV, 352, 353. Le fm. 1001 N. I, 425, IV, 482, Lane M. E. I, 244, II, 53; coiffeuse j dame d'atours, Be. (BxJ..a,vo) gland de mer, pouce-pieds (coquillage), Be. nom d'une plante, Bait. I, 169 b (qui pelle le mot), selon Rau wolf 287 hippopha Diosc.; selon M, qui prononce n. d'un. H, pithyme j il ajoute que le vulgaire le nomme (esp.) pl. baleine, V oc., Ale. (vallena de la mar). ... Cl' ' (es p. palomina, pour palombina) colombine, fiente de pigeon, V oc. ... Cl ... (esp.) plantain, Ale. (llanten yerva), Auw. II, ... CJ ... (),. 321, 3; dans le V oc. ., == Bait. I, 170 b, 283 h, II, 113 b. IV c. a. donner des feuilles de papier l' appa rence de la vtust, Prol. II , 198 , 1 O. ,,CJ) VIII. 4-: == l'amant de sa femme, Beert 33, 3 a f. les lpreux, Ztschr. XX, 493, ,(1) souvent dans le R. N.; cf. ::: ,() .. pauvret, P. Mace. I, 633, dern. 1. -Dans les Prol. ce mot a souvent le sens de A..::>l.::>, besoin, ce qui est ncessaire, p. e. II , 1 , de rn. 1. : Lo_, j, lS#' 202' 1' 213' 4' 240, 12, 266, 3. Sorte d'oiseau, Ycout 1, 885, 16; chez Cazwn Y.-4 aventure galante, intrigue amoureuse, Aghnt 64, 13. ceux qui ont des maladies, Edrs Olim. III , Sect. 5. prissable, Be . .. (J ' lpreux, Be, 1001 N. III, 424, 6 a f. La :: , (J' forme du passif, serait plus correcte, et l'on pourrait prononcer ainsi le de Be; mais dans les 1001 N. c'est et le vulgaire (voyez Lane) ,,(1 ... ,(1, dit pour tHL -Vrol (qui a la vrole), Be. :k4. C'eRt ainsi qu'Abou'! Waltd, 84, 28 et suiv., lb L 1 d tt , 1l 1 ) . tluincia tuberosa, Prax R. d. O. A. VIII, 279. prononce e nom e ce e pierre, qui s appe e se on ... CJ, chez Ale.) (esp. poleada8), pl. \:.:J' et ,(J, Freytag
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WJ "'-' 116 espce de bouillie qu'on n1angeait avec de l'huile, (pultes), Ale. (puchas), Mace. II, 204, dern. l. v> expliqu chez lbn-al-Djezzr par ou c;p..il..w; s'il faut lire c'est fumeterre. (:J en Espagne, blette (aJJiaraJtfluts blitum), Bait. I, 154 b. s )0.,. manteld, petit manteau, L (mantica). C'est vi demment palliolo (le dimin. de pallium). l'ancien esp. avait encore pallio j voyez le Glossaire que Sanchez a ajout au 2e volume de sa Coleccion), et le t moignage de L est fort in1portant pour corriger le texte de :\laer. I, 252, 3 a f. On y lit qu'Ordofio portait un vtement qui, dans les man., est nomm ou dans l'd. de Boulac ,,(J, Il faut lire c'est le dimin. esp. en elo. ' (es p. pail on, augmentatif de pail a) pl. seau, baquet, Cher b., Ht. -(Fr. ou ital. billione) billion, 1nille millions, Be. ton ne lier, Roland (du premier avec la termin. turque ). .. CJ> (ital. bomba) coll. botnbe; bombar dn; botnbardier, Be. dI e. a. a une signification qui m'est inconnue R. N. 31 r0 , o on lit que en parlant d'une femme marie, signifie: 0J; II dans le V oc. sous sapidus. V c. y p. adoptn selon de Sacy, tre attach d'aprs Fleischer, Gl. Abulf. Dans le Voc. sous sapidus. X sa vou rel, Roland. ' d-saumure de carpe, le IJ...;A (voyez) du poisson ... ' dit selon le Gl. 1\Ian. sous ce dernier mot; il ' , ;, \ '0 ' ' a aussi cet article: cr o_,ll IJ ;-A ' cr. Li J Ji.J!S' ' \:.:)..!::> '!-" ..J fi-' . {:, ___ , :.;r--v> : o> ":)_, On prpare donc le bonn Tl avec du poisson pourri, du sel et du mo lit, qu'on laisse reposer jusqu' ce quo la saumure ait acquis la couleur et la consistance du ji>(?). Golius n'avait pas bien co1npris le sens de ce 1not, mais du moins il n'tait pas tomb dans la singulire erreur de Lane, qui a confondu deux significations, celle de saumure, et une autre entiren1ent diffrente, celle de fve du cafier, en une seule. Non-seulement fve v:E. du cafieJ' (pl. 0l.;..:\, Be), mais encore caf (liqueur), Hbrt 12; aussi dans le Ymen, Niebuhr B. 52. moca (caf de l\{oca), Be. 0.i. J...=:>)i orteil, doigt du pied, avec comn1e coll., Dom b. 86. Sa v eu 1, got, Hbrt 14: (Alg.), Roland. w ... saveur got . ' ' V oc., Hbrt 14 (Alg.). iL..\..J y "' coll. COfJUe ou peau couverte de piquants, qui en oeloppe la chtaigne et le yland, Ale. (erizo de castafia o de bellota). w , (cf. Gl. Edrs, Bruce V, 211) est en bor nouen le nom gnral des poissons, Denham I, 260. ;,.., w w) 1001 N. Bresl. IV, 325, 4 a f. == ibid. 324' 1 o. orteils' doigts des pl:eds' v oc. ,, o_,-4 dessert, Hbrt 16 (Alg.), M (1\Iaghrib). fm. H, pl. agrable au got, dlicat, savoureux, exquis, excellent, succulent, Prol. III, 412, 2 a f., avec ma note dans le J. A. 1869, II, 208, V oc. (sapidus); je crois devoir attribuer le mme sens ce mot dans un passage des 1001 N. I, 730, 2, o on lit que deux ermites ne se nourrissaient que de mouton et de lait de brebis, jUt 0.c. en renonant l'argent et aux mets dli cats, car il me semble qu'on ne peut pas traduire ici: et aux fils. -Gracieux, Ale. (gracioso ). Ven, qui cornmence se gter et sentir (viande), Ale. (manida asi como gallina). o,, souci (fleur), Pagni MS. pl. ot vexillum, V oc. Ce mot doit apparte nir un dialecte espagnol qui avait la forme pennon == fr. pennon, prov. peno, penon (Raynouard IV, 409 a), ital. pennone, a. cat. pan6, esp. pendon. voyez sous la Ire forme du verbe.
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117 (esp.) pompe (machine pour lever l'eau), Ale. ' (bonba para agua); chez Lerchundi BENBAZAR rnousseline de Daumas Sahara 199. (esp. pampano) pa1np1e, lnauchf' de ciyne avec ses feuilles, Ibn-Loyon 15 ro: ',.CJ, • ' ... CJf. ' .. H 4-Vo o.w->1H Lrff., id. 25 r0 : .• \Ji y cr _#.J, ..by.;..H iJ cr ' "(J ... (7rHT&qJu)..GV) tounncutille (plante), Ale. (sieteenrama yerva). , , c,, I c. 'l'nenacer, Voc. , 'CJ, ,(),() (Most. L) ou (Most. N), en Espagne, gui, plante parasite qui nat sur les branches de certains arbres, de l'olivier, de l'amandier, du grenadier, etc., Bait. I, 180 c, 4 71 c, II, 222 f, Most. in voce, Ibn-al-Djezzr. II c. a. mettre du bendj dans un mets, 1001 N. IV, 171, 4: lJ4b 0 , w H_,Jb. C. a. appeler, des oiseaux , V oc. V s'enivrer avec le bendj , Mong. 126 a, V oc., 1001 N. III, 278, 5af. -Etre appel (oiseau), Voc. (),. '' , le pl. 7 dans le V oc. -La pte ou la Cl-' liqueur extraite de la plante bendj , Mong. 126 a. en Ifrkiya, millet, Gl. Man. v0 u,_,l.:::-. (b. lat. panicium, es p. panizo) panis, pani cum, espce de millet, V oc. (lat. vinacia, pro v. vinaci), pl. ot et vinasse, marc de raisin, V oc., Ale. (pie de uvas pi sadas ). -Marc en gnral, ce qui reste des fruits presss, Ale. (burujo de al go). , .. n. d'un. H, sorte de pche dont la chair se dtache aisment du noyau, Ale. (prisco como du razno). lf' cheville1 du luth, Descr. de l'Eg. XIII, 227. betterave, Be, Hbrt 48, Ht, Vansleb 100. ij nom d'un arbre inconnu dans le nord-ouest . . de l'Afrique, mais qu'on trouve dans les montagnes de Grenade, Gl. vo o, .. CJ, CJ,o,c,,. et (pers.) vitex, agnus-cas tus, Be. '-"-4 II Voc. sous vexillum. Voc. sous balista. V V oc. sous vexillum. CJ .. cordon (tresse, ruban), Be. Courroie pour chaussures, Be. CeiJtture, Not. et Extr. XIII, 295. baudrier, Hbrt 134. -Au jeu des checs, pion Jnenl ;.l.a CJ.J. M; autrement chez Lane. les manu.a vres avec la lance, J. A. 1848, II, 201, Catal. des man. orient. de Leyde III, 297, 4 a f.; seul a le mme sens, J. A. l. l. 202. , CJ..... ,w """ ' baudrier, Ale. (vinda vanda al traves; dans muclaba, il faut mettre une cdille sous le c). w (J, w pour grande pie 1-re de taille, M. (?) lgion (?), Gl. Fragm. (leon incertaine). porte-tendard, V oc. .. ""'" (esp.) pl. pt, sorte de ptisserie qui renferme de la chair ou du poisson, Ale. (en pa nada de carne , de pescado ). w Cl, .i/.:1! f ..-4 (pers.) draperie , rideau , G l. Es p. 7 0-1. , o., chef-lieu; place (lieu de commerce, du change de la banque), Be. I tirailler (tirer d'une arme feu souvent et sans ordre), Be; -c. J-.c. p. fusiller, Be. -En parlant d'une femme, mettre au monde un btard 'CJ' ,"!O ,.,CJ,... ,.,() ... l\L __;--o1H ,t la chose, l'affaire a mal tourn, M. II tre mis, form, en petite boule, en pUule, V oc. V oyez sous I. ' CJ' aveline, aussi (pour noisetier. Dans les 1001 N. Bresl. VII, 112, 9, o il est question d'une femme qui tait fche contre une autre, on lit: a-L.p ... a-elle lui fit mettre un caleon de bois de coudrier et une chemise de poil. >> Je ponse qu'il s'agit des branches fendues du coudrier, dont
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118 on fait de paniers trs-fins et dont la rigueur on peut faire aussi des vtements. Non-seulement balle en terre, en verre ou en mtal, qu'on lanait au moyen de l'arbalte, mais aussi (pour l...JN)) arbalte, J. A. 1848, II, 218 (cf. Mong. 291 b, 292 .. ' Cl' a, et chez Lane Comme aprs l'invention de la poudre, le nom de plusieurs armes jet jusqu'alors en usage passa aux armes feu qui les remplacrent, arbalte, a reu le sens de fusil et de pistolet, J. A. l. L, Rutgers 189, 3; cf. il: . -En gnral boules de toute sorte qui sont 42 ro (mais c'est une faute): 1-e.). Dans le premier passage, toute .. fois, je serais tent de lire (aconit, napel). .. -'' et dans 1\ti et (du turc binmek, <_,_r. . Burton II, 104. ' (1 ' ...... pl. fm. H, btard, Be (Syrie), Hbrt 30, M. ... tireur (militaire, celui qui tire des armes feu), Be; chez Lyon 303 << bendag. 0 ... Cl.. (1, ou ( esp.) pl. (V tambour de basque, V oc., Ale. (pandero para tafier), Hst 262, Dict. herb., Adams 119, Daumas Murs 285, Salvador 41, Descr. de l'Eg. XIII, 511. (1, (1, (es p. bandera; cf. Lane sous pavillon, ten-dard, M. Ct ' 0 .. .. . pentecte, M. bzoard, Be; _s. ....1 • ' Lane M. E. I, 395. ": pl vase, Voc. pour Abd-al-whid 40, 7; chez Cout. d'un port de mer, Be. (esp.) pl. point (qui termine une phrase) , .Ale. (punto que ci erra la sentencia). ... (1, (es p.) htellerie, cabaret isol pour les voy a geurs, Ale. (venta taverna en el camino). , Cl , , • • (J ..,.., (V oc. Les potes comparent le duvet qui nat sur les joues une violette; c'est une espce de ressemblance. entre la couleur de ce duvet et celle de la violette qui a autoris l'emploi de cette mtaphore, J. A. 1839, I, 171-2. 4 serpentae ou viprine de Virginie, Be. r} iris, Be. W -' (JI, (V oc. violet (couleur pourpre tirant sur le bleu fonc), V oc., Be, Ibn-Iys 88: -Violat (o il entre de la violette), Be. "":"" ::....:> palissandre, Be. &. II. Khatb 113 vo: et dans le Holal 54 r0 , o l'on trouve le mme passage, ... , L Un tel mot m'est inconnu, et comme .;;, , ' (voyez) signifie raie," il faut peut-tre lire .•• H ;; ' dans le premier texte, Si ; ! • .H dans le second, et traduire: des drapeaux rays. ij pl. au Maghrib: rseau de forme ronde, fait de toile et brod sur le devant de soie de couleur, dont les femmes enveloppent les chevex, Vtem. 90-2, Gl. Esp. 64, Voc. (A o !. capellus
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119 mulierum). Espce de de dessus, port par les hommes, Cout. 17 r0 : cr 0;> w (J, w (J ... ' ' !{ ..A _ .. l,.. . • ••• H .ii..o Ls () y--.. . . ... ! 4 (sic , au rn asc. ; cf. sous J'::. -<) ; dans la suite du rcit, cette banca est nomme un -Raie d'une chemise , Barth V, 7 04. -L (largeur d'une toffe entre ses deux lisires), Mace. II, 711, . 14 et 15, o il faut substituer deux fois (Boul.) -T. de charpenterie; voyez Gl. Esp. 64. belette, V oc. C'est, comme me l'apprend M. Simonet , un mot aragonais , paniquesa. V , a1nasser des richesses; aussi en jouir; voyez les exemples que j'ai donns J. A. 1869, II, 153-4, et ajoutez-y Khatb 141 To: " ct o ... (es p.) banc (long sige) , Ale. (banco , escaiio de assentar; il crit sous banco en arabe: bnco, pl. ,(), , ,(J, bancut, c.--d. A, pl. mais sous escaiio il ' ' a banq, pl. bonuq, c.-a-d. et bancut), canap, Martin 13; j....o) banc de sable, Mc. Con .dition (tat de l'homme quant la naissance), Be. -Guise (manire, faon d'agir), Be. livre (habits des valets), Be. Quant nascaph Cl ' thon, chez Freytag dont il est question Bait. ,, I, 180 b, ce mot est crit dans le Gl. Man. ... Cl (vinca pervinca chez Pline, es p. pervinca) le grand liseron, Gl. Esp. 72; il faut lire ainsi (au lieu de Auw. I, 31, 2 (o le man. de Leyde II, 321, 11 et 13. I relever, rtablir ce qui tait tomb en ruine, Be, Abd-al-whid 256, 4, en parlant d'un clotre: 0_,....Lw-.tt, Bayn II, 127, 6 a f. ... ... CJ'!E Maonner, Ibn-Abd-al-melic 145 r0 : s w ... Cl ' .. r::::aJ'A )_, cr , , ... o ' ... o'!E rsoudre, arrter, dcider, former un projet, rgler que, an fln, ri/eider que, Be; aussi J.c seul, Becr 64, 2. 0 \ _;,o ":) t compter sur, faire fond sur (comme en hollandais: h bouwde er op, ;:! dat), Abd-al-whid 93, 3 a f.; de mme 0t il-4, Ab bad. II, 38, 14. C. pose1, tablir pour r ritable, pou,. constant un fait; J.c cela pos, Be. ces causes, pa1tant, par consquent, Be. 0 \ J.c attendu que, Be. Se cabrer (cheval), Daumas V. A. 190. VII tre bti, V oc., Mohammed ibn-Hrith 317: VIII 0 \ u..o convenir, faire une convention, se mettre d'accord de; aussi 0t ils convinrent de, Be. Di{fa1ner, L (traduco (infamo)); s'il n'avait pas ,e,'fE avec toutes les voyelles, on serait tent de lire w ,s;. car Ale. donne II en ce sens. filiation (relation des fils au pre), Be. "' ce qui est bti en pieJTes (par opposition ce qui est bti en mortier), J. A. 1849, II, 279, de rn. l. cJ.H le corps hu Jnain, Abrg du Thimr al-coloub de Tha'lib 5 r0 • forme aussi au pl. , Edrs 3, 12. -Tente, Gl. Badroun, Gl. Bayn (aussi chez Lane); ayant nglig de consulter ces glossaires, Fleischer a voulu changer tort le texte dans Amari 487, 13. -Dlibration, rsolution, Be. difice, V oc. -Architecture, Ale. ( edificacion la mes ma arte ). 2 ... , 0 -w ,, lupins, Lane M. E. II, 18, qui explique l'origine de ce nom. ... ' ... batiste de J1adras et de Surate, Burckhardt Nubia 286. .. , adoption , Be. ;_, ;,, difice, V oc. (cf. Lane et Djob. 302, 15), au fig., les sectes nouvelles et ht rodoxes, Djob. 76 7 5, 251, 6, Mace. I, 536, 2. ... (J,' petite fille, V oc., Ale. (hija pequefia, moa) . celui qui a l'inspection des btiments, Dom b. 104. ..f ..f nom d'un oiseau indien, Tha'lib Latf 125 7 4; je prsume que c'est l'expression ara:'." w ... be-persane qu'on trouve chez Richardson et qu'il traduit par builder and workman. ' 0y forme au pl. Gl. Badroun, et 14, Nowair Espagne 468.
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120 s Cl o-:L de mme que (voyez), ks infants, les princes ,mrinides, souvent Berb., p. e. II, 509' 4. pnitent (qui confesse ses pchs un prtre), Be. btard, Ztschr. VI, 314 n. qui est d'une honnte naissance, Be. compatriote, Be. bourgeois, Be. sculie; (mondain, laque), Be. . , H_r -ho1nme d'honneur, Be. -btard j -chenapan (vaurien), coquin (voleur, fripon), Be. o__,Jl. -baleinon (petit d'une baleine), Be. Ben-drag, pourpier, Prax R. d. O. A. VIII, 283. cr.f adoptif, Be. -btard, Be. -beau-fils, (celui dont on a pous le pre), Be. 0L.w.J\sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 10. instantanl (qui ne dure qu'un instant, qui est produit l'instant mme), Be. -homme aimable en socit, Be. -filleul, Be. ill -vert galant (vif, alerte et robuste), Be. :i..y0Ji -citadin, Be. -sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 10; var. dans Cazwn is:.} i. s -voyez lphml>re, Be. _Fi ynration (peuple), Be. ... yl.H est dans L filii institutorum. Il prend institutor peu prs dans le sens de notre instituteur, car sous l' i il l'explique par doctor. Le terme filii institutoru rn semble donc signifier coliers, et si on les appelait par drision fils des mouches, la langue hollandaise offre une expression tout fait analogue, car elle dsigne par le nom de naaimuggen, littra lement cousins ou moucherons qui cousent, les petites filles qui sont une cole o elles apprennent coudre. 0Lwl.w -voyez 0L.wl..w. -huppes (oiseaux), ainsi nommes parce qu'on croit que Salomon les a reues d'Ophir et d'autres pays lointains, Buckingham I, 233. s Cl reine au jeu de cartes, Be. -Rejeton au pied du dattier femelle, Prax R. d. O. A. V, 214. la queue de la grande Ourse j aussi la queue de la petit" Ourse, Be. nom qu'on donnait dans l'le de Sawkin aux cueils, Bat. man. de M. de Gayangos 102 v0 ; l'dition (II, 163) porte o44Jl. 0J":Si parotide(glande au-dessous des oreilles),Bc. -espce de dattes, R. d. O. A. N. S. I, 311. -expliqu de diffrentes manires par les scoliastes: serpent biche sauvage gazelle -biche de l'espce nomme par les Arabes vache sauvage , de Sacy Chrest. II, 385. -espce de dattes, Niebuhr R. II, 215. -filleule, Be • suivi du gn., en posie, JWztiTisson de; Cl , • p. e. le vin est une jeune fille • . Gl. Mosl. -colire, Be. muses (belles-lettres), Be. -. Les champignons portent ce nom, parce que l'on croyait qu'ils sortaient de terre par l'effet du tonnerre, Bait. 1, 181 c: -. On emploie cette expression quand il s'agit d'un texte qu'on peut interprter de diffrentes manires, Tantw dans Ztschr. Kunde VII, 200. Clw -les plaisirs, Gl. Mosl. -pinyctide, pustules fort douloureuses qui s'lvent pendant la nuit sur la peau, et se dissipent avec le jour, Sang. -. Dans les expressions lS_FJi ol-4 et chez Freytag, il faut lire comme chez Be. ,, pl. fondement (fondation, base), Be. -Edifice, V oc., Weers 54, 4 et 194, n. 349. -La construction d'un pome ou d'un vers, Ab bad. I, 315, 15, Abd-al-whid 53, 13. w Si les laines proviennent de la tonte de l'animal vivant, elles sont dites 1nabenna, Godard I, 209. Cl (esp. pufial), au Maghrib 1 poig11ard, M. 2J. I V b t c. a. oc. sous o s upescere. I , chez Lane regarder d'un air tonn, chez Be bayer, regarder la bouche bante en contemplant, se contruit avec P. Mace. II, 391, 3 a f.: quand celle ' 1. ... ' que j'aime est absente, 4-:rt
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121 s ou avec JJ, Koseg. Chrest. 95, 9: _y. .Fei nd re, Be. -Le pass. se trouve dans L sous con puugu r ( c.--d. compungor), qu'il prend en plusieurs ) .., "" ) ,(1 )w ) sens, car il traduit: Il '= "... .,. " ... a aussi conpunctio (stnulus), et contur-'"; batio. == M. III (cf. Lane) simplement calomn/er, de Sacy Chrest. II, t.f, dern. 1., Mace. II, 127, 5 (aussi dans Boul.). IV tonner, stupfier, Gl. Djob., Mace. II, 299, 6 a f. s (1, ,u, s aussi et est une pierre qu'on trouve dans l'Ocan Atlantique, et qui tait renom me dans l'Afrique occidentale, o elle se vendait trs-haut prix. Sa couleur ressemble celle de la marcassite, et les Orientaux lui attribuaient des qua lits merveilleuses; voyez Edrs r", dern. l. et sui v., Cazwn I, 211, 2 a f. et sui v., 213, 10 et suiv. On dit que c'est l'atite ou pierre d'aiyle, Bait. I, 294 b (la bonne leon dans A). V oyez sous 1. ... Cl ... Cl ... voyez Voyez sous I. Fr>inte, faux-seJnblant, grimace (dissimulation), rniue (mouve ments de visage, gestes affects), momerie (jeu jou, affectation, dguisement de sentiments), parade (vain semblant, talage plein de fausset), sima,r; re; -chattemite, qui a l'air doux, humble, flatteur pour tromper; J-.;: faire la !JI'ilnacier, hypocrite, Be. "' grimacerie, dissimulation, Be. (1, voyez Ple, de couleur matte, Hbrt 81, Be; 0_,.llt vuz paillet (qui est rouge ple , faible) , Be. I c. tre arrogant, V oc. C. 1nenacer, V oc. s -'"",;._..) (' ' . est le nom d'une espce d'orchis, qui s'appelle aussi (voyez), Bait. I, 182 b (AB). ... Cl# 1001 N. I, 369, 2 a f., 558, 5 a f. Cl ' pittoresque, Be. 1 insulter, oulragn, traiteJ' iynnlilinieusement, ba foun, d /grarl n, y ou,. nunul r' ;, ytm1d f' r, h onn h, ma lmeI nn, malt1aiter, tance1, vilipender, Be, Hbrt 242, Bg, Cher b. B, Vtem. 272, n. 10, 1001 N. Bresl. IX, 376, 385, XI, 23. insulte, outrage, 'lJl)U"J'e, infamie, honte, s-vices, t'llfJlie, Be, Hbrt 242, Ht, Vtem. 273, n. 10, 1001 N. Bresl. IX, 298, 385. 1 C. (r p. ;emporter la victoire SUJ' quelqu'un, Abd-al-whid 220, 8. VII tre hf'au, adrnirable, Matmah 64 ro: ' ' 1 = tt "?S_r"lt ' ?S_f j ... 'Cl' H;,..;-f? trspetit charbou ardent (H_r+=?-), M. .) ne signifie pas ordinairement au Maghrib buphthalmum >> ou il-de-buf,>> plante qu'en Espagne les botanistes nommaient (es p. magarza) ' Cl ' et le vulgaire _r-i> (Bait. I, 181 f) , mais narcisse, uarcissus ta,qetta L., Prax R. d. O. A. VIII, 279; jonquille, Roland; l\Iacc. II, 198, dern. l.: •. r':St J'+.Jt_y, 465, 15: J'"i-:' l'esp. albihar est chez Nufiez <> chez N ebr!ja et Victor seule,, ment narcisse.>> --Voyez chrysanthe1num, Be. ,, sac fait de peau de veau, ou selon d'autres, sac fait de la peau du cou du chameau, Badroun 137, 6 et 7; peau de buf qui cou tient deux ardebs, me sure d'E,r;ypte, Macrz cit par Quatremre Becr 230. Cf. Lane. Aujourd'hui encore c'est le nom d'une me sure de capacit (420 (anciens) livres de Hollande) pour diffrentes espces de marchandises, telles que le fer, l'acier, le caf, les piceries, Niebuhr B. 208 210 (prononc prsent, mais incorrectement, Quatremre l. l. Epiceries, droyueries, Quatremre l. l., Be, Hbrt 18, 77, Amari Dipl. 186, 2 a f. et ailleurs, 1001 N. Bresl. IV, 45, 9, Macn. II, 684, de rn. l. Dans le mme sens , Be, Hbrt 7 7 (incorrectement 1001 N. I, 579, 13, II, 67, 1, Bresl. III, 369. On prononce incorrectement ) l Poivre, Hbrt 18 -Les droits de douallf', de Sacy Chrest. III, 379, n. 159, 383, 11, 384, 2; cf. Quatremre l. l. -Quant au poisson voyez Edrs trad. Jaubert I, 13-t-. '' ... aussi asti1urlf'rr', t asti1udium, Voc.; de l'esp. boj(nlo ou boho,do, qui une lance courte que les chevaliers jetaiPJlt., 16
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122 dans 1 es tournois, contre une espce de charpente, que l'on pouvait renverser si on la frappait fortement et avec adresse (ce qui s'appelait: lanzar a tablado); le verbe est bofo,da,, boho1da1; voyez le dict. de l' ..Af'ad. es p., et Cata1ogo de la Real Armeria, Glo sario p. 15, 64. -' ... marinade, sauce de sel, cinaiyre et /pices, Be. ... l...:i 1 carotides, les deux artres du cerE Be. Jleolfher, ne voyant pas clair la nuit (cheval), Daumas V. A. 189. I alt/re1, falsifie,, Maml. II, 2, 269, V oc. (falsare), c. r., Gl. -En parlant de tmoins, proprmnent les de maucais aloi, les dclarer suspect..-, corrompus, Slfhorn/s, III, 201, 14: JJLb_,Jy il.SL; C. a. orner, pa1er, Voc. JJrillanter, seJJteJ' de faux brillants, Be. II NnJ, alt/r!, tJe de aloi, l. l., V oc. -En parlant d'une femme, se pa J'el avec ex cs, se licreJ' une rorptefterie pleiue de hardiesse, Maml. II, 2, 269, V oc. S'e donner des airs de grand seiyucur, Cherb. C. C. y r. ft1e fier de, Les oiseaux et les fleurs 14, 3 et 6; c'est la traduc tion de Garein do Tassy; elle est bonne, et Freytag n'aurait pas d proposer de la changer. ... [,.f:-: IUt m/tal alt/r!, de mauvais aloi, Maml. II, 2, 269, Abd-al-whid 125, 12; au fig., la fausse nwJuut ie de l'rudition, Prol. I, 34, 9. " ,(J., ('oncetti, ]Jense8 brillautes, mais fausses, Be. ,o ... cliii(_Jll((Jit, Ol'ipeau, similor, Be. IN .., (1 , oucrier qui pn!p(U'e le clinquant d'or, ,. Descr. de l'Eg. XVIII, part. 2, 403. _..,.:..J == _,.;.J, Payne Smith 1111. '-• )0 ...... faux-brilla ut, Be. ... tl.... (J .,. fi, de mme que carthame, Bait. I, 183 c, Abou'l-Wald 228, 32. w .,(J, escarboucle, 1001 N. II, 131, de mme qu'on dit 1001 N. Bresl. v, 312. , o .. sauvage Auw. I, 312, dern. 1., o le man. de Leyde porte au lieu de , 0 J L; Je lis "tL Ct .. espce de chne, Bait. I, 132 f, 183 d; ' voyez ce que j'ai dit sous dont c'est le sy-nonyme. -L'autre sens (voyez Fraytag) est indiqu par Bait. I, 183 d, en ces termes: 0.c "' ' ,, Ju y, _,.%; ), 0ls' k)f (pour I, c. a. p. et y r. , surcharger, en parlant d'impts excessifs, Ber b. I, 57: II 198: ,.'JL.i!l .'.. ' ' '-) chez Freytag, est dans le Gl. (in voce) (sic). ' I II c. a. , V et VII , V oc. sous morphea. '.3 , ... (vitiligo alba) voyez Niebuhr B. 128, 130 n.; ... Cl : ... s ...... lichen blanc et noh; c'est, vrai dire, un certain tat de la peau chez les lpreux, laquelle varie de couleur entre le blanc et le brun,, . sorte d'oiseau, Ycout I, 885, 6 et 20. 'Cl.. c:; celui qui a l'espce de lpre nmnme V oc. III. Comparez avec Lane le Gl. Beldz. IV blouir, suJ'}_JreJu],e l'esprit par une apparence brillante, Be. VII bayer, regarder la bouche bante en contem plant, Be. ' ... J-HI fou, idiot, 1001 N. III, 424, 7, o Bresl . IX, 207, 12 a la mme leon. C'est videmment une transposition de s ... J-Hf (cf. Lane) sabine, Ale. (sabina yerva cono• ci da), Be, Sang. , Bait. I, 5 d, GI. Man.: y_;-il4 0_P.-y _r_rJi Lr' ?, , Au w. I, 16. mme sens, Payne Smith 1159.
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123 ...;.J , , "-pu.-;{_Jttinurle, raillerie satirif_JW', Be.Im-ln!cillit, Hbrt (proprement celui qui rit beaucoup et sou vent) ,(joui (personne de bonne hutneur), lto!Jf'r-uontemps (qui ne songe qu'au plaisir), Be. l)a.-.,fjuill (boufl'on), pailllts.'w (mauvais bouffon), Be. _ Idiot, Prol. I, 201 , 4, 202, 6 (cf. l. 9), beui?t (niais, sot), dadai.-.; (nigaud), Be. Le fou de Hroun ar-Rachid, qui tait un homme d'esprit, s'appelait uL) ((1 fou-savant))), Niebuhr R. II, 286. ,,CJ., t) (pers. y.) lui ros , lit (y.) , 1001 N. Il , 619 , 1 et 13, 622, 10, ();)4, de rn. 1. Chez les Persans et les Turcs luttf'tf r, Not. et Extr. XIII, 180; athlNe, Be. -Pl. (Ale., Be) ou (Be, Not. et Extr.) buteleur fJ_If dfutse sur la corde, j'ait des tours de p(tsse-pa::-:sf', ou lllOJtf re la lan tf' l' JU' ma!/ if]_ tte, Not. et Extr. XIII, 181, Ale. (boltejador, trepador en cuerda, engafiador con aparencias) , Hbrt 89, Be, Browne I, 136, Lane ni. E. II, 121. Tollrs dr' passe-passe, Ale. (juego de passa passa). chasses, Be. .;;. --c,, l'art du fuuamlne, Not. et Extr. XIII, 131, uatela!Je, mtier, tour de bateleur, Be. .. ""' l5 (pen;.) h/,os, Ht. IV lt/b/tf'r, ntlJf'itir, rend ;e uNe tt stupide, Be. VII c. p. (pour) N;e douteux, iuccrtain, obscur, w , ' c..'C 1001 N. I, 346,13: 0J tl; JJ!J.l< ) .. ;.:) ()i lJ X. obstu rit/, ut de ela 1t/ du d iseo urs, Be. -' pl. pr!l i('(t 11 , L (pelican us), Ale. (pelicano = .. ,.;J ave). Clwuf'ftl', L (ulula il;.?' iJ). animol, hfte, Jtiqaurl, !tomme stupide, grossier, sol, Be, Ilhrt 238. .. A Jlf, Pagni 60, Prax R. d. O. A. VIII, 348, Richardson l\{or. I, 219. -La lie du JH'tt jJit', ( H. Bayn. h/tisf', solti . .;,e, Be, IIbrt 238. 1/nffalit/, Be. ln'lt lt', si 11 pid1', sot, Be. -Le pl. y ros l[:-;t Alr. (ganado mayor, \ 0 ... et bl:hrn rouye ct b/ht'n hhuu:, voyez Bait. I, 182 c, Rau wolf 288. Dans le on lit que, selon quelques mdecins, c' ce qu'on no1n1ue en esp. c'e:-;t une erreur, de mme que escoronela )) (scorzonre), tern1e par le juif, qui a ajout de:-; notes au n1an. L du Most., traduit le mot arabe. Le fait e:-;t que, selon le Gl. l\Ian., le bhen rouge et le bhen blanc taient inconnus cette poque au a u:-;:-;I bien qu'en Orient, et qu'on y substituait d'autres plantes mdicinales. u, ,.u, == a+f-?, Be. ' " ... pl. j(p;sf) profonde, V oc., Dotnb. 99 . .. c,, voyez 1 'explication de ce mot dans 1\rlacc. I, 630, 3 et 4 . III c . .._) f:tte fier Abhad. I, 244, 13, 266, n. 46, 20, 6 a f. IV (vulg.) f'lilhel1ir, P. Prol. III, 421, 2. VI se pauuu'r, Be. Dans la ordi naire, c. y r., de Sacy Chrest. II, 18, 9 a f.: 0fl, cr C. y Nre fier de (== III), _l\Iller 20, 6 a f.; f'aire j)(fl'ftrlP de, Be. C. y atfect"r, fitire un lf.'iflf/f) f'r/f_Jund et prhfmtieu.r dl', Be. 5 e;, (. "f pl. est. (cf. I, 361, 21, Becr 24, 6 et 7) le synonyme de ..b'J[;, et comme ce dernier: une .'flllnie coure rf,,, I, 2:i2, fi, 14, 251, 4 et 10, 2;):3, 7 et 14, 254, dern. l., Ill, 34R, 10, Ibn-al-Khath, man. 11 (1), r'J: J.L:I J_w1 .. J...:>L ... L,....c, pt I'Tl"uite, , ' 20 ... J: '1 j t/ '1 t .\. V : .\.A.l .. \ () ()\) 1 ' Lafuente, Inscripcioncs de Granarla, 1:!, on Il lit
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124 7, Mace. I, 361, 20 et 370, les 3 dern. l., Haiyn-Bassm I, 9 vo (o il est question d'une , ) l .. l! ... • t 1 \ ,.:._ \ ;. mosquee : yy cr L..J (1. _B) _;+? ) (j-lc. -Nom propre d'un :::= palais, Mace. I, 380, 12. Chteau,, forteresse, , Cl , w Mller 34, 4 a f. : 0 \_p> c.--d. , <> Mace. I, 102, 1. Flamant (oiseau), Guyon 219. balsamiJle, Domb. 72, Hbrt 50 (Alg.); chez Roland -... riche, magnifique, Be. espce de dattes, Prax R. d. O. A. V, 212. mannequin, figure d'homme en osier, en bois, Be. ) ) Y. (pers. _Y., LS_Y.) odezn, P. Mace. II, 815, 15 (cf. Add. et Corr.). Ltt Y. cardamome, Most. v0 • -:; .!:W , , ' J.,-: 4 ..o pl. ot endroit ui't l'on de1neure, demeure, maison, P. Mller 40, 8, Gl. Edrs. II. garnir une maison d'une porte, Gl. Beldz., de J ong. cr une porte faite de bois, Gl. Beldz. -Divise l' en chapitres (Fr., Lane); on dit: w,)L J.c o__f 0_, | |